Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
1163065107625.doc
Скачиваний:
9
Добавлен:
16.11.2019
Размер:
644.61 Кб
Скачать

IV. Complétez l’article à l’aide des adverbes et des conjonctions suivants:

pour l'essentiel - alors que – encore -à l'exception de – partout - tandis que – donc - sans doute - parce que – ensuite – seulement – surtout – même - la plupart -à moyen terme - c'est à dire - moins de

Ils auront tenu leur : les présidents du club des 8 pays les plus riches de la planète réuni ce week-end en Ecosse, ont confirmé l'annulation de 40 milliards de dettes multinationales de 18 pays pauvres. ............., il s'agit de pays africains. ........... l'économie mondiale devrait croître ......... de près de 4% cette année – une excellente performance – l'Afrique, ........... quelques petits pays dont le sous-sol regorge d'hydrocarbures, devrait encore une fois rester sur le bord de la route. L'expansion y reste .......... nettement insuffisante pour faire reculer la pauvreté. ......... les investisseurs internationaux boudent toujours le Continent.

Dans ce contexte, le geste du G8 est ....... hautement symbolique… mais ......... peu productif. D'abord .......... la corrélation entre la réduction de dettes et la croissance économique n'a jamais été établie. .......... parce que le service de la dette des 14 pays africains concernés par ce geste ne représente que 0,8% de leur produit intérieur brut agrégé et .............. le quart du service de la dette annuelle de l'ensemble des pays de l'Afrique noire. Les économies seront donc très modestes.  ..........., ......... en imaginant une annulation totale de la dette, .......... des pays concernés  continueraient d'avoir besoin d'une aide extérieure importante..........  Or les pays du Nord continuent de se faire tirer l'oreille. Le G8 n'est malheureusement pas parvenu à un accord sur le doublement de l'aide de 50 à 100 milliards de dollars. Une enveloppe pourtant jugée nécessaire pour atteindre les objectifs du Millénaire, ........... la réduction de moitié d'ici 2015 du nombre de personnes vivant avec ......... un dollar par jour.

Unité 5

Notre productivité anémique menace notre niveau de vie

"Comme entité politique, le Canada est un pays à la dérive." Voilà le constat inusité fait récemment par sept des plus importants chefs de la direction de sociétés au Canada. Ils représentent la Banque Royale, EnCana, la Financière ManuVie, Power Corporation, SNC-Lavalin, Suncor et le Conseil canadien des chefs d'entreprises.

Quelques jours plus tard, deux économistes du Centre for the Study of Living Standards et un d'Industrie Canada, affirmaient, dans un reportage, que "si la productivité du travail au Canada continuait de croître au rythme moyen de 0,9 %, comme ce fut le cas de 2000 à 2004, la hausse de notre niveau de vie sera ralentie". Au cours de la même période, la productivité américaine a crû de 3,8 % en moyenne.

Ces déclarations ne peuvent être prises à la légère, bien que notre pays connaisse une bonne croissance économique et que les gouvernements fédéral et de plusieurs provinces aient fait de l'ordre dans leurs finances.

Sur le plan politique, les chefs de direction s'inquiètent avec raison de l'absence de vision et de stratégie à long terme qui caractérise la gouvernance du pays. Le Parlement canadien est un cirque où les partis se concentrent sur le jeu parlementaire et les tactiques.

Le Parti libéral, qui dirige le gouvernement minoritaire, est victime du chantage des partis d'opposition (4,5 G$ de dépenses ont été ajoutées au budget) et multiplie les ententes particulières avec les provinces et les municipalités pour contrer sa baisse de popularité.

Le Parlement subit d'importantes forces centrifuges. Le Parti libéral s'appuie sur l'Ontario et sur les provinces de l'Atlantique, alors que le Parti conservateur trouve sa clientèle dans l'Ouest canadien et que le Bloc québécois, qui détient la majorité de la clientèle francophones du Québec, veut détruire le pays. Pas étonnant que les citoyens soient désabusés.

Paul Martin qui, dans le passé, a souvent parlé de l'urgence d'accroître la compétitivité canadienne, a perdu sa vision. Malgré des surplus budgétaires élevés, son gouvernement ne semble plus se soucier du déclin de la compétitivité canadienne, préférant augmenter les dépenses publiques dans les domaines les plus divers au lieu de réduire l'impôt des sociétés.

Depuis 1997, la productivité de la main-d'oeuvre canadienne ne s'est accrue que de 1,7 % en moyenne (sa croissance a même été presque nulle en 2003 et 2004, comparativement à plus de 4 % aux États-Unis). En 2004, la productivité canadienne équivalait à 74 % de la productivité américaine, un creux de 50 ans.

Cet écart s'explique principalement par les raisons suivantes :

La plus grande taille des unités de production américaines leur confère des économies d'échelle dont ne disposent pas nos usines;

Les sociétés américaines gèrent plus rapidement les ajustements de main-d'oeuvre lorsque la demande fléchit; les lois du travail américaines donnent plus de flexibilité et le taux de syndicalisation y est plus faible;

Les fabricants américains investissent plus que les nôtres en machinerie et équipement (ME) et dans les technologies d'information et de communication (TIC). En aidant les exportations aux États-Unis, la dépréciation graduelle du dollar canadien pendant 25 ans (il a dépassé 1 $ US en 1976) a étouffé le besoin d'accroître la compétitivité de nos sociétés;

On investit davantage en recherche et développement (R-D) aux États-Unis et il s'y fait plus d'innovation dans la conception de produits et les procédés de fabrication.

Il est donc évident qu'un coup de barre doit être donné. Pour cela, il faut :

un meilleur leadership des politiciens, qui doivent faire une priorité de la compétitivité à long terme de notre économie. Ils doivent renverser l'apathie de la population, qui ne voit pas la nécessité de changer de paradigme; un contexte réglementaire plus favorable, soit une fiscalité moins lourde et une réglementation du travail moins envahissante; plus d'investissements étrangers; plus de R-D, plus d'investissements en ME et dans les TIC et plus d'innovation; Ottawa doit améliorer son aide, mais nos entreprises doivent sortir de leur torpeur; pourtant, les bénéfices de nos sociétés ont représenté en moyenne 12,4 % du produit intérieur brut canadien depuis 2000, en regard de 8,7 % aux États-Unis.

La compétitivité de notre économie tient en bonne partie à la productivité de nos entreprises, qui sont les seules à créer la richesse. À défaut de prendre le virage nécessaire, notre niveau de vie se dégradera. On aura consommé non seulement les fruits de l'arbre que la nature nous a donné, mais aussi l'arbre qui les produisait. Est-ce que nous voulons pour nos enfants ?

LA LIBERATION 14 juillet 2005

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]