Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
1163065107625.doc
Скачиваний:
9
Добавлен:
16.11.2019
Размер:
644.61 Кб
Скачать

III. Complétez les phrases suivantes avec le mot ou l’expression qui convient :

1. Pour tout renseignement concernant nos produits, n’hésitez pas à appeler notre numéro .............qui figure sur l’emballage.

confidentiel - particulier - rouge - vert

2. Les autorisations d’ouverture de grandes surfaces sont..............................à la décision des municipalités concernées.

assujetties - délivrées - données - soumises

3. Le bulletin est à retourner dûment rempli et signé, sous enveloppe dûment .................. au service des abonnements.

affranchie - liberté - oblitérée - taxée

4. N’hésitez pas à signaler toute......................de fonctionnement de l’appareil à notre service après-vente.

anomalie - exception - modalité - tentative

5. En cas de panne, il est préférable de s’adresser à un réparateur.......................... .

agréé - agrégé - officiel - officieux

IV. Complétez l’article à l’aide des prépositions ou des prépositions contractées :

contre – depuis – pour – à – sur – dans – en – en –à –à – avec –à – pour – pour – au – pour – sur – en – entre – en – par – sur – depuis – par – en – comme – comme – en – par – dans - de

Pour lutter ....... les tensions inflationnistes, la Fed a déjà remonté à cinq reprises le loyer de l'argent ....... juin, ......... le porter ........ 2,25 %.

Elle devrait continuer ........... cette voie........ les prochains mois, jusqu'à 3 % ...... juin et 3,5 % ..........décembre. M. Rosenberg s'attend ...... un ralentissement de la progression de la consommation, ......... une stabilisation des prix des logements ......... la remontée des taux et ....... une grande prudence des dirigeants d'entreprise qui investiront seulement quand ils n'auront pas le choix. ......... lui, il faudra attendre au moins 2006 ......... retrouver une croissance de l'ordre de 3,5 % correspondant......... potentiel de l'économie américaine.

La Bourse de New York fait preuve, ......... sa part, d'un optimisme prudent et table ..... une hausse des cours, ....... 2005, comprise....... 5% et 10%, ......... moyenne. Cette prévision est alimentée notamment......... la multiplication des fusions et acquisitions en 2004. Les entreprises américaines ont retrouvé une forte rentabilité, reconstitué des trésors de guerre et cherchent à les utiliser.

Un peu moins sérieusement, certains analystes parient aussi........ la numérologie et la fameuse "Rule of Five" (Règle des cinq). L'indice Dow Jones, ..........sa création en 1896, a gagné plus de 20 % toutes les années se terminant ........ le chiffre 5. Il y a une seule exception, en 1965, où il avait tout de même enregistré un gain supérieur à 10 %.

Les secteurs d'activité.........vogue sont ceux qui devraient profiter d'un reflux des prix de l'énergie, ..........la chimie, les transports, et de la faiblesse du dollar.......... l'acier. .........revanche, les compagnies pétrolières victimes du reflux des cours du baril, les banques de détail affectées ...........la remontée des taux, et ......... une moindre mesure la distribution et l'automobile, qui pourraient souffrir ......... une certaine lassitude du consommateur, ont moins les faveurs des analystes.

Unité 9

L'Europe des transports n'a pas les moyens de ses ambitions

Une liaison Lyon-Budapest, une autoroute Gdansk-Vienne ou encore un axe ferroviaire Paris-Bratislava, ce sera possible un jour, mais pas avant 2015. Cette Europe «élargie» des Transports, avec de grands réseaux transeuropéens (RTE) qui irrigueraient l'ensemble du Vieux Continent, a été dessinée à maintes reprises. Jacques Delors l'avait imaginée il y a dix ans. Et il reviendra dans quelques jours à Jacques Barrot, le nouveau commissaire européen aux Transports, de mettre en musique un projet de réseau peaufiné à Bruxelles depuis 1996 et adopté par le Parlement européen en avril dernier.

Au total, trente projets déclarés «d'intérêt européen» prioritaire, à réaliser d'ici à 2020, ont été sélectionnés, représentant 225 milliards d'euros d'investissements. Si l'on englobe aussi les projets non prioritaires, l'ensemble transeuropéen nécessitera au total 600 milliards d'euros d'investissements ! Dont 500 milliards sur le territoire des Quinze et 100 milliards chez les dix nouveaux venus.

Tous modes confondus, le trafic de marchandises a plus que doublé en 10 ans entre les pays de l'Union et les 10 nouveaux membres. Les experts du secteur misent sur une hausse de 40% de ce trafic au cours des dix prochaines années, et de 50% pour le seul transport routier, lequel profitera le plus de la suppression progressive des barrières douanières. L'intérêt de l'Europe, c'est de rééquilibrer les modes de transport (84% pour la route et 6% pour le rail aujourd'hui) ; résorber les goulets d'étranglement (10% du réseau routier et 20% du réseau ferroviaire sont toujours congestionnés) ; faciliter les connexions aux frontières (l'écartement des rails est de 1,435 mètre à l'ouest et de 1,524 mètre à l'est) ; harmoniser les normes sociales et de sécurité et mieux protéger l'environnement...

Il est également essentiel de favoriser la concurrence dans les transports, un secteur qui participe au PIB de l'Union européenne à hauteur de 10%. La concurrence stimulera aussi la compétitivité des entreprises, et par-là même la croissance plutôt poussive dans la région.

Parmi les projets prioritaires concoctés par la Commission européenne, on trouve les «autoroutes de la mer», un axe ferroviaire Varsovie-Kaunas-Riga-Talinn pour 2016, la ligne mixte (fret-voyageurs) Perpignan-Barcelone, le TGV-Est Paris-Manheim (pour 2007) ou encore la liaison ferroviaire à grande vitesse entre Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg, baptisée «Eurocaprail».

De beaux projets, mais qui provoquent un certain scepticisme. Sur les onze investissements prioritaires retenus par les Quinze au sommet d'Essen en décembre 1994, seuls trois ont vu le jour : l'aéroport de Milan-Malpensa, le pont entre le Danemark et la Suède, et la liaison ferroviaire Cork-Belfast. Deux autres devraient être achevés en 2007 : le réseau Thalys-Eurostar jusqu'à Barcelone, la ligne ferroviaire de la Betuwe entre Rotterdam et l'Allemagne. Pour le reste, les difficultés sont grandes, notamment pour les deux projets transalpins : le Lyon-Turin et le col du Brenner entre l'Autriche et l'Italie.

L'obstacle principal reste d'ordre financier. Quelle est la part que la Communauté européenne est prête à mettre sur la table ? Pour la période 1994-1999, celle-ci s'était limitée à 11 milliards d'euros. Pour l'avenir, on estime que, sur les 225 milliards d'euros de projets prioritaires retenus par la Commission, 140 milliards seront consommés au cours de la prochaine période budgétaire européenne 2007-2013. Sur ces 140 milliards, la Commission Prodi a généreusement proposé d'allouer 20 milliards d'euros aux transports, soit quatre fois plus que dans la période 2000-2006. La Commission pourrait ajouter quelques milliards au titre de la politique régionale.

Cependant, ces 20 milliards d'euros ne seront disponibles pour les transports que si le budget de l'Union atteint bien 1,14% du PIB communautaire sur 2007-2013. Or sept capitales, dont Paris, ont déjà fait savoir qu'elles étaient opposées à ce que le budget dépasse 1% du PIB. Jacques Barrot promet qu'il «ira voir les gouvernements» pour les convaincre d'être plus généreux.

Il n'y a pas que le budget européen. Les prêts de la Banque européenne d'investissement (BEI) et les contributions purement nationales peuvent aussi venir en aide au secteur. La BEI possède une capacité de financement de 30 à 40 milliards d'euros par an, mais sa politique de prêts reste «beaucoup trop frileuse», dit-on à la Commission.

Quant aux gouvernements nationaux, ils n'ont plus de marges de manoeuvre budgétaires.

Restent les partenariats public-privé qui consistent à faire financer par des péages – acquittés par le transport routier – la construction d'autres infrastructures (ferroviaires notamment).

Au-delà des problèmes techniques, le système bute sur des obstacles politiques. Si les pays de transit (Allemagne, France, Autriche) se réjouissent de toucher davantage de redevance, ceux situés à la périphérie de l'Union (Italie, Espagne, Irlande) craignent de voir leurs transporteurs pénalisés par ce surcoût lors de leur transit.

De même, le secteur routier accepte mal d'être «taxé» pour financer d'autres infrastructures que les siennes, comme le rail. C'est pourtant le système mis en place par la Suisse. Il a permis à la confédération de désengorger ses axes routiers.

LA LIBERATION

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]