Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:

dossier dassistanat ranimation - ansthsie

.pdf
Скачиваний:
57
Добавлен:
15.03.2015
Размер:
1.15 Mб
Скачать

Chapitre 48

Coma hyperosmolaire

Complication métabolique aiguë diabète (type II surtout) caractérisée par hyperGlc & hyperOsm plasmatiques majeures, sans acidose ni cétose (dans formes pures)

48.1 PHYSIOPATHOLOGIE

1.SITUATION DÉCLENCHANTE (installation progressive)

Agression hyperglycémiante : infection, corticothérapie

Apport hydrique insuf sant : dysrégulation soif (sujet âgé), conscience ou fonctions supérieures altérées, isolement

2.HYPEROSM plasmatique résultante )

DIC ) compensation neuronale partielle par osmolytes idiogéniques ; dépassement ) coma

Polyurie osmotique ) DEC, hypovolémie ) IRénF )& capacité élimination Glc (tardive) ) autoaggravation

3.RÉHYDRATATION : si trop rapide, & osmolytes indiogéniques SNC < & Osm plasmatique ) oedème cérébral

48.2 DIAGNOSTIC

48.2.1 Positif

Phase prodromique (qq j à qq sem) : polyuro-polydipsie intense, adynamie

Phase d'état associant

1.DÉSHYDRATATION MAJEURE avec & poids (à chiffrer), mixte

DIC (muqueuses sèches, T %) + DEC (pli cutané, hypotonie oculaire)

Hypovolémie (veines plates, tachycardie, hoTA avec différentielle &)

Diurèse persistante contrastant avec hypovolémie (oligo-anurie tardive)

2.TROUBLES NEUROLOGIQUES quasi constants

Confusion, troubles conscience ! coma

Signes focaux fréquents, comitialité

Régression sous traitement, sinon chercher autre affection neurologique

3.SIGNES DE L'AFFECTION DÉCLENCHANTE éventuelle

4.; dyspnée de Küssmaul, ; odeur acétonique

150

48.3. TRAITEMENT

CHAPITRE 48. COMA HYPEROSMOLAIRE

Biologie

1.SIGNES CARDINAUX

Glc > 6 g/L (33 mmol/L)

OsmP > 350 mOsm/L ou [N a+]corrige > 155 mmol/L

pH > 7,2 avec HCO3 > 15 mmol/L et cétose absente ou modérée ( +), traduisant cétose de jeûne

2.SIGNES D'ACCOMPAGNEMENT

OsmU & avec [N a]U < 20 mmol/L

Hémoconcentration (% Ht & protides)

[K+] N ou & (mais toujours dé cit K global)

48.2.2 Gravité

Profondeur trouble conscience, coma ; convulsions

Profondeur CCV, choc vrai (cyanose, marbrures, oligo-anurie, dysfonctions asso-

ciées dont CIVD)

Dans tous cas, hospitalisation en réanimation

48.2.3 Étiologie

Stress hyperglycémiant (infection, IDM, AVC, iatrogénie)

Raisons de l'insuf sance d'apport

48.3 TRAITEMENT

Urgence relative (sauf traitement cause urgente). Réanimation hydroélectrolytique (sous insuline) prudente pour préserver pronostic neurologique

48.3.1 Symptomatique

Mise en condition

IOT + VM : protection VAS, sédation anti-convulsivante

Scope, PAS (hémodynamique + prélèvements répétés), SpO2 ; VVC

Recueil urines : SAD (globe vésical, femme) ou étui pénien (& risque IU)

Réhydratation prudente (modalités non consensuelles)

1.VOLUME À PERFUSER : 8 à 12 L, selon perte poids ou dé cit hydrique calculé (+ pertes & besoins de base). Objectif = apporter ce volume en 48 à 72h, en adaptant selon tolérance & pertes

2.SOLUTÉS : colloïdes si choc, SSI sinon ! stabilisation CV, puis :

NaCl 0,45% + 1 à 2g/L KCl ! Glc < 3 g/L (16,5 mmol/L)

Relais par G5% + 3 à 4 g/L NaCl ! conscience & iono N

3.APPORTS [K+] : 1 g/h IVSE, puis adapter qsp 4 à 5 mmol/L

Insulinothérapie complète réhydratation : ~ 0,1 UI/kg/h IVSE, puis & quand Glc <

3 g/L (16,5 mmol/L)

Adapter ensuite qsp 2 < Glc < 3 g/L (11 < Glc < 16,5 g/L) Relais S/C à petites doses après conscience & iono N

151

48.4. ÉVOLUTION

CHAPITRE 48. COMA HYPEROSMOLAIRE

Surveillance

Ef cacité : clinique, Glc cap. / 30 min, Glc + iono / 2h initialement, puis &

Tolérance : SpO2, auscultation pulmonaire, diurèse / h. & débits si surcharge

Mesures associées :

Prévention MTE : anticoagulation systématique (risque majeur : hyperviscosité, coma, état in ammatoire). Héparine > HBPM si IRénale

Escarres, ulcère stress ; risque IN très élevé

48.3.2 Étiologique selon cause

48.4 ÉVOLUTION

1.FAVORABLE : % CV, retour progressif conscience N, normalisation biologie (selon terrain, délai PEC & progressivité)

2.COMPLICATIONS : oedème cérébral, OAP, MTE, rhabdomyolyse, CIVD

3.DÉCÈS ~50%

CONCLUSION

Coma hyperosmolaire = pronostic sombre. Fragilité terrain sous-jacent explique mortalité lourde même sous réanimation bien conduite

RÉFÉRENCES : [64, 150]

152

Chapitre 49

Acidose lactique aux biguanides

Complication aussi rare que grave du diabète de type II traité par biguanides

49.1 PHYSIOPATHOLOGIE

– IRénale ) accumulation biguanides

– Inhibition néoglucogenèse ()& élimination LAC foie)

– Acidose LAC )CCV puis choc )% anoxie )% anaérobiose )% production acide

LAC (cercle vicieux)

49.2 DIAGNOSTIC

49.2.1 Positif

Clinique :

sujet âgé, souvent insuf sant hépatique ou rénal

1.PRODROMES : asthénie & crampes douloureuses (qq h à qq j)

2.PHASE D'ÉTAT : grande acidose métabolique (polypnée - dyspnée Küssmaul), CCV

! choc , hypothermie, troubles conscience variable ; polyurie ni haleine acétonique

Biologie

Acidose métabolique majeure (pH < 7, HCO3 < 10 mmol/L)

Trou anionique % (> 15 mmol/L), LAC > > 7 mmol/L

Glycémie peu modi ée, cétose discrète

IRénale, hyperK

49.2.2 Gravité évidente

Détresse CV + respiratoire + coma rapide ) réanimation obligatoire

49.2.3 Étiologie

Surdosage accidentel, iatrogénie (prescription malgré CI, produits de contraste)

153

49.3. TRAITEMENT

CHAPITRE 49. ACIDOSE LACTIQUE AUX BIGUANIDES

49.2.4 Différentiel

1.Autres acidoses lactiques : infection ?

2.Autres comas diabétiques : facile

HypoGlc : sulfamides, cf Glc capillaire

ACD : cétose majeure, hyperGlc

HyperOsm : hyperGlc, polyurie, Osm

49.3 TRAITEMENT

Purement symptomatique

PEC choc : IOT + VM (FiO2= 1), RV catécholamines

EER impérative (corrige acidose, élimine biguanides, supplée IRénale)

Mesures aspéci ques

49.4 ÉVOLUTION

Mortalité 2/3 chez ces sujets généralement fragiles

CONCLUSION

Complication dramatique de diabètes type II évolués. Plus rare depuis metformine (toxicité < anciens biguanides). Évitable par strict respect CI & surveillance attentive fonction rénale

RÉFÉRENCES : [150]

154

Chapitre 50

Coma chez le diabétique

Perte conscience, comportements de veille & réactivité = toujours urgence diagnostique & thérapeutique. Chez diabétique connu, 3 enjeux spéci ques :

Déceler hypoglycémie, aussi grave que facile à traiter, ou autre cause métabolique

Identi er cause non métabolique à traiter d'urgence

En cas de coma métabolique, chercher & traiter aussi sa cause

Chez diabétique inconnu, coma peut révéler maladie, mais CAT peu différente

50.1 ÉTIOLOGIE

50.1.1 Typologie des causes de coma du diabétique

1.COMPLICATIONS MÉTABOLIQUES aiguës du diabète

Hypoglycémie (D I & insuline, D II & sulfamides hypoGlc) = la plus fréquente

Coma hyperosmolaire = 50% des comas du diabétique âgé (D II surtout)

ACD (coma rare ou ( affection causale), surtout D I ; inaugurale

Acidose LAC rarissime, grave (D II sous biguanides + IRénale / hépatique)

Dans tous cas, chercher cause déclenchante, qui peut elle-même ) coma

2.COMAS NON SPÉCIFIQUES FAVORISÉS PAR DIABÈTE

AVC (ischémie / hémorragie) fréquents ( macroangiopathie

Comas infectieux ( immunodépression relative : % risque infections à pneumocoques (pneumoapthies, méningites, pneumococcémies purpura fulminans)

3.AUTRES COMAS : traumatiques, toxiques ; hypothermie induite + que causale

50.1.2 Conséquences pour démarche diagnostique

Hiérarchisation des causes principales par urgence à traiter

1.TRAITEMENT AVANT IOT : hypoglycémie, purpura fulminans

2.TRAITEMENT AU PLUS TÔT APRÈS IOT : coma infectieux (méningite), coma traumatique ou neurovasculaire avec indication neurochirurgicale ; toxiques avec antidote

3.TRAITEMENT URGENT MAIS PROGRESSIF : hyperOsm & ACD, acidose LAC

50.2 CONDUITE À TENIR INITIALE

50.2.1 Évaluation initiale

Interrogatoire ciblé entourage

155

50.2. C.A.T. INITIALE

CHAPITRE 50. COMA ET DIABÈTE

Âge, ATCD, D I ou II, ttt & modi cations, contexte

Prodromes, mode & délai installation coma

Clinique évalue gravité & donne 1re orientation étiologique

1.APPRÉCIER DÉTRESSE NEUROLOGIQUE avant induction & IOT

Trouble conscience, profondeur : GCS pour suivi évolutif

Signes méningés (masqués à ce stade)

Pupilles : diamètre, réactivité, anisocorie

Convulsions, mouvements anormaux, dé cits moteurs focaux, calme/agité, hyper/hypotonique, ROT + RCP

2.EXAMEN GÉNÉRAL

Température : èvre / hypothermie

Hémodynamique : CCV - choc / HTA ; arythmie (cf ECG)

Respiratoire : polypnée, Küssmaul ; crépitants (pneumopathie / inhalation)

Cutané : PURPURA FÉBRILE ) C3G IV IMMÉDIATEMENT

Déshydratation : pli cutané, hypotonie oculaire ; sécheresse muqueuse

50.2.2 Mise en condition

Comme tout comateux, parallèlement à examen clinique

1.LVAS, O2 MHC en attente IOT ; monitorage (scope, PNI, SpO2, FR, )

2.Collier cervical si trauma 6= exclu

3.VVP en prélevant

Glc, ionogramme, cétonémie, GDSA, lactatémie (comas métaboliques)

NFS, CRP, hémocultures autres examens à visée infectiologique

Recherche de toxiques selon contexte (EtOH, HbCO, . . .)

4.GLC CAPILLAIRE

Si &, G30% 1 à 3 amp. d'emblée : effet spectaculaire possible, évitant IOT (chercher alors cause). Sinon entretien G10% sous contrôle Glc capillaire ! réveil

Si %, BU ) diagnostic présomptif coma métabolique : hyperOsm (hyperGlc &

GlcU majeures sans cétonurie franche), ACD (cétonurie majeure)

5.Préparer IOT & VM

50.2.3

PEC détresses

1.

IOT + VENTILATION (si GCS reste < 8, convulsions, CCV, détresse respiratoire) :

 

protéger VAS, éviter hypoxie / hypercapnie cérébrale. Modalités : PréO2, ISR (;

 

succinylcholine si ACD ( hyperK initiale) + Sellick. FiO2 = 1, entretien sédation

2.

RV SI CCV VOIRE CHOC : colloïdes qsp PAM = 90 mmHg, SSI si déshydratation à

 

hémodynamique conservée

3.

Si ACD ou hyperOsm, débuter réhydratation + insulinothérapie sur VVP

50.2.4

Complément bilan étiologique

1.PL SI FIÈVRE ou signes méningés ! méningite purulente : ATB probabiliste

2.TDM CÉRÉBRALE (avant PL si signes focaux), indication large ! hémorragie ou hématome avec indication neurochirurgicale urgente

Hospitaliser en réanimation

156

50.3. COMAS MÉTABOLIQUES

CHAPITRE 50. COMA ET DIABÈTE

50.3 P.E.C. DES COMAS MÉTABOLIQUES

Diagnostic de certitude : synthèse clinique & biologie

50.3.1 Coma hypoglycémique

G10% jusqu'au réveil (surveillance Glc). Chercher cause : repas insuf sant ou

D I : erreur dose insuline, -bloquants (masquent prodromes)

D II : surdosage sulfamides (IRénale, interaction médicamenteuse)

50.3.2 Comas hyperglycémiques

1.COMA HYPEROSM : contexte, signes focaux, DIC > DEC, polyurie malgré CCV Glc > 6 g/L, Osm > 350 mmol/L, sans acidose ni cétose

2.ACIDOCÉTOSE : contexte, coma calme aré exique sans signe focal ; dyspnée d'acidose (Küssmaul), haleine acétonique ; DEC + DIC

Glc > 2,5 g/L, acidose métabolique (T.A. %), cétonémie ; hyperK initiale (transfert)

Traitement : insulinothérapie + réhydratation + apports K (dé cit constant)

1.INSULINOTHÉRAPIE continue 0,15 UI/kg/h (ACD) ou 0,1 UI/kg/h (hyperOsm), surveillance Glc capillaire / 30 min

2.RÉHYDRATATION : volume selon poids ou dé cit hydrique calculé. Modalités :

HyperOsm : correction en 48 à 72h (risque oedème cérébral si trop vite). SSI puis NaCl 0,45%. G5% dès Glc < 3 g/L ; adapter insuline qsp Glc = 2 à 3 g/L

ACD : correction en 24h (dont 1/2 en 8h). SSI, puis SG5 à 10% supplémenté en NaCl dés Glc < 2,5 g/L, pour maintenir insuline constante (correction acidose)

Surveillance neuro. (GCS, pupilles), diurèse, respi. (OAP), iono ; GDSA si ACD

3.APPORTS KCl : systématiques sous scope & iono / 2h

Autres électrolytes (Mg, P) généralement indispensables, selon iono

Chercher cause dans tous cas

Agression : infection, AVC, IDM (souvent asymptomatique ici)

Iatrogénie : corticothérapie

Inobservance ou erreur, dysfonction pompe

50.3.3 Acidose lactique

Contexte ; douleurs prodromiques, choc, dyspnée d'acidose sans haleine cétonique Acidose LAC majeure : pH < 7, HCO3 < 10 mmol/L, LAC > 7 mmol/L. Glc & Osm N

Traitement : déchocage + EER

50.3.4 Évolution très variable selon cause

CONCLUSION

Coma chez diabétique = avant tout, coma : MECS & explorations initiales non spéci ques. Cependant, détecter causes métaboliques & initier traitement au plus tôt

Chez diabétique connu, prévention ( éducation patients & entourage (ampoule glucagon IM en attendant secours si hypoglycémie grave)

En n, coma inaugural chez diabétique inconnu concerne MDU, même en OPEX RÉFÉRENCES : [47, 150]

157

Chapitre 51

Diabète insipide

DI : polyurie hypotonique par sécrétion insuf sante ou inef cacité ADH Concerne anesthésiste-réanimateur dans 2 situations assez distinctes

Rarement, syndrome polyuro-polydipsique compliqué de déshydratation sévère

Plus souvent, DI secondaire chez certains malades de réanimation

Urgence relative (en général) : diagnostic précède mise en route ttt

51.1 PHYSIOPATHOLOGIE

Défaut de réabsorption d'eau au niveau du tube collecteur ( :

1.Défaut de sécrétion d'ADH par atteinte noyaux hypothalamiques ou post-hypophyse :

DI central ou neurogénique

2.Défaut de réponse rénale à l'ADH : DI néphrogénique

Conséquence = polyurie hypotonique, clairance eau libre positive

51.2 DIAGNOSTIC

51.2.1 Positif

Polyurie claire > 2 mL/min (enfant 2 mL/kg/h). Schématiquement, 2 situations :

1.Syndrome polyuro-polydipsique

Soif intense, constante, angoissante ; levers nocturnes pour miction & boisson

Si apports hydriques insuf sants, perte poids & évolution :

Déshydratation cellulaire (céphalées, nausée vomissement, èvre, confusion)

Déshydratation mixte (pli cutané, hypotonie oculaire, sécheresse muqueuse)

Hypovolémie voire choc (hypoTA, pincement différentielle, tachycardie, marbrures genoux, cyanose ; oligo-anurie tardive)

2.DI central secondaire du malade de réanimation, détecté par monitorage diurèse

Post-op. neurochirurgie (axe hypothalamo-hypophysaire)

TC, hémorragie méningée

Mort encéphalique = forme caricaturale

Biologie

– Densité U < 1005

– [Na] corrigée 142 mmol/L rappel : [N ac+] = [N ames+ ] +

[Glc] 5;5

3

– OsmU < 200 mOsm/L ) ClH2 O =

1 OsmP

:V > 0

 

 

OsmU

 

 

en mmol=L

158

51.3. TRAITEMENT

CHAPITRE 51. DIABÈTE INSIPIDE

51.2.2 De gravité

Choc hypovolémique, déshydratation sévère

Trouble de conscience (ou sédation) empêchant compensation

Terrain, gravité intrinsèque de la cause

51.2.3 Etiologique

Contexte clair (DI secondaire du malade de réanimation)

Déshydratation sur syndrome polyuro-polydipsique

1.Priorité = trouver pourquoi apports insuf sants

En général, altération conscience (Glc, PL, TDM, dosages toxiques)

2.Cause syndrome polyuro-polydipsique = moins urgent, cf endocrinologue

Mécanisme : injection desmopressine (Minirin*) après restriction hydrique UNIQUEMENT HORS DÉSHYDRATATION DANGEREUSE

OsmU reste & : DI néphrogénique (résistance périphérique à ADH)

OsmU %, diurèse & : DI central (carence ADH)

Pathologie causale : imagerie selle turcique (crâniopharyngiome) ; PBR (néphropathie tubulo-interstitielle) ; potomanie

51.2.4 Différentiel

Polyurie osmotique densité U > 1010, OsmU > 300 mOsm/L

Hyperglycémie

Traitement (mannitol, diurétiques, produit de contraste iodé)

Hypercalcémie

Reprise diurèse (levée obstacle ; post-transplantation)

Surcharge hydrique [Na] corrigée < 140 mmol/L

Test restriction hydrique (surveillance) : % OsmU > 250 mOsm/L, & diurèse

Cas particulier potomanie : DI central & néphrogénique partiel adaptatif

51.3 TRAITEMENT

51.3.1 Symptomatique

En cas de déshydratation & hypernatrémie sévères

– Expansion volémique (macromolécules) si CCV

– Calcul dé cit hydrique : DH = [N a

c (mmol=L)]

1 0; 6 P oids (kg)

140

– Compensation orale / SNG / IV, progressive : 1/2 en 12 à 24h, 1/2 en 24 à 48h

Compensation systématique de la polyurie insipide (au fur et à mesure)

G5% ou 2,5% + 2g/L KCl (pas NaCl)

Administrer en 3h volume urinaire des 3h précédentes

ATTENTION à la surcompensation

Voie : IV < SNG < orale (selon possibilités)

159

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]