dossier dassistanat ranimation - ansthsie
.pdf71.4. ÉVOLUTION |
CHAPITRE 71. COUP DE CHALEUR D'EXERCICE |
Témoins
–Ombre, PLS, déshabillage
–Refroidir : aspersion eau + courant d'air (linge agité / hélico)
Médicalisation en extrême urgence
–O2 MHC, prise T , monitorage (T , Fc, PA, SpO2, scope), VVP, Glc ( G30%)
–Réhydratation / remplissage : diurèse > 2 mL/kg/h ; SSI, macromolécules si choc
–Coma : IOT + VA ; convulsions : BZD (Valium* diazépam, Rivotril* clonazépam) IV
EVASAN médicalisée vers USI prévenue
Poursuite refroidissement (cellule ventilée), monitorage et ttt symptomatique
71.3.2 En USI
Monitorage : sonde T , SAD (diurèse horaire), PAS (éval volémie). VVC ? coag !
Refroidissement ef cace = traitement étiologique
–Rafraîchir peau sans excès (vasoconstriction limite déperdition calorique)
–Moyens du bord ; idéal = courant d'air frais (e.g. arceaux + drap humide + ventila-
teur), poches glace sur axes vasculaires ; BCU (“Body Cooling Unit”) = La Mecque Pas d'antipyrétique (aspirine : risque hémostase, paracétamol : risque foie)
Poursuite du traitement symptomatique
–Réhydratation/remplissage selon hémodynamique, diurèse > 2 mL/kg/h
–Rhabdomyolyse : alcalinisation pour éviter IRénA organique (imposerait EER)
–CIVD : substitution par PFC Plqt (ou PCSec en contexte opérationnel)
–IHC : facteur V < 30% (20% si < 30 ans) ! transplantation (50% : contact)
Dantrolène (1 mg/kg/6h) ? Peut-être si hyperthermie rebelle
Par analogie avec hyperthermie maligne peranesthésique (HMA) ; association 1 x/5
71.4 ÉVOLUTION
Selon précocité refroidissement, guérison, 1/3 séquelles neuro, 10% décès
À distance : métabolisme énergétique musculaire (SRMN 31P), biopsie musculaire (enzymopathie ?) et VO2max pour susceptibilité HMA/récidive + recherche.
CONCLUSION
CCE tue, mais ttt précoce diminue mortalité (~/3, cf surveillance épidémio) Militaires cumulent facteurs favorisants ) prévention :
–Education : encadrement, personnels, équipes médicales
–Sélection : pas de sport si tares, ou si ttt perturbant la thermolyse
–Hygiène : acclimatement ; activité adaptée à ambiance thermique ; sommeil ; tenue ample légère ; eau ; pas d'alcool 24h avant
RÉFÉRENCES : [17, 145]
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Chapitre 72
Accidents de plongée
Manifestations pathologiques au décours immédiat ou à distance d'une plongée. Médicament clé : O2 (ONB puis OHB)
72.1 BAROTRAUMATISMES
72.1.1 À la descente
Collapsus cavité gazeuse
–Plaquage masque
–Oreille (défaut de Valsalva), sinus
–Poumon (rare, respiration retenue longtemps, ou apnée)
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
72.1.2 À la remontée
Distension volume gazeux enclos
–Oreille, sinus ; dent. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
–Tube digestif : rupture gastrique, pneumopéritoine. SUTURE CHIRURGICALE
–SURPRESSION PULMONAIRE : toux + crachat hémoptoïque ; PNO, emphysème S/C ; brèches alvéolaires : embolie gazeuse (cérébrale, signes neurologiques) ; RxT, TDM TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE, OHB si embolie gazeuse
72.2 NARCOSE À L'AZOTE
DTS, troubles comportement (euphorie), ralentissement intellectuel, hypoesthésie REMONTER quelques m (aide autre plongeur)
72.3 ACCIDENTS DE DÉCOMPRESSION
Désaturation en N2 trop rapide à remontée ) bulles, xes (SNC) ou circulantes
(réseau veineux ; artériel si FOP)
72.3.1 Type I
1.MANIFESTATIONS CUTANÉES bénignes en elle-même, mais signant plongée pathologique (valeur alarme)
211
72.3. ACCIDENTS DE DÉCOMPRESSION |
CHAPITRE 72. PLONGÉE |
–Puces : prurit, piqûres sans lésion visible
–Moutons : démangeaisons puis taches cyanées ou lie-de-vin
2.MANIFESTATIONS OSTÉO-ARTICULAIRES (Bends) musculo-tendineuses : douleurs % puis atroces, à clinique & Rx N, rebelles aux antalgiques, cédant en OHB
72.3.2 Type II
1.MANIFESTATIONS NEUROLOGIQUES
(a)Ischémie d'aval (bulles artérielles) :
–Cochléo-vestibulaires : vertiges à la sortie de l'eau
–Cérébrales : dé cit moteur, sensitif ou visuel, aphasie ; asthénie sévère
(b)Ischémie d'amont (bulles veineuses, stase d'amont) : manifestations médullaires : lombalgies, dysesthésies MI, dysurie
2.MANIFESTATIONS RESPIRATOIRES (Chokes) : engorgement bullaire AP = EP gazeuse ) gêne respiratoire, angoisse, voire CCV (HTAP aiguë)
72.3.3 Traitement
–O2 pur normobare : dénitrogénation bulles
–OHB au plus vite : & taille bulles par P & dénitrogénation (cf 5)
CONCLUSION
Morbidité accidents de plongée non négligeable. Pronostic amélioré par précocité ONB puis OHB, mais meilleur traitement = prévention :
–Sélection des personnels, respect des CI médicales temporaires à la plongée
–Respect des règles de sécurité & des tables de plongée (paliers de décompression) RÉFÉRENCES : [100, 137]
212
Chapitre 73
Noyade
Asphyxie aiguë par submersion : mort dans l'eau & noyade réanimable (« drowning » & « near-drowning » des anglo-saxons)
Souffrance cérébrale anoxique, aggravée par échangeur pulmonaire altéré ) enjeux : oxygénation cérébrale précoce & réanimation respiratoire continue
73.1 PHYSIOPATHOLOGIE
73.1.1 Dynamique de la submersion
Inhalation d'eau (modérée dans noyades récupérables). Schématiquement :
–Inhalation d'eau ) laryngospasme immédiat
–Hypoxie aiguë ) PC, levée laryngospasme (sauf 15%, « noyades sèches »)
–Poursuite inhalation par ventilation ré exe, puis arrêt respiratoire
–Arrêt cardiocirculatoire anoxique
73.1.2 Facteur déclenchant
1.NOYADE PRIMITIVE : inhalation première
–Épuisement musculaire hypothermie
–Panique ) mouvements ventilatoires malgré submersion
–Apnée de lutte ) hypoO2, hyperCO2 ) inspiration ré exe
2.NOYADE SECONDAIRE : PC première
–Hydrocution = syncope thermodifférentielle
–Traumatismes, intoxications, maladies altérant conscience
3.PLONGÉE SOUS-MARINE
–Hyperventilation volontaire (plongée en apnée) : PC par hypoO2 sévère à la remontée (trop tardive par perte stimulus hyperCO2)
–Accidents de plongée en appareil : matériel défectueux ; narcose à l'azote, surpression pulmonaire, maladie de décompression
73.1.3 Conséquences
1.ANOXIE CÉRÉBRALE ) lésions neuronales rapidement irréversibles
Oedème cérébral II par perte autorégulation circulation cérébrale
2.OEDÈME PULMONAIRE LÉSIONNEL par agressions successives
–Inhalation d'eau pendant submersion : douce (inactivation surfactant), ou salée (membrane alvéolo-capillaire lésée & inondation alvéolaire osmotique)
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73.2. DIAGNOSTIC |
CHAPITRE 73. NOYADE |
– Inhalation liquide gastrique (pendant réanimation)
–Infection pulmonaire ( germes aquatiques ou digestifs
Évolution = SDRA, aggravant hypoxie cérébrale
3.TROUBLES ASSOCIÉS
–Hypothermie (neuroprotection théorique, en pratique seulement si très profonde)
–Eau de mer (hypertonique) ou douce (hypotonique) dans estomac ) troubles volémiques & hydro-électrolytiques variables
–Hémolyse aiguë voire CIVD (eau douce)
73.2 DIAGNOSTIC
73.2.1 Circonstances de survenue
– Accidents domestiques (piscines) : enfants
– Submersion accidentelle (homme à la mer, naufrage ; alcoolisme)
– Accidents de plongée
– Noyades secondaires : TC / rachis (plongeon, surf), épilepsie, arythmies
– Suicides (intoxications associées)
73.2.2 Tableaux cliniques (gravité croissante)
1.AQUASTRESS : ; inhalation
–Anxiété. Épuisement & hypothermie légère possibles
–État neurologique, CV & respiratoire strictement normal
2.PETIT HYPOXIQUE : inhalation minime, submersion brève
–Toux, gêne respiratoire, tachypnée crépitants bases
–CV : Tachycardie isolée. Neuro : RAS
3.GRAND HYPOXIQUE
–Détresse respiratoire : dyspnée, cyanose, tirage, accessoires
–Troubles conscience ! coma. Instabilité CV possible
4.ANOXIQUE : mort apparente (ACR)
73.3 PRISE EN CHARGE INITIALE
Seul objectif = oxygénation cérébrale (d'où réanimation respiratoire, voire RCP)
73.3.1 Sauvetage & premiers secours
Sortir au plus vite, sans mettre en danger témoins. Attention au rachis
LVAS : évacuer corps étrangers (algues, vase) au doigt. Décubitus ventral très bref possible pour vidange gastrique partielle
1.ACR : RCP de base immédiate (1 min avant alerte si secouriste isolé), au mieux avec O2et ballon auto-remplisseur + DSA si secours équipés
2.VENTILATION PRÉSERVÉE : O2 MHC si disponible. PLS si inconscient, 1/2 assis si conscient
Dans tous les cas :
–Alerte secours médicalisés
–Rachis en rectitude (collier cervical dès que possible)
–Déshabiller, sécher, couvrir / réchauffer
214
73.3. P.E.C. INITIALE |
CHAPITRE 73. NOYADE |
73.3.2 Secours médicalisés
1.ACR : PEC standardisée (CEE précoces si FV, poursuite MCE, IOT + VM FiO2=1, adrénaline IT ou IV, antiarythmiques au besoin). Points particuliers :
–IOT au + vite, Sellick sauf rachis très suspect (risque majeur inhalation)
–Ventiler avec PEP (OAP lésionnel)
Hypothermie : poursuivre RCP !hôpital (victimes souvents jeunes, enfants)
2.GRAND HYPOXIQUE
–IOT sous ISR (avec Sellick), VM FiO2=1 avec PEP
–PEC symptomatique CCV (RV prudent car OAP lésionnel)
3.PETIT HYPOXIQUE
–O2 MHC, CPAP en O2 pur si dyspnée débutante
–VVP de sécurité, IOT préparée (risque aggravation rapide)
4.AQUASTRESS : rassurer, réchauffer, O2, repos. Boissons sucrées
Mesures générales
–Vidange gastrique par SNG indispensable après IOT
–Rectitude rachis si incertain (collier, matelas dépression, plan dur)
–Lutte contre hypothermie
Évacuation
–Grand hypoxique, petit hypoxique (& mort apparente si hypotherme profond) : transport médicalisé vers USI, en poursuivant réanimation. Attention à l'aggravation chez petit hypoxique
–Aquastress : SAU / SP. Retour à domicile si contexte favorable & SAU proche
73.3.3 P.E.C. hospitalière
1.ACR HYPOTHERME : réchauffer avant d'envisager arrêt réanimation
2.FORMES GRAVES
– Évaluer atteinte respiratoire : SDRA (atteinte plusieurs quadrans RxT / TDM,
P aO2 < 200 mmHg, compliance &) habituel, traité par PEP ( NO, DV)
F iO2
– Évaluer atteinte cérébrale (mais l sédation requiert instabilité respiratoire). Ef - cacité neuroréanimation agressive non prouvée
3. PETIT HYPOXIQUE : RxT, 24h USI sous O2 (risque aggravation II)
Dans tous cas, rechercher & traiter cause noyade II
CONCLUSION
Noyade = course contre montre : pronostic se joue sur terrain, avec précocité O2
RÉFÉRENCES : [138, 142]
215
Chapitre 74
Electrisation
Électrisation = conséquences pathologiques passage courant électrique / corps humain
(électrocution = mort par électrisation). Gravité immédiate = cardiaque, secondaire = brûlures internes
74.1 PHYSIOPATHOLOGIE
Caractéristiques courant
–Intensité : 10mA contraction , 20 tétanisation diaphragme, 30-50 FV
–Tension : BT < 1000 V ; HT > 1000 V brûlures
–Résistance variable / région corps. & avec humidité & surface contact
–Temps de contact (énergie délivrée)
–Continu / alternatif : BT seuils lésionnels > si continu
Conséquences cellulaires : électroporation ( électrophysiologie) chaleur ) nécrose
Conséquences systémiques
1.CHOC ÉLECTRIQUE
–Arrêt respiratoire (sidération centrale HT, diaphragme tétanisé HT/BT)
–TDR (FV) précoces (HT/BT), IDM ; thromboses vasculaires (HT)
–Sidération SNC
2.BRÛLURES ÉLECTROTHERMIQUES (HT)
–Brûlures profondes : & axes vasculonerveux ~ crush
–Autres dégâts viscéraux
3.TRAUMATISMES (TC, rachis) / projection
74.2 DIAGNOSTIC
74.2.1 Circonstances
–BT : accidents domestiques (enfants) ; suicides (métro)
–HT : accidents de travail ; foudre ; jeux / caténaires SNCF
Militaires : grillages électri és, contact antennes / cables
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74.3. PRISE EN CHARGE |
CHAPITRE 74. ELECTRISATION |
74.2.2 Évaluation initiale
1.MORT APPARENTE (souvent FV si BT) ~ électrocution
2.DÉTRESSES VITALES : arrêt respiratoire, coma par trajet transcrânien
3.BRÛLURES ÉLECTROTHERMIQUES (peuvent passer inaperçu initialement)
–Points E/S : nécrose centrale / br. intermédiaire autour
–Brûlures externes ( ash, arc) : étendue, profondeur
–Brûlures internes : oedème douloureux masses musculaires lésées, syndrome de loge (tardif). Surface brûlée sous-estime extension & gravité
4.ASYMPTOMATIQUE
Dégradation brutale possible à tout instant (FV ) : surveillance armée
ECG = examen clé
Troubles conduction / repolarisation, même chez sujet asymptomatique = risque FV brutale ou autre arythmie menaçante
74.2.3 Paraclinique (à l'hôpital)
1.RETENTISSEMENT viscéral
–Rhabdomyolyse : CPK, Mb, K+, acidose ; fonction rénale
–Souffrance myocardique : troponine Ic (répétée avec ECG)
2.BILAN LÉSIONNEL (TDM) : traumatismes / projection
74.3 PRISE EN CHARGE
74.3.1 Sauvetage & secourisme
–Coupure courant, par EDF ou techniciens habilités si HT Prévenir chute si agrippement persistant
–ACR : RCP de base, intérêt majeur DSA ici (FV fréquente) Rectitude rachis si projection ou chute
–Alerte immédiate secours médicalisés
74.3.2 Secours médicalisés
1.ACR : PEC standardisée, CEE précoces si FV, IOT + VM O2 pur, MCE poursuivi, adrénaline, antiarythmiques selon les cas
2.P.E.C. DÉTRESSES VITALES symptomatique. Particularités IOT : ; Sellick si rachis suspect ; ; succinylcholine (hyperK rhabdomyolyse)
3.BRÛLURES : RV (RL ou SSI pour éviter apports K). 20 mL/kg 1h
–2 mL/kg/% en 8h (%~ 5 mL/kg/% si brûlures internes probables)
–Objectif diurèse % 1 à 2 mL/kg/h (prévention IRA myoglobinurique)
4.ANALGÉSIE / SÉDATION
5.IMMOBILISATION trauma & prévention hypothermie (% risque arythmogène)
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74.3. PRISE EN CHARGE |
CHAPITRE 74. ELECTRISATION |
74.3.3 Évacuation
1.ORIENTATION
–CTB : brûlures mêmes limitées en surface
–Réanimation/USIC : patient symptomatique sans brûlure ou ECG anormal
–SAU : patient asymptomatique, ECG normal
2.TRANSPORT non médicalisé seulement dans dernier cas. Sinon :
–Surveillance scopique & clinique continue
–Poursuite RV & analgésie ; prêt à traiter TDR grave
74.3.4 P.E.C. hospitalière
Réévaluation, suite MEC, bilan lésionnel (imagerie) & retentissement (biologie)
Atteinte cardiaque
–TDR graves : FV ) CEE (dé brillateur sur place), autres
–Surveillance ECG / enzymes reperméabilisation si IDM (haut risque hémorragie)
Brûlures & leurs conséquences
1.TRAITEMENT SYSTÉMIQUE
–Suite RV, même objectif diurèse
–Rhabdomyolyse : alcalinisation NaHCO3 qsp pHU > 6,5 (MbU ). Prêt à traiter hyperK menaçante (gluconate Ca, NaHCO3 , insuline + glucose ; EER)
–EER si IRA anurique
–Héparine contre thromboses
–ATBprophylaxie GG (nécrose) : co-amoxiclav ou péni G + imidazolé
2.TRAITEMENT LOCAL chirurgical
–Aponévrotomies urgentes si syndrome loges
–Chirurgie itérative (excision-parage tissus nécrosés) guidée par artériographie, délabrante & très hémorragiques (compensation transfusions)
Autres atteintes : neurologiques (TDM), ORL & OPH
Victime asymptomatique : si électrisation vraisemblable, surveillance scope 24h
CONCLUSION
Électrisation ) mortalité limitée grâce à PEC précoce, mais morbidité & séquelles souvent sévères. Meilleur traitement = prévention (milieu professionnel, édication public). Généralisation DSA devrait % améliorer pronostic FV par électrisation, sans doute les + sensibles aux CEE
RÉFÉRENCES : [7, 38, 92]
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Chapitre 75
Pendaison
Suspension du corps par lien passé autour du cou ) anoxie cerébrale. Mode de suicide peu fréquent (zone rurale, milieu psychiatrique ou carcéral) mais ef cace : 70% décès avant secours, 700 morts/an en France
Si survie, séquelles neurologiques $ durée anoxie : urgence = dépendaison
75.1 PHYSIOPATHOLOGIE
1.MÉCANISME : force exercée $pendaison complète / incomplète
–Striction cou ) compression veineuse & artérielle )& DSC
–Refoulement base langue, compression trachée, oedème larynx ) asphyxie
2.Conséquence : ANOXIE CÉRÉBRALE ) oedème cérébral intense & rapide
3.LÉSIONS ASSOCIÉES
–Ostéo-cartilagineuses : vertèbres cervicales ; os hyoïde, cartilage thyroïde
–Vasculaires : dissection carotidienne
–Nerveuses : plexus brachial ; pédicule jugulo-carotidien ) syndrome neurovégétatif voire ACR ré exe
–OAP (mécanisme discuté)
Distinction traditionnelle pendu bleu / blanc : ; intérêt pronostique ni thérapeutique
75.2 DIAGNOSTIC
Diagnostic positif évident
75.2.1 Évaluation clinique initiale
2 tableaux cliniques après dépendaison
Mort apparente (ACR) exceptionnellement récupérable
Pas d'ACR
1.TROUBLES CONSCIENCE agitation ! coma (hypertonique, agité ; convulsions)
2.DÉTRESSE RESPIRATOIRE intense
(cyanose, polypnée, tirage, encombrement, accessoires)
– Dyspnée laryngée, stridor, cornage
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