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Londonsky_kurs.doc
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07.02.2016
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2E partie

Guy Martin prépare sa voiture

– N’oublie pas de faire de la place pour le panier en osier.

– Quel panier en osier ?

– J’ai fait des sandwichs pour pouvoir pique-niquer en cours de route.

– Si on ne peut pas le prendre, on le laissera.

– Quand je pense au mal que je me suis donné ! Ça ne valait vraiment pas la peine.

– Alons ! Va chercher ton fameux panier. Cours !

– Et tu me demandes de courir par-dessus le marché !

– Mais non, c’est une façon de parler. Ah ! Voilà Paul et Luc.

– Allons, vite, courez. Guy s’impatiente comme d’habitude.

– C’est toi qui t’impatientes.

– Nous ne sommes pas en retard. Il est dix heures à la montre.

– Nous arriverons à quelle heure ?

– Dans 4 heures environ. Marie-Claire veut pique-niquer en cours de route.

– Ah ! C’est pour ça. Parce qu’on doit pouvoir faire 400 kilomètres en 3 heures avec une voiture comme ça.

– Oui, facilement. Mais Marie-Claire est morte de peur si on va un peu vite. Moi, j’adore faire de la vitesse. Pas vous ?

– Oh ! Si ! Surtout sur une autoroute. Mais je dois dire que je ne tiens pas à mourir.

– Bah ! On ne meurt qu’une fois.

– Ah ! Revoilà Marie-Claire avec le panier à provisions.

– Tu vois qu’il n’est pas si grand que ça ?

– Non, en effet. Je croyais que tu parlais de notre autre panier en osier.

– Tu penses bien que j’ai choisi le plus petit des deux.

– Fais-le-moi passer, veux-tu ?

– Merci, Marie-Claire. Oh ! J’ai failli le laisser tomber.

– Tenez, Guy.

– Merci, Paul. J’avoue que je n’aurais pas cru que mon coffre pouvait tenir tant de choses. Vous avez pris vos imperméables ?

– Ce n’est pas la peine d’en prendre. Il va faire beau.

– Ah, oui. Si seulement il faisait beau. Vous avez entendu les prévisions météorologiques ?

– Oui. J’ai entendu unе météo à la radio. Brume matinale et après température de 32 et même de 35 degrés à l’ombre.

– Ce n’est pas des degrés Fahrenheit comme au Canada ?

– Non, bien entendu. C’est des degrés centigrades.

– Ça fait combien en Fahrenheit ?

– Quelque chose comme 90 degrés.

– Ça va faire combien au soleil ?

– Nous regarderons le thermomètre en arrivant chez votre oncle.

– Moi, ça me convient. J’aime la chaleur.

– Et voilà. Tout est prêt. Prenez vos places, messieurs-dames.

– Après vous, Marie-Claire.

– Merci. Fermez bien votre portière, Luc.

– Oui, ne vous en faites pas.

– Tout le monde est à bord ?

– Oui.

– Alors, en route. Oh, Marie-Claire, ne fais pas une tête pareille. Nous arriverons sains et saufs, ne crains rien.

– Marie-Claire a vraiment si peur que ça d’aller en voiture ?

– Je déteste ça. La voiture me rend malade. J’aimerais mille fois mieux aller chez mon oncle par le train, ou même à bicyclette, plutôt que d’y aller en voiture.

– Pourquoi pas à pied, pendant que tu y es ?

– Allons, Marie-Claire. Ne craignez rien. Si nous devons mourir, nous mourrons tous ensemble.

3E partie

Vous n’êtes pas mort ?

– L’autre jour je faisais du 150.

– Du 150 ?

– Oui, j’ai une voiture de sport. Donc, je faisais du 150 lorsque j’ai perdu une roue.

– Et vous n’êtes pas mort ?

– Je n’ai pas eu d’accident.

– Comment ? A cette vitesse-là ?

– Non, c’est la roue de secours que j’ai perdue.

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