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Leçon 30 Trentième leçon Le départ

1E partie

Il faut que les Delon retournent au Canada

Maintenant il faut que nous partions. Je regrette qu’il ne nous soit pas possible de rester plus longtemps. C’est dommage que le temps passe si vite en vacances. Paul, lui, est ravi de partir. J’ai peur qu’il ne veuille pas revenir en France d’aussitôt. Je sais bien qu’il est encore jeune et qu’il a le temps de changer. Mais je crains qu’il ne remporte un mauvais souvenir de son séjour ici. Il a hâte d’arriver à Québec parce que Luc Houbet va lui faire envoyer une belle bicyclette neuve. Luc Houbet et Marie-Claire Martin ont été très gentils avec lui. Je suis content qu’il se soit quand même fait des amis. Nous allons passer par l’Angleterre. Je voudrais que Paul voie un peu la capitale anglaise et qu’il puisse la comparer avec Paris. Je veux aussi qu’Yvonne fasse connaissance avec Londres. Nous n’avons que le temps de préparer notre départ. Je vais aller à l’agence de voyage pour vérifier que nos places sont bien louées sur le vol 742 mardi matin. Je doute que l’employé à qui j’ai parlé ait fait tout ce que je lui ai demandé. Je l’ai entendu dire qu’il risque d’y avoir une grève des hôtesses de l’air. Il paraît qu’elles réclament une augmentation de salaire. Il est possible qu’elles se mettent en grève après-demain. D’après ce que j’ai lu dans le journal, je ne crois pas que les hôtesses de l’air réussissent à obtenir une augmentation. Valérie, elle, croit qu’elles réussiront. Heureusement, les billets sont valables sur les autres compagnies et nous pourrons, s’il le faut, voyager sur une autre ligne. A propos, il faut que j’aille à la poste voir si j’ai des lettres en poste restante. Je prends mon passeport et j’y vais.

2E partie

Préparatifs de départ

– J’ai trop de robes.

– Pour que tu dises ça, il faut vraiment que tu en aies beaucoup.

– Le malheur, c’est que je ne peux pas les faire rentrer dans ma valise.

– C’était fatal, avec tout ce que tu as acheté.

– Tu sais bien que je n’avais rien à me mettre.

– Je sais aussi que tu ne peux t’empêcher d’acheter des robes quand tu viens à Paris. Tu es la femme la plus dépensière que je connaisse. Tu dépenses sans compter.

– Il va falloir que nous achetions une malle.

– A moins que tu ne fasses cadeau de tes robes à madame Louvier.

– Où allons-nous acheter une malle ?

– Pourqoui ne pas consulter les petites annonces ? Paul, tu as le journal ? Regarde, veux-tu ?

– Où ?

– Alors, page des petites annones, tiens !

– Offres d’emploi, demandes d’emploi, situations...

– Ce n’est pas ça, voyons.

– Apprendre à jouer de la guitare en 20 leçons. Plus besoin d’interprète – apprenez les langues avec « linguaphone ».

– Allons, donne-moi ce journal. Villas louées sur la Côte d’azur. Adressez-vous au Syndicat d’initiative de Nice. Ah, voila ! Occasions diverses. Livres, tableaux, bijoux, etc. Il n’y a pas de malles à vendre.

– Tant pis. Nous en achèterons une neuve. As-tu écrit à monsieur Juliard pour le remercier ?

– Non.

– Alors, fais-le tout de suite. Et attention à l’orthographe ! Les mots ne s’écrivent pas toujours comme ils se prononcent.

La lettre de Paul

Cher Monsieur,

Je vous remercie de votre bon accueil. Je garde un excellent souvenir de mon séjour à « Plein Champ ». J’espère qu’un jour vous viendrez nous rendre visite à Québec. Encore une fois – merci.

Bons souvenirs de Paul.

Le dénouement

– Tu as demandé à l’hôtel de préparer la note ?

– Oui. Pourvu qu’elle ne soit pas trop élevée.

– Ah, voilà Valérie. Et Georges.

– Excusez-moi de vous déranger et de ne pas vous avoir prévenus. Mais nous n’avons pas le temps de respecter toutes les règles de l’étiquette. Il faut que vous sachiez que j’aime votre fille et que je voudrais l’épouser.

– Ça, par exemple ! Je n’aurais jamais cru que...

– Allons, tu es aveugle, mon chéri. Félicitations, mes enfants. Venez que je vous embrasse tous les deux.

– Alors, vous nous donnez votre permission ?

– Naturellement ! Vite, faisons monter une bouteille de champagne pour boire à la santé des fiancés. Et pour pouvoir rester à Paris avec vous je vais demander au ministre de l’Education nationale de me nommer professeur à Paris.

– Magnifique ! Alors, Paul, tu es content ?

– Oïe ! Je viens de recevoir les nouvelles de Luc Houbet. Ma bicyclette est déjà en route pour Québec.

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