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URL: http://ru.scribd.com/doc/19076862/Albert-Laberge-La-Scouine (дата обращения: 1.02.2013).

URL: http://www.gutenberg.org/catalog/world/readfile?fk_files=1491968 (дата обращения: 1.02.2013).

URL: http://www.bonjourquebec.com/fr-fr/plaisirsgourmands.html (дата обращения: 01.02.2013).

URL: http://www.culture-patrimoine-deschambault-grondines.ca/la-maison- quebecoise.php (дата обращения: 1.02.2013).

URL: http://grandquebec.com/ (дата обращения: 1.02.2013).

URL: http://www.ruthenia.ru/folklore/canada.htm (дата обращения: 1.02.2013).

Вопросы и задания

1.Как вы думаете, почему, по словам М. Лессара, можно

говорить о распространении более или менее единой модели жилища на территории Квебека (« le modèle québécois »)? Какие факторы повлияли на его становление?

2.Как вы думаете, могут ли современные типовые жилища (в Канаде, Франции и др.) служить объектами изучения в рамках культуры повседневности?

3.Как вы думаете, можно ли говорить об универсальном французском доме, как в случае с квебекским домом? Почему? Аргументируйте свою точку зрения.

4.Какие произведения французской классической литературы XIX — начала XX в., по вашему мнению, могут считаться «энциклопедией» повседневной жизни (как «Мария Шапделен» в случае с квебекской литературой)?

5.Опишите внутреннее устройство типичного квебекского дома.

Бакеландт Франсуа,

преподаватель кафедры франкоязычных культур факультета иностранных языков и регионоведения МГУ имени М.В. Ломоносова, e-mail: baeckelandtfrancois@yandex.ru

Об информационных массмедиа во франкоговорящей Бельгии

Данная статья предлагает общую картину информационных массмедиа во франкоязычной Бельгии. Не углубляясь в технические тонкости, автор анализирует предпочтения (франкоязычной) аудитории в выборе источников информации, а также их культурные и лингвистические особенности.

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Aperçu des médias d’information en Belgique francophone

Tu sais à quoi on reconnait un belge dans un sousmarin ? C’est le seul qui a un parachute.

Luc Besson

Sommaire

I. Une journée d’information outre-quiévrain

II. Habitudes médiatiques et confiance dans les médias III. Aspect linguistique

IV. Conclusion

I. Une journée d’information outre-quiévrain

Zoom sur la Belgique francophone et ses médias d’information. Dès tôt le matin, de Courtrai à Arlon, en passant par Bruxelles et sa périphérie, sans oublier les communes à facilités, les Belges se ré- veillent et se branchent aux réseaux d’information qui les entourent de tous azimuts. Radios, Internet, télévision, tout est bon pour ces gloutons d’information.

En route pour le travail sur les routes de Wallonie, le choix des chaînes radios est large. Cela s’explique notamment par le fait que les Belges sont encore très friands de radio, plus que leurs collègues européens. Les radios les plus informatives en termes d’actualités et de trafic routier sont Classic 21 et Vivacité (pour le groupe public RTBF) et Bel RTL et Radio Contact (dans le privé).

Comme partout dans le monde, ceux qui se rendent au travail ou aux études en métro ou en train en profitent pour lire et peuvent trouver les dernières nouvelles dans le fameux journal Métro, diffuseur universel des nouvelles de la veille, dont l’horoscope est, selon la légende urbaine répandue dans le milieu des étudiants, le seul auquel on puisse se fier. Cependant, les navetteurs optent souvent pour un quotidien plus sérieux auquel ils sont abonnés et qu’ils re- çoivent de bonne heure, de façon à ce qu’ils puissent profiter du trajet pour le parcourir.

Néanmoins, l’indétrônable Métro est le seul à voir son tirage augmenter ces dernières années. Les groupes Sud-Presse et L’Avenir se situent dans la PQR, la presse quotidienne régionale, et publient des quotidiens régionaux au format tabloïd tels que La Gazette et La Meuse (Sud Presse) et L’Avenir Brabant Wallon, L’Avenir Luxembourg, etc. Si les quotidiens de L’Avenir gardent une certaine rete-

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nue, ceux de Sud Presse tablent plus souvent sur les titres accrocheurs, les photos plus que le texte et couvrent surtout les faits divers et les scandales. Le groupe IPM publient deux journaux couvrant l’ensemble de la Belgique francophone : La Dernière heure/les sports, journal d’information aux caractéristiques proches de ses compères régionaux, et La Libre Belgique, journal à tendance de droite dit « sérieux » ou « de grande envergure », à l’instar du quotidien Le Soir, tirant plus à gauche. On voit que ce dernier est le premier journal « sérieux » en Belgique francophone. En perte de vitesse face à la concurrence notamment des journaux télévisés et d’Internet, l’ensemble de la presse a réagi en ajoutant à ses éditions des revues, magazines et autres folios aux publics ciblés (culturels, sportifs, etc.) ainsi que leur propre site Internet.

Pour les chômeurs, les femmes de ménages, les femmes au foyer, les travailleurs à domicile, ceux déjà rentrés du travail ou pas encore partis, le premier grand rendez-vous d’information à la télévision commence à 13h tant sur la chaîne publique RTBF que sur la chaî- ne privée RTL-TVI. Les Belges sont fidèles aux journaux télévisés, c’est un double rendez-vous quotidien qu’ils ne manquent sous aucun prétexte, en prélude ou en marge de leur diner ou de leur souper, seul programme à trouver un consensus parmi l’ensemble des membres de la famille réunie. Comme l’écrivait François Heinderyckx, professeur ordinaire à l’Université Libre de Bruxelles au Département des sciences de l’information et la communication1, « Ce type d’émission occupe la place enviée de programme le plus suivi sur les chaînes de Belgique francophone (RTL-TVi et RTBF). Ce “ doublé ” est unique en Europe. D’autres journaux télévisés (en dehors de la Belgique) affichent des scores d’audience supérieurs à ceux observés en Belgique francophone, mais toujours battus, au palmarès des plus fortes audiences, par d’autres programmes de la même chaîne. »2

Cette affirmation est confirmée par les taux d’audience record des trois journaux télévisés établis par L. Verheyen dans son étude sur les journaux belges3, où l’on voit que le journal télévisé français ne fait pas partie du palmarès de la première chaîne française, comme en Belgique. Cependant, une certaine réflexion est nécessaire. Cette

1 URL: http://homepages.ulb.ac.be/~fheinder/HomePageFH/F._Heinderyckx. html (consulté le 04.02.2012).

2 Heinderyckx F. Les publics européens du journal télévisé // Recherches en communication. 1996. N 6. P. 230.

3 Verheyen L. Les journaux télévisés de la mi-journée et du soir sur les chaînes de télévisions généralistes belges francophones, une édition de trop ?, mémoire, ULB, faculté de philosophie et de lettre, année académique 2010—2011. P. 124.

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différence pourrait aussi être imputée à l’exode des téléspectateurs belges vers les chaînes françaises (et autres) en dehors des journaux télévisés nationaux. On peut aussi relever que ces statistiques ne sont pas relatives à la population totale des deux pays, et qu’ils ne prouvent donc pas à eux seuls que les Belges regardent plus leurs journaux télévisés que les Français. La seule chose qui est claire, c’est que les chaînes nationales recueillent effectivement des records d’audience grâce à leurs journaux télévisés, ce qui, comme exception européenne, mérite d’être signalé.

Si le journal de RTL-TVI emporte largement la plus grande part d’audience entre les deux concurrents belges, le journal des régions présenté par Jean-Pierre Pernaut et diffusé à la même heure sur la première chaine française TF1 (publique) n’est pas sans jouir d’un franc succès en Belgique grâce à ses sujets anecdotiques et conviviaux. Au contraire, il ravit souvent de larges parts d’audience à ses concurrents belges, dont les projets éditoriaux classiques et répétitifs par rapport aux journaux du soir font pâle figure face à la convivialité de Pernaut, surtout en l’absence d’évènement médiatique majeur et auprès d’un public majoritairement friand de faits divers et de nouvelles divertissantes.

Le soir, ces mêmes journaux renouvellent le combat d’audience, en décalé cette fois : RTL-TVI ouvre le bal à 19h00, suivi par RTBF à 19h30 et, si besoin est, par TF1 à 20h. En soirée comme en journée, ce sont les nouvelles d’RTL-TVI qui récoltent le plus d’audience. Son journal est plus percutant, son approche de « proximité » jouent davantage sur les émotions, les sentiments, tandis que la RTBF se revendique d’une information de service publique, plus attachée au contexte qu’au détail poignant. Néanmoins, ces différences se situent globalement dans l’approche et non dans le contenu, comme l’indiquent les pourcentages d’hard news et de soft news de leurs éditions1.

Soft news : questions et débats de société ; justice ; faits divers ; culture et loisirs ; transports ; sports ; tourisme, patrimoine et artisanat.

Hard news : politique générale ; économie et entreprises ; politique économique ; travail et bien-être social ; sciences, santé et environnement ; éducation, histoire et cultes.

Enfin, à ceux qui ont manqué ces grands rendez-vous, la RTBF propose sur sa deuxième chaîne une version abrégée de son journal appelée « Le 12 minutes » à 22h30, rediffusée à 23h50. Cette édition reprend les grands titres de l’actualité et en fait le résumé de façon claire et concise.

1 Ibid. P. 84.

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Reste le grand oublié de cette journée, Internet. Le « nouveau » média ne cesse de conquérir des parts du marché de l’information, et les « anciens » l’ont bien compris. C’est pourquoi la grande majorité des éditions d’information tous médias confondus (radio, presse écrite, télévision) développent leurs produits en ligne, et ce de différentes façons : accès gratuit, partiellement payant, éditions exclusivement en ligne, pdf des éditions papiers, vidéos, rediffusion, l’offre s’élargit pour s’adapter aux nouvelles habitudes. Il va de soi que ce sont les sites Internet des journaux les plus lus qui reçoivent le plus de visite, et ce du matin au soir, l’avantage indéniable d’Internet étant la rapidité de réaction des éditeurs : les dernières nouvelles arrivent d’abord sur les sites d’information en ligne avant d’être développées par les journaux télévisés, s’ils en ont le temps, et ensuite les journaux du lendemain, qui jouent sur l’analyse et la qualité. Ainsi, sans surprise, parmi les sites d’information francophones les plus consultés on retrouve les sites Lesoir, Lalibre, LaDH, etc.

II. Habitudes médiatiques et confiance dans les médias

Deux fois par an, l’Union européenne organise des sondages d’opinion auprès des citoyens de ses états membres afin de fixer leur avis, leur taux de confiance et de satisfaction sur ses institutions, son développement, son état économique, sa communication, etc. Selon l’Eurobaromètre n° 76 effectué en automne 20111, à la question :

« Pouvez-vous me dire dans quelle mesure vous … ? 1. Regardez la télévision sur un poste de télévision ; 2. Regardez la télévision via Internet ; 3. Ecoutez la radio ; 4. Lisez la presse écrite ; 5. Utilisez Internet ; 6. Utilisez les réseaux sociaux en ligne. Réponse : tous les jours ou presque. », les Belges ont répondu massivement en faveur de la télé- vision, à l’instar de leurs collègues européens. Ces résultats sont à relativiser en fonction de l’âge et du niveau d’étude des répondants. Il n’y a qu’en ce qui concerne la radio que les Belges se distinguent nettement du loteuropéen : ils sont 15% en plus à l’écouter quotidiennement.

Dans les réponses à la question « Quelle est votre principale source d’information à propos des affaires politiques européennes ? Premièrement ? », les Belges ont montré qu’en termes d’information (ici sur les politiques européennes), la télévision garde la première place, la presse écrite s’élève à la deuxième place, dépassant en moyenne de justesse la radio et Internet. Cependant ces chiffres sont toujours à mettre au diapason de l’âge et du niveau d’étude des répondants.

1 URL: http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/eb/eb76/eb76_be_fr_nat.

pdf

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Ces résultats sont intéressants dans la mesure où ils sont relatifs à d’autres moyennes au niveau européen et ce au fil des ans, mais ne reflètent pas la réalité des habitudes des différentes classes sociales et générations.

Enfin, les eurobaromètres mesurent aussi la confiance des Euro- péens non seulement en ce qui concerne les institutions de l’Union et ses politiques, mais aussi dans les médias, comme l’illustre la question suivante1 :

« Je voudrais vous poser une question à propos de la confiance que vous inspirent certaines institutions. Pour chacune des institutions suivantes, pourriez vous me dire si vous avez plutôt confiance, ou plutôt pas confiance en elles. »

Les Belges affichent en général une confiance plus élevée (de 7% pour Internet et jusqu’à 19% plus élevée pour la télévision) que dans les autres pays européens. Cependant, la confiance est aussi relative à l’âge et au niveau d’étude des personnes interrogées, mais aussi à leur situation financière. On voit ainsi qu’elle diminue pour tous les médias avec l’âge, augmente pour la radio, les journaux et Internet mais diminue pour la télévision avec le niveau d’étude et diminue parmi les personnes en situation précaire.

III. Aspect linguistique

Si le français parlé dans les médias francophones belges du secteur public tend à s’aligner sur Paris et les recommandations de l’Académie française, certains belgicismes passent au travers des mailles et se retrouvent couramment dans les actualités, comme l’illustrent les exemples suivants :

«Le Moniteur officialise la désignation du nouveau procureur du Roi à Arlon »

«Un huissier à l’Elysette ? »

«Plan Marshall : une bourse pour les étudiants qui viennent de finir leur rhéto »

«Budget : le kern tue- ra-t-il la TVA réduite dans l’Horeca ? »

«Forem : la gestion du parastatal sous la loupe »

«Cours de langue pour les étrangers : élargir les critères de subsidiation ? »

«Affaire Fortis : le directeur inculpé pour fraude »

«Cyclisme : les coé- quipiers d’Amstrong sont en aveux »

«Retour des soumonces dans plusieurs communes du Hainaut »

Parmi ces belgicismes d’usage officiel on trouve des mots venant du voisin flamand (le mot kern désigne en flamand le noyau, puis l’élite, le terme désigne en français un conseil ministériel restreint2), des clins d’œil cocasses (L’Elysette désigne le siège du gouvernement

1 URL: http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/eb/eb76/eb76_agreport_ fr.pdf

2 Lebouc G. Dictionnaire de belgicismes. Éditions Racine, 2006. P. 358.

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wallon, le Plan Marshall son plan de redressement économique depuis 2004), des mots considérés en France comme des archaïsmes (le mot rhétorique, qui désigne la dernière année du secondaire en Belgique, n’est plus utilisé en France depuis 19021, tandis que le Moniteur belge tient son nom du « Moniteur universelle », journal de propagande et organe officiel du gouvernement français de 1789 à 19012 ; le verbe inculper3 a lui été abandonné en France en 1993, les Français lui préférant depuis l’expression « mettre en examen »), des acronymes (le mot Horeca est utilisé en Belgique pour désigner l’ensemble des hôtels, restaurants et cafés), ainsi que des préfixations et suffixations non reconnues par l’Académie française (le mot subsidiation est un dérivé belge du mot « subside » — synonyme en Belgique de « subvention », tandis qu’un parastatal est un organisme semi-public4) ou des colocations non reconnues par la même Aca- démie (être en aveux5 pour « avouer » ou « faire des aveux »). D’autres mots encore appartiennent au folklore belge (les soumonces sont des répétitions qui ont lieu avant les carnavals, dont le plus célèbre en Belgique est celui de Binche, qui se déroulent selon leurs propres traditions et au cours desquelles la fête elle-même fait l’objet d’une répétition…).

Pour récapituler :

Communes à facilités (f.)

Villes jouissant d’un statut spécial linguistique

bilingue français — néerlandais

 

 

 

Dîner (m.)

Déjeuner (repas pris en milieu de journée)

Elysette (f.)

Siège du gouvernement wallon

Etre en aveux

Avouer

 

 

Horeca (m.)

Secteur hôtels — restaurants — cafés

 

 

Inculper

Mettre en examen

 

 

Kern (m.)

Conseil ministériel restreint

Moniteur (m.)

Journal officiel de l’Etat

 

 

Outre-quiévrain (m.)

Au-delà de la frontière française

Parastatal (m.)

Organisme semi-public

 

 

1 Goosse A. Mélanges de grammaire et de lexicologie Françaises. Éditions Peeters, 1991. P. 319.

2 URL: http://www.1789-1815.com/moniteur.htm

3 Lebouc G. Op. cit. P. 347.

4 Ibid. P. 438.

5 Ibid. P. 22.

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Communes à facilités (f.)

Villes jouissant d’un statut spécial linguistique

bilingue français — néerlandais

 

Plan Marshall (m.)

Plan de redressement économique wallon

 

 

Professeur ordinaire (m.)

Professeur universitaire nommé à plein temps

 

 

Rhétorique (f.)

Terminale

 

 

Soumonces (f.)

Répétition du carnaval

Souper (m.)

Dîner (repas pris au soir)

Subsidiation (f.)

Subventionnement

 

 

IV. Conclusion

Depuis quelques années, on assiste dans les régions de langue française à une réaffirmation des cultures locales, non étrangère à une crise de l’état central et à la question de l’identité européenne. Loin d’une approche intégrale, le présent travail avait pour but d’éveiller la curiosité du lecteur quant à la pluralité des peuples de la francophonie, aussi proches soient-ils, en s’attardant sur un aspect particulier de la vie quotidienne des Belges francophones, « accros » d’information. On a pu voir que les Belges francophones sont en général plus friands de radio que leurs partenaires européens, qu’ils se massent devant leurs journaux télévisés du soir, qu’ils lisent comme partout le Métro, mais aussi de nombreux journaux régionaux, les « gazettes », et autre éditions de plus grande envergure dites

«sérieuses », d’abord de gauche, ensuite de droite, et ce dans une langue pas toujours fidèle aux édits de l’Académie française, grand bien lui fasse. Reste enfin à conclure… Comme disait Coluche,

«Quand le merle chante en mai, avril est fini ! »

Source

Presse écrite en ligne

www.lesoir.be

www.dh.be

www.lecho.be

www.lemonde.be

Radio/télévision

www.rtl.be

www.rtbf.be

www.radiocontact.be

www.nostalgie.be

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Bibliographie

Goosse A. Mélanges de grammaire et de lexicologie Françaises. Éditions Peeters, 1991.

Heinderyckx F. Les publics européens du journal télévisé // Recherches en communication. 1996. N 6.

Lebouc G. Dictionnaire de belgicismes. Éditions Racine, 2006.

Verheyen L. Les journaux télévisés de la mi-journée et du soir sur les chaînes de télévisions généralistes belges francophones, une édition de trop ? mémoire, ULB, faculté de philosophie et de lettre, année académique 2010—2011.

URL: http://www.csa.be/documents/1761 (consulté le 04.02.2012).

URL: http://books.google.ru/books?id=VnFWgqu54ooC&printsec=frontcov er&hl=ru&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false(consulté le 04.02.2012).

URL: http://sites.uclouvain.be/rec/index.php/rec/article/viewFile/1381/1231 (consulté le 04.02.2012).

URL: : http://books.google.be/books?id=7Jj625vvHckC&printsec=frontcove r&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false (consulté le 04.02.2012).

Autres ressources en ligne

Site du Conseil supérieur de l’audiovisuel. URL: http://www.csa.be Site du Centre d’information sur les médias. URL: http://www.cim.be Eurobaromètres européens. URL: http://ec.europa.eu/public_opinion

Site de l’Université Libre de Bruxelles. URL: http://homepages.ulb.ac. be/~fheinder/HomePageFH/F._Heinderyckx.html (consulté le 04.02.2012).

Questions

1.Quels sont les organes de contrôle des médias en Belgique ? Quel rôle jouent-ils, comment sont-ils constitués, quelles sont leurs particularités, leurs objectifs ?

2.Quelles sont les différences et les points communs entre les habitudes des Français et des Belges en termes de médias d’information ?

3.Quelles sont les différences et les points communs entre les habitudes des Russes et des Belges en termes de médias d’information ?

4.Quel est aujourd’hui le rôle d’Internet dans l’espace médiatique d’information ?

5.La presse écrite est-elle condamnée ?

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Есина Юлия Григорьевна,

кандидат культурологии, ст. преподаватель кафедры франкоязычных культур факультета иностранных языков и регионоведения МГУ имени М.В. Ломоносова, e-mail: julieec@mail.ru

Региональная культура Франции и развитие туризма

Esina Julia. La culture régionale en France et le développement du tourisme L’article traite des causes principales du développement du tourisme en

France, ainsi que du rôle de la culture quotidienne et du tourisme en Vendée et au Roussillon.

Как отмечал французский историк Ф. Бродель, «из маленьких происшествий, из путевых заметок вырисовывается общество»1. Согласно его концепции, именно путешественник может детально отобразить повседневную культуру иного края. Начиная с ХХ в. путешествия, туризм становятся во Франции неотъемлемой частью повседневной жизни. Особенностью этой страны является то, что французы скорее предпочитают открывать для себя новые регионы Франции, нежели проводить отпуск за границей2. Для Франции характерно разнообразие повседневной жизни и традиций регионов. Как подчеркивает Т.Ю. Загрязкина, «именно чувства и эмоции, пронизывающие культуру регионов, позволили им сохранить свое неповторимое лицо»3.

Понятию «туризм» можно дать следующее определение: туризм — это вид деятельности, который подразумевает перемещение (в отличие от экскурсии — более чем на один день) с целью расширить кругозор либо восстановить силы посредством знакомства с достоянием какого-либо нового края4. Среди неосознанных мотиваций туризма можно отметить: 1) «стремление к побегу», т.е. желание оставить на время привычный образ жизни; 2) «стремление вернуться к корням» — символическое возвращение к природе или интерес к историческому прошлому; 3) «игру» — желание участвовать в спектаклях, фе-

1 Бродель Ф. Структуры повседневности: возможное и невозможное. М.,

1986. С. 40.

2 Peyroutet C. Le tourisme en France. P., 1998. P. 10.

3 Загрязкина Т.Ю. Типология пространства и место человека (на примере франкоязычных ареалов) // Франкоязычный мир: взаимодействия и контакты. М., 2012. С. 25.

4 Origet du Cluzeau C. Le tourisme culturel. P., 2000. P. 3.

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