# 52 La France dans la crise de mai -juin 1968.

La crise, de 1968

En mai 1968 éclate brutalement une crise politique et sociale qui a trois p

• d'abord un mouvement universitaire. Dans les facultés, le mécontent* couve. Une tentative maladroite de reprise en main provoque une grève des étudiants. La Sorbonne est fermée et gardée par des C.R.S. (compagnies

républicaines de sûreté);

• puis un mouvement ouvrier: une grève générale touchant les chemins de fer,

les postes, l'enseignement, l'industrie;

• la crise devient alors politique et qui semble être dans l'impasse: les négociations entre patrons et syndicats à Grenelle sont sans résultats.

Alors de Gaulle décide de dénouer la crise par une allocution radiodiffusée: il dissout l'Assemblée et appelle au suffrage universel.

Pendant que les élections se préparent, le calme revient peu à peu. La grève cesse dans le secteur public, puis dans les entreprises. Les élections de juin 1968 sont un triomphe pour la majorité (U.D.R. — 43,65 % des voix). La France qui s'est crue au bord d'une révolution, retrouve le régime plus solide que jamais.

Comment interpréter cette crise?

• affaiblissement des normes (habits: le polo presque aussi légitime que la cravate, le jean, les tenues exotiques); les femmes revendiquent leur égalité avec les hommes; la contraception est autorisée par la loi Neuwirth (1967); l'IVG (interruption volontaire de grossesse);

• les organisations sont contestées, la bureaucratie syndicale se voit dénoncée ce qui fait preuve de la crise des institutions.

Les transformations: dans l'enseignement — une loi d'orientation de l'enseignement supérieur qui s'inspire des principes d'autonomie des universités, d'interdisciplinarité et de participation à la gestion.

Les événements 68 ont montré que le régime n'était pas inébranlable, mais que pour l'ébranler, il fallait une gauche unie et puissante.

1. une repartition très inégale des fruits de la croissance Ap économique d'après guerre

2. la recession de 1968 ayant provoqué malaise et inquiétude, chômage.

3. il y a bon nombre de Fr. qui n'acceptent pas la société de la consommation de mass

4. Les influence anarchistes, maistes communistes sur les étud. Fr. dont le nombre a doublé à 30 ans

Le statut des universités a changé, ils sont dévenus indépendantes, les étudiantssont appelé à la cogestion, la liberté syndicales qui s'élargie l'augmentation de solaire.

# 53 La présidence de g. Pompidou (1969-1974).

Après le rejet du référendum sur la création de régions et la réforme du Sénat, de Gaulle se retire. G.Pompidou devient président de la République (en juin 1969). Fils d'instituteur, G.Pompidou allait devenir, lui aussi, professeur. Mais au lendemain de la guerre, il commence sa carrière d'homme politique. Il sait négocier, chercher les compromis, conserver son calme et son autorité. Devenu président, G.Pompidou entreprend des réformes dans tous les domaines:

• la négociation avec les syndicats devient permanente;

• des sections syndicales d'entreprises sont autorisées;

• des salaires sont fortement relevés (9,2 %).

Il place son action sous le signe de «l'ouverture dans la continuité». Comme i Gaulle il est soucieux de rendre à la France son «rang» de grande puissance.

Pourtant, bien des défauts subsistent:

• l'industrie reste plus faible que celle des Etats-Unis, de l'Allemagne, du Jaj

• les inégalités sociales se renforcent;

• l'inflation et le chômage ne cessent d'augmenter

La présidence de george Pompidou 1968-1974 Après de Gaulle

1. Il a lancé les technologies de futur comme: ordinateur, nuclaire, civile, téléphone électronique. Il a donné une impulsion à l'enseignement profess., il a crée le SMIC (salaire minimal interprofession de croissance)

2. il a lancé les progresses d'Air bus et Aérien.

3. Politiquement: a proposé une nouvelle société ou le patronnant négociai avec les syndicats où les salaires sont mensualisés, (la politique concrecîuelie)