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Information  renseignement  industrie  sport  comportement  activité.

Etude grammaticale du texte

  1. Relevez dans le texte les moyens d’expression des liens de cause à effet. Traduisez en russe les phrases qui les contiennent.

  2. Relevez dans le texte les cas de l’emploi de l’infinitif. Traduisez en russe les phrases qui les contiennent.

  3. Traduisez en russe les phrases soulignées. Dans ces phrases, relevez les cas de l’emploi des moyens d’expression de la conséquence, de l’infinitif, du gérondif, du pronom « en ».

  4. Traduisez en russe les séries suivantes des locutions contenant l’infinitif. Dites quels équivalents russes correspondent à chaque type de locutions françaises :

    1. le poste à pourvoir  le personnel à licencier  un choix à faire  le problème à résoudre  le personnel à recruter  l’évaluation à faire  l’entretien à organiser  la mission à accomplir

    2. une situation difficile à vivre  une affaire facile à gérer  un objet agréable à voir  un cas important à comprendre  un apport impossible à évaluer  un entretien délicat à mener

    3. il est difficile d’y vivre  il est facile de gérer de faibles effectifs  il est agréable de voir ces changements  il est important de tout comprendre  il est impossible d’évaluer ces résultats

    4. sans définir (avoir défini) les postes  sans réduire (avoir réduit) le volume de la main-d’oeuvre  sans anticiper (avoir anticipé) les fluctuations économiques  sans recruter (avoir recruté du personnel)  sans fidéliser (avoir fidélisé) les salariés  sans organiser (avoir organisé) l’entretien annuel.

Texte 2

  1. Consignes pour l’étude du texte:

  1. Tout d’abord, lisez le titre, les sous-titres et les attaques des paragraphes (premières lignes des alinéas).

  2. Ensuite, lisez tous les sigles, noms propres, et termes en italiques.

  3. A partir des informations reçues au cours de la première lecture du texte, rendez en français et en russe son idée générale.

  4. Lisez tout le texte afin de rédiger le plan d’ensemble à partir des mots-clés et des connecteurs logiques.

  5. En vous servant du plan d’ensemble, présentez oralement le résumé du texte.

Gestion des ressources humaines

On a longtemps employé l’expression de gestion du personnel pour qualifier la politique de relations entre l’entreprise et ses salariés. L’emploi, depuis une décennie, de la dénomination de gestion des ressources humaines est significatif d’un changement de perspective et de pratiques. Dans l’ancienne acception, le personnel était plutôt perçu comme une source de coûts qu’il fallait s’efforcer de minimiser, alors qu’à présent il est plutôt considéré comme une ressource, c’est-à-dire une donnée capable d’être optimisée. Ce glissement sémantique récent d’une gestion du personnel à une GRH traduit le passage d’une connotation négative à une connotation positive. Une direction des ressources humaines considère les salariés de l’entreprise comme des ressources qu’il faut mobiliser, développer et sur lesquelles il faut investir. Mettre en œuvre une politique de GRH revient à recruter cette ressource, l’impliquer, la stimuler et la développer dans le sens d’un enrichissement réciproque.

La GRH doit répondre à de nouveaux défis. Face aux mutations technologiques, elle doit s’efforcer de maintenir les effectifs en qualité et en quantité par une gestion prévisionnelle et une politique de formation. L’augmentation de l’intensité concurrentielle favorisée par la mondialisation des marchés oblige à mettre en place, pour le maintien de la compétitivité, une GRH source de gains de productivité. Aussi doit-elle en permanence réagir à l’environnement juridique, technologique, économique, sociologique et psychologique.

Pour concilier ces multiples exigences, la GRH peut s’appliquer sur des fondements théoriques, variables parfois d’un auteur à l’autre. Sa portée est cependant essentiellement pratique, comme le fait apparaître l’étude de son champ d’application.

Les fondements théoriques

On distingue deux grands courants : l’école des organisations et le courant psychosociologique.

L’école classique des organisations

Elle englobe le taylorisme ou méthode de l’organisation rationnelle, le courant administratif avec Fayol et le modèle bureaucratique de Weber.

Frédéric Taylor, ingénieur américain, est l’inventeur de l’organisation scientifique du travail (OST). L’objectif est de rationaliser les gestes des employés et diminuer les temps morts dans les ateliers par une meilleures organisation de l’activité productive. L’organisation taylorienne s’inscrit dans une double division du travail : une division verticale avec séparation entre les tâches de conception et celles d’exécution ; une division horizontale obtenue par le morcellement du processus de production en une multitude de tâches complémentaires.

L’analyse de Henri Fayol, ingénieur français, porte sur le rôle du dirigeant et met l’accent sur l’organisation administrative du travail. Dans son ouvrage sur l’Administration industrielle et générale, il répertorie les six principales fonctions afférentes à une direction d’entreprise, qui se rapportent successivement à la technique, au commercial, aux finances, à la sécurité, à la comptabilité et à l’administration. Il accorde une place privilégiée à cette dernière fonction, qui doit être accomplie par tous les dirigeants, tandis que les cinq autres peuvent être dévolues à des spécialistes. Gouverner l’entreprise suppose de maîtriser au mieux l’exercice de cette fonction administrative dont le domaine peut être résumé par ces cinq verbes d’action : prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler.

Max Weber oppose le modèle bureaucratique au modèle charismatique ou au modèle traditionnel. Le modèle charismatique implique le dévouement inconditionnel à un « héros ». Le modèle traditionnel fonde l’obéissance des membres de l’organisation sur les us et coutume ou sur la conviction qu’ils ont du caractère « sacré » de ceux qui gouvernent. Dans le modèle bureaucratique, la légitimité de la hiérarchie est fondée sur la croyance des subordonnés en la légalité des règlements et en rationalité des ordres.

L’école classique a le mérite d’avoir amélioré l’efficacité organisationnelle, elle-même source de gains de productivité. Elle n’a pu concilier cependant cette efficacité avec la satisfaction des individus. Des réactions directement liées à la « déshumanisation » du travail se sont manifestées : absentéisme, rotation importante de la main-d’œuvre, conflits sociaux… Face à ces dysfonctionnements, de nouvelles théories ont permis de réintégrer la dimension humaine dans l’analyse des organisations.

Le courant psychosociologique

Il regroupe, à l’intérieur de l’école des relations humaines, ceux qui se sont intéressés à la motivation, en montrant que les individus ne sont pas motivés seulement par la rétribution ou la peut des sanctions, mais aussi par le besoin de reconnaissance ou l’accomplissement de soi.

L’école des relations humaines c’est développée à la suite des travaux de Mayo et de Roethlisberger menés dans les années 1930 au sein d’une usine de la Western Electric à Hawthorne (Etats-Unis). Parties d’expériences dont l’objectif était de mesurer l’influence des conditions de travail sur la productivité du personnel, ces recherches ont souligné l’importance des relations informelles, de l’esprit d’équipe et des comportements de groupe. Même dans des conditions de travail moins bonnes, un groupe d’ouvrières avait une productivité supérieure à la moyenne. La différence s’expliquait par l’importance des relations spontanées à l’intérieur du groupe. La bonne entente du groupe favorisait l’émulation entre ouvrières, les incitant par des normes informelles à se surpasser. L’expérience a donc montré qu’il est nécessaire de connaître les relations informelles au sein des groupes de travail pour établir des relations favorables entre les individus.

Les travaux de Mayo et de ses assistants ont été poursuivis par des psychosociologues, notamment Mac Gregor qui a développé dans les années 1960 une analyse mettant en opposition deux styles de direction inspirés de deux conceptions de l’homme, qualifiées de théorie X et théorie Y.

La théorie X s’inscrit dans le cadre traditionnel d’une conception plutôt négative de l’homme au travail. Elle repose sur trois postulats : l’homme est paresseux et essaie d’éviter de travailler ; à cause de cette aversion innée pour le travail, les individus doivent être contrôlés, dirigées et soumis à un système de sanctions pour fournir un effort suffisant au regard des objectifs de l’organisation ; l’individu moyen préfère être dirigé, évite les responsabilités, a peu d’ambitions et recherche la sécurité avant tout. Dès lors, le style de direction X est le « type carotte/bâton » : les stimulations monétaires et les sanctions constituent l’essentiel d’une politique de motivation. Mais optique néglige d’autres aspects de la motivation tels la reconnaissance et l’accomplissement qui correspondent aussi aux aspirations des individus.

Avec la théorie Y, Mac Gregor montre qu’il y a compatibilité entre les buts individuels et ceux de l’entreprise. Il présente une philosophie plus positive dont les postulats sont les suivants : le travail manuel ou intellectuel est aussi naturel que le jeu ou le repos ; l’homme peut se diriger et se contrôler lui-même lorsqu’il travaille pour des objectifs auxquels il a adhéré ; sa récompense consiste aussi en la possibilité pour lui de satisfaire ses besoins de reconnaissance et d’accomplissement ; il apprend dans certaines conditions à accepter et même rechercher des responsabilités ; tous les individus sont capables de créativité et d’imagination pour résoudre des problèmes organisationnels ; les possibilités intellectuelles des individus sont trop souvent inutilisées. Le style de direction Y doit favoriser, grâce à une gestion participative et un climat social paisible, la convergence des buts des individus avec ceux de l’organisation.

(François Cocula. Introduction générale à la gestion. Dunod. Paris. 1999)

  1. D’après vous, quelle pratique est plus difficile à réaliser, la GRH ou la gestion du personnel, et pourquoi ?

  2. Quels avantages et inconvénients pourriez-vous déceler en comparant l’école des organisations et le courant psychologique du point de vue de la GRH ?

Texte 3

  1. Rendez en français le contenu du texte suivant: