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IV. Complétez le texte suivante à l’aide des locutions adverbiales ou des locutions prépositives :

au niveau - par contre - à échéance - autour de -à l'exception de - en temps de - ci-dessus - en cas de - en obligations - pour l'instant -

.............. des obligations il y a certes un risque que les taux d'intérêt remontent, ce qui ferait baisser le prix d'obligations à long terme, par exemple de 10 ans, 20 ans ou 30 ans. ........, s'il s'agit d'obligations du gouvernement, les intérêts et le capital ......... sont garantis. La préservation du capital est donc respectée. Et l'inflation, dites-vous? L'inflation a été.......... les niveaux actuels depuis 200 ans ......... une quarantaine d'années, dont beaucoup étaient ........ guerre. Tous les autres actifs que j'ai nommés ........ seraient d'ailleurs négativement affectés par une période de déflation sauf les obligations car elles seules offrent la garantie des intérêts ET du capital.  ....... crise de crédit et d'une déflation ou grande dépression, l'or agirait très probablement comme valeur refuge, mais tous les autres investissements offriraient des rendements très négatifs, incluant évidemment l'immobilier.

Il est donc sage et prudent d'investir une forte proportion de votre portefeuille .......... avec des maturités diversifiées selon vos besoins futurs de liquidités et votre âge. ......... je choisirais exclusivement des obligations de pays ayant très peu de risque : le Canada, les États-Unis et les pays industrialisés d'Europe. Évitez les pays émergents et les obligations corporatives. (les fiducies de revenu n'offrent aucune garantie. Elles ne sont donc pas des titres à revenu fixe).

Unité 7

La bulle éclatera-t-elle ?

Dans un numéro récent, le magazine The Economist suggérait que le dégonflement, peut-être même l'éclatement de la bulle immobilière, est déjà commencé. Le phénomène est d'une grande importance, non seulement du point de vue de nos finances personnelles, mais aussi du point de vue de son influence sur l'activité économique dans le monde.

Sur quels critères se base-t-on pour dire que le prix des maisons est trop élevé ? D'abord, soulignons que les indicateurs du marché immobilier ne sont pas très élaborés. On sait malgré tout que le marché des maisons a augmenté considérablement au cours des 10 dernières années partout dans le monde sauf à Hong Kong, en Allemagne et au Japon. Des hausses de plus de 100 % ont été enregistrées en Afrique du Sud, en Espagne, en Irlande, en Angleterre et en Australie. Les États-Unis et le Canada se situent dans la moyenne, avec des hausses entre 50 % et 100 %.

Sur le plan macroéconomique, les principales variables qui influent sur le prix des maisons sont la formation des ménages, le revenu personnel et les taux d'intérêt. Depuis une vingtaine d'années, ces trois variables ont poussé dans le même sens pour faire augmenter les prix. La plus récente poussée a cependant été favorisée par une seule variable, soit la baisse des taux d'intérêt.

Dans la plupart des pays, les prix ont atteint un niveau record par rapport au revenu personnel et aux prix des loyers. Les acheteurs de maison croient donc que le prix des maisons continuera de monter, puisqu'ils sont prêts à payer plus cher pour acheter une maison, plutôt que de la louer.

Nous avons tous pensé que le prix des maisons ne baisserait pas tant que les taux d'intérêt demeureraient assez bas. Or les prix ont baissé récemment en Australie et en Angleterre, tandis qu'ils ont cessé d'augmenter en Hollande et en Irlande, par exemple, alors que les taux d'intérêt n'ont pas augmenté dans ces pays.

Cela indique qu'il y a peut-être d'autres variables en jeu. L'une de celles qui pourraient avoir le plus d'influence sur le prix des maisons est l'évolution de la population. Aux fins de ce type d'analyses, les économistes vont souvent diviser la population en trois cohortes : les jeunes de 0 à 35 ans, ceux qui accumulent de la richesse [entre 35 et 55 ans] et enfin ceux qui liquident graduellement leurs biens [55 ans et plus].

Avec le baby-boom, la cohorte des 35 à 55 ans a beaucoup gonflé depuis 20 ans, et cela a eu un effet favorable sur le prix des maisons. Les deux pays qui n'ont pas eu de baby-boom, le Japon et l'Allemagne, sont ceux qui, justement, n'ont pas connu d'augmentation du prix des maisons depuis 10 ans.

Si le gonflement de la cohorte des 35 à 55 ans a eu un effet positif sur le prix des maisons, alors il a peu de chances d'augmenter au cours des prochaines années, puisque c'est maintenant la cohorte des 55 ans et plus qui est en train d'augmenter. L'Europe sera plus touchée que les États-Unis parce que sa population est plus âgée et part à la retraite plus tôt. Dans ce contexte, les perspectives pour le Québec ne sont pas favorables parce que notre population n'augmente pas et que nous avons déjà la population la plus âgée en Amérique du Nord.

LA LIBERATION 1 juillet 2005

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