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dossier dassistanat ranimation - ansthsie

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44.4. ÉVOLUTION

CHAPITRE 44. COMA MYXOEDÉMATEUX

Réchauffement lent & passif (couverture simple, pièce température ambiante) pour éviter aggravation collapsus par vasodilatation périphérique

Correction d'un collapsus par macromolécules (catécholamines peu ef caces) Bradycardie à respecter, isoprénaline CI () vasodilatation dangereuse)

Hyponatrémie à traiter par restriction hydrique (dilution par SIADH)

44.3.2 Etiologique : hormonothérapie substitutive

Hormones thyroïdiennes LT4 (action retardée, sans uctuations) T3 (action rapide, même en cas d'inhibition de conversion T4 ! T3 ; uctuations avec risque ischémique coronarien accru)

LT4 seule : 300 à 500 g IV à J0, 100 g/j IV jusqu'à sortie coma

Combinaison : à J0, T3 25 g/8h (SNG) + LT4 100 g IV

Corticothérapie substitutive associée (hypothèse polyendocrinopathie centrale ou auto-immune périphérique)

HSHC 100 mg/8h IV jusqu'à contrôle cortisolémie

Traitement du facteur déclenchant : spécialement, ATB si infection

44.4 ÉVOLUTION

Liée à précocité hormonothérapie, & terrain. Pronostic reste sombre (30 à 50 % décès)

Surveillance : amélioration état de conscience, normalisation T3 - T4 et surtout TSH

CONCLUSION

Affection rare mais grave

Complexe : PEC multidisciplinaire (réanimateur, endocrinologue, cardiologue) Prévention : substitution ef cace par LT4, à doses optimisées, avec suivi régulier Education patients pour bonne observance (informer des risques)

RÉFÉRENCES : [41, 173]

140

Chapitre 45

Insuf sance surrénalienne aiguë

ISA : Incapacité de l'organisme à répondre à un stress aigu par une production adpatée d'hormones corticosurrénaliennes

Urgence médicale extrême

Diagnostic dif cile car polymorphisme clinique

Traitement simple (substitution hormonale) si diagnostic à temps

Sinon, décès dans choc hypovolémique résistant aux catécholamines

45.1 PHYSIOPATHOLOGIE

1.Hormones corticosurrénaliennes

Minéralocorticoïdes (aldostérone) : rétention NaCl & eau ()% PA), kaliurèse

Glucocorticoïdes (cortisol) : % néoglucogenèse & métabolisme énergétique, potentialisation catécholamines vasoconstrictrices

2.Insuf sance production ) effets opposés. Mécanismes :

IS périphérique : dysfonctionnement des surrénales elles-mêmes

IS centrale : défaut sécrétion ACTH par antéhypophyse (= insuf sance corticotrope). Effet prédominant sur minéralocorticoïdes

45.2 DIAGNOSTIC

45.2.1 Diagnostic positif

Contexte évocateur

Maladie d'Addison connue et stress intercurrent

Corticothérapie au long cours avec sevrage brutal Nombreuses autres situations moins typiques

Présomption clinique

1.Signes digestifs = premiers, alarme. Contraste entre :

Douleurs abdominales (épigastriques), nausées, vomissements, diarrhées

; défense, ; contracture, examen pauvre

2.Signes CV : hypoTA, tachycardie, jugulaires plates ; collapsus, choc hypovolémique

3.Signes neurologiques : asthénie, adynamie extrême ; troubles de conscience, coma

4.Signes généraux :

141

45.2. DIAGNOSTIC

CHAPITRE 45. INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE

Déshydratation : pli cutané, hypotonie oculaire, sécheresse muqueuse, soif

Fièvre (même sans infection causale)

Mélanodermie (addisonien décompensé) ; faciès cushingoïde (ISA iatrogène)

Souvent tableau incomplet ) diagnostic dif cile. Suspiscion ) ttt substitutif immédiat

Biologie d'orientation (obtention rapide)

Dé cit minéralocorticoïde : & Na, % K constantes ; %NaU, &KU, hémoconcentration (% Ht, % protidémie)

Dé cit glucocorticoïde : tendance hypoglycémie & acidose métabolique

Con rmation

1.Réponse favorable à substitution hormonale

2.Biologie spéci que (a posteriori)

&& cortisolémie

ACTH % si périphérique (; rétroinhibition), & si centrale (insuff. corticotrope)

45.2.2 Gravité

Choc résistant aux catécholamines

Troubles de conscience avec leurs conséquences respiratoires

Insuf sance rénale

Hyperkaliémie menaçante : onde T ample & pointue, QRS large, ; onde P, TV/FV

45.2.3 Étiologie

Selon contexte, anamnèse, [ACTH] test synacthène (intérêt discuté en aigu)

Examens clés : TDM abdomen, hémocultures ; autres prélèvements bactériologiques

ISA périphérique

1.Maladie d'Addison (auto-immune, + rarement tuberculeuse) traitée & :

Erreur ou interruption de traitement

Stress intercurrent (chirurgie, infection, amiance chaude) sans % posologie

Diurétique, laxatif , régime hyposodé

ou mode de découverte (mêmes circonstances)

2.Hémorragie bilatérale surrénales

Sepsis sévère (dont méningococcémie = Waterhouse-Friederichsen)

HTA, anticoagulants, CIVD, post-opératoire, post-partum

3.Infections surrénaliennes (opportunistes SIDA)

4.Tumeurs surrénaliennes (métastases poumon)

5.Iatrogénie (ttt chirurgical ou médical maladie de Cushing)

ISA centrale (insuf sance corticotrope)

Sevrage brutal corticothérapie au long cours

Lésion hypothalamo-hypophysaire (cf nécrose hypophyse post-partum = Sheehan)

45.2.4 Ne pas méconnaître ISA devant :

Abdomen pseudo-chirurgical (risque décès si chirurgie dans ce contexte)

Tableau psychiatrique

Déshydratation aiguë par diarrhée/vomissements

Tableau de sepsis sévère

142

45.3. TRAITEMENT

CHAPITRE 45. INSUFFISANCE SURRÉNALIENNE

45.3 TRAITEMENT EN RÉANIMATION

45.3.1 Étiopathogénique : substitution hormonale

Hémisuccinate d'hydrocortisone (HSHC) glucocorticoïde & minéralocorticoïde

100 mg IV dès suspiscion diagnostic (éventuellement pré-hospitalier)

Entretien 100 mg/6h IV (ou 400 mg/j IVSE) 24h, puis & (cf clinique et biologie)

Relais p.o. (30 à 60 mg/j) si ; trouble digestif

Substitution minéralocorticoïde ? (discutée si ISA périphérique, inutile si centrale)

Désoxycorticostérone acétate 10 mg/j en 2 IM

Relais 9- - uorohydrocortisone p.o. si équilibre hydroélectrolytique & ; SF digestifs

45.3.2 Symptomatique

Apports liquidiens

RV macromolécules si CCV : cf diurèse /h, hémodynamique

Apports NaCl, eau Glc (; K+) : 1000 mL G5% + 9g NaCl en 30 min, puis 3000 mL/24h SSI. Suivi : ionogramme /4h, puis cf évolution. Risque OAP minime

Attention si choc : amines inef caces au début : RV, HSHC (max 600 mg/j)

PEC aspéci que des autres détresses, spécialement :

Choc (malgré HSHC + RV), coma, convulsions, détresse repiratoire : IOT + VA, risquée (vomissements). Succinylcholine CI (hyperK)

Hyperkaliémie menaçante : 30 UI insuline + 500 mL G30% en 30 min ; hyperventilation () alcalose respiratoire) alcalinisation (NaHCO3) ; EER

45.3.3 Etiologique s'il existe, spécialement ATB

45.4 ÉVOLUTION

Spectaculaire si HSHC à temps ) p.o. en qq j. Sinon, choc réfractaire ) décès rapide

Prévention récidives : éducation du patient ISC & des soignants, carte d'ISC

Traitement substitutif adapté, dose 2 si stress, voie injectable si vomissements

Régime normosodé. Médicaments CI : diurétiques, laxatifs

CONCLUSION

ISA pose redoutables pièges diagnostiques ) y penser systématiquement ) ; retarder ttt hormonal & hydroélectrolytique salvateur

Situations proches : ISA relative du choc septique, ISA installées à bas bruit chez malade réanimation, également justiciables d'une corticothérapie à dose substitutive

RÉFÉRENCES : [43, 62, 170]

143

Chapitre 46

Hypoglycémie

Glycémie plasmatique veineuse < 3 mmol/L

90% des troubles de conscience des dibétiques : D I sous insuline, mais aussi D II sous sulfamides hypoglycémiants. Risque décès ou encéphalopathie séquellaire )traitement (Glc) aussi urgent que simple

46.1 PHYSIOPATHOLOGIE

– Glc = substrat énergétique quasi exclusif des cellules du SNC. Carence en glucose = neuroglycopénie : dysfonctions neurologiques diverses

– Réponse adaptative hormonale : hyperactivité adrénergique (sécrétion d'hormones hyperglycémiantes)

46.2 DIAGNOSTIC

46.2.1 Positif : tableaux divers, souvent trompeurs

Signes de neuroglycopénie

Troubles sensoriels : visuels, paresthésies péribuccales

Troubles de mémoire, d'élocution, de concentration ; incoordination

Troubles du comportement : nervosité, agitation, agressivité, violence

Dé cits moteurs (éventuellement focaux)

Convulsions

Troubles de conscience de toute profondeur

Signes de réaction adrénergique

Sudation, moiteur mains, pâleur

Tremblements

Faim, fatigue / crampes

Palpitations, tachycardie, HTA

Diagnostic biologique

Glycémie capillaire (bandelette) : rapide, sensible ; imprécise si hypoGlc profonde

Glycémie veineuse plasmatique (dosage sur tube avant ttt) : diagnostic de certitude

144

46.3. TRAITEMENT

CHAPITRE 46. HYPOGLYCÉMIE

46.2.2 De gravité

Coma brutal convulsions syndrome pyramidal : hypertonie, ROT vifs polycinétiques diffusants, Babinski (RCP en extension) bilatéral

46.2.3 Différentiel

1.Essentiellement autres causes de coma (attention aux associations)

Neurologiques centraux : AVC (TDM)

Toxiques : EtOH, ADT, etc.

Métaboliques : comas diabétiques hyperGlc : hyperOsm, acidocétose (BU, Glc)

Infectieux (clinique, PL, TDM)

2.Hypoglycémies artéfactuelles

Tube sans inhibiteur de glycolyse laissé longtemps à T ambiante

Hyperleucocytose majeure (leucémies)

Hémolyse

46.2.4 Etiologique

DID HypoGlc = contrepartie inévitable d'un bon équilibre

Retard d'alimentation

Alcool

-bloquants (masquent prodromes adrénergiques, déjà atténués chez diabétique)

Dose insuline insuf samment réduite lors d'un effort physique inhabituel

DNID traité par sulfamides hypoglycémiants

Insuf sance rénale

Interactions médicamenteuses (AINS, warfarine, kétoconazole)

Repas insuf sant

Autres causes

Insuf sance hépatique

Intoxications volontaires insuline / sulfamides hypoglycémiants

Insuf sance surrénalienne, insuf sance hypophysaire, tumeur langerhansienne

46.3 TRAITEMENT

46.3.1 Etiologique : % glycémie

GLUCOSE injectable

G30% ampoules 20 mL IVD jusqu'à % conscience

Entretien G10% IVL sous surveillance Glc / 2h

Glucagon

Intérêt : hypoGlc à stock de glycogène préservé (hypoGlc brève, ; jeûne prolongé) et bonne fonction hépatique (; alcoolique cirrhotique)

Indication : attente secours si diabétique inconscient (resucrage oral impossible)

Posologie : 0,5 à 1 mg IM ou S/C (par entourage)

46.3.2 Symptomatique

IOT + VA si coma persistant malgré Glc (pronostic sombre) - ex : TS insuline

145

46.4. ÉVOLUTION

CHAPITRE 46. HYPOGLYCÉMIE

46.4 ÉVOLUTION

Résolution complète et rapide (spectaculaire) si traitement précoce

Encéphalopathie post-hypoglycémique : lésions neuronales irréversibles si retard

Au pire, décès

CONCLUSION

Hypoglycémie fréquente, grave par son pronostic neurologique

Très facile à traiter si diagnostiquée à temps

La rechercher systématiquement dans situations à risque

Eduquer diabétiques & entourage à la reconnaître et à initier ttt d'urgence RÉFÉRENCES : [91]

146

Chapitre 47

Acidocétose diabétique

ACD = complication aiguë du diabète (type I surtout), voire épisode inaugural, caractérisée par hyperglycémie et acidose par accumulation de corps cétoniques

Potentiellement ( toute pathologie intercurrente chez diabétique : intrications

47.1 PHYSIOPATHOLOGIE

Désordre bihormonal : carence aiguë insuline + excès glucagon

Conséquences

1.LIPOLYSE massive (l inhibition lipase tissulaire) ) libération AcCoA ) métabolisme hépatique en acétone & acides cétoniques (AcAcH, -OHBuH) ) acidose métabolique à trou anionique %

2.HYPERGLC majeure (& utilisation périph. Glc, % néoglucogenèse, glycogénolyse)

Polyurie Osm aggravée par AcAc & -OHBu (non réabsorbés / tubule) & contreions Na+, K+

Déshydratation intracellulaire puis mixte

3.DÉPLÉTION K+ d'abord masquée par fuite K+ ! interstitium (( défaut d'insuline)

47.2 DIAGNOSTIC

47.2.1 Positif

Diabète connu (traitement, observance, événement intercurrent?) ou non Installation en 2 à 3j : phase de cétose sans acidose, avec signes carence insulinique

(fatigue, soif, polydipsie) & embarras digestif (cétose, détectable à BU)

Tableau clinique

1.ASTHÉNIE intense rapidement progressive

2.SIGNES DIGESTIFS (re étant cétose) : nausées, vomissements, haleine acétonique ; anorexie ; abdomen pseudo-chirurgical

3.SYNDROME POLYURO-POLYDIPSIQUE, DEC + IC (perte de poids, soif, céphalées, pli cutané, hypotonie oculaire, sécheresse muqueuse), voire CCV hypovolémique

4.POLYPNÉE constante dyspnée d'acidose ample, bruyante, à 4 temps (Küssmaul)

5.TROUBLES DE CONSCIENCE très tardifs (ou pathologie causale)

Souvent trompeur, révèle parfois diabète ) BU & Glc capillaire dans toute UMC

147

47.3. TRAITEMENT

CHAPITRE 47. ACIDOCÉTOSE DIABÉTIQUE

Con rmation biologique

1.ORIENTATION : BU ! glycosurie, cétonurie ( ++), & pHU ; Glc capillaire %

2.CERTITUDE : BIOLOGIE

Glc > 13,8 mmol/L (2,5 g/L)

GDSA : acidose métabolique (pH < 7,3 ou HCO3 < 15 mmol/L) à trou anionique % (corps cétoniques)

Cétonémie majeure ( -OHBu, AcAc %%)

3.SIGNES BIOLOGIQUES D'ACCOMPAGNEMENT

Hémoconcentration (% Ht, protides) & IRénale (% urée, créatinine)

Pseudo-hypoNa fraquente ; % [Na+]corrige

HyperK de transfert, voire normoK (( déplétion K+ déjà profonde)

HypoP habituelle

47.2.2 De gravité

ACD = toujours hospitaliser en USI initialement

1.COMPLICATIONS DE L'ACD

Troubles du rythme (dyskaliémie) : ECG

CCV hypovolémique ; hypoTA avec différentielle pincée, tachycardie ; oligo-anurie tardive (entraînement osmotisque) & inquiétante (néphropathie diabétique ?)

Détresse respiratoire ( inhalation)

Troubles de conscience (coma exceptionnel, sauf retard diagnostic)

2.GRAVITÉ INTRINSÈQUE pathologie causale

3.TERRAIN, âge, tares associées, délai avant PEC

47.2.3 Etiologique

Ne pas s'arrêter à l'ACD. Qu'y a-t-il derrière ?

1.DÉFICIT ABSOLU

ACD inaugurale

Inobservance, pompe défaillante, erreur adaptation doses

2.DÉFICIT RELATIF

Stress aigu : infection (RxT, ECBU, hémocultures ; PL si signes neuro), IDM (souvent asymptomatique : ECG, enzymes répétés), AVC ; traumatisme

Iatrogénie : corticothérapie sans % compensatrice inuline

47.2.4 Différentiel

Hypoglycémie, coma hyperOsm (polyurie majeure, hyperOsm ; associée à ACD chez vieux) acidose LAC ( biguanides (contexte, ; cétose, Glc ~ N)

Acidocétose alcoolique (glycémie N ou &)

Cétose de jeûne (sans acidose, glycémie N ou &)

Urgence abdominale chirurgicale vraie

Autres abdomens pseudo-chirurgicaux : ISA, hyperCa (biologie)

Attention aux associations ! Toute pathologie intercurrente peut ) ACD

47.3 TRAITEMENT

Insulinothérapie, réhydratation, électrolytes (K+ surtout) + étiologie

148

47.4. ÉVOLUTION

CHAPITRE 47. ACIDOCÉTOSE DIABÉTIQUE

47.3.1 Symptomatique

Mise en condition

O2MHC qsp SpO2> 95%. IOT exceptionnelle (affection causale)

Scope, PAS (hémodynamique + prélèvements répétés), SpO2, FR

VVC multilumière (insuline & KCl sur lignes dédiées)

Recueil urines : SAD (globe vésical, femme) ou étui pénien (& risque IU)

Insulinothérapie IVSE : 0,15 UI/kg/h (débit xe, carence insulinique !) Si Glc & pH non améliorés à H+2 (insulinorésistance), % débit ( 2 max)

Réhydratation

VOLUME À PERFUSER indicatif , 10% poids corps, 15 à 20% si CCV (ou calculer

dé cit H2O ou perte poids) avec 1/2 en 8 h, puis 1/2 en 16 h Adapter selon tolérance & ef cacité, & si hyperOsm associée

SOLUTÉS : initialement colloïde si CCV, sinon SSI. Relais quand Glc = 2,5 g/L (13,8 mmol/L) par G5% + 4 g/L NaCl à débit xe. G10% en dérivation, débit adapté qsp 2 < Glc < 2,5 g/L (pas moins avant correction pH & cétose)

Électrolytes

KCl 1 g/h IVSE (dès [K+] 6 mmol/L car && sous insuline) qsp 4 à 5 mmol/L

HypoP à corriger également (PdiK intéressant dans ce contexte) & autres (hypoMg)

;N aHCO3, inutile voire dangereux (aggrave hypokaliémie)

Surveillance

Ef cacité : clinique, Glc cap. / 30 min, BU / h, Glc + iono + GDSA / 2h initialement

Tolérance : SpO2, auscultation pulmonaire, diurèse / h. & débits si surcharge

Relais insuline S/C (protocole) après normalisation pH & cétose

Mesures associées : prévention MTE, escarres, ulcère stress

47.3.2 Etiologique

Selon cas, spécialement ATB probabiliste si infection

47.4 ÉVOLUTION

Favorable en 24h si prise à temps & cause contrôlée

Défavorable (5% décès) : IRénale (surcharge), terrain débilité, cause grave ; hyperOsm associée

CONCLUSION

ACD diagnostiquée à temps & traitée avec rigueur = bon pronostic en général. Chez diabétique connu, évitable par éducation PEC cétose prodromique

Probabilité que MDU y soit confronté, même en OPEX, faible mais 6= 0 (ACD inaugurale ou diabète dissimulé)

RÉFÉRENCES : [63, 150]

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