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IV. Complétez le texte suivant avec des verbes convenables :

compte – recueille – augure – traîne - s'étonne – expliquent – engendrée - s'agit – demeure – réguler – empêchent – importe – alourdissent – décourager – disait – demandait - pouvait

Le Québec, qui .......24 % de la population canadienne et 21 % du PIB canadien, ne .................

que 18 % des investissements privés. Cela n'............ pas bien de la croissance du PIB québécois,

qui .......... déjà la patte en comparaison du reste du Canada. On ne ........... pas de constater que la

rémunération hebdomadaire moyenne est inférieure de 5 % au Québec comparativement à celle

pratiquée dans l'ensemble du pays.

Autre statistique inquiétante : la proportion des ménages vivant de l'aide sociale est de 7,1 % au

Québec, comparativement à 4,8 % dans le reste du pays. Plusieurs facteurs ..............ce fait, dont

une croissance économique réduite ........... par un déficit d'investissement privé.

Évidemment, il ne ....... pas d'investir pour investir. C'est à chaque épargnant et à chaque

investisseur de faire ses propres choix. Le marché. ...........le mécanisme le plus efficace pour

........ l'investissement.

S'il existe des obstacles qui ..........l'investissement privé, canadien ou étranger, de venir au

Québec, il .......... de les éliminer. Or, un grand nombre de politiques publiques québécoises

............... la réglementation et le fardeau fiscal, éloignant ainsi les investisseurs. C'est à cela

qu'il faut s'attaquer pour promouvoir l'investissement.

.......... les investisseurs pour ensuite les attirer avec des subventions payées par les contribuables

n'est pas efficace. Comme le ........ le marchand Legendre à qui Colbert ........ ce que Louis XI

faire pour promouvoir le commerce : "Laissez faire !"

Unité 3

"Les entreprises françaises ont les moyens d'investir, mais elles n'en

ont pas l'envie"

La croissance est là en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, en Europe de l'Est. Seule la zone euro est dans une situation un peu difficile, poursuit l'économiste. Hors zone euro, la situation est génératrice d'investissements de la part des entreprises, ce qui sera plutôt favorable à des pays exportateurs comme l'Allemagne. La France en profitera indirectement.

"Je ne crois pas à un ralentissement marqué de l'activité." Rares sont les prévisionnistes, en ce début 2005, qui partagent l'optimisme de Philippe Waechter, directeur des études économiques à Natexis Asset Management. "La croissance est là en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, en Europe de l'Est. Seule la zone euro est dans une situation un peu difficile, poursuit l'économiste. Hors zone euro, la situation est génératrice d'investissements de la part des entreprises, ce qui sera plutôt favorable à des pays exportateurs comme l'Allemagne. La France en profitera indirectement."

"Le moral des industriels est plutôt en baisse, note, pour sa part, Nicolas Bouzou, de l'institut Xerfi. Les taux de marge sont assez bons, les taux d'intérêt sont faibles, les entreprises ont donc les moyens d'investir, mais elles n'en ont pas l'envie."

- Biens intermédiaires (métaux, chimie, verre, papier-carton...), un secteur très dépendant des stocks des entreprises clientes ; "Elles ont commencé à les reconstituer pour se préserver de la hausse des cours des matières premières, estimant qu'elle va se poursuivre, notamment dans l'énergie ou l'acier", relève M. Bouzou.

"La consommation d'acier devrait encore augmenter de 5 % en 2005, après une progression de 9 % en 2004, ce en dépit de l'essoufflement relatif de la locomotive chinoise",estime la Coface.

- Biens d'équipement (construction mécanique, électrique, informatique, aéronautique, camions...) : ce domaine est directement lié aux prévisions d'investissements des entreprises clientes. Or, justement, "l'appareil productif français est vieux", note l'expert de Xerfi. Las ! "Les investissements des entreprises françaises se cantonnent pour l'essentiel au renouvellement de l'outil de production et concernent assez peu la création de nouvelles capacités", estime-t-il, tablant sur une croissance de 1,5 % pour le secteur en 2005.

- Électronique : "Le maintien de la demande pour les ordinateurs portables et de poche, les assistants personnels, les appareils de mesure et de contrôle industriel, les applications médicales et les équipements grand public ne suffit apparemment pas à rassurer", relève la Coface, qui prédit un ralentissement "plus prononcé en Europe et en Amérique que dans la zone Asie-Pacifique".

- Construction : après l'excellente année 2004 en France, le secteur pourra-t-il faire mieux en 2005 ? Les taux d'intérêt resteront bas, stimulant le marché du logement, mais "les prix de l'ancien sont déjà élevés, attention au retournement", prévient l'économiste de Xerfi.

- Automobile : après une année 2004 en demi-teinte en France (2 millions de voitures immatriculées), le vieillissement du parc est potentiellement porteur de croissance, mais "les voitures sont fiables, il n'y a donc pas urgence à les changer", tempère M. Bouzou.

- Biens de consommation, commerce : comme dans l'automobile, le pouvoir d'achat des ménages est ici déterminant. Xerfi table sur une stagnation (+ 0,2 %) de l'activité dans le commerce de détail cette année, au détriment des grandes marques et des enseignes de grande distribution à dominante alimentaire (hyper et supermarchés) : "Les gens sont de plus en plus sensibles aux prix, d'où le succès des produits premiers prix, du hard discount et des marques de distributeurs." Idem pour l'hôtellerie-restauration, aux tarifs "trop chers", relève l'institut.

- Transport aérien : le trafic mondial "a enfin dépassé en 2004 le niveau atteint en 2001", relève la Coface. Une reprise qui "devrait se consolider en 2005", même si "la hausse du prix du carburant annule l'impact positif de la meilleure orientation du marché ". Le déficit cumulé des compagnies depuis l'an 2000, selon l'organisation IATA, devrait dépasser les 35 milliards de dollars.

- Luxe : "Quand l'euro est fort, il y a moins d'Américains et de Japonais à Paris", avertit Antoine Colonna, de Merrill Lynch, en guise de prévision pour 2005. Plus de la moitié du chiffre d'affaires des magasins de luxe de la capitale se fait avec la clientèle étrangère. Bref, cette année, le secteur s'en remettra encore à l'Asie et aux Etats-Unis pour tirer la croissance.

LE MONDE 04.01.05

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