IV. Complétez l’article à l’aide des expressions ou des mots suivants :

exportateur - l'accueil – sérénité – conférence - en mesure de - au cycle de - en cause de - se concentrer - en revanche - en tête - avec insistance - en matière de - de la part de

La France, cinquième ....... mondial et neuvième pays pour ........ des investissements étrangers en 2004, aborde avec une relative ....... la conférence ministérielle de l'OMC à Hong Kong.

Cette.......... , qui s'ouvre mardi, ne paraît pas ......... faire franchir une étape décisive ....... négociations commerciales de Doha. La menace d'une éventuelle remise ......... la Politique agricole commune européenne, et donc d'un veto français, paraît donc s'être provisoirement éloignée.

"L'objectif principal c'est de ............ sur les questions du développement", a ............ déclaré jeudi la ministre déléguée au Commerce extérieur Christine Lagarde, qui conduit la délégation française.

Les dirigeants français, président Jacques Chirac........, ont rappelé.............. qu'il y avait des "lignes rouges" à ne pas dépasser ........... réduction des subventions et taxes douanières agricoles .......... l'Union européenne.

Unité 4

Les entreprises devraient résister au ralentissement

"Nous anticipons un ralentissement modéré de la croissance mondiale cette année. Les entreprises qui ont retrouvé un bon niveau de solvabilité seront capables d'absorber cette légère détérioration." Pour Sylvia Greisman, responsable du département "risque-pays" et études économiques à la Coface, 2005 devrait être une année de "stabilisation" concernant les risques de paiement des sociétés. "L'amélioration de la santé financière des entreprises a favorisé une nouvelle baisse des incidents de paiement, mais un point bas semble avoir été atteint en 2004", ajoute-t-elle.

Comme tous les ans, la Coface, leader mondial de l'assurance-crédit export, livre, début janvier, ses pronostics pour l'année, fort de son système de notation mesurant le niveau moyen des risques d'impayés à court terme présenté par les entreprises d'un pays. La Coface suit en permanence 151 pays au travers d'une série d'indicateurs comme les facteurs politiques, la pénurie de devises, la capacité de l'Etat à faire face à ses engagements à l'étranger, la probabilité de dévaluation en cas de retraits brutaux de capitaux, la solidité du secteur bancaire, les aléas de conjoncture et le comportement de paiement des opérations payables à court terme.

En janvier 2004, l'assureur-crédit avait anticipé une forte décrue du risque-pays à l'échelle mondiale, de l'ordre de 17 %. Elle s'est réalisée malgré un ralentissement de la croissance au second semestre. Pour 2005, un des risques demeure la volatilité des cours du pétrole. Un choc géopolitique pourrait brutalement les faire remonter.

Le dollar pénalisant

Le deuxième aléa est lié à la faiblesse du dollar. Le danger serait que les investisseurs perdent confiance dans la devise américaine, obligeant les autorités monétaires à remonter de manière sévère les taux d'intérêt. Cela provoquerait alors des tensions en chaîne sur les marchés financiers risquant de mettre à mal la croissance. "Ce ne sont pas nos hypothèses, bien que ce risque existe. Nous privilégions un scénario de croissance ralentie", affirme Mme Greisman.

Cette faiblesse du dollar pénalise déjà les entreprises européennes. Depuis quelques mois, "l'écart se creuse entre les entreprises de la zone euro, qui souffrent d'une devise forte, pénalisant les exportations, et d'une demande intérieure morose, et celles d'Amérique du Nord, dont l'environnement économique reste porteur", souligne la Coface.

Les pays les plus touchés sont l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et le Portugal, alors que l'Espagne et le Royaume-Uni s'en sortent mieux, tout comme la France, soutenue en 2004 par une demande intérieure qui atténue la diminution des exportations.

Néanmoins, dans l'Union européenne "la situation pourrait se tendre en 2005", prédit la Coface, Le phénomène est inverse en Europe centrale, où la qualité des risques pour les dix pays qui ont rejoint l'Union continue de s'améliorer. Concernant les pays émergents, en dépit des raz de marée en Asie, les perspectives restent positives, la Chine, tout comme en 2004, restant le moteur de la zone.

LE MONDE 04.01.05