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III. Cochez sur la fiche de la réponse qui vous paraît exacte

  1. Les entretiens menés ............. l'ODP établissent que l'information apparaît à chacun comme une denrée de première nécessité.

A. par B. avec C. entre D. sur

  1. La consommation de médias a ............. ressort l'envie de ne pas "passer pour un idiot".

A. dans B. pour C. par D. vers

  1. Autre constatation, entre l'information que chacun va chercher ponctuellement, ........ il maîtrise la consommation

A. qui B. que C. dont D. où

  1. certains interlocuteurs de l'Observatoire choisissent malgré tout ......... aller au-delà d'un premier niveau "brut".

A. de B. dans C. à D. avec

  1. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoit un coup de frein ............ le pouvoir d'achat en début d'année.

A. envers B. sur C. dans D. entre

  1. Dans le projet de loi de finances pour 2005, il table ............. un rythme de hausse plus soutenu (2,2 %) qu'en 2004 (1,5 %).

A. sur B. de C. avec D. entre

  1. La différence entre ces deux prévisions tient surtout à une divergence de vue sur l'évolution de l'emploi.

A. entre B. de C. avec D. à

  1. Les agents .............. la situation repose sur la seule évolution de cet indice accusent ainsi une baisse de leur niveau de vie.

A. qui B. dont C. laquelle D. que

  1. Le dernier levier de l'amélioration du pouvoir d'achat sera .............des prix : après 2,1 % en 2004,

A. celui B. celle C. ceux D. celles

IV. Complétez le texte suivant à l’aide des adverbes et des conjonctions :

par conséquent – davantage - même si – toujours – naturellement - parce que - en partie – aussi - parce que - sine qua non - or

L'investissement accroît la productivité et, ............. , la rémunération des salariés. L'investissement se définit par une augmentation du capital, qui est constitué du stock de bâtiments, machines et équipement qui servent à produire des biens et services. Un travailleur qui utilise du capital produira ......... que s'il ne travaille qu'avec ses mains.

On comprend pourquoi l'accroissement de la productivité du travail entraîne une augmentation des salaires. Si l'achat d'une machine rend les travailleurs de l'entreprise A plus productifs, l'entreprise B aura tôt fait d'acheter la même machine et d'essayer d'attirer des opérateurs compétents. ........le processus n'est pas ......... visible, cette surenchère poussera .............. les salaires à la hausse.

Les salariés des pays développés touchent des salaires plus élevés - des salaires réels, qui permettent d'acheter une quantité de biens et services - ............ leur productivité est plus grande que celles de leurs confrères des pays sous-développés. Cette productivité plus grande s'explique ........... par l'importance des investissements antérieurs.

L'investissement accroît ....... les salaires ........... il est une condition ........ de la croissance économique : l'investissement représente une capacité de production future. ....., plus la croissance est élevée, plus il y aura de biens à consommer, et plus le niveau général de rémunération sera élevé.

Unité 2

La France ne parvient pas à décoller

Mauvaise surprise : l'économie a stagné au troisième trimestre 2004.

Selon les experts de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait progresser modestement de 2 % cette année, après 2,1 % en 2004. Un rythme nettement inférieur à celui attendu, par exemple, aux Etats-Unis (3,3 %) ou dans l'ensemble des pays industrialisés (2,9 %). Encore l'OCDE ne figure-t-elle pas parmi les plus pessimistes : certains analystes anticipent désormais une croissance limitée à 1,5 % en France, tandis que le gouvernement maintient toujours son objectif de 2,5 %.

Molle, faible, médiocre, terne, grise... Les mots se ressemblent lorsque les économistes décrivent les perspectives de croissance pour l'économie française en 2005. Selon les experts de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait progresser modestement de 2 % cette année, après 2,1 % en 2004. Un rythme nettement inférieur à celui attendu, par exemple, aux Etats-Unis (3,3 %) ou dans l'ensemble des pays industrialisés (2,9 %). Encore l'OCDE ne figure-t-elle pas parmi les plus pessimistes : certains analystes anticipent désormais une croissance limitée à 1,5 % en France, tandis que le gouvernement maintient toujours son objectif de 2,5 %.

Une certitude : l'espoir né après les belles performances de l'économie française au premier semestre 2004 est retombé. Au cours de cette période, le PIB avait progressé à un rythme annuel supérieur à 3 %. Certains avaient même parlé d'un "effet Sarkozy", bénéfique à l'économie française. Cette interprétation a été balayée par la publication des très mauvaises statistiques du troisième trimestre 2004 qui, publiées mardi 4 janvier, ont fait apparaître une stagnation de la croissance (+ 0%), après deux trimestres à 0,6 % chacun. "La croissance française est revenue sur terre", notent les économistes du Crédit agricole. Plus grave : le scénario vertueux envisagé, selon lequel le dynamisme venu de l'extérieur (le boom du commerce mondial) allait finir par trouver un relais dans la demande interne (la consommation et l'investissement), ne s'est pas vérifié.

Même s'il est prévu que la fin de l'année 2004 marque une amélioration (le PIB devrait avoir progressé de 0,5 %), les premiers mois de 2005 devraient connaître un nouveau fléchissement. Selon l'indicateur avancé publié lundi 3 janvier par Ixis CIB, la croissance ne progresserait que de 0,3 % au premier trimestre. "Les nouvelles informations conjoncturelles de décembre montrent que la croissance restera modérée sur les six prochains mois", commentent les économistes de Ixis CIB. "Toutes les composantes restent déprimées, en particulier les carnets de commandes, tandis que le redressement de l'investissement observé en septembre a été de courte durée, ce qui se lit dans la chute de la composante biens d'équipement."Même analyse pessimiste chez les économistes de la Société générale. Selon eux, "l'économie devrait tourner au ralenti au cours des prochains mois, les facteurs de risques pesant sur les anticipations des entreprises s'étant multipliés", au premier rang desquels la cherté du pétrole et la flambée de l'euro vis-à-vis du dollar.

Ces deux éléments obligent notamment les entreprises à privilégier la maîtrise des coûts, les gains de productivité et la restauration de leur profitabilité. "Dès lors, leur comportement en matière d'investissement et d'embauche est très prudent", soulignent les économistes du CCF, qui prévoient que les dépenses d'investissement progresseront de moins de 3 % en 2005.

Les entreprises françaises sont d'autant moins incitées à s'équiper en nouvelles machines qu'elles enregistrent des performances médiocres à l'exportation, pour être trop centrées sur la zone euro et pas assez sur les zones à forte croissance, comme l'Asie ou l'Europe centrale. Parallèlement, la stagnation attendue du marché de l'emploi - l'Insee prévoit que le taux de chômage se situera à 9,7 % à la fin du premier semestre, contre 9,9 % actuellement -, auquel s'ajoutera le coût des réformes sociales (estimé à 3,9 milliards d'euros par l'OFCE), empêcherait tout rebond significatif de la consommation des ménages. Avec des moteurs internes en panne et un moteur externe connaissant de sérieux ratés, l'économie française serait condamnée, au cours des prochains mois, à croître très lentement.

LE MONDE 05.01.05

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