dossier dassistanat ranimation - ansthsie
.pdf38.2. DIAGNOSTIC POSITIF |
CHAPITRE 38. COMAS |
Hypertension intra-crânienne
–Tumoraux par effet de masse et engagement : sous faux, trans-tentoriel, foraminal
–Hydrocéphaliques par & diffuse PPC
38.1.5 Comas métaboliques
1.Métabolisme glucidique
–Hypoglycémie
–Hyperglycémie : coma hyperosmolaire, acidocétose (coma + rare)
2.Déséquilibres hydro-électrolytiques et acido-basiques
–Hyponatrémie profonde, hypercalcémie
–Carbonarcose (IRC)
–Acidose lactique
3.Encéphalopathie hépatique (coma urémique : foetor hepaticus, IHC clinique & bio)
4.Hormone thyroïdienne (coma myxoedémateux)
38.1.6 Comas toxiques
1.Antidotes immédiatement disponibles
–CO (contexte, teint rose) ! O2
–Morphiniques (calme, myosis, bradypnée, hypopnée) ! naloxone (Narcan*)
–BZD (calme, hypotonique)! umazénil (Anexate*)
–CN (troubles du rythme) ! hydroxocobalamine (Cyanokit*)
2.Autres : EtOH (contexte ; hypoGlc), ADT (hypertonie, convulsions), NLP ( èvre, hypertonie extra-pyramidale), barbituriques (mydriase bilat. aréactive)
38.2 DIAGNOSTIC POSITIF
Glasgow (GCS) = Y (1-4) + V (1-5) + M (1-6) soit 3 (+ grave) à 15 (N) GCS 8 , coma profond & indication IOT
–Avantages : simplicité, reproductibilité ) évaluation itérative (évolutivité)
–Inconvénients : validé pour TC seulement ; évalue ; tronc
Liège (0 à 5) = tronc, topographie crânio-caudale. Rachis suspect : ; oculo-céphaliques
Etat neurologique associé
–Pupilles : diamètre, symétrie, réactivité
–Motricité, ROT (abolition / exagération), RCP
–Signes méningés : raideur de nuque
–Convulsions : mouvements tonico-cloniques, révulsion oculaire, mâchonnement
38.3 DIAGNOSTIC DE GRAVITÉ
Autre détresse : cause, conséquence, simultanée ? Complications immédiates :
–Asphyxie : détresse respiratoire par dépression des centres respiratoires
–Hypotension : atteinte des centres de contrôle bulbaires
–Inhalation : pneumopathie (! SDRA possible)
–Compression prolongée peau et parties molles (! ischémie locale, “crush”)
–Hypothermie
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38.4. ANALYSE ÉTIOLOGIQUE |
CHAPITRE 38. COMAS |
38.4 ANALYSE ÉTIOLOGIQUE
Mise en sécurité d'abord :
1.SECOURISTES : PLS + O2 + Guédel
2.SECOURS MÉDICAUX : VVP, rechercher cause facilement curable
–Glc capillaire ) G30%
–Myosis, bradypnée, hypopnée, contexte compatible ) Narcan*
–Polymédication dont benzodiazépines ) Anexate* sauf ADT associés
Si insuf sant, IOT + VA
ECG indispensable (intoxications cardiotropes + psychotropes)
Puis anamnèse, clinique ; TDM, PL, EEG, dosages métaboliques & toxicologiques
38.4.1Détresse respiratoire ou CV au 1er plan : PEC, réévaluation
38.4.2TC : TDM, prévention des ACSOS
38.4.3Fièvre
1.SYNDROME MÉNINGÉ : PL (après TDM si signes focaux), hémocultures
!méningite, méningo-encéphalite
2.SIGNES DE LOCALISATION : TDM ! abcès cérébral, méningo-encéphalite
3.CONVULSIONS OU COMA FÉBRILE ISOLÉ : PL + TDM + hémocultures + frottis-QBC
!idem + paludisme + autres encéphalites (trypanosomiase)
38.4.4 Signes d'orientation sans èvre
1. SYNDROME MÉNINGÉ : TDM PL + artériographie ! hémorragie méningée 2. SIGNES DE LOCALISATION : TDM ! AVC, tumeur
3. CONVULSIONS : EEG & chercher cause (épilepsie II)
– Juste avant ! coma post-critique
– Persistantes ! état de mal épileptique (attention, parfois électrique pur)
38.4.5 Autres situations
Biochimie, toxicologie. Cas particulier = coup de chaleur d'exercice (contexte)
38.5 DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
–Locked in syndrome
–Coma psychogène (diagnostic d'élimination ; résistance à ouverture yeux)
CONCLUSION
Coma = urgence thérapeutique (mise en sécurité) avant urgence diagnostique Diagnostic étiologique souvent complexe : hiérarchiser priorités
Objectif = diagnostiquer au + vite causes à traiter d'urgence RÉFÉRENCES : [47]
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Chapitre 39
Etat de mal épileptique
EDME : crise(s) d'épilepsie prolongée(s) ou rapprochée(s) ) condition xe & durable
Etat de mal convulsif (EDMC) : 3 crises convusives généralisées sans reprise conscience, ou crise 5 à 10 min. Engage pronostic vital et fonctionnel : urgence médicale
Etat de mal non convulsif : autres formes d'épilepsie, moindre risque évolutif Description : EDMC adulte (sauf précision)
39.1 PHYSIOPATHOLOGIE
Mal élucidée, simple exagération des mécanismes épileptogènes
1.Conséquences cérébrales
–Perte autorégulation circulation cérébrale
–Excitotoxicité = activation excessive des récepteurs d'acides aminés excitateurs
) souffrance cellulaire diffuse () morts neuronales), aggravée par :
2.Conséquences systémiques
– Immédiates : HTA, hyperglycémie, hypoxémie, acidose métabolique, arythmie
– Ultérieures : hyperthermie, hypoTA, hypoglycémie
39.2 DIAGNOSTIC
39.2.1 Positif
EDMC : clinique suf t
1.Crise tonico-clonique généralisée
–Phase tonique : cri, PC brutale ) chute, contracture généralisée, trismus () morsure langue), révulsion oculaire, apnée () cyanose). Durée 10 à 20s
–Phase clonique : mouvements saccadés désordonnés. Durée 1 min
–Phase post-critique : inconscience, incontinence sphinctérienne () perte urines)
2.Répétée, durable ( 3 sans reprise conscience intercritique, ou 5 min)
) Confusion & amnésie post-critique (typiques crise simple) absentes dans EDMC
Crises répétées mais reprise conscience = syndrome de menace, PEC similaire
EDME non convulsif : clinique moins évidente
– crises partielles (mâchonnement, mouvements oculaires isolés, clonies localisées)
– EDM paucisymptomatique : confusion, ; absences ; EDM électrique (coma, AG)
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39.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 39. ETAT DE MAL ÉPILEPTIQUE |
EEG (interprété par spécialiste et répété)
–Tracé : activité rapide localisée ou diffuse, puis alternance décharges (“bursts”, polypointes de grande amplitude) & ondes lentes : motif pointes-ondes
–EDM non convulsif : nécessaire au diagnostic ; EDMC : surveillance traitement
39.2.2 De gravité
– Terrain (âges extrêmes, tares sous-jacentes)
– Convulsions latéralisées
– Complications : détresse respiratoire, inhalation, collapsus CV, traumatismes
– Durée évolution, mauvaise réponse au ttt
39.2.3 Etiologique (sans retarder le traitement)
Epileptique connu : rechercher surtout facteurs déséquilibre
–Mauvaise observance ttt, sous-dosage, interférence médicamenteuse : dosages
–Intoxication éthylique aiguë, sevrage : anamnèse, clinique, alcoolémie
–Privation de sommeil
Recherche d'épilepsie secondaire
–Hypoglycémie : Glc capillaire ; correction urgente
–Fièvre (méningite, méningo-encéphalite, abcès) : PL, TDM ( si localisation)
–Femme enceinte : HTA, oedèmes, protéinurie ! éclampsie
–; èvre, mais syndrome méningé ou localisation : TDM ! selon contexte, causes vasculaires (AVC ischémique ou hémorragique, hémorragie méningée), traumatiques (contusion cérébrale, hématome intra-crânien, embarrure), tumorales
–Biologie : autres causes métaboliques (hypocalcémie, porphyrie)
–Toxicologie : CO, CN, Li, tricycliques, -bloqueurs. Contexte opérationnel : NOP
39.2.4 Différentiel
–Syncopes convulsivantes répétées d'origine cardiaque : ECG & scope
–Accès de décérébration
–Hystérie (pseudo-EDME) : EEG normal
Formes pauci-symptomatiques : attention aux épilepsies secondaires
39.3 TRAITEMENT
Préserver pronostic vital & fonctionnel. Grande urgence médicale, début avant ! USI
39.3.1 Symptomatique
–Protéger des blessures potentielles
–LVAS et O2 : Guédel + MHC au minimum, IOT + VA indications larges (détresse respiratoire, réponse incomplète ttt initial), à risque (estomac plein) ) ISR + Sellick
–Neuro-réanimation = lutte contre ACSOS (Agressions Cérébrales Secondaires d'Origine Systémique) : hyperthermie initiale et hypoglycémie (causale ou II)
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39.4. ÉVOLUTION |
CHAPITRE 39. ETAT DE MAL ÉPILEPTIQUE |
39.3.2 Casser activité épileptique & prévenir sa récidive
Moyens
1.Anti-épileptiques d'action rapide et brève : benzodiazépines
–Clonazépam (Rivotril*) : très sédatif, très rapide
–Diazépam (Valium*)
2.Anti-épileptiques d'action prolongée
–Phénytoïne (Dihydan*) : peu sédatif. CI : BAV II, bradycardie, coronaropathie
–Phénobarbital (Gardénal*) : très sédatif. CI : IRC
3.Agents anesthésiques à forte activité anti-épileptique : thiopental (Nesdonal*)
Indications en trois temps
1.0 à 30 min : Casser la crise
–clonazépam (1 à 2 mg en 4 min, renouvelable 1 fois à 10 min)
–à défaut, diazépam (10 à 20 mg en 4 min)
Débuter immédiatement anti-épileptique d'action prolongée
–phénytoïne 18 mg/kg ( 50 mg/min) si ; CI, renouvelable après 6 à 12h
–à défaut, phénobarbital 10 mg/kg ( 100 mg/min) 5 mg/kg/20min
2.30 à 50 min : Augmenter dose anti-épileptique d'action prolongée
3.50 à 70 min : AG au thiopental, sous VC
Surveillance de l'ef cacité du ttt
–Clinique : disparition des clonies, amélioration neurologique
–EEG : normalisation ou appauvrissement du tracé (“burst suppression”)
–Biologie peu utile (index thérapeutique des anti-épileptiques 6= connu dans EDMC)
39.3.3 Spéci que s'il existe
D'autant plus précoce qu'il est simple et ne retarde pas le traitement symptomatique
1.Correction des troubles métaboliques
–En urgence : hypoxie (O2), hypoglycémie (G30%)
–Secondairement : hyponatrémie (selon type), hypocalcémie
2.Antidotes : CO (O2 normobare en attendant OHB), CN (hydroxocobalamine IV), NOP (atropine et réactivateurs des cholinestérases = pralidoxime)
3.Autres : anti-infectieux (contexte), neurochirurgie (exérèse tumeur, drainage hématome, réduction embarrure), MgSO4 césarienne (éclampsie)
39.4 ÉVOLUTION
–Défavorable : EDMC non contrôlable, auto-aggravation, mort encéphalique
–Favorable : séquelles (dé cit focal, altération mentale, épilepsie séquellaire) selon lésions neuronales. Part respective EDMC / pathologie neurologique causale ?
CONCLUSION
Piège diagnostique : qu'y a-t-il derrière ?
Mortalité adulte ~ 20%. Pronostic , durée. Importance précocité ttt, protocole minuté agressif, & PEC multidisciplinaire (réanimateur, neurologue, radiologue, chirurgien)
RÉFÉRENCES : [162]
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Chapitre 40
Syndrome de Guillain-Barré
Polyradiculonévrite aiguë in ammatoire (PRNA) = démyélinisation aiguë extensive ) paralysie progressive ascendante, le plus souvent transitoire
Risques = paralysie respiratoire & dysautonomie () USI), & secondairement complications réanimation longue
40.1 PHYSIOPATHOLOGIE
Mal connue, probable réaction auto-immune post-infectieuse
Ac anti-gangliosides ) démyélinisation ( atteinte axonale secondaire) avec in ltrats in ammatoires ! racines nerveuses
40.2 DIAGNOSTIC
40.2.1 Positif
Circonstances de survenue (facultatives)
–Infection (virose dont CMV, mycoplasme, entérite à Campylobacter jejuni)
–Vaccination
Clinique
1.INSTALLATION (< 4 semaines, en moyenne 12j)
–Dé cit moteur progressif, bilatéral symétrique, ascendant MI ! MS ; atteinte paires crâniennes (paralysie faciale, ophtalmoplégie), & respiratoire tardive
–Accompagné ou précédé de paresthésies
–Aré exie ou hyporé exie associée (( atteinte périphérique)
–Douleurs inconstantes
Prévenir neurologue & réanimateur dès constatation de ce tableau
2.PLATEAU (durée variable)
–Tétraparésie voire tétraplégie stable + atteinte paires crâniennes (troubles déglutition) & muscles respiratoires
–Paresthésies au 2nd plan ; hypoesthésie vibratoire & proprioceptive
–Aré exie généralisée
–Dysautonomie : hyperactivité P (tachycardie, HTA) & paraP (bradycardie)
–Douleurs fréquentes
3.RÉCUPÉRATION spontanée en quelques semaines / mois
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40.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 40. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ |
Formes cliniques de diagnostic dif cile
–Formes incomplètes (sensitives ou motrices pures ; localisées)
–Formes fulgurantes
–Syndrome de Miller-Fischer (ataxie, ophtalmoplégie, aré exie)
Paraclinique
1.PL : dissociation albumino-cytologique (manquante au début) = hyperprotéinorachie (> 0,5 g/L) à cellularité normale (< 10 éléments / mm3)
2.EMG : atteinte neurogène démyélinisante diffuse = & vitesses conduction, blocs de conduction (étalement réponse évoquée motrice, & amplitude)
40.2.2 Diagnostic de gravité
–Asphyxie par paralysie respiratoire
–Troubles de déglutition ) risque inhalation
–Dysautonomie ) risque bradycardie extrême voire ACR (notamment ( stimulation : mobilisations, soins, gestes invasifs)
) hospitalisation en USI : indication large si forme étendue, formelle si CV < 50%
40.2.3 Diagnostic différentiel
–PRN par primo-infection à VIH : sérologie
–Méningoradiculite borrelienne (Lyme) : sérologie
–Neuropathies périphériques toxiques : alcool, médicaments, solvants
–Botulisme : diplopie & ophtalmoplégie précoce, paralysie descendante, contexte (consommation conserves avariées)
–Porphyrie aiguë intermittente : ATCD familiaux, douleur abdo., urines brunes
–Affections médullaires
40.3 TRAITEMENT
40.3.1 Symptomatique
1.SURVEILLANCE continue : Fc, ECS (dysautonomie) ; FR, SpO2 (paralysie respiratoire). Ex. neurologique régulier : niveau d'atteinte, troubles déglutition
2.ANXIÉTÉ & DOULEUR : expliquer, rassurer (patient totalement dépendant mais parfaitement conscient) ; antalgiques anxiolytiques
3.ATTEINTE RESPIRATOIRE : O2 MHC qsp SpO2 > 95% + kinésithérapie respiratoire (pour compenser & toux & ampliation)
VM indiquée dès CV 30% (15 à 20 mL/kg) ou détresse respiratoire clinique ; trachéotomie (ventilation longue durée, confort, sevrage facilité)
4.DYSAUTONOMIE : mobilisations prudentes, soins en douceur. Être prêt à traiter :
–Bradycardie, ACR : atropine prête à injecter, chariot d'urgence à proximité
–Tachycardie, HTA : -bloqueurs à 1/2-vie courte (esmolol)
5.TROUBLES DÉGLUTITION : nutrition entérale (SNG)
6.PRÉVENTION COMPLICATIONS ALITEMENT
–Ankylose articulaire : kinésithérapie fondamentale
–Amyotrophie : régime HCHP
–Ulcère de stress : nutrition, anti-sécrétoires
–Escarres : mobilisations, massages, matelas spéciaux
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40.4. ÉVOLUTION |
CHAPITRE 40. SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ |
–MTE : bas contention, HBPM
–IN : hygiène & asepsie rigoureuses soins
40.3.2 Étiopathogénique : 2 possibilités
1.ÉCHANGES PLASMATIQUES (EP) : 4 si sévère, 2 si modérée (1j/2) ) & phase plateau, & paralysies & % pronostic. Tolérance hémodynamique bonne
2.Ig HUMAINES POLYVALENTES : 0,4 g/kg/j pendant 5j. Ef cacité , EP
40.4 ÉVOLUTION
–Décès 5% (dysautonomie, formes graves & rapides, complications réanimation)
–Séquelles 25% (motrices invalidantes)
–Récupération complète cas général
CONCLUSION
Réputation bénignité PRNA = en partie surfaite : hors mortalité intrinsèque, pronostic aggravé par séquelles fonctionnelles & risques iatrogènes ( nécessité de réanimation longue. Traitement étiopathogénique a cependant permis progrès sensibles en ce domaine
RÉFÉRENCES : [86, 113]
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Chapitre 41
Myasthénie
Fatigabilité à l'effort par défaut transmission neuromusculaire ( auto-Ac anti-récepteurs
à ACh
ÉVOLUTION : poussées menaçant pronostic vital par troubles de déglutition & surtout paralysie des muscles respiratoires, & imposant souvent réanimation
41.1 PHYSIOPATHOLOGIE
Maladie auto-immune : auto-Ac anti-RACh (90% cas)
)& nombre et af nité des RACh post-synaptiques de la plaque motrice
41.2 DIAGNOSTIC
41.2.1 Diagnostic positif : syndrome myasthénique
Dé cit moteur (fatigabilité) des muscles spinaux / céphaliques, 4 intensité, évoluant par poussées
1.Atteinte oculaire (début)
–Ptosis “à bascule”, surtout en n de journée
–Paralysie oculomotrice (motricité intrinsèque normale)
2.Muscles nuque et face
–Chute tête en avant
–Mimique perturbée
3.Racines des membres (inf > sup)
4.Atteinte pharyngo-laryngée
–Troubles de phonation ! dysarthrie
–Troubles de mastication
–Troubles de déglutition ! fausses routes, pneumopathies d'inhalation
5.Muscles respiratoires (abdominaux, intercostaux, diaphragme)
–Temps d'apnée < 20 s
–Respiration paradoxale
–; expansion épigastrique à l'inspiration
)Score myasthénique cotant la force musculaires de ces différents groupes
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41.2. DIAGNOSTIC |
CHAPITRE 41. MYASTHÉNIE |
Caractéristiques de myasthénie
–Variabilité (sites et intensité)
–Aggravation à l'effort (et en cours de journée)
–Examen neuro N : ; syndrome pyramidal ni cérébelleux, ; dé cit sensitif, ROT N
41.2.2 Diagnostic étiologique
Myasthénie vraie
–Test pharmaco : mieux rapide par anticholinestérasiques rapides (néostigmine)
–EMG : bloc myasthénique = potentiel d'action N puis & (stimulation 5 Hz)
–Dosage Ac anti-RACh ( dans 90% cas)
Thymome fréquent (thymocytes ) Ac anti-RACh) : palpation cervicale, RxT, TDM
Auto-immunité associée lupus (ACAN), polyarthrite rhumatoïde (LWR)
41.2.3 Diagnostic de gravité : crise myasthénique
IResp, troubles déglutition, dé cit moteur )l activité, installés en qq h à qq j
Menace pronostic vital par :
1.DRA : resp. accessoires , orthopnée, & ampl thorax, & toux, resp paradoxale
2.Troubles de déglutition : risque fausses routes & pneumopathies d'inhalation
Circonstances favorisantes
–Médicaments interférant avec transmission neuro-musculaire (cf “traitement”)
–Infection (notamment broncho-pulmonaire)
–Chirurgie, traumatisme
–Grossesse
Situations
1.Crise révalatrice : IResp rapide + dé cit moteur, ou échec sevrage ventilatoire
2.Poussée évolutive : qq j après asthénie, % fatigabilité & % anticholinestérasiques
41.2.4 Diagnostic différentiel
Dé cit musculaire central ou neurogène (SEP, SLA bulbaire, PRN, polynévrites) éliminés par examen neuro N (hors dé cit moteur), LCR sans dissociation albuminocytologique, EMG sans trouble de conduction
Myopathies éliminées par EMG (; atteinte myogène) & CPK (; rhabdomyolyse)
Autres syndromes myasthéniques (plus délicat)
–Syndrome de Lambert Eaton : contexte (Kc pulmonaire à petites cellules), anomalie présynaptique (potentialisation réponses EMG à hautes fréquences)
–Hypothyroïdie : TSH et T4 normales
–Botulisme : contexte, même tracé EMG que Lambert-Eaton
–Intoxication OP : contexte ; dosage pseudo-Ch-E plasmatiques, ACh-E globulaires
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