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l’assimilation / dissimilation;

la métathèse.

La réduction des consonnes dans les positions faibles

Dans les positions faibles les consonnes subissent une réduction. Elle peut être partielle (transformation d’une consonne à une autre:

(h)abere LCl > avere LV > avoir) et complète (disparition, chute d’une consonne: parabula LCl > paraula LV, amat LCl > ama LV). La réduction complète raccourcit le mot latin.

L’affaiblissement des consonnes intervocaliques se manifeste par les transformations suivantes:

les consonnes sourdes deviennent sonores, par ex.: k > g: pacanus «мирный» LCl > paganus LV;

les sonores deviennent des fricatives: (h)abere LCl > avere LV> avoir. L’affaiblissement peut aboutir mêmeà l’effacement (disparition, chute)

des consonnes intervocaliques: parabula LCl > paraula LV > parole fr. La réduction atteint aussi les groupes consonantiques: insula LCl >

isula LV, etc.

Les consonnes géminées (doubles qui peuvent être traitées comme des groupes consonantiques) deviennent des consonnes simples: bella LCl

> bela LV.

La chute des consonnes finales commence très tôt, étant donné le caractère oral du latin vulgaire: amat LCl > ama LV, restituerunt LCl > restituerun LV, etc. Ce processus est gros de conséquences pour la morphologie (formes flextives du mot), car souvent le dernier élément de la flexion est une consonne.

L’assimilation / dissimilation

L’assimilation c’est un processus qui de deux phonèmes différents fait deux sons identiques: dorsum > *dossu > dos, femina >*femne > femme.

On atteste les cas d’une fausse dissimilation : Marseille < Massilia.

La dissimilation c’est un processus qui de deux phonèmes identiques, se trouvant même à distance fait deux sons différents: flagellum non fragellum.

La métathèse

Les sons s’échangent leur place: pro LCl > por LV, formaticum LCl > fromage fr.

Questions ( * - questions demandant des réflexions)

I. Comment a changé l’accentuation depuis le latin classique? * A quoi le changement de l’accentuation serait-il attribué?

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Par quoi l’accent mélodique diffère-t-il de l’accent dynamique? Comment le changement de l’accentuation s’est-il répercuté sur la

longueur du mot et, par la suite, sur les catégories morphologiques du nom?

II. De quoi dépend l’évolution phonétique des sons?

Quelles sont les positions fortes (faibles) des voyelles (des consonnes)?

III. 1. Quels sont les changements paradigmatiques des voyelles? Quelle est la nouvelle opposition phonologique des voyelles qui remplace graduellement l’ancienne opposition vocalique du latin classique? Les voyelles longues latines, en quelles voyelles «vulgaires» se sont-

elles transformées?

Les voyelles brèves latines, en quelles voyelles «vulgaires» se sontelles transformées?

Combien de diphtongues le latin vulgaire a-t-il perdues? Combien en a-t-il acquis?

Quelles sont les voyelles touchées par la première diphtongaison?

*Quelles sont les conditions nécessaires et obligatoires pour que la diphtongaison spontanée se produise?

*Qu’est-ce qui est à l’origine de la transformation de u > ü dans le latin vulgaire et par la suite en français?

*Le latin vulgaire, possédait-il des sons nasaux?

*Aquoi les linguistes attribuent-ils l’apparition des voyelles nasales? 2. Quels sont les changements syntagmatiques des voyelles? Quels sont les types de réduction?

A quoi aboutit la réduction complète?

*Pourquoi et comment la réduction d’une voyelle dans la syllabe finale se répercute-t-elle sur les formes casuelles du mot?

Comment setransforment les voyelles quand elles se trouvent en hiatus? Pourquoi apparaissent les voyelles accessoires?

*Quel est le phénomène linguistique inverse à la prothèse?

IV. 1. Quels sont les changements paradigmatiques des consonnes? * Est-ce que le h latin a disparu à jamais?

2. Quels sont les changements syntagmatiques des consonnes? Quel changement syntagmatique est surtout important pour la mor-

phologie?

Devoirs

1. Définissez: un changement paradigmatique / syntagmatique, une position forte / une position faible, l’accent mélodique, l’accent dynamique, une voyelle brève / une voyelle longue, une voyelle ouverte / une

52

voyelle fermée, une syllabe ouverte / une syllabe fermée, une voyelle accentuée / une voyelle non accentuée, la réduction partielle / la réduction complète, une diphtongue, la diphtongaison spontanée, la nasalisation, la mouillure, la palatalisation, la réduction (partielle, complète), l’hiatus, un son accessoire (d’appui), la prothèse (prothétique), l’aphérèse, la métathèse, l’assimilation / la dissimilation.

2.L’accent celtique est à l’origine de plusieurs changements phonétiques que le mot latin a subis au cours de sa transformation en mot roman. Quels sont ces changements? Donnnez des exemples (voir I).

3.Expliquezpourquoi dans les mots sep-tem, per-d(e)re, mas-cu-lu, dictum, la voyelle accentuée ne s’est pas diphtonguée? (voir III. 1.)

4.Décrivez le processus de la formation d’une diphtongue: o > o,o, > oo, > uo > ue. Quelles sont les mutations phonétiques qui s’y déroulent ? (voir III. 1.)

5.Expliquez l’apparition du e initial: spiritum LCl > espiritum LV ( > esprit). Comment est appelée cette voyelle? (voir III. 2.)

6.Etudiez les mots suivants et nommez les processus phonétiques qui y ont eu lieu.

 

Processus

 

Exemples

1

Assimilation

A

speculum > speclum

 

 

 

viridis > virdis

2

Réduction partielle

B

garrulus > garulus

 

 

 

septidonium > septizonium

 

 

 

cavea > cavia

3

Réduction des voyelles en hiatus

C

palearium > paliarium

 

 

 

solea > solia

 

 

 

tinea > tinia

4

Dissimilation

D

raucus > racus

5

Réduction complète

E

calcostegis > calcosteis

auctor > autor

 

 

 

rivus > rius

6

Perte du h latin

F

tolerabilis > toleravilis

7

Palatalisation

G

auris > oricla

8

Disparition des anciennes

H

cultellum > cuntellum

 

diphtongues

 

flagellum > fragellum

9

Réduction des voyelles non

I

amycdala > amiddula

 

accentuées

 

persica > pessica

 

Réduction des consonnes

 

cithara > citera

10

J

hermeneumata > erminomata

géminées

 

 

 

hostiae > ostiae

Dans quelles positions ont eu lieu ces transformation – fortes ou faibles? Précisez chaque fois ces positions (accentuée, non accentuée, initiale, finale, intervocalique, devant une consonne, etc.)

53

7. Dans chacun des mots ci-dessous il s’est produit deux ou trois mutations. Trouvez-les et expliquez-les:

cannelam > canianus barbarus > barbar frigida > fricda caelebs > celeps triclinium > triclinu

terraemotus > terrimotium coruscus > scoriscus

8.Reconstituez l’ordre des changements phonétiques dans l’évolution sápere > savére > saveir > savoir:

A. Diphtongaison

B. Déplacement de l’accent C. Sonorisation p > b

D. Sonorisation b > v

9.Dites de quelle transformation il s’agit: debere > devoir, caballum > cheval

Cours théorique 3

Le latin vulgaire: Les changements grammaticaux

L’objectif d’étude

Apprendre les particularités morphologiques et syntaxiques du latin vulgaire

L’apprenant doit savoir donner la définition des termes suivants: un changement paradigmatique / synthagmatique, une flexion, un cas, une forme casuelle ( = flective), parisyllabique / imparisyllabique, l’analytisme (forme analytique), le synthétisme (forme synthétique), une déclinaison, une conjugaison, l’étymologie (étymologique), une forme verbale personnelle / non personnelle, un groupe de mots, une proposition simple, une proposition complexe (= une phrase), une proposition juxaposée, coordonnée, subordonnée

L’apprenant doit savoir

Les modifications survenues dans le nom, l’adjectif, les pronoms, le verbe

Les tendances se développant dans le système morphologique du latin vulgaire

54

Les traits particuliers et les principales tendances syntaxiques du latin vulgaire

L’apprenant doit savoir faire

Analyser les mutations grammaticales survenues en latin vulgaire Trouver les faits d’ordre phonétique qui sont à l’origine des trans-

formations grammaticales

Expliquer les causes des transformations grammaticales survenues en latin vulgaire

Etablir les relations structurales entre les changements tenant compte de leur caractère systhématique

Déterminer les origines (celtiques, germaniques) des transformations grammaticales

Le plan

I. Les changements morphologiques survenus en latin vulgaire.

1.Le nom.

2.L’adjectif.

3.Les pronoms.

4.Le verbe.

II.Les particularités de la syntaxe du latin vulgaire.

I. Les changements morphologiques survenus en latin

vulgaire.

Deux tendances essentielles se développent en latin vulgaire:

la réduction considérable des formes flectives, très nombreuses et variées en latin classique (processus paradigmatique);

l’emploi de plus en plus fréquent des formes analytiques au lieu des formes synthétiques (processus syntagmatique).

La réduction du système de flexions et la propension vers l’analytisme résultent de:

l’extension du latin sous une forme orale par excellence sur un vaste territoire;

l’absence de l’influence normalisatrice de la part du latin classique littéraire;

l’usage du latin vulgaire par des gens peu instruits.

1. Le nom.

Le nom en latin vulgaire possède les mêmes catégories grammaticales que le nom du latin classique: le genre, le nombre et le cas.

55

Les principaux processus paradigmatiques qui se déroulent dans le nom vulgaire sont les suivants:

la disparition du genre neutre;

la réduction des formes casuelles ( = réduction du nombre de cas);

la réduction des types de déclinaison.

La disparition du genre neutre

Le latin classique possédait trois genres: le masculin, le féminin et le neutre.

Le latin vulgaire perd le genre neutre, en voilà les causes:

A.En latin classique les trois genres exprimaient l’opposition de l’inanimé l’animé: le neutre le masculin / le féminin. Mais très souvent un mot neutre désignait un objet animé, tandis qu’un mot masculin désignait un objet inanimé. Ainsi depuis déjà le latin classique la catégorie du neutre devient-elle illogique.

B.Le langage parlé qu’est le latin vulgaire tend à doter d’une forme précise chaque valeur grammaticale. Mais les terminaisons des noms en latin classique ne correspondaient pas forcément à un genre précis, par ex.:

Masculin

Féminin

Neutre

lupus

fraxinus

 

canis

apis

 

frater

mater

 

athleta

tabula

labra (pl.)

Ainsi, la flexion -us qui désigne le plus souvent le masculin, revêtelle en latin vulgaire la valeur du masculin, tandis que la terminaison -a devient la marque du féminin.

C.Le pluriel du neutre ayant la désinence-a, celle-ci seconfond avec la forme du féminin singulier: labra (pluriel du neutre labrum) > levre (fém.).

D.L’évolution phonétique du latin vulgaire a beaucoup contribué elle aussi à ruiner le neutre, et notamment, l’amuïssement de -s et de -m à la fin des mots facilite la confusion des masculins et des neutres: collum

(neutre) > colu, lupus (masculin) > lupu.

La réduction des formes casuelles ( = réduction du nombre de cas)

La réduction du nombre de cas est due à:

A. La coïncidence de certaines formes casuelles du latin classique (voir le schéma ci-dessous).

56

B. La confusion de certaines formes casuelles: cum discentibus > cum discentis «с учениками».

C. Les modifications d’ordre phonétique:

la chute des consonnes et des voyelles finales y contribue largement: terra(m) (Acc.) = terra (Abl.);

la disparition des oppositions phonologiques «voyelle longue / voyelle brève», elle aussi, favorise la coïncidence des formes casuelles.

Plusieurs formes casuelles sont devenues donc des homonymes. Ces transformations phonétiques favorisent le déclin progressif du système casuel en latin vulgaire au point que vers la fin du Ve s. la majorité des formes casuelles ont disparu.

Peu à peu les formes du casAccusatif commencent à assumer les fonctions de tous les autres cas obliques (du Génétif, du Datif, de l’Ablatif); ces formes sont «renforcées» par des prépositions afin de préciser leurs valeurs.

Ainsi, vers la fin du Ve s. de n. ère le nombre de cas et celui de types de déclinaison se réduisent, il n’en reste que deux cas et trois types de déclinaisons.

 

Le p r e m i e r

type de déclinaison

 

 

 

Les féminins en -a

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Singulier

 

 

 

Pluriel

 

Cas

Latin

Latin

 

Cas

Latin

Latin vulgaire

classique

vulgaire

 

classique

 

 

 

 

Nom.,Voc.

stella

stella

 

Nom. Voc.

stellae

stellae stellas)

Gen.

stellae

 

 

Gen.

stellārum

 

Dat.

stellae

 

 

Dat.

stellīs

 

Acc.

stellam

stella(m)

 

Acc.

stellās

stellas

Abl.

stellā

 

 

Abl.

stellīs

 

Le d e u x i è m e type de déclinaison

Les masculins en -us, -er

Singulier

Cas

Latin classique

Latin vulgaire

Nom., Voc.

lupйs, lupě

lupus

Gen.

lupī

 

Dat.

lupō

 

Acc.

lupum

lupu(m)

Abl.

lupō

 

57

Pluriel

Cas

Latin classique

Latin vulgaire

Nom., Voc.

lupī

lupi

Gen.

lupōrum

 

Dat.

lupīs

 

Acc.

lupōs

lupos

Abl.

lupīs

 

Le t r o i s i è m e type de déclinaison

Les masculins

et les féminins parisyllabiques et imparisyllabiques.

 

 

Singulier

 

Cas

 

Latin classique

Latin vulgaire

Nom., Voc.

 

navis

nevis

Gen.

 

navis

 

Dat.

 

navī

 

Acc.

 

navem

neve(m)

Abl.

 

navě

 

 

Parisyllabiques

 

 

Pluriel

 

Cas

Latin classique

Latin vulgaire

Nom., Voc.

navēs

neves

Gen.

navium

 

Dat.

navibйs

 

Acc.

navēs

neves

Abl.

navibйs

 

 

 

Imparisyllabiques

 

 

 

Singulier

 

 

Cas

Latin classique

Latin vulgaire

 

Nom., Voc.

homo

omo

 

Gen.

hominis

 

 

Dat.

homini

 

 

Acc.

hominem

omne

 

Abl.

homine

 

 

 

 

 

 

 

Pluriel

 

 

Cas

Latin classique

Latin vulgaire

 

Nom., Voc.

homines

omni

 

Gen.

hominum

 

 

Dat.

hominis

 

 

Acc.

homines

omnes

 

Abl.

hominis

 

58

Des six formes casuelles flectives (Nom., Gen., Dat., Acc., Abl., Voc.) en LV on n’emploie que deux: la forme du Nominatif qui exprime le sens propre au Nominatif et au Vocatif, et la forme de l’Accusatif, qui accumule la valeur de tous les cas obliques.

La tendance à niveler les formes s’accentue au latin vulgaire, par ex., le Nominatif des substantifs imparisyllabiques du III type commence à se former sur le modèle des cas obliques:

 

Singulier

Pluriel

Nom.

bos

bovis

bovis

Acc.

bovi(m)

bovi(m)

La réduction des types de déclinaison

Le latin classique possède cinq types de déclinaison, dont trois premiers sont réguliers: bona aqua, bonus ventus, bonum vinum. En latin vulgaire ces trois types réguliers servent de modèles pour la formation et, donc, la déclinaison, des mots nouveaux qui pénètrent dans la langue (déclinaison par analogique). Les deux autres (la IV et la V déclinaison) tombent en désuétude, vu leur caractère irrégulier.

Le principal processus syntagmatique qui se déroule à l’époque dans le nom est l’emploi de plus en plus fréquent des prépositions afin d’équilibrer la réduction des formes casuelles. Les prépositions (par. ex., ad et de) servent à préciser les rapports casuels: au lieu de dire domus patris on préfère domus de patre(m) (Acc.); Dico patri (Dat.) – dico ad patre(m) (Acc). Le génétif est le premier à disparaître dès le Ier s. de notre ère, concurrencé par les constructions avec de et ex.

2. L’adjectif.

Les substantifs ayant perdu le genre neutre, les adjectifs l’ont perdu, eux aussi.

En latin vulgaire les adjectifs peuvent soit avoir deux formes – celle du masculin et celle du féminin (bonus m / bona f, liber m / libra f), soit rester invariables (grandis m / grandis f, tristis m / tristis f, etc.).

Les adjectifs se déclinaient comme les noms du type de déclinaison correspondant.

Masculins

 

Sing.

Plur.

Sing.

Plur.

Nom.

bonus

boni

fortis

forti

Acc.

bonu(m)

bonos

forte(m)

fortes

59

Féminins

 

Sing.

Plur.

Sing.

Plur

Nom.

bona

bonas

fort(is)

fortes

Acc.

bona(m)

bonas

forte(m)

fortes

Les degrés de comparaison

Dès les premiers siècles denotreèreles degrés decomparaisonseforment deplus en plus souvent à partir des constructions analytiques avecles adverbes plus, magis: plus dulce, plus popularis, magis praeclarum. Rappelons que le latin classiquey employait des suffixes (procédé synthétique): celuidu comparatif -ior et celui du superlatif -issimus (fortis – fortior – fortissimus).

Certaines formes supplétives (synthétiques) du comparatif subsistent en LV: melior, peior, maior, junior.

3. Les pronoms.

En latin classique le système de pronoms déterminant le nom était très riche. Les pronoms se déclinaient, possédaient les catégories du genre et du nombre.

Les principaux changements que les pronoms ont subis sont les suivants:

Nom.

ego > eo > io > ie, je

tu

Dat.

mihi > mi

tibi > ti

Acc.

me > me

te > te

A. Les pronoms (personnels, démonstratifs et interrogatifs) réduisent leurs formes casuelles: vers le Ve s. de n. ère ils n’ont que trois cas: le Nominatif, l’Accusatif et le Datif, par ex.:

B. Beaucoup de pronoms classiques sont tombés en désuétude. Par exemple, en latin classique il y avait 5 pronoms démonstratifs: ille, iste, ipse, is, hic. Le latin vulgaire raccourcit cette série et n’en garde que trois: ille, iste, hic. La forme du genre neutre hoc est devenue une particule affirmative dans la langue provençale, c’est pourquoi au MoyenAge le provençal était appelé langue d’oc.

C. En latin vulgaire le pronom démostratif ille, illa accompagne de plus en plus souvent le substantif. Plus tard cet emploi deviendra régulier et le pronom se transformera en article: ille locus «(то) место».

D. Le même pronom démostratif ille, illa vient remplir la lacune dans le système de pronoms personnels en latin classique qui n’avait pas de pro-

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