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la consonne sonore d passe à la consonne interdentale (au VIIIe s.) d >đ: vida > viđa;

l’interdentale đ disparaît à la fin du XI e s.: viđa > via.

Les processus linguistiques sont-ils lents? Combien de siècles (périodes) a duré cette évolution?

11. De quelle origine sont les mots suivants: hache, haïr, heurter, hareng? Quel élément phonétique aide à déterminer l’origine des ces mots? (voir III. 1.).

Cours théorique 5

Le gallo-roman: Les changements grammaticaux

L’objectif d’étude

Apprendre les particularités grammaticales du gallo-roman

L’apprenant doit savoir donner la définition des termes suivants: un changement paradigmatique / syntagmatique, un cas, une forme casuelle ( = flective), l’analytisme (forme analytique), le synthétisme (forme synthétique), l’analogie, l’étymologie, une déclinaison, une conjugaison, un groupe de mots, une proposition simple, une proposition complexe (= une phrase), une proposition juxaposée, coordonnée, subordonnée

L’apprenant doit savoir

Les modifications survenues dans lenom, l’adjectif, les pronoms, leverbe Les tendances se développant dans le système morphologique du

gallo-roman

Les traits particuliers et principales tendances syntaxiques du gal- lo-roman

L’apprenant doit savoir faire

Analyser les mutations grammaticales survenues en gallo-roman Trouver les faits d’ordre phonétique entraînant des transformations

morphologiques

Expliquer les causes des transformations grammaticales survenues en gallo-roman

Etablir les relations structurales entre les changements tenant compte que la langue est un système

Déterminer les origines (celtiques, germaniques) des changements grammaticaux

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Plan

I. Les changements morphologiques survenus en gallo-roman.

1.Le nom.

2.L’adjectif.

3.Les pronoms.

4.Le verbe.

5.L’adverbe.

II. Les particularités de la syntaxe du gallo-roman.

I. Les changements morphologiques survenus en gallo-roman.

La tendance essentielle de l’évolution du système grammatical du gallo-roman est l’emploi de plus en plus large des formes analytiques au détriment des formes synthétiques: la flexion disparaît graduellement et les relations syntaxiques entre les mots dans la phrase s’expriment à l'aide des outils plus souvent qu’en latin classique.

1. Le nom.

Le substantif en gallo-roman possède les même catégories grammaticales qu’en latin classique: les catégories du genre, du nombre et du cas. Le système grammatical du nom a subi d’importantes modifications mais elles s’inscrivent dans le cadre de la tendance principale de l’évolution du français: la transformation du synthétisme latin en analytisme français.

Le principal changement paradigmatique en gallo-roman est la dégradation du système casuel latin qui se présente sous deux aspects:

réduction des types de déclinaison;

réduction du nombre des cas.

On atteste aussi une forte tendance à l’analogie.

La dégradation du système casuel

La réduction des types de déclinaison

Les cinq déclinaisons du nom en latin classique sont reduites à trois en gallo-roman.

La réduction du nombre des cas

Le nombre de cas en gallo-roman se réduit à deux (à la différence du latin classique qui en possédait six).

Ainsi, vers les VIIe – VIIIe ss. le système casuel du gallo-roman comprend trois types de déclinaison:

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L e

p r e m i e r

type de déclinaison

 

 

Substantifs du féminin en -a

 

 

 

(en voie de disparition)

 

 

 

 

 

 

 

Singulier

 

 

Pluriel

Nom.

terra

folia

 

terrae (-as)

foliae (-as)

Acc.

terra(m)

folia(m)

 

terras

folias

Au pluriel de la première déclinaison la flexion primitive -ae cède place à la flexion -as par analogie avec Acc pl.: terrae Nom. pl. > terras Nom. pl.

Il serait possible que le maintien du -s final dans les langues romanes dites occidentales – la marque de pluriel – soit dû au substrat celtique.

L e d e u x i è m e type de déclinaison Substantifs du masculin en -us, -er (déclinaison dite «croisée»)

 

Singulier

Pluriel

Nom.

 

ann(u)s

ann(i)

Acc.

 

ann(u)(m)

ann(o)s

 

L e t r o i s i è m e

type de déclinaison

 

 

 

(en voie de disparition)

 

Substantifs du féminin et du masculin

 

 

Parisyllabiques (парносложные)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Singulier

 

 

Pluriel

Nom.

 

 

pater

 

 

patr(e)s (*patri)

Acc.

 

 

patr(e)(m)

 

 

patr(e)s

 

Imparisyllabiques (непарносложные)

 

 

 

 

 

 

 

Singulier

 

 

Pluriel

Nom.

 

com(e)s

 

comit(e)s (*comiti)

Acc.

 

comit(e)(m)

 

comit(e)s

* parfois ces formes ont été refaites par analogie avec anni (II type de déclinaison).

Une forte tendance à l’analogie

Elle s’accentue et reconstruit le système casuel afin de le rendre plus homogène, unifié, simple, régulier.

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A.

L e p r e m i e r type de déclinaison

Les féminins en -a

Cas

Sing.

 

Plur.

Nom.

stella

stella

stellae stellas

Acc.

stella(m) stella

stellas

Grâce à l’unification des flexions au pluriel les noms féminins en gallo-roman ont perdu la catégorie du cas depuis très tôt.

B. Le troisième type, imparisyllabiques. Ces noms ont deux types de radicaux qui s’opposent – le radical du Nom. sing. et celui de l’Accusatif. La force d’analogie les régularise. Ainsi :

Cas

Sing.

 

Plur.

Nom.

flos

flore(s)

flores

Acc.

flore(m)

flores

Grâce à l’unification des radicaux les féminins du III type ne se déclinent plus dès le gallo-roman.

Le principal changement syntagmatique est l’emploi de plus en plus large des prépositions.

Ainsi, la réduction des formes casuelles est équilibrée par des constructions prépositionnelles: fratris liber > liber de fratre.

Le plus souvent la valeur du Génétif est rendue à l’aide de la préposition de, celle du Datif à l’aide de la préposition ad, celle de l’Ablatif à l’aide des prépositions de, ab, ex: occidam lancea > occidam de lancea, ait mihi > ait ad me, dicens ei > dicens ad eum, etc.

2. L’adjectif.

Les adjectifs subissent les mêmes changements que les noms: la perte des neutres et la réduction des formes casuelles.

Quant à l’opposition «variable / invariable» en gallo-roman il y a deux groupes d’adjectifs:

A. Les premiers sont variables car leur catégorie du genre est exprimée par les flexions -us (m) et -a (f):

Bonus (m) – bona (f); clarus (m) – clara (f); carus (m) – cara (f).

B. Les seconds sont invariables car ils ne distinguent pas le genre:

Fortis (m) – fortis (f); grandis (m) – grandis (f); felix (m) – felix (f).

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L’ancien français a gardé ces deux groupes d’adjectifs: celui d’adjectifs variables en genre (bon / bone) et celui d’adjectifs invariables en genre (grant / grant).

En gallo-roman les adjectifs se déclinent comme les noms du type de déclinaison respectif.

Les degrés de comparaison

Les degrés de comparaison se forment en gallo-roman de plus en plus régulièrement à l’aide des adverbes plus, magis (procédé analytique), à la différence du latin classique, où les degrés de comparaison de l’adjectif présentent des formes à flexion: le comparatif en-ior, le superlatif en -issimus.

Ainsi, les formes du latin classique fortis – fortior – fortissimus ont été supplantées par les formes fortis – plus (magis) fortis – valde

(maxime) fortis.

Quelques adjectifs gardent les formes supplétives (synthétiques): bonus – melior – potimus; parvus – minor – miniurs.

3. Les pronoms.

Tous les pronoms (personnels, possessifs, démonstratifs) gardent trois cas, à la différence des substantifs et des adjectifs.

Les pronoms personnels

Singulier

Nom.

eo

tu

 

elli

ella

Dat.

mi

ti, tibi

 

elli, ellui

elli, ellei

Acc.

me

ti

 

ellu

ella(m)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pluriel

 

Nom.

nos

vos

 

elli

elle, ellas

Dat.

nobis

vobis

 

elloru

elloru

Acc.

nos

vos

 

ellos

ellas

En gallo-roman les pronoms démonstratifs ille, illa sont de plus en plus souvent employés pour désigner la 3 ème personne. Cet emploi du démonstratif ille, illa tend à devenir régulier en gallo-roman.

On atteste l’emploi plus fréquent des pronoms personnels accompagnant les formes verbales. Cette tendance s’accentue.

Les pronoms possessifs

Ce groupe de pronoms subit les mêmes changements que les adjectifs – la disparition du genre neutre et la réduction des formes casuelles.

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Les formes des pronoms personnels et possessifs se sont réparties en deux séries – formes toniques (indépendantes – futurs pronoms) et formes atones (conjointes, dépendantes – futurs adjectifs).

Les pronoms démonstratifs

Le gallo-roman ne possède que trois démonstratifs: ille, iste, hoc. Le langage parlé tend toujours à rendre le discours plus expressif. Voilà pourquoi les pronoms démonstratifs se voient renforcés par la particule ecce:

ecce + ille > ecceli > celui, celle, ceux, celles; ecce + iste > ecceist > ce, cet, cette, ces; ecce + hoc > ecceoc > ce.

Les pronoms démonstratifs ille, illa commencent à accompagner le nom de plus en plus régulièrement en effaçant peu à peu leur valeur démonstrative et en acquiérant celle de l’article défini. Cette tendance s’accentue.

4. Le verbe.

Ayant perdu huit formes verbales non personnelles du latin classique, le gallo-roman n’en a que quatre: l’infinitif présent, le participe présent et passé, le gérondif.

En gallo-roman on emploie régulièrement les cinq formes synthétiques = étymologiques qui se sont conservées du latin classique: le présent, l’imparfait et le parfait (passé simple) de l’indicatif et le présent et l’imparfait du subjonctif.

En gallo-roman la voix passive est exprimée par une forme analytique. Le latin vulgaire, ayant refait la formation de la voix passive latine, l’a rendue plus simple, homogène, unifié.

Le principal processus paradigmatique se déroulant en gallo-ro- man est la restructuration du sytème verbal.

La restructuration du système verbal

A. Tous les nouveaux verbes qui pénètrent dans la langue se forment sur le modèle régulier qui est celui du premier groupe (-are): carricare. Le gallo-roman continue à refaire les verbes irréguliers d’après ce modèle régulier: ausare > audere.

B. Les verbes de l’ancienne 4ième conjugaison latine en -ire se conjuguent avec le nouveau suffixe -sc-: finio finisco (c’est là l’origine du deuxième groupe verbal du français moderne).

Conformément à la tendance analytique du système, la valeur des formes disparues est traduite par le moyen des nouvelles formes analytiques. Ainsi, les principaux processus syntagmatiques se déroulant en gallo-roman sont les suivants:

– le développement du futur roman;

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le développement du passé roman;

l’alternance des radicaux.

Le développement du futur roman

Après avoir hésité entre plusieurs verbes auxiliaires pour exprimer la valeur du futur le gallo-roman choisit définitivement le verbe aveir: scribere aio, cantare aio.

Par analogie avec le futur le conditionnel présent se forme vers le VIIIe s. : je parlereie (< parler (av)eie).

Le développement du passé roman

L’action passée s’exprime régulièrement par la construction du verbe habere et du participe passé; en gallo-roman habeo epistolam scriptam d’une construction syntaxique devient forme verbale: j’ai une lettre écrite (valeur aspectuelle) (= le resultat de l’action) j’ai écrit une lettre.

On retrouve les vestiges des anciens liens syntaxiques dans l’accord du participe passé avec le complément d’objet direct en français moderne: habeo epistolam scriptam: la lettre que j’ai écrite.

L’alternance des radicaux

Les modification sphonétiques ont eu comme conséquence l’alternance (vocalique et consonantique) des radicaux verbaux à l’indicatif et au subjonctif:

dèbeo > dois

debèmus > devòns

dèbes > dois

debètis > devèz

dèbet > doit

dèbent > dòivent

5. L’adverbe.

La plupart des adverbes remontent aux mots latins de la même classe. Les uns changent très peu leur aspect phonétique (bene > bien, male > mal, ibi > y, etc.), d’autres subissent des transformations phonétiques plus importantes, telle la fusion complète de deux adverbes latins: aliud sic > aussi, ad satis > assez, de retro > derrière, ecce hic > ici, etc.

En gallo-roman dans la classe des adverbes les dérivés en -ment sont très usités. On trouve les origines de ce suffixe dans l’ablatif du substantif latin mens, -tis, mente qui désignait esprit, puis manière d’être: bonnemente < bona mente – dans un bon esprit, d’une bonne manière. Ce suffixe reste très productif même en français moderne.

II. Les particularités de la syntaxe du gallo-roman.

L’ordre des mots demeure libre en gallo-roman, car les mots sont encore dotés de flexions casuelles et verbales qui servent à assurer les liens syntaxiques.

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La fonction du mot étant suffisamment marquée par sa forme (soit flexionnelle, soit prépositionnelle), l’ordre des mots reste celui du latin classique et du latin vulgaire, c’est-à-dire libre, avec le prédicat qui se place à la fin de la proposition. Mais le gallo-roman révèle déjà la tendance à l’ordre direct des mots dans la proposition car c’est lui qui commence à remplir la fonction grammaticale. C’est ainsi que le gallo-roman a réagi à la disparition des formes casuelles. La généralisation des prépositions est appelée à son tour à maintenir le nouveau type de l’ordre des mots. La tendance à exprimer les rapports syntaxiques non pas à l’aide des flexions (comme c’était en latin classique) mais à l’aide des prépositions s’accentue donc en gallo-roman: dico patri dico ad patre.

Dans la syntaxe le gallo-roman développe les mêmes tendances que son prédécesseur, le latin vulgaire.

Le groupe de mots

Au niveau du groupe de mots la tendance à l’ordre «déterminé / déterminant» reste forte ce qui rapproche le gallo-roman du français moderne: fratris liber LCl liber fratris LV ( liber de fratre AF le livre du frère FM ).

La proposition simple (indépendante)

Les constructions infinitives latines telles que «Accusativus cum infinitivo» et «Nominativus cum infinitivo» sont oubliées, tombées en désuétude et remplacées en gallo-roman par des subordonnées: credo terra(m) esse rotunda(m) credo, que terra est rotunda. Dans les propositions négatives seule la particule non s’emploie. Très souvent elle est renforcée par les mots tels que mica, passus et punctu(m) qui perdent peu à peu leur sens lexical et passent dans la classe des particules.

La phrase (propositions juxtaposées, coordonnées, subordonnées)

La phrase à coordination s’emploie de préférence au détriment de la phrase à subordination. Le nombre de conjonctions est réstreint: par ex., la conjonction de coordination aut (ou) a évincé (вытеснил) trois conjonctions synonymiques vel, sive, seu. En gallo-roman les conjonctions et et que restent les plus usitées.

Questions ( * - questions demandant des réflexions)

I. Quelle est la principale tendance qui se développe en gallo-roman? 1. Comment se manifeste la dégradation du système casuel en gallo-

roman?

Combien de cas le système de déclinaison a-t-il perdus? Combien de types de déclinaison le système casuel a-t-il perdus?

* Pourquoi la 1ière et la 3e déclinaison sont-elles en voie de disparitions?

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Pourquoi la 2ième déclinaison est-elle appelée «croisée»?

*Quel moyen analytique a remplacé la diminution et la perte des formes flectives ?

2. Quels sont deux groupes d’adjectifs en gallo-roman?

*Y a-t-il des invariables en français moderne? Sont-ils les mêmes qu’en gallo-roman?

*Les adjectifs du type vert sont-ils variables en genre en français moderne? L’étaient-ils en gallo-roman? Pourquoi?

Comment se forment les degrés de comparaison des adjectifs en gallo-roman?

3. Le système casuel de pronoms en gallo-roman est-il plus compliqué que celui de noms ou d’adjectifs?

Le démonstratif ille, illa quelles fonctions accomplit-il en galloroman?

Pourquoi en français moderne la première valeur de l’article défini est-elle démonstrative?

Quels sont les traits particuliers des pronoms en gallo-roman? Quelles sont les tendances se développant dans la classe de pro-

noms en gallo-roman?

4. Quels sont les changements paradigmatiques qui se sont produits dans le système verbal du gallo-roman?

Quels sont les changements syntagmatiques qui se sont produits dans le système verbal du gallo-roman?

Quant aux infinitifs et aux formes verbales synthétiques gallo-ro- mans, sont-ils les mêmes en français moderne?

Comment s’est formé le 2e groupe verbal en français?

5. Quel est le procédé le plus usité de la formation des adverbes en gallo-roman? Le reste-t-il en français moderne?

II. Est-ce que les changements ont touché tous les niveaux de la syntaxe?

Le groupe de mots gallo-roman est-il plus proche du latin classique ou du français moderne? Pourquoi?

Par quoi sont remplacés les anciens tours latin «Accusativus cum infinitivo» et «Nominativus cum infinitivo»? * Le français moderne les emploie-t-il?

Quel type de phrase le gallo-roman privilégie-t-il?

Pourquoi la tendance à l’ordre des mots direct dans la proposition s’accentue-t-elle?

Le système de conjonctions est-il restreint en gallo-roman? Pourquoi? La négation en gallo-roman à l’aide de quels mots est-elle renforcée?

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Devoirs

1.Définissez: un changement paradigmatique / syntagmatique, un cas, une forme casuelle( = flective), l’analytisme (formeanalytique), le synthétisme (formesynthétique), l’analogie, l’étymologie, une déclinaison, uneconjugaison, un groupe de mots, une proposition simple, une proposition complexe (= une phrase), une proposition juxaposée, coordonnée, subordonnée.

2.Nommez les mutations morphologiques qui sont caractéristiques seulement au gallo-roman et celles qui représentent l’évolution des transformations débutées en latin vulgaire; celles qui se sont achevées en gal- lo-roman et celles qui vont encore évoluer.

3.Précisez les origines (latines, celtiques, germaniques) des changements survenus ou se déroulant à cette époque.

4.Précisez les causes qui ont contribué à la déchéance du système de déclinaison latin (voir LV).

5.Décrivez le processus de la refaite par analogie (suivez les flèches) (voir I. 1.):

Cas

Sing.

 

 

Plur.

Nom.

stella

 

stella

 

stellae stellas

Acc.

stella(m) stella

stellas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cas

 

Sing.

 

 

 

Plur.

 

Nom.

 

flos

 

flore(s)

 

flores

 

Acc.

 

flore(m)

 

 

flores

La refaite par analogie s’étant acheveé, la 1ière et la 3ième déclinaison sont-elles devenues plus simples, homogènes? (comptez les formes casuelles avant et après la refaite; comparez ces formes).

6.Pourquoi en fraçais moderne l’adjectif «grand» ne s’accorde-t-il pas toujours avec lenomauquelil serapporte? Donnez-en des exemples (voir I. 2.).

7.Précisez les innovations romanes dans le système verbal du gal- lo-roman par rapport à celui du latin (voir I. 4.)

8.Expliquez pourquoi en français moderne il y a des cas où le complément d’objet direct s’accorde avec le participe passé. Précisez les conditions qui sont nécessaires et obligatoires pour que cet accord ait lieu (voir I. 4.).

9.Décrivez le processus phonétique (la diphtongaison spontanée) qui a donné lieu à l’alternance des radicaux (voir I. 4.).

dèbeo > dois

debèmus > devòns

dèbes > dois

debètis > devèz

dèbet > doit

dèbent > dòivent

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