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20. Le langage graphique

C’est un langage universel dans la mesure où il fait appel aux règles de la sémiologie. Pour élaborer ce langage, les cartographes se sont appuyés sur les principes de la perception visuelle et ont défini un certain nombre de « variables visuelles » qui permettent grâce à leurs propriétés spécifiques de traduire graphiquement les données à représenter. Ces données sont localisées. Leur implantation est liée aux coordonnées géographiques des entités qui les sous-tendent. L’implantation est donc définie au préalable. Elle peut être de trois sortes : ponctuelle (ville à petite échelle), linéaire (réseau routier), zonale (aires de cultures). Le ou les caractères représentés sont de deux natures : qualitative et quantitative, mais sur le plan de l’expression cartographique il est nécessaire d’en retenir trois, liés aux propriétés mêmes des variables visuelles : différence, ordre, quantité.

On peut retenir 5 variables visuelles fondamentales.

La variable forme est utilisée pour des données de nature qualitative. La forme peut être une figure géométrique simple, un symbole évocateur, un poncif (répétition d’une figure ou d’un symbole).

La taille est la seule variable visuelle qui permet de traduire les quantités et de mesurer les variations qui correspondent soit à une différence de longueur (bâton), soit à une différence de surface (cercle, carré, triangle, etc.). On l’utilise souvent, par exemple, pour représenter la hiérarchisation démographique ou administrative d’un réseau urbain.

La variable visuelle orientation offre quatre possibilités de différenciation : horizontale, verticale et à 45° de chaque côté. Le changement d’orientation est bien perçu par l’œil.

La couleur possède de grandes qualités de différenciation, elle est très sélective et particulièrement efficace en implantation zonale. Elle est très souvent utilisée aussi pour traduire un ordre, une progression : camaïeu ou gradation harmonique dans les tons chauds (rouge) ou les tons froids (bleu). La couleur a un fort pouvoir esthétique et accentue grandement les possibilités de différenciation.

La variable valeur ou intensité est un rapport de noir et blanc sur une surface donnée. La variation de valeur est obtenue par augmentation ou diminution de ce rapport. Cette variable traduit uniquement un ordre visuel. Elle est très efficace en implantation zonale. Elle est souvent associée à la couleur (camaïeu). Techniquement, on réalise une variation de valeur à l’aide de trames graphiques traits ou points, en jouant sur les épaisseurs et les écartements. Bien réalisée, une variation de valeur a un effet non seulement démonstratif, mais aussi esthétique certain.

Les modes de représentation dépendent du thème illustré et se multiplient avec la différenciation des variables visuelles. Ce sont les cartes d’inventaires dont les informations sont surtout qualitatives qui offrent le plus de variétés, car le cartographe utilise au maximum les caractéristiques de différenciation des variables visuelles : cartes géologiques, pédologiques, morphologiques, touristiques, historiques… Lorsque les données du thème sont quantifiées, le nombre de modes de représentation est plus restreint : des individus définis par une série statistique simple sont traduits par une progression de valeur ou de couleur pour des valeurs relatives, par une progression de taille pour des valeurs absolues. S’il y a plusieurs séries statistiques à mettre en relation, on procède à des traitements qui calculent les corrélations et définissent des types qui sont différenciés sur la carte par des couleurs ou des trames (typologies).

Certains modes de représentation traduisent directement les données : bandes alternées, cartodiagrammes. Lorsqu’il y a mouvement, la direction est transcrite par une flèche. Aujourd’hui, grâce à certains logiciels graphiques, des représentations fastidieuses à réaliser à la main reviennent à la mode avec une valeur esthétique : les anamorphoses, la troisième dimension et la vision en perspective.

EXERCICES.

1. Dites, si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.

  1. La carte topographique fournit des informations sur les formes du relief et l’occupation humaine.

  2. La couleur permet de représenter les objets (formes géométriques, pictogrammes, logos…) et de les différencier.

  3. L’orientation souligne les différences en implantation zonale (hachures d’orientations différentes) ou ponctuelle.

  4. La forme est la seule variable qui peut traduire des quantités (p.ex., ● taille des villes en fonction de leur population).

  5. La valeur (ou l’intensité) est la proportion de noir et de blanc dans une surface donnée.

2. Donnez l’indication des couleurs (noir – bleu – bistre – vert).

L’utilisation des couleurs conventionnelles facilite la lecture des cartes topographiques. Les données hydrographiques (rivières, lacs, sources…) sont figurées en _____, la végétation en ______. Le représentation du relief (courbes de niveau… ) utilise le ______, alors que la toponymie (noms de lieux) et les occupations humaines sont indiquées en ______.

3. Complétez avec les indications correspondantes.

La carte topographique fournit des informations précises sur :

le relief : la végétation :

  • ______ : altitude en mètres _______ bois, forêts

________ : courbes de niveau, dont

l'équidistance est, p.ex., de 10 m l’occupation et les activités humaines

l’hydrographie : _______ limites de communes

________ : rivières, lacs ou étangs _______ réseau routier

________ : marais _______ réseau ferroviaire

4. Retrouvez la place de chaque terme.

Un cadre – une nomenclature – une échelle – un titre – une orientation – une légende.

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