I. Questions et repérages

1. Quel est le taux de départ en vacances aujourd’hui? Comment a évolué la proportion des départs au cours des dernières années?

2. Analysez les facteurs déterminant les variations du taux de départ et citez les chiffres.

3. Qu’est-ce qui oriente souvent le choix quant au lieu de séjour et type de vacances?

4. Les Français sont-ils nombreux à quitter l’Hexagone?

5. Nommez les pôles touristiques à l’étranger qui attirent le plus grand nombre de Français.

6. Qu’est-ce que les Français attendent de leurs vacances?

7. Quelles sont les nouvelles formules de vacances?

II. Exercice de vocabulaire

Apprenez la construction “avoir beau faire qch” — “s’efforcer en vain”. Placez-la dans le contexte de départ. Traduisez:

1. Мы напрасно настаиваем, он отказывается нам помочь.

2. Тû нàïрàснî гîâîрèшь, îн тебя не слушàет.

3. Îнè нàïрàснî крèчàт, îн èх не слûшèт.

III. Question d’opinion

Quel genre de vacances aimez-vous prendre?

IV. Recherche

1. Documentez-vous pour parler du départ en vacances de vos compatriotes.

2. Parlez de différentes formules de vacances qui ont cours chez vous. Donnez des exemples concrets tirés de la presse ou de l’internet.

Document 1

Nous sommes condamnés à l’informatique

Gilbert Trigano est le créateur du club Méditerrannée (club Med) qui a réussi à devenir une très grande entreprise commerciale. Il a aujourd’hui plus de cent villages de vacances conçus spécialement pour la détente. Ces villages sont pour la plupart situés dans les pays chauds, au bord de la mer, mais certains sont établis en montagne pour accueillir les gens qui prennent des vacances de neige. Le club Med offre maintenant à ses clients, les “gentils membres” (G.M.), la possibilité d’apprendre l’informatique pendant leurs vacances. Le club reste ainsi “l’expression de son temps”.

Le Nouvel Observateur. — Gilbert Trigano, votre nom est lié à l’histoire du Club Méditerrannée, à une image de vacances et d’évasion. Pourquoi cet intérкt soudain pour l’informatique, qui est un outil de travail?

Gilbert Trigano. — D’abord mon intérкt n’est pas soudain. La gestion du Club est informatisée depuis vingt ans. Et puis le Club, ce n’est pas seulement l’évasion mais aussi, fondamentalement, un esprit de découverte, de connaissance. Qu’on le veuille ou non, c’est le Club qui a popularisé en France le ski, la planche à voile, le yoga. Nous sommes probablement, à l’heure actuelle, la plus grande organisation de skieurs du monde. L’intérкt pour l’informatique s’inscrit tout naturellement dans cette logique. De mкme qu’on peut dire que c’est кtre infirme, de nos jours, que, par exemple, de ne pas savoir nager, nous pensons que ce serait кtre dangereusement infirme, demain, de ne pas avoir maîtrisé l’informatique. C’est pourquoi nous avons été les premiers au monde, il y a quatre ans, à inscrire l’informatique dans nos activités.

N.O. — Avec succès?

G.Trigano. — A en juger par l’intérкt qu’a suscité notre initiative, tous âges confondus, il ne fait pas de doute qu’elle répondait à une attente, à un besoin. Avec l’informatique on n’a pas le choix. Ou bien on la domestique et la vie devient plus facile; ou bien on ne la domestique pas et alors on crée deux classes, opposées de façon autrement sérieuse que tout ce que nous avons connu jusqu’à présent: ceux qui savent et ceux qui ne savent pas. Ce qui constitue, à mes yeux, le plus grave des dangers pour l’avenir.

D’après Le Nouvel Observateur, 23 septembre 1983.

Au fil du texte