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la_france_en_mouvement.doc
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I. Synthèse

1. Le paradoxe vécu en France est qu’on construit de moins en moins de logements et qu’il y en a de plus en plus qui restent inoccupés. Comment l’expliquer?

2. Est-ce que les Français préfèrent aujourd’hui habiter une maison individuelle ou un appartement?

3. Est-ce que les Français attachent beaucoup d’importance à leur chez-soi?

4. Est-ce que les Français achètent beaucoup de meubles?

5. Qu’est-ce qui caractérise davantage l’attitude des Français vis-à-vis de leur voiture, la passion ou la raison?

6. L’invention du minitel répond-elle à l’intérкt du seul consommateur? Expliquez votre réponse.

II. Débats

1. Préférez-vous vous installer dans un logement moderne ou rénover un logement ancien qui a du caractère? Donnez vos raisons.

2. Est-il préférable de louer son logement ou d’en devenir propriétaire?

3. Trouvez-vous normal d’accorder beaucoup d’intérкt au confort du logement?

4. La profusion actuelle d’appareils électroménagers constitue-t -elle, selon vous, une libération ou une nouvelle forme d’esclavage de la femme?

5. Etes-vous pour ou contre la voiture individuelle? Pourquoi?

6. Le minitel est-il un élément de consolidation ou de division de la société?

III. Improvisation

Sur le thème “un logement idéal” chacun décrit un intérieur, un confort, des meubles, des équipements.

IV. Question d’opinion

Etes-vous satisfait de votre logement (Est-ce que votre famille en est satisfaite)? Motivez votre réponse.

L’environnement quotidien

Vocabulaire

Ville

Centre-ville. Faubourg. Banlieue. Agglomération. — Quartier. Arrondissement. — Aménager (rénover, réhabiliter) un quartier. — Municipalité. Conseil municipal. — Services municipaux.

Services municipaux

Services de transports. Services des postes et des télé­com­munica­tions. Crédit municipal. Assistance publique. Hygiène. Eau. Gaz. Electricité.

Village

Bourg. Bourgade. Hameau.

Equipements collectifs

Bâtiments administratifs. Mairie (Hôtel de ville). Bureau de poste. Hôtel de police. — Equipements de transports. Route. Parking. Gare SNCF (Société nationale des chemins de fer français). Gare routière. Transports en commun. Autobus. Métro. Réseau express régional (RER). Train à grande vitesse (TGV). — Equipements de santé. Hôpital. Clinique. — Equipements culturels. Maison de la culture. Bibliothèque. Théâtre. Cinéma. Parc de loisirs. — Equipements sportifs. Stade. Piscine. Court de tennis. Terrain de golf. — Espaces verts. Parc. Jardin. Square.

Exercices de vocabulaire

Ex. 1 Remplacez les points par les mots suivants: banlieue, faubourg, quartier, arrondissement

1. Les quartiers extérieurs d’une ville s’appellent... et les environs de la ville... .

2. Paris est divisé en 20... .

3. Chaque arrondissement de Paris comporte 4... .

Ex. 2 Reliez chaque nom à la définition correspondante: un bourg, une bourgade, un hameau

— petit village dont les maisons sont disséminées sur un assez grand espace

— gros village oщ se tiennent ordinairement des marchés

— agglomération de quelques maisons rurales situées à l’écart d’un village.

Ex. 3 Complétez le tableau suivant le modèle:

verbe nom

transporter transport

aménager

rénover

parquer

Ex. 4 Quel est le contraire de “transports individuels”?

Ex. 5 Nommez les principaux services municipaux.

Ex. 6 Donnez les abréviations usuelles pour:

— train à grande vitesse

— réseau express régional

— Société nationale des chemins de fer français.

Ex. 7 Complétez la liste:

— Les équipements culturels, ce sont des théâtres, des cinémas...

— Les équipements sportifs, ce sont des stades, des courts de tennis...

Ex. 8 Précisez le genre des mots suivants: “municipalité”, “poste (bureau de poste)”, “stade”, “piscine”, “banlieue”.

Ex. 9 Trouvez les équivalents russes de: “arrondissement d’une ville”, “assistance publique”, “réhabilitation d’un quartier”, “services municipaux”, “équipements collectifs”.

Texte de presentation

Pendant longtemps, les Français ont été pour la plupart des paysans, pensant plus à accumuler l’argent qu’à l’investir, et tournés davantage vers le passé que vers l’avenir. En 1914 il y avait 55% de la population à la campagne. Au moment de la Seconde Guerre mondiale, les paysans représentaient encore un tiers de la population française. Dès la fin de la guerre la mécanisation a précipité l’exode rural, de sorte que les agriculteurs ne représentent plus désormais que 7% de l’ensemble des Français.

Parmi les paysans il en reste encore qui n’ont presque rien changé à leur mode de vie. Mais, de plus en plus, le paysan fait place à l’agriculteur, qui “exploite” le sol, et parle de rendement comme dans les entreprises industrielles. L’exploitation agricole s’est modernisée, on va plus souvent à la ville voisine, et on vend ses produits dans toute la France, ou à l’étranger...

Au mouvement des campagnes vers les villes correspondait un autre mouvement, celui qui avait fait de Paris et de la région parisienne un centre dominant tout le reste du pays. Cette forme de déséquilibre démographique et économique est aujourd’hui corrigée par la décentralisation politique qui rendra aux régions un peu du pouvoir que Paris détient.

La plupart des villes françaises sont très anciennes. Souvent la flèche d’une cathédrale gothique ou le clocher d’une église ancienne les dominent. Elles sont presque toutes riches en monuments qui rappellent les moments historiques du passé. Plus récemment des maisons ou des immeubles nouveaux ont été construits autour de la vieille ville formant de nouveaux quartiers et des banlieues résidentielles. Au début des années 60 la construction immobilière s’industrialise dans toutes les grandes villes. C’est de cette période que datent les “banlieues-dortoirs” uniformisées avec leurs tours de béton aux logements sans âme ni originalité.

Mais, depuis quelques années on assiste à l’arrкt de la croissance urbaine au profit de celle des petites villes et des communes rurales. Ce mouvement montre l’importance prise par le cadre de vie et l’attrait toujours très fort de la maison individuelle. Pour les citadins qui fuient le bruit et la pollution1 des villes c’est aussi une sorte de retour au passé et à leurs racines.

1 la pollution: action de polluer, salir en rendant malsain, dangereux l’atmosphère, les rivières

Au fil du texte

Questions et repérages

1. Qu’est-ce qui a déclenché les changements dans le cadre de vie d’un bon nombre de Français après la Seconde guerre mondiale?

2. Que vous apprend le texte sur l’évolution de la vie à la campagne?

3. Quel est le caractère du mouvement migratoire qui a affecté Paris au cours des dernières décennies? Que fait-on pour corriger le déséquilibre démographique et économique?

4. Comment s’est transformée la physionomie des villes françaises?

5. Analysez les tendances migratoires actuelles.

A. Paris et les villes de province

Aujourd’hui, le réseau urbain est constitué en dehors de Paris, de 35 villes de plus de 100 000 habitants, 64 villes de 50 à 100 000 habitants et de très nombreuses petites villes de moins de 50 000 habitants.

Paris est le centre historique du pouvoir en France. Sa population est de 2 176 000 personnes en 1982. Elle diminue depuis 1946. Par contre, la population de l’ensemble de la région parisienne augmente. Elle est actuellement de 10 millions de personnes. La région parisienne est plus peuplée que la Belgique et la Suisse: un Français sur cinq y habite. Elle produit à elle seule 28% de la production nationale. Elle a le plus haut revenu de toutes les régions. Elle a le plus grand nombre d’étudiants. La presque totalité des administrations de l’Etat y sont installées. C’est elle qui guide la vie intellectuelle et culturelle de la France bien que la décentralisation culturelle ait donné naissance en province à une activité théâtrale et musicale dynamique. Au cours des dernières années Paris a beaucoup changé. On a créé à La Défense près de Neuilly à l’ouest de l’Arc de Triomphe un grand centre d’affaires. On a transformé des quartiers du centre-ville. Près de l’Hôtel de ville, on a démoli les vieux bâtiments du plateau Beaubourg pour y construire le Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou. Après avoir déménagé les Halles du centre de Paris à Rungis, près de l’aéroport d’Orly, on a entrepris d’immenses travaux souterrains pour relier les nouvelles lignes du métro régional express au métro parisien (station Châtelet — les Halles). Là, un nouveau centre de loisirs et d’attractions se développe. Citons également l’opération d’aménagement du Grand Louvre avec l’édification du bâtiment d’accueil du musée en forme de pyramide. Le renouveau des arrondissements de l’est de la capitale a passé par la réalisation de grands projets comme la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette et le nouvel Opéra de la Bastille.

Paris est un centre stimulant et vital — on dit “monter à Paris” quand on parle d’aller de la province à la capitale — mais il a aussi ses problèmes. La capitale reçoit une part disproportionnée de l’argent public et son pouvoir mкme crée un contact problématique avec le reste du pays. D’autre part, elle connaît les problèmes urbains de tous les grands centres: chômage, insécurité, bruit, pollution, difficultés de circulation. La réponse officielle à cette situation de déséquilibre a été l’aménagement du territoire, une politique mise en œuvre surtout à partir des années 1960 et qui cherchait à créer et à renforcer des pôles de développement autres que Paris, les “métropoles d’équilibre” (Lille, Nancy). Et ensuite dans les années 1970 à améliorer le cadre de vie dans les villes petites et moyennes. La décentralisation politique mise en œuvre par le gouvernement depuis 1981 aura sans doute encore des conséquences plus grandes car elle a pour objectif de permettre aux régions, aux départements et aux communes de mener les actions dont elles sont responsables sans dépendre du pouvoir central (aménagement du territoire, enseignement public à l’échelon des lycées, la formation professionnelle, etc.).

Il semble qu’aujourd’hui la province ait fait valoir ses droits et ses charmes. Les villes de province sont devenues ouvertes, responsables et conscientes de la nécessité d’un équilibre entre le progrès de leur économie et la conservation de leur patrimoine1. Elles ont d’un mкme coeur lessivé leurs anciennes façades, piétonné2 leurs plus jolies rues, fait des squares et des crèches, des stades et des théâtres. Des boutiques amusantes sont nées au bord de leurs trottoirs et des industries nouvelles dans leurs zones périphériques.

Une chose est certaine: autrefois, tout le monde voulait monter à Paris pour faire carrière: aujourd’hui — sauf dans quelques domaines très précis — ce n’est plus le cas. La vogue de l’écologie et du rétro n’y est sans doute pas étrangère. En tout cas, l’air pur, les petits oiseaux, une certaine qualité de vie, l’attrait de la mer et de la montagne sont des valeurs sûres qui séduisent de plus en plus les Français.

1 le patrimoine: ce qui est considéré comme l’héritage commun

2 piétonner une rue: la réserver aux piétons en interdisant les voitures; rue piétonne

Au fil du texte

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