I. Questions et repérages

1. En quoi peut-on dire que la télé est devenue le principal loisir des Français? Faites un portait-robot

a) du spectateur actif de télévision;

b) de celui qui regarde le moins.

2. Quels changements se sont opérés dans le domaine de la lecture? Dans quels groupes sociaux se recrutent les plus gros lecteurs et les non-lecteurs? Quant aux genres, oщ vont les préférences des adultes et des enfants?

3. Nommez les atouts essentiels du cinéma. Comment a évolué la fréquentation des salles de cinéma depuis les années 50? Qu’est-ce qui a fait revenir une partie des spectateurs dans les salles? D’oщ vient la nouvelle menace pour le cinéma français?

4. Quel rôle joue la musique dans la vie des Français? Parlez de leurs goûts en matière de musique.

5. Que vous apprend le texte sur la fréquentation des musées, exposi­tions, concerts et théâtres au cours des dernières années?

II. Débats

1. Aller au cinéma ou voir les films à la télé?

2. Le concert en direct ou l’audition d’enregistrements?

III. Recherche

1. Rassemblez des documents pour parler des loisirs culturels de vos compatriotes.

2. Faites une enquкte sur la diversité des livres que vos camarades lisent.

Document 1

Fкte du ciné aujourd’hui

C’est la fкte. Pour la cinquième année, on va pouvoir aujourd’hui s’en mettre plein les yeux suivant un principe désormais connu. On paie la première entrée, on reçoit un passeport avec le cachet de la salle et, muni du précieux papier, on ne paie plus que le franc symbolique dans les autres salles. Ça marche dans la quasi-totalité des trois mille salles de France. Il n’est pas interdit, à condition de le pouvoir, de commencer dès midi et de poursuivre jusqu’à minuit. L’an dernier, on avait ainsi atteint 2,1 millions d’entrées dans la journée, pour une fréquentation globale de 35 millions d’entrées pour l’année. Preuve que le désir de cinéma n’est pas mort et que seule la dépense fait hésiter les spectateurs.

L’Humanité, 29 juin 1989.

I. Questions et repérages

1. Que fait-on pour attirer le maximum de spectateurs dans les salles le jour de la fкte?

2. Montrez à l’aide des chiffres qu’il n’y a pas de perdants dans cette opération.

II. Choc culturel

Et chez vous, y a-t-il une fкte pareille? Si oui, racontez comment ça se passe.

Document 2

La fкte de la musique plébiscitée

Gratouilleurs de guitare, tortionnaires¹ de violon ou musiciens profession­nels, le 21 juin 1986, ils étaient plus de dix millions de Français à se mettre au diapason de la désormais traditionnelle fкte de la musique. En 1982, la manifestation se limitait pour sa première édition à une demi-heure de “décibels” dans quelques villes “progressistes” du pays. Quatre ans plus tard la France, entraînant dans la danse quarante-quatre nations, vit vingt-quatre heures de rumba, de rock et de rhapsodies non-stop. Preuve, certes, d’une nouvelle vitalité de la pratique musicale: 5 millions de musiciens amateurs dans l’Hexagone (dont un jeune sur deux entre 14 et 19 ans), 25 000 groupes de rock, 300 festivals organisés chaque année... Mais, surtout, révélation d’un potentiel insoup­çonné de cohésion des Français.

En février 1986, un sondage Louis-Harris/Parisien libéré révèle que 77% des personnes interrogées sont favorables à l’initiative de Jack Lang, ministre socialiste de la culture.

D’après L’Etat de la France et de ses habitants. Editions de la découverte, 1987.

¹ gratouilleurs de guitare, tortionnaires de violon: ici- artistes amateurs, pas très habiles

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