- •La Chanson de Roland
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- •Biographie[modifier | modifier le code] De la campagne tourangelle à la vie monacale[modifier | modifier le code]
- •Vocation de médecin et premières œuvres littéraires[modifier | modifier le code]
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- •La langue de Rabelais[modifier | modifier le code]
- •Postérité[modifier | modifier le code] Réception[modifier | modifier le code]
- •Xvie siècle : facétie ou hérésie ?[modifier | modifier le code]
- •Xviie et xviiie siècles : la mise à l'écart de la « canaille exquise » (La Bruyère)[modifier | modifier le code]
Voyages en Italie[modifier | modifier le code]
Ami de Rabelais, Étienne Dolet meurt en 1546 dans un contexte religieux de plus en plus conflictuel.
Aucune preuve n'établit avec certitude l'époque de la rencontre entre Jean du Bellay et Rabelais. Toujours est-il que l’évêque de Paris se rend à Rome en ayant pour mission de convaincre le pape Clément VII de ne pas excommunier Henri VIII. Il engage alors Rabelais en janvier 1534 comme secrétaire et médecin jusqu'à son retour en avril. L'écrivain se passionne alors pour la composition de la ville et souhaite en établir un plan. Or, la même année paraît Topographia antiqua Romae de Bartolomeo Marliani, qu'il trouve supérieur à son projet, et transmet revu et corrigé chez Gryphe21. La réédition du Pantagruel de 1534 s’accompagne de nombreuses corrections orthographiques, syntaxiques et typographiques innovantes, ainsi que des ajouts révélateurs de la lutte contre la Sorbonne22.
De février à mai 1535, dans un contexte houleux pour les évangéliques à la suite de l'affaire des Placards, Rabelais part brusquement de Lyon, ne laissant aucune trace. Fin 1534 ou début 1535 sort sa seconde parodie de roman de chevalerie,Gargantua, davantage imprégnée par l'actualité politique et favorable à la monarchie. En juillet, Jean du Bellay, nommé cardinal, toujours chargé de diplomatie, l'emmène de nouveau à Rome. Rabelais s'occupe également des affaires de son protecteur Geoffroy d'Estissac, lui servant entre autres d'agent de liaison23.
Le 17 janvier 1536, un bref de Paul III autorise Rabelais à regagner un monastère bénédictin de son choix et à exercer la médecine, à condition de ne pas pratiquer d'opérations chirurgicales et de faire pénitence devant un confesseur à sa convenance24. Il doit également rejoindre l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, dont le cardinal est alors abbécommendataire. Les moines y devenaient des prêtres séculiers en raison de sa transformation en collégiale engagée en 153325.
En 1540, Rabelais part pour Turin dans la suite de Guillaume du Bellay, frère du cardinal, seigneur de Langey et gouverneur du Piémont. La même année, François et Junie, ses enfants nés hors du mariage, sont légitimés par Paul III. Le 9 janvier 1543, Langey meurt à Saint-Symphorien-en-Laye et Rabelais ramène son corps au Mans, où il est inhumé le 5 mars 1543. Le 30 mai suivant, Geoffroy d'Estissac décède à son tour26.
La montée de l'obscurantisme[modifier | modifier le code]
Reproduction d'un tableau de Jules Garnier
Le 19 septembre 1545, Rabelais obtient un privilège royal pour l'impression du Tiers Livre, édité en 1546 chez Chrestien Wechel, qu'il signe de son propre nom. Les théologiens de la Sorbonne le condamnent alors pour hérésie, accusation évoquée dans l'épitre dédicatoire du Quart Livre. Le 31 décembre 1546, le roman rejoint les deux précédents dans le catalogue des livres censurés par l'université27.
En mars 1546, Rabelais fuit la France et se retire au plus tôt jusqu'en juin 1547, au plus tard début 1548, à Metz, ville libre impériale. Il entre au service de la cité, en tant que médecin ou conseiller. Il demeure chez Estienne Lorens dans le quartier de l’Ancienne Ville. L'édifice porte désormais son nom. Le Quart Livre conserve des souvenirs de cet intermède messin, notamment par le patois, les coutumes et les légendes de la ville, comme le Graoully28.
En 1547, le roi Henri II succède à François Ier. Le cardinal Jean du Bellay est maintenu au Conseil Royal, et obtient la surintendance générale des affaires du royaume en Italie. Il se trouve à Rome de juillet 1547 à juillet 1550. Bien qu'aucun document ne rende compte de la durée exacte du séjour de Rabelais, celui-ci se trouve à ses côtés et l'aide notamment pour ses fouilles archéologiques29.
Le 18 janvier 1551, le cardinal du Bellay octroie à Rabelais les cures de Saint-Martin de Meudon et de Saint-Christophe-du-Jambet. Il ne réside pas à Meudon, mais peut-être à Paris ou dans le château de Saint-Maur, encore en construction. L'image de l'humaniste en bon curé de cette ville est une légende tardive30.