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III . Complétez le texte suivant à l’aide du nom des différents documents échangés entre un

client et son fournisseur lors d’une opération d’achat-vente :

accusé de réception - avis d’expédition – bon de commande – bon de livraison –bon de réception – bulletin de commande – facture – facture d’avoir

Lorsqu’un client passe une commande, il peut utiliser soit un ..........., à son en-tête, soit le .........que lui aura remis son fournisseur. Dans les deux cas, le client devra y faire figurer la désignation précise de la marchandise, son prix unitaire et,éventuellement, le mode de paiement, les conditions de transport, la date et le lieu de livraison................. . Dès réception du document, le fournisseur adresse à son client un ................et enregistre la commande. Lorsque les Marchandises sont prêtes, il établit les documents d’expédition, c’est-à-dire l’................., le..........,et, éventuellement, un ...............Finalement, le service comptable établit une ........... . Le fournisseur peut être amené à établir une ........., en cas d’erreur de facturation, de retour de marchandises, d’un réduction de prix, etc.

Unité 14

Circuit court et mode internationale

Dans le Choletais, les confectionneurs jouent le circuit court. Au sud de Nantes, 150 entreprises fabriquent des vêtements pour le prêt -à – porter de luxe et la grande distribution. Leurs atoutsproximité et qualité.

Dans le Choletais, chaque village ou presque a son atelier . Et, avec 150 entreprises réparties entre la Vendée, le Maine-et-Loire et les Deux-Sévres, cette région est devenue le premier pole français de sous-traitance de l’habillement. Abandonnant les produits traditionnels (bleus de travail, tabliers, vêtements militaires ...), elle s’est spécialisée dans le prêt-à-porter féminin haut de gamme (Dior, Kenzo, Mugler...) et, mais récemment, dans la production de vêtements en « circuit court » pour les chaînes de distribution.

« Pourtant, régulièrement, la Commission de Bruxelles prédit notre mort », plaisante Claude Tétard, patron de la Confection des Deux-Sèvres et roi du chemisier. Il est vrai que sous la pression conjuguée d’un marché déprimé, obligeant les distributeurs à renouveler souvent leur offre tout en serrant leurs prix, d’une part, et de la concurrence des pays à bas coûts de main-d’oeuvre,d’autre part, plus d’un façonnier a du déposer les armes. Rien qu’en Vendée, leur nombre a chuté de 80 à 46 en dix ans, soit une suppression de plus de 4000 emplois.

En revanche, ceux qui ont survécu à la tempête ont retrouvé le sourire . « Revenez dans dix ans, nous serons toujours là ! » claironnent en choeur Claude Tétard et Alain Moreau, qui travaillent à plus de 60% pour l’exportation. En juin dernier, une dizaine de ces fils de chouans1 au caractère bien trempé sont partis pour une tournée des plus grands créateurs britanniques, très en vogue aujourd’hui. Et ils sont tous revenus avec des commandes.

Mais quel intéret un styliste londonien peut-il avoir à faire fabriquer ses collections par des petits « Frenchies » éparpillés quelque part au sud de Nantes et dont les courts de main-d’oeuvre sont 20% plus chers que ceux des sous-traitants anglais ? Le même que les Kenzo et Christian Lacroix, autres fidèles clients du Choletais : les façonniers vendéens peuvent leur faire de toutes petites séries (entre 50 et 200 pièces) et dans des délais imbattables (quatre semaines en moyenne). « En Angleterre, la majorité des sous-traitants de vêtements se sont alliés avec la grande distribution , investissant dans des structures de production lourdes, conçues pour les gros volumes », explique Henri de l’Espinay.

Les couturières sont payées 5% au-dessus du Smic

Ce n’est pas tout. Les Vendéens, qui ont misé très tôt sur le prêt-à-porter féminin haut de gamme, ont acquis un savoir-faire que ni les ateliers (souvent clandestins) du Sentier ², ni ceux délocalisés au Maghreb ou en Europe de l’Est ne peuvent garantir. « En 1986, pour ne pas perdre certains clients qui voulaient serrer leurs prix et baisser en gamme, j’ai racheté un atelier de 100 personnes sur l’île Maurice, raconte Alain Moreau. Chaque employé me revenait à 200 francs par mois, mais jamais une poche n’était en face de l’autre ! »

En 1992, Moreau a rapatrié toute sa production. Aujourd’hui, il ne jure plus que par le service rapide au client et par la compétence inégalable de ses couturières. « Dommage que nous ne puissions pas les payer plus », avoue Annick Cousseau, dont l’entreprise de 125 personnes (21millions de chiffre d’affaires) travaille en circuit court (huit jours) pour les enseignes de mode enfantine. Dans la confection, les salariées sont payées 5% au-dessus du Smic. Pourtant, même à ce tarif, les coûts de main-d’oeuvre représentent plus de 40% du chiffre d’affaires. En outre, ces emplois, à la fois pénibles et techniques, ont une mauvaise image. Résultat : les petits patrons du Choletais ont du mal à recruter. « J’ai refusé un client qui aurait pu augmenter mes ventes de 30%, car je n’ai jamais trouvé les 20 filles nécessaires », raconte Marie Pirsch (50 personnes, 9 millions de chiffre d’affaires),qui fabrique pour Dior et Saint-Laurent.

Nathalie Villard

  1. Chouans:insurgés royalistes de l’Ouest de la France (Bregagne, Normandie, Maine, Anjou) qui menèrent une guerre de partisans contre la Révolution à partir de 1793.

  2. Le sentier:quartier de Paris où se trouvent la plupart des ateliers de confection travaillant pour des maisons de couture.

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