dossier dassistanat ranimation - ansthsie
.pdfChapitre 35
Tétanos
Toxi-infection neurotrope due à Clostridium tetani, non immunisante
Tue par paralysie respiratoire spastique (> dysautonomie, complication réanimation) Contraste entre traitement curatif lourd (réanimation symptomatique), au succès
incertain, & vaccination anatoxinique simple & d'ef cacité totale
35.1 ÉTIOPATHOGÉNIE
1.Infection à C. tetani (BG anaérobie strict, sporulé, tellurique) ( 3 conditions
–Spores ! effraction cutanée ou muqueuse
–; vaccination correcte
–Faible potentiel redox : ischémie, nécrose, corps étranger
2.Lyse bactérienne ) tétanospasmine = toxine neurotrope
–Diffusion hématogène ! neurones (seule phase accessible à antitoxine)
–Migration axonale rétrograde (motoneurones )
–Passage transsynaptique ! neurones inhibiteurs
–Blocage libération neuromédiateurs inhibiteurs ) hyperactivité incontrôlée motoneurones ) spasticité
Mécanisme similaire SNA ) dysautonomie
35.2 DIAGNOSTIC
35.2.1 Positif (& étiologique) : strictement clinique
Porte d'entrée (parfois méconnue)
–Pays industrialisés : plaies cutanées ou muqueuses (accidentelles super cielles)
–PVD (# hygiène) : ombilic (tétanos néonatal), chirurgie, obstétrique ; IM
Histoire naturelle en 3 phases
1.INCUBATION silencieuse : 24h ! 3 semaines (brièveté $ gravité pronostique)
2.INVASION (~ 2 j) : TRISMUS = contracture masséters bloquant ouverture buccale ; gêne mastication & parole ! permanent, douloureux, irréductible, % si tentative d'ouverture (« abaisse-langue captif ») ; symétrique & apyrétique. Extension :
–Pharynx : dysphagie avec stase salivaire
–Face : rictus sardonique, sourcils froncés, front ridé = faciès tétanique
–Cou : raideur nuque, contracture SCM & peauciers
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35.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 35. TÉTANOS |
Porte d'entrée faciale ) paralysie faciale ; orbitaire ) ophtalmoplégie
3.TÉTANOS GÉNÉRALISÉ (= phase d'état, 3 à 6 semaines)
–Contracture généralisée (nuque, tronc, membres) avec gêne respiratoire (rigidité thoraco-diaphragmatique), abdomen tendu, tête en extension & dos arqué (opisthotonos)
–Paroxysmes : spasmes toniques spontanés ou ( stimulus nociceptif, risque arrêt respiratoire par par paralysie respiratoire laryngospasme
–Syndrome dysautonomique (après 1 à 2 semaines) : hyperactivité sympathique (tachycardie, HTA, hyperthermie, sueurs, troubles repolarisation) / parasympathique (bradycardie, hypoTA). Risque choc cardiogénique voire ACR
Biologie : seul intérêt = évaluation retentissement / dysfonctions associées
35.2.2 Différentiel (au stade de trismus seulement)
TOUT TRISMUS DÉBUTANT = TÉTANOS ! PREUVE CONTRAIRE
–Causes locales : angine/phlegmon, arthrite ATM, lésion dentaire, trauma
–Neuroleptiques : trismus vincible, signes extrapyramidaux, myoclonies èvre
–Lésion protubérantielle (AVC, Kc) : trismus unilatéral vincible, troubles conscience
–Maladie sérique (8j après SAT hétérologue) : trismus vincible, arthrites diffuses
–Hystérie : l pendant sommeil
35.2.3 Gravité
TOUT TÉTANOS ! RÉANIMATION (en France). Mortalité $ score Dakar (1 pt/item) :
–Incubation (< 7j)
–Invasion (< 2j)
–Porte d'entrée profonde (ombilic, utérus, fracture ouverte, brûlure, chirurgie, IM)
–Présence paroxysmes
–Fièvre > 38,4 C
–Tachycardie > 120/min (nouveau-né 150)
Complications
1.De la réanimation
–Pneumopathies sous VM & autres IN
–MTE, ulcère de stress
2.De la maladie
–Dysautonomiques : troubles rythmiques, ACR
–Métaboliques : rhabdomyolyse (paroxysmes), hypercatabolisme, SIADH
–Digestives : ileus paralytique (colectasie iléo-caecale)
–Ostéo-articulaires & neurologiques tardives
35.2.4 Évolution
Selon terrain, gravité initiale & complications
35.3 TRAITEMENT
Assurer survie jusqu'à élimination spontanée toxine xée sur neurones
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35.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 35. TÉTANOS |
35.3.1 Symptomatique
1.RÉANIMATION RESPIRATOIRE : VM obligatoire si paroxysmes, contracture généralisée à retentissement respiratoire, ou sédation profonde. IOT : haut risque laryngospasme ; trachéotomie (VM au long cours)
Autres situations : O2 MHC qsp SpO2 > 95%
2.MYORELAXATION & SÉDATION
–Diazépam (2 à 10 mg/kg/24h IVSE + bolus 5 à 10 mg si paroxysme)
VM si 4 mg/kg/j. Sevrage progressif (vieux, IHépatique : accumulation)
–Analgésie morphinique associée
–Barbituriques (isolement sensoriel) voire curares (myorésolution) possibles en complément (paroxysmes)
–Baclofène intrathécal (GABA ) discuté avant généralisation pour éviter VM
3.MESURES ASSOCIÉES
–Monitorage continu, calme (& stimuli nociceptifs)
–Précautions d'asepsie drastiques
–Kinésithérapie respiratoire & aspirations trachéobronchiques (sous sédation %)
–Nutrition HCHP (hypercatabolisme) parentérale, puis SNG (sous VM)
–Prévention MTE, ulcère stress, escarres
–Kinésithérapie passive puis active après période des crises
4.DYSAUTONOMIE
–Sympathique : -bloquants, clonidine
–Parasympathique : atropine
35.3.2 Étiologique
– l production toxine : nettoyage, parage, l corps étranger ; ATB (pénicilline G 8 à
12M UI/J, ou métronidazole 500 mg/6h, 1 semaine)
– Neutraliser toxine encore circulante : IgAT humaines 500 UI IM
– Vacciner (maladie non immunisante) + rappel à 1 mois
35.3.3 Préventif : capital
–VAT : anatoxine tétanique, ef cacité totale si VAT complète & rappel / 10 ans. ;
CI. En France, obligatoire pour enfants, personnels santé & militaires
–Pour toute plaie, outre traitement local, RÉFLEXE : véri er statut vaccinal, & compléter VAT IgAT selon niveau de risque
CONCLUSION
Tétanos = 1M cas/an dont 50% décès, PVD surtout. Traitement lourd et cher, dif - cilement accessible dans ces pays. VAT = prévention ef cace & peu onéreuse, devrait ) disparition maladie
En France, rare mais n'a pas disparu (carence vaccinale) :
–Y penser devant tout trismus
–Le prévenir systématiquement devant toute plaie RÉFÉRENCES : [25, 46]
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Chapitre 36
Diarrhée aiguë grave épidémique
Infection digestive ) selles liquides itératives. Gravité : infection, déshydratation
Problème sérieux pour troupes en OPEX, spécialement en situation combat (indisponibilité). Caractère épidémique ) urgence essentiellement collective
36.1 |
ÉTIOPATHOGÉNIE |
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1. |
DIARRHÉES ENTÉRO-INVASIVES : syndrome dysentérique |
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– Salmonella, Shigella, Campylobacter, Yersinia, ECEI ; E. histolytica (pas épidémie) |
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– Adhérence & pénétration transmuqueuse, multiplication ) ulcérations |
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2. |
DIARRHÉES ENTÉRO-TOXINIQUES : syndrome cholériforme |
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– V. cholerae, ECET |
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– Adhésion, multiplication endoluminale ; entérotoxine ) hypersécrétion |
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36.2 |
DIAGNOSTIC |
36.2.1 Positif : clinique
Circonstances de survenue : contamination alimentaire
–TIAC en métropole : faute technique dans restauration collective
–En OPEX (pays à hygiène de l'eau limitée) : consommation nourriture locale, défaut de lavage crudités, eau non décontaminée par DCCNa
Clinique
–Syndrome cholériforme : diarrhée aqueuse afécale, profuse, inodore. Normo voire hypothermie, abdomen peu douloureux
–Syndrome dysentérique : diarrhée moins abondante + glaires, sang, pus. Fièvre, douleurs paroxystiques en cadre (épreintes) ou ano-rectales (ténesmes)
Retentissement : déshydratation
–DIC : soif, sécheresse muqueuse, èvre, troubles neuro
–DEC : hypotonie oculaire, pli cutané, hypovolémie (tachycardie, veines plates)
36.2.2 Gravité (limites selon moyens & nombre de malades)
1.À ÉVACUER (réanimation chirurgie) après PEC détresses
– CCV, choc (hypovolémique ou septique) : PAS < 90 mmHg & hypoperfusion
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36.3. TRAITEMENT |
CHAPITRE 36. DIARRHÉE AIGUË GRAVE |
–Acidose métabolique profonde : polypnée d'acidose
–Hypothermie < 35 C
–Coma (risque inhalation)
–Abdomen chirurgical : défense, contracture (péritonite par perforation)
–Terrain : paludisme, autre maladie associée ; tares
2.À RÉHYDRATER IV (ou SNG) : déshydratations sévères
Vigilance &, perte poids > 10%, pli cutané durable, hypoTA, oligurie marquée
3.À RÉHYDRATER PER OS : déshydratations modérées
Vigilance normale, perte poids 5 à 10%, tachycardie à TA normale
36.2.3 Étiologique
Coproculture + ex. parasitologique selles + hémocultures ; illusoire sur terrain
36.3 TRAITEMENT
36.3.1 Organisation sur terrain (épidémie de choléra)
– Délimiter zone souillée, interdire accès sans bottes, tablier & gants ; prévoir pédiluve & station lavage mains à sortie
– Délimiter zone triage, zone IV, zone PO zone EVASAN si possibilité
– Approvisionnements urgents : fûts, NaClO ; bassines
– Recueil indispensable selles pour quanti cation & désinfection : bassines ; sonde IOT + poche de recueil ; brancards percés, nattes trouées
– Recueil linge souillé pour destruction (incinération)
36.3.2 Symptomatique
1.PEC DÉTRESSES
–IOT + VM si coma (protection VAS), sédation minimale qsp adaptation
–RV colloïdes si choc ( catécholamines si insuf sant)
2.RÉHYDRATATION
–Formes sévères (IV) : RL car Na, K, Cl & tamponné LAC (enfant : 2/3 RL + 1/3 Glc ; attention débit : voie entérale préférable si surveillance insuf sante)
–Formes modérées (PO, SNG) : SRO OMS
–Modalités : estimer perte de poids (à défaut, choc = 10%, ; choc = 5%). Objectif
= compenser 50% en 3h, puis 50% dans 3h suivantes
Dès H3, ajouter compensation des pertes : H0 à 3 compensées de H3 à H9, H3
àH9 compensées de H9 à H15, etc
3.ANTISÉCRÉTOIRE : racécadotril (acétorphan) 3/j possible si stock suf sant
36.3.3 Étiologique
ATB utile seulement sur diarrhées entéro-invasives
FQ (cipro oxacine, nor oxacine) : Salmonella, Shigella, E.coli ! 1re intention
Macrolide : Campylobacter
CONCLUSION
Diarrhée aiguë grave épidémique en OPEX = triple dé : triage, logistique, hygiène
RÉFÉRENCES : [107]
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Chapitre 37
Antibiothérapie curative en réanimation
ATB = agents pharmacologiques détruisant bactéries (bactéricides) ou inhibant leur multiplication (bactériostatiques). Utilisation prophylactique ou curative
Indispensable pour traiter infections bactériennes graves en réanimation Inconvénients : coût, pression de sélection )% résistances bactériennes Utilisation rationnelle , meilleur compromis ef cacité / inconvénients
37.1 INDICATIONS DE L'ANTIBIOTHÉRAPIE
37.1.1 Infection ou colonisation?
– Sepsis (SRIS + infection) = indication traitement. Réanimation = infections graves ) ATB bactéricides obligatoires
– Présence pathogène sans agression ni lésion = ; traitement
37.1.2 ATB probabiliste ou adaptée ?
1.URGENCES extrêmes : Purpura fulminans, sepsis sévère, pneumopathie hypoxémiante. Autres : péritonite, gangrène gazeuse, méningite
) ATB probabiliste (; documentation bactériologique)
2.Hors urgence, ou après 48h ATB probabiliste, documentation ) ATB adaptée
37.2 CRITÈRES DE CHOIX DES ANTIBIOTIQUES
37.2.1 Liés à la bactérie
1.ATB probabiliste
–Bactéries suspectées selon foyer infectieux initial, contexte (nosocomial / communautaire), terrain (sain / immunodéprimé), âge, écologie du service
–Pro l de résistance attendu (SARM, PSDP ; BMR hospitaliers)
–Gravité clinique ($ risque résistance pas acceptable)
2.ATB adptée
–Isolement sur cultures (quantitatives / semi-quantitatives / qualitatives)
–Antibiogramme interprété (CMI, mieux CMB mais rarement déterminée)
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37.3. MODALITÉS |
CHAPITRE 37. ANTIBIOTHÉRAPIE |
37.2.2 Liés à l'antibiotique
Caractéristiques pharmacocinétiques & pharmacodynamiques (PK/PD) Objectif = [ATB] > CMI au site visé (& si possible > CMB)
1.DIFFUSION au site : passage BHE (% doses), végétations valvulaires (% Tsérique), os (FQ, lincosamides, a.fusidique, fosfomycine, cyclines ; -lactamines, cépalosporines ; glycopeptides & inhibiteurs -lactamase )
2.BIOTRANSFORMATION & ÉLIMINATION : élimination forme active ) traitement émonctoires (ex : ceftriaxone biliaire, céfotaxime urinaire) 6= métabolites inactifs
(échecs)
37.2.3 |
Liés au malade |
|
1. |
ALLERGIE : CI formelle réutilisation. Croisées pénicilline / -lactamines 5% |
|
2. |
GROSSESSE : -lactamines, macrolides OK tout stade |
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3. |
NOUVEAU-NÉ, NOURRISSON : -lactamines, macrolides aminosides |
|
4. |
DYSFONCTIONS ÉMONCTOIRES (& physiologique fonction rénale sujet âgé, IRé- |
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|
nale, IHépatique) : éviter toxicité surajoutée ou adapter posologie (ex : néphrotoxi- |
|
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cité aminosides) |
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37.2.4 |
Monothérapie ou association? |
1.MONOTHÉRAPIE = règle de principe. BUTS DES ASSOCIATIONS :
–% spectre (ATB probabiliste)
–% vitesse bactéricidie (effet synergique)
–& sélection mutants résistants
2.INDICATIONS des associations :
–Effet inoculum (EI, pelvipéritonite)
–Gravité particulière (pneumopathie hypoxémiante, sepsis sévère, IN)
–Bactéries à forte acquisition de résistances (staph, BG , mycobactéries)
–Antibiotiques à haut risque de sélection de mutants résistants (rifampicine, fosfomycine, acide fusidique, quinolones)
–Terrain : immunodéprimé, neutropénique
37.2.5 Considérations générales
1.TOXICOLOGIQUES : à ef cacité égale, choisir toxique
2.ÉCOLOGIQUES : privilégier chaque fois que possible un spectre étroit (i.e. ciblé sur bactérie en cause) pour & Pslection sur autres
3.ÉCONOMIQUES : à ef cacité & tolérance égales, choisir le moins cher
37.3 MODALITÉS D'UTILISATION
37.3.1 Voie d'administration
Parentérale (IV) en réanimation pour l aléas absorption & % [.] rapide. Exceptions :
–Quinolones orales (biodisponibilité identique, sauf vomissements)
–Colites où absorption 6= recherchée
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37.4. SURVEILLANCE ET ADAPTATION |
CHAPITRE 37. ANTIBIOTHÉRAPIE |
37.3.2 Rythme d'administration
Selon cinétique de bactéricidie
1.TEMPS-DÉPENDANTE (ef cacité $ durée [.] > CMI) : délai < 4 T1=2 ou administration continue (ex : -lactamines sur G , glycopeptides sur G )
2.CONCENTRATION-DÉPENDANTE (ef cacité $ [.]max) : si effet post-antibiotique associé (i.e. ; recroissance bactérienne après [.] < CMI), perfusion courte & délai long (ex : aminosides 1 /j). Intérêt : [.] la + forte (bactéricide) sur durée la + courte (& toxicité, qui elle est temps-dépendante)
37.3.3 Durée
Données empiriques, études, surveillance ef cacité
Ex méningites : méningocoques 7j, peumocoque 15j, listeria 21j
Tendance : & pour & sélection BMR
37.4 SURVEILLANCE ET ADAPTATION DU TRAITEMENT
37.4.1 Ef cacité
Clinique, + bactériologie si réponse non satisfaisante. Réévaluation à 48h
37.4.2 Effets secondaires
– Allergies : pénicilline, céphalosporines. Toxidermies : cotrimoxazole
– Néphrotoxicité : aminosides, glycopeptides
– Ototoxicité : aminosides
– Interactions médicamenteuses : cyclines, macrolides
– Tendinopathies & effets neuro-psychiques : quinolones
– Intolérance digestive : macrolides, cyclines, quinolones
37.4.3 Dosages
–Taux ef caces (aminosides Tpic, glycopeptides)
–; toxicité (aminosides Trsiduel )
CONCLUSION
Gestion ATB en réanimation = problème optimisation sous contraintes, qui associe clinicien, bactériologiste & pharmacien. Sa solution passe nécessairement par des protocoles d'antibiothérapie, régulièrement actualisés
RÉFÉRENCES : [15, 18]
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Sixième partie
SYSTÈME NEURO-MUSCULAIRE
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Chapitre 38
Comas : étiologie, diagnostic
Perte conscience et comportements de veille + hyporéactivité. Syndrome fréquent, causes multiples & intriquées ) diagnostic étiologique, clé ttt optimal, délicat. EU :
–Hypoglycémie profonde
–Hématome intra-crânien ou hémorragie méningée
–Méningite bactérienne
38.1 ETIOLOGIE DES COMAS
38.1.1 Coma hypoxique
– Détresse respiratoire &/ou circulatoire première
– Coma secondaire ( précédé de convulsions) par anoxie cérébrale
– Correction rapide de la (des) détresse(s) causale(s) ) reprise conscience
38.1.2 Comas traumatiques
Contusion cérébrale, hématome intraparenchymateux, HED, HSD, ACSOS / HTIC
38.1.3 Comas infectieux
– Méningites
– Méningo-encéphalites : herpès, trypanosomiase humaine africaine
– Autres encéphalites infectieuses : paludisme, typhoïde
– Abcès & empyèmes cérébraux : signes de localisation
38.1.4 Comas centraux primitifs
Atteintes vasculaires
1.Hémorragies méningées
–Sous-arachnoïdienne par rupture d'anévrysme
–Cérébro-méningée par rupture de MAV
2.AVC hémorragique : hématome intra-parenchymateux
3.AVC ischémique : embols athéromateux / septiques / graisseux / gazeux
Epilepsie essentielle (épilepsie IIaire possible dans autres causes)
–Etat de mal épileptique
–Coma post-critique
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