dossier dassistanat ranimation - ansthsie
.pdf1.5. ÉVOLUTION CHAPITRE 1. DÉCOMPENSATION D'I.R.C.
Ventilation mécanique si hypoxie persistante, ou corrigée mais acidose % (modi ca-
_ |
). Critères GDSA indicatifs (selon état de base) : PaO2 |
<50 mmHg & pH < 7,25 |
tion V_ |
||
Q |
|
|
1.Buts : % hématose, & travail muscles respiratoires
2.Modalités : VNI 1ère intention, indication large (% pronostic, & IOT & complications VI), assistance ventilatoire vraie (; CPAP, épuisement). IOT = dernier recours
(VNI inef cace), mêmes précautions
–IRCO : distension & risque barotraumatisme ) Vt & FR faibles (< 8 mL/kg, 10~12/min) ; expiration longue (I/E=1/3 à 1/4) ; ; plateau téléinspiratoire ni
PEP initialement
–IRCR : adapter Vt & Pmax à CV & compliance (ex : causes pariétales ) % P à faible risque barotraumatique)
–Adapter / GDSA ; sédation minimale : objectif = autonomie
Traitement associé
–Kinésithérapie respiratoire initiale. Muco uidi ants sans béné ce établi
–Correction désordres hydroélectrolytiques : hypoP, hypoMg, hypoK
–Nutrition parentérale hypercalorique (entérale dif cile avec VNI)
–Prévention complications : MTE (HBPM, bas contention), ulcère stress (antisécrétoires), escarres (nursing)
1.4.2 Étiologique
Traiter cause non infectieuse si possible
–PNO : drain
–EP : décoagulation
–Poussée IVG : nitrés furosémide
Antibiothérapie probabiliste (après prélèvements) si infection : protocoles IV selon surinfection bronchique / pneumopathie vraie, ATB précédents &/ou colonisation connue, comorbidités, corticothérapie. Adapter à 48h. Exemples :
–Surinfection bronchique : co-amoxiclav, C3G ou FQ
–Pneumopathie : association synergique (spectre élargi, & mutants résistants)
1.5 ÉVOLUTION
Surveillance : clinique, SpO2, GDSA, RxT, & selon cause
Favorable si cap aigu franchi en 48h ; au-delà, dif cultés multiples : sevrage complexe, déconditionnement effort, complications réanimation
CONCLUSION
Décompensation aiguë IRC = tournant évolutif dans maladie. Accident ? Début évolution terminale ?
VNI ) progrès considérables dans gestion cap aigu. Suite garde cependant toute son importance : implication entourage, lière de soins ef cace centrée sur association d'oxygénothérapie à domicile
RÉFÉRENCES : [24, 75, 81, 153, 159, 161]
10
Chapitre 2
Pneumopathie communautaire
Pneumopathie = infection parenchyme pulmonaire
Communautaire (6= nosocomiale) = acquise hors milieu de soins (hôpital, institution) : ; hospitalisation 7j précédents ; signes Rx < 48h hospitalisation
Pneumocoque = la + fréquente, la + souvent mortelle
–Reconnaître formes graves (pneumococcémie tue en qq h)
–Initier précocement ATB probabiliste ef cace (problème = % PSDP)
2.1 MICROBIOLOGIE
Pénétration aérienne (arbre trachéobronchique) > > hématogène (bactériémie)
1.Bactéries
–CG+ : PNEUMOCOQUE, staphylocoque
–Intracellulaires : mycoplasme, chlamydia, coxiella ( èvre Q)
–BGN : haemophilus, legionella ; klebsiella, pseudomonas
–Anaérobies ; BK
2.Autres pathogènes
–Virus : grippe, adénovirus, VRS
–Parasites, levures, champignons : immunodéprimé (VIH)
2.2 DIAGNOSTIC
2.2.1 Af rmer la pneumopathie
Tableau : triple syndrome
1.Infectieux : èvre (ou T <36 C), frissons, sueurs ; Fc > 90/min, FR > 20/min
2.Respiratoire : toux, expectoration ; douleur thoracique ; sif ements ; SP : râles bronchiques ! crépitants en foyer, souf e tubaire ; matité
3.Radiologique (RxT ; retardé) : foyer alvéolaire systématisé + bronchogramme aérique ; opacités interstitielles bilatérales mal systématisées
En pratique, tableau souvent moins franc (diagnostic plus dif cile)
Formes cliniques
–P. franche lobaire aiguë (pneumocoque) : début brutal, èvre 40 C, toux productive, douleur thoracique ( crachat hémoptoïque), crépitants en foyer $ opacité systématisée RxT. Herpès labial ? Immunodéprimé (asplénie)
11
2.2. DIAGNOSTIC |
CHAPITRE 2. PNEUMOPATHIE COMMUNAUTAIRE |
–P. interstitielle (chlamydia, mycoplasme) : progressif, <39 C, toux sèche
–Signes extra-pulmonaires (legionella) : douleur abdominale, diarrhée ; confusion
–Forme paucisymptomatique (sujet âgé) : èvre isolée
Biologie : syndrome in ammatoire (GB > 10 G/L ou < 4 G/L, % CRP)
Cytolyse hépatique, hypoNa, IRénale (legionella)
2.2.2 Gravité : clinique, GDSA
Score de Fine (âge - sexe, institution, comorbidité, clinique, paraclinique) peut aider
1. Pneumopathies graves ! PEC détresses, réanimation
– Détresse respiratoire : FR > 30/min, cyanose, tirage, SCM
P aO2 <250 mmHg ; hypercapnie (épuisement)
F iO2
– Détresse CV (Fc > 120/min, PAS < 90 mmHg ; choc), neuro (trouble conscience)
– Diffusion infection (P. multilobaire ou extensive ; purpura ; méningite ; pleurésie)
– Autre défaillance : rein (oligurie < 20 mL/h, anurie ; bio), CIVD 2. Pneumopathies à faible risque, traitement ambulatoire possible
– Âge < 65 ans, ; signe de gravité, èvre modérée
– ; comorbidité (CV, respiratoire, rein, foie ; diabète ; cancer), ; immunodépression
– ; staphylocoque ni BGN
3. Pneumopathies de moyenne gravité, à hospitaliser en médecine : situations intermédiaires ; contexte : précarité sociale, isolement, inobservance
2.2.3 Identi er le pathogène responsable
Enjeux : traitement ef cace au + vite, bien ciblé (& pression sélection) Corrélation clinique & Rx $ microbiologie = médiocre
1.Présomption : clinique, Rx, terrain (suf sant seulement si faible risque)
–Inhalation : BGN, anaérobies, staphylocoque
–Immunodépression (asplénie, diabète, corticoïdes) : pneumocoque, haemophilus
–BPCO : haemophilus, pseudomonas
–VIH : pneumocystis
2.Diagnostic direct
(a)Hémocultures, ponction pleurale si épanchement
(b)Prélèvements locaux : direct (Gram, Ziehl, IF) ; culture (24h), antibiogramme
(48h)
Forme grave : toujours ; ATB préalable, terrain à risque : souhaitable
–ECBC : > 107UFC/mL, (toujours faisable ; intérêt : BK, légionelle)
–Aspiration trachéale > 104UFC/mL (IOT)
–LBA, BDP > 103UFC/mL ( broscopie)
(c)Ag sol. legionella (U), pneumoc., haemoph. (S, plèvre) : rapides, sous ATB
(d)PCR virus (immunodéprimé, SARS-CoV si sujet contact)
3.Diagnostic indirect rétrospectif : sérologies (J0 + J15) ! legionella, intracellulaires
(chlamydia, mycoplasme, coxiella) ; virus pneumotropes
Pathogène reste non identi é dans > 20% cas
12
2.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 2. PNEUMOPATHIE COMMUNAUTAIRE |
2.2.4 Eliminer un diagnostic différentiel
1.Atteintes pulmonaires non infectieuses
–Pneumopathies immuno-allergiques (TDM, anamnèse, cytologie LBA)
–EP (D-dimères, TDM)
–Néoplasie (cytologie liquide pleural, TDM, broscopie)
–OAP cardiogénique (ETT, BNP)
2.Infections extra-pulmonaires
2.3 TRAITEMENT D'URGENCE
2.3.1 Traitement anti-infectieux précoce (étiologique)
Buts : bactéricidie rapide (retard )% mortalité) ; limiter pression sélection
Principes de l'antibiothérapie : probabiliste (après prélèvements, sans retard)
–IV, bactéricide
–Association (% spectre, synergie, & sélection souches résistantes)
–Cf écologie & résistance : 40% PSDP (% doses ß-lactamine), PRP (glycopeptide)
–Adaptée à 48h : clinique ; culture & antibiogramme interprété
–Durée : 10j en général ; chlamydia, mycoplasme : 15j ; legionelle, staph : 21j
En pratique, protocoles ATB probabiliste. Exemple :
–C3G (ceftriaxone 2g/j, céfotaxime 2g 3/j) + macrolide (érythrom. 1g 4/j) / FQ
Glycopeptide (vancomycine charge + 2 g/j) si risque PRP ou infection disséminée
–Forte suspiscion legionella : + rifampicine 600 mg 2/j
–Inhalation : C3G ! amoxicilline + ac. clav. 6g/j, ou + métronidazole 1500 mg/j
–Ambulatoire : amoxicilline 6g/j ; macrolide (P. interstitielle < 40 ans) + comorbidité, inhalation : amoxicilline + ac.clav. 6g/j
2.3.2 Traitement symptomatique
1. Réanimation respiratoire
– IOT + VM : troubles conscience (protection VAS), épuisement (& _ ), choc
VO2
–VNI (PEP) : hypoxémie sévère isolée, patient conscient coopérant
–O2 MHC : cas général
Surveillance : clinique, SpO2 (+ GDSA). Kinésithérapie respiratoire 7j/7
2. Défaillances (CV, rein), prévention complications (MTE, ulcère, escarres) : standard
2.4 EVOLUTION
Favorable : apyrexie 48h, % hématose ; normalisation Rx retardée
Défavorable : ATB inadaptée (germes résistants) ; choc septique, SDRA
CONCLUSION
&mortalité impose ATB ef cace précoce & réanimation respiratoire
&incidence : vaccin antigrippal et surtout antipneumococcique (23 v.) : > 65 ans, immunodéprimé, sans oublier splénectomisé en urgence pour traumatisme abdominal (situation fréquente de chirurgie de l'avant)
RÉFÉRENCES : [12, 40, 158]
13
Chapitre 3
O.A.P. lésionnel
Eau extra-vasculaire pulmonaire par hyperperméabilité membrane alvéolo-capillaire
(mAC). En pratique, ~ ALI = opacités RxT bilat., survenue aiguë, non expliquées par %
P hydrostatique capillaire pulmonaire (6= OAP cardiogénique), avec P aO2 < 300 mmHg
F iO2
Évolution : SDRA dé ni par P aO2 < 200 mmHg
F iO2
Pour médecins militaires, OAP lésionnel initialement décrit comme « poumon de choc » ; actuellement redouté si armes C type suffocants
3.1 PHYSIOPATHOLOGIE
1.AGRESSION INITIALE : activation cascade in ammation
–Origine pulmonaire : activation locale par agression pulmonaire
–Origine extra-pulmonaire : activation générale
) lésion mAC ) % perméabilité alvéolo-capillaire ) OAP lésionnel
_
2. RETENTISSEMENT SUR ÉCHANGES GAZEUX : & VA_
Q
–Shunt par altération surfactant puis brose
–HTAP par vasoconstriction hypoxique puis thrombi
3.RETENTISSEMENT SUR MÉCANIQUE VENTILATOIRE
–& compliance pulmonaire ( VP &)
–Collapsus alvéolaire n expiration
4.VENTILATION MÉCANIQUE
–PEP limite collapsus alvéolaire
–Mais barotraumatisme peut aggraver lésions
Évolution en 3 phases de réparation
–Exsudative
–Fibroproliférative
–Réépithélialisation ) guérison, ou brose évoluée (déterminants inconnus)
3.2 DIAGNOSTIC
3.2.1 Positif
Clinique
1.EN VENTILATION SPONTANÉE
– Dyspnée, cyanose, lutte = DRA
14
3.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 3. O.A.P. LÉSIONNEL |
– Crépitants auscultatoires ; toux & expectoration mousseuse èvre
2.EN VPP CHEZ INTUBÉ : désaturation, tachycardie + HTA, aspirations trachéales : liquide sanguinolent
GDSA
– Hypoxie P aO2 < 300 mmHg, normovoire hypercapnie
F iO2
– Acidose LAC (anaérobiose par hypoxémie)
Imagerie retardée (mais 9 OAP radiologiques asymptomatiques)
1.RxT : opacités bilatérales hétérogènes (oriente)
2.TDM : lésions diffuses, alvéolaires puis alvéolo-interstitielles, hétérogènes, évoluant vers aspect « verre dépoli »
3.2.2 Gravité
1.LUNG INJURY SCORE (sévère si > 2,5)
–RxT : nombre quadrants atteints
–Profondeur hypoxémie ( P aO2 )
–Niveau PEP nécessaire F iO2
–Compliance pulmonaire
2.AUTRES DÉFAILLANCES d'organes
3.ÂGE, TERRAIN
3.2.3 |
Étiologie : contexte |
|
1. |
PULMONAIRE |
|
|
– Toxique : alvéolaire (fumées, suffocants, liquide gastrique, noyade) ou capillaire |
|
|
|
(embolie graisseuse) |
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– Traumatique : contusion pulmonaire |
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– Infectieuse : pneumopathie grave |
|
2. |
EXTRA-PULMONAIRE : tout SRIS (sepsis sévère, chocs, pancréatite, brûlure) |
|
3.2.4 |
Diagnostic différentiel |
1.OAP LÉSIONNEL OU CARDIOGÉNIQUE ?
–OAPc : sujet âgé, cardiopathie, variabilité Rx, ECG perturbé + critère réversibilité : VM corrige rapidement hypoxie
–OAPl : jeune, coeur sain, Rx stable, ECG N
En pratique, dif cile d'autant que RV excessif ajoute part cardiogénique à OAPl. Monitorage invasif (PiCCO, Swan-Ganz) parfois nécessaire pour différencier
2.PNEUMOPTHIES INTERSTITIELLES HYPOXÉMIANTES
–Miliaire BK, Pneumocystose, Pneumocoque
–Pneumopathie peut se compliquer de SDRA !
3.3 TRAITEMENT
Corriger hypoxie, & laisser temps à réparation spontanée
15
3.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 3. O.A.P. LÉSIONNEL |
3.3.1 Symptomatique indispensable
Réanimation repiratoire
1.VPPC
–FiO2 mini qsp PaO2 60 mmHg (éviter toxicité propre O2 surajoutée)
–Vt bas, I/E inversé, fréquence N, aboutissant à hypercapnie permissive (exclue chez TC) ; Pplat < 30 cmH2O (éviter barotraumatisme)
–PEP (recruter alvéoles collabées) selon courbe V/P, en pratique 5 à 10 cmH2O
–Si forme modérée (LIS < 2,5), possibilité VNI voire VS-PEP
_
2. AUTRES MÉTHODES améliorant VA_ :
Q
–NO inhalé )% perfusion (vasodilatation) territoires bien ventilés
–DV (recrutement zones postérieures drainage sécrétions)
Autres mesures
–Corticothérapie possible si évolution prolongée (& risque brose évoluée ?)
–Normovolémie en évitant OAP de surcharge surajouté
–Nutrition hypercalorique hyperprotidique (hypercatabolisme)
–Prévention complications décubitus
3.3.2 Étiologique
Si possible. Surtout ATB si pneumopathie / sepsis
CONCLUSION
Évolution SDRA suit ~ loi du tout ou rien : guérison sans séquelles / décès (~ 50%) Recherche intensive avec 2 axes :
–Modulation cascade in ammatoire
–Stimulation réparation spontanée RÉFÉRENCES : [104]
16
Chapitre 4
Asthme aigu grave
AAG : crise d'asthme sévère avec détresse respiratoire aiguë engageant pronostic vital
Cause majeure arrêt cardiaque adulte jeune : 2000 morts/an en France, évitables par traitement précoce bien codi é (O2 + 2-mimétiques)
4.1 PHYSIOPATHOLOGIE
Asthme = in ammation chronique bronches + crises obstruction aiguë réversible
1.OBSTRUCTION BRONCHIQUE ( stimulation neurogène & humorale
–Bronchoconstriction
–Oedème muqueuse bronchique
–Hypersécrétion glandulaire
2.CONSÉQUENCES RESPIRATOIRES
–% résistances écoulement air : dyspnée expiratoire
–Captation d'air : hyperin ation dynamique
3.CONSÉQUENCES HÉMODYNAMIQUES
–P intrathoracique ) % inspiratoire pré & postcharge VD, & expiratoire ) pouls paradoxal = PAs > 20 mmHg / cycle ventilatoire
–A l'extrême, “tamponnade gazeuse” avec ICD, CCV
4.2 DIAGNOSTIC
4.2.1 Positif et de gravité : clinique
Contexte : asthmatique connu
–ATCD réanimation / VM pour asthme (qui a fait un AAG en refera un)
–Asthme instable : % fréq. & sévérité crises, résistance 2-mimétiques, & DEP même hors crises
–Traitement de fond inadapté, mal suivi ; défaut autosurveillance
– Tabagisme non sevré, troubles , précarité sociale
Crise d'asthme : Dyspnée expiratoire + sibilants ; toux + crachats perlés
Signes de crise grave
1.VÉCU DE LA CRISE : toute crise inhabituelle ou faisant appeler secours = grave
2.SIGNES RESPIRATOIRES
17
4.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 4. ASTHME AIGU GRAVE |
–FR > 30/min ; orthopnée ; silence auscultatoire
–Tirage, contracture SCM, battement ailes nez
–Cyanose, sueurs profuses, parole & toux dif ciles
–DEP < 30% théorique ou < 150 L/min (ou imprenable)
3.SIGNES CV
–Fc > 120/min
–Signes coeur D (CPA : TJ, RHJ, Harzer, IT)
–Pouls paradoxal > 20 mmHg (illusoire sans courbe de PAS)
4.SIGNES NEUROPSYCHIQUES : angoisse, agitation
5.ABSENCE AMÉLIORATION sous 2-mimétiques en spray
Clinique suf t au diagnostic ) traitement immédiat, appel secours médicalisés
Signes d'alarme (ACR imminent, imposent IOT + VM immédiate)
–Troubles conscience
–CCV (tamponnade gazeuse)
–Bradypnée, pauses, respiration abdominale paradoxale
–Hypercapnie > 50 mmHg
Examens complémentaires = appoint utile à l'hôpital, sans retarder traitement
–Gazométrie : hypoxie, PaCO2> 40 mmHg (hypoventilation relative / absolue)
–Rx thorax : distension (hyperclarté, côtes horizontales) ; PNO, pneumomédiastin
–ECG : CPA = P 2,5mm (DII, V1), T<0 à D, SI QIII, axe D, BBD
–Ionogramme : hypoK ( 2-mimétiques
4.2.2 Etiologique
1.INFECTION BRONCHO-PULMONAIRE À TRAITER surtout
–Fièvre (autres signes PNP masqués par AAG)
–Rx thorax : condensation alvéolaire en foyer / diffuse
–NFS, CRP ; hémocultures, Agsol (Sg : pneumocoque, haemophilus ; U : legionella) Prélèvements locaux (après stabilisation) & sérologies selon contexte
2.AUTRE FACTEUR DÉCLENCHANT : médicament (AAS, AINS, -bloqueur), exposition massive à allergène. Attention : AAG suraigu sans déstabilisation préalable possible (bronchospasme allergique)
4.2.3 Différentiel
–Sujet âgé : décompensation BPCO ; OAP (pseudo-asthme cardiaque)
–Dyspnées aiguës : corps étranger (clinique, Heimlich), EP (D-dimères, TDM)
–CPA : tamponnade, péricardite (ETT)
4.3 TRAITEMENT
Extrême urgence, continu domicile ! hôpital
4.3.1 Symptomatique
ACR hypoxique : protocole habituel, adrénaline 3 mg intratrachéal. Être prêt !
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4.4. ÉVOLUTION |
CHAPITRE 4. ASTHME AIGU GRAVE |
Cas général : corriger hypoxie, lever obstruction bronchique. Moyens :
1.O2 masque, VNI peu évaluée, IOT + VM dernier recours
2.BRONCHODILATATEURS = clé
–2-mimétiques rapides : salbutamol, terbutaline (inhalés > systémiques)
Adrénaline intéressante si CCV, & surtout ACR : IV, nébulisation, intratrachéal
–Anticholinergiques (+ lents, + longs) : ipratropium (nébulisé)
3.CORTICOÏDES systémiques (lents ~ 4h) : prévention récidive (anti-in ammatoire), accélération l crise (potentialisation 2-mimétiques ( expression récepteurs 2)
4.Discutés : héliox, MgSO4, agents anesthésiques
Indications pratiques face AAG sans ACR d'emblée :
1.AUTO-TRAITEMENT d'urgence : salbutamol 4 bouffées (/ 5 min si ; amélioration)
2.MÉDECIN TRAITANT : AR/SMUR 500 g salbutamol / terbutaline S/C
3.SECOURS MÉDICALISÉS initient traitement complet
–A tout stade, signes d'alarme ) IOT. Risques : bronchospasme, CCV, inhalation
! RV, ISR + Sellick, matériel IOT dif cile
VM : FiO2=1 ; Vt = 8 mL/kg ; FR = 10/min ; I/E=1/4 ; Pplateau < 30 mmHg ) hypercapnie permissive
– 1/2 assis, O2 6 à 8 L/min (objectif SpO2 > 90%)
– Nébulisation salbutamol 5 mg/2 mL (terbutaline 10 mg/2 mL) + ipratropium 0,5 mg/2 mL + 6 mL SSI, toutes 15 min ! amélioration
– VVP : RV si CCV, hydratation (SSI)
– Méthylprednisolone 1 mg/kg IV (ou HSHC 200 mg)
4. ÉVALUER RÉPONSE
– Amélioration (clinique & DEP > 50%) ) nébulisation / 15 min. Transfert SAU
– Sinon, + salbutamol IVSE 0,5 mg/h (terbutaline 1 mg/h), 2/ 15 min < 8 mg/h.
Transfert réanimation
5. TRANSPORT MÉDICALISÉ : poursuite traitement ; scope, SpO2, PNI 6. HÔPITAL : réévaluer, compléter bilan
– Poursuivre nébulisations (/3h si amélioration) & corticoïdes (même dose /8h)
– Si traitement IV, relais inhalation progressif. Si VM, 3 à 4 jours en moyenne
– Adaptation & surveillance : gazométrie, clinique, DEP Tolérance : ionogramme ; RxT si VM (PNO barotraumatique)
– Transfert pneumologie (! traitement fond & éducation) après 24h stables
4.3.2 Etiologique
Infection : ATB probabiliste après prélèvements. Attention allergie -lactamines !
4.4 ÉVOLUTION
Favorable si à temps. Risque = récidive (AAG = tourant évolutif maladie asthmatique)
CONCLUSION
AAG = morts évitables :
–PEC médicalisée la plus précoce possible
–Prévention : dépistage asthme instable, traitement fond optimal, éducation patient RÉFÉRENCES : [111, 135, 148]
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