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la_france_en_mouvement.doc
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II. Question d’opinion

D’après vous l’organisation du dispensaire géré par Médecins du monde, est-ce une solution aux problèmes des SCS dépourvus de toute aide médicale remboursée?

Document 2

Les salariés trinquent1

Un formidable transfert du financement des dépenses de santé se fait au détriment des familles depuis 1980. C’est ce qui apparaît à la lecture du tableau des dépenses de santé courantes et de leur financement publié dans le numéro 159 de la revue de l’INSEE. Les dépenses courantes de santé en 1987, s’élèvent à 475,9 milliards de francs, soit 9% du produit intérieur brut.

La prévention, avec seulement 2,4% des dépenses est le parent pauvre de la santé. En revanche, les dépenses chez les médecins et les pharmaciens augmentent constamment depuis 1980; 15,5% de dépenses pour les médicaments et 24,8% pour les soins médicaux hors hôpital. Les soins hospitaliers ont connu une sensible progression depuis 1970, mais qui va décroissant ces dernières années (43,7% des dépenses).

Qui paye? La part de la Sécurité sociale diminue au détriment des ménages. La Sécurité sociale finance 72,4% des dépenses contre 74,4% en 1980. Les ménages, eux, voient leur part s’accroître constamment: 14,4% en 1980,16,7% en 1987. La charge de l’Etat diminue aussi sensiblement au fil des ans (8,9% en 1970, 5,3% en 1987). Le patronat lui aussi a vu sa part de dépenses diminuer.

D’autres mesures sont prévues: non remboursement des médica­ments dits “de confort”, baisse des taux de remboursement des autres médicaments, accroissement du nombre de personnes ne bénéficiant plus de la Sécurité sociale...

Pour qu’il y ait une véritable prévention et protection sociale, il faut que l’effort financier ne soit pas l’exclusivité de ceux qui travaillent. C’est pourquoi nous proposons un prélèvement de 12,5% sur les revenus financiers (actions, placements, profits spéculatifs...).

D’après l’Humanité, 12 décembre 1988.

1 trinquer (fam.): ici — subir des désagréments, des pertes

Au fil du texte

I. Questions et repérages

1. Quelles sont les tendances qui se manifestent dans le financement des dépenses de santé? Quelle est la part de ces dépenses dans le produit intérieur brut?

2. Comment change la structure des dépenses de santé?

3. Nommez les principaux participants aux dépenses de santé. Leur part comment a-t-elle évolué depuis 1980?

4. Quelles mesures restrictives concernant la protection de santé prévoit-on?

5. L’Humanité quelles solutions propose-t-elle pour rendre meilleure la prévention et la protection sociale des Français?

II. Question d’opinion

D’après vous quelles orientations doivent кtre prioritaires dans les dépenses de santé? Donnez vos raisons.

Kaleidoscope documentaire

1

En cas d’urgence médicale...

En cas d’urgence médicale, téléphonez à votre médecin, si vous en avez un; ou au S.A.M.U. Il fonctionne 24 h sur 24 et envoie ambulance, médecin. Dispose d’un réseau téléphonique et radiotéléphonique. A chaque S.A.M.U. sont rattachés des S.M.U.R. qui disposent d’ambu­lances de réanimation, de véhicules de liaison, et peuvent faire appel aux moyens de la Marine, de l’Armée, de la sécurité civile (hélicoptères, avions, bateaux).

Précisez: d’oщ vous téléphonez (pour qu’on puisse vous rappeler); oщ se trouve la victime (ville, rue, N°, étage etc); comment elle réagit lorsqu’on lui parle fort ou qu’on la pince (état de conscience); comment elle respire; ce qui s’est passé.

En appelant le S.A.M.U. fournissez les réponses aux 6 questions suivantes:

le blessé, le malade:

• répond-il aux questions?

• peut-il bouger de partout?

• a-t-il mal à respirer?

• a-t-il un pouls au poignet?

• a-t-il une lésion évidente?

• est-il en train de s’affaiblir?

D’après Quid 1988.

En cas d’urgence médicale à quels services fait-on appel?

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