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Qui_lira_rira.doc
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Exercices de vocabulaire

1.Trouvez dans le texte les mots et les expressions équivalents:

se lever tôt; prendre son pique-nique avec soi; rouler en vélo; écouter très attentivement; une place; une route plus courte; la poste; la femme de ménage; interroger; être fatigué de f. qch; marcher très vite; se représenter; une soupe à légumes; recevoir qn; parler avec beaucoup de difficultés; de temps en temps; faire rire;

2.Employez une préposition ou un article contracté:

Chaque matin je partais … excursion. En été, je me lève souvent … bonne heure. Il me faut … prendre mon repas … une auberge ou … un restaurant. Une longue marche m’a donné … appétit. Je n’ai rencontré personne … la route … mon signe il s’est arrêté et m’a salué . La difficulté est … trouver la bonne route. … ma gauche un chemin traversait le pont et se perdait … la forêt. Cette route ne peut pas me conduire … l’église. Les femmes faisait le tour … étalages. Je me suis approché… mes amis et leur ai posé cette question. L’inconnu m’a fait signe … le suivre. A l’hôtel il n’y avait rien … manger. A toutes mes prépositions il fait non … la tête. A l’époque, la Pologne était occupée … les Allemands.

3. Faites entrer dans les phrases:

Faire du tourisme; être en route; un troupeau de vaches; s’exprimer plus clairement; longer la route; à droite de; la place de marché; un cercle de curieux; les hors-d’oeuvre; une boîte de conserves.

4. Traduisez les séries ci-desssous:

путешествовать за границей; в один прекрасный день; от долгой ходьбы у меня разыгрался аппетит; вежливо поздороваться; идти по дороге; рыночная площадь; полная корзина; аптека; пользоваться ножом и вилкой; радостный миг; сесть за стол; клубничный компот; бакалейная лавка; чувствовать себя уставшим; из вежливости; с гораздо большим успехом;

Le photographe-amateur

  • N’as-tu pas de monnaie? demanda Madame Dujardin à son mari. Je n’ai que de gros billets.

Le vieux monsieur quitta son fauteuil pour aller chercher son porte-monnaie qu’il avait laissé dans la poche de son vieux pantalon. Il ouvrit l’armoire, tendit la main pour le prendre, quand quelque chose l’arrêta. Il venait d’apercevoir un bout de papier qui dépassait des bords de la poche d’un de ses vestons. C’était une enveloppe qui contenait deux photos. La première représentait un chat tout blanc; la deuxième – le même chat qu’une jolie brune tenait sur ses genoux.

  • Ca par exemple! s’exclama le vieux monsieur.

Le veston était neuf. Monsieur Dujardin l’avait acheté lui-même il y a quelques jours à «Prisunic» et n’avait pas encore eu l’occasion de le porter.

  • Eh bien! Que fais-tu là-bas? lui demanda sa femme qui attendait toujours la monnaie.

Il lui montra les deux photos.

  • Mais c’est notre Minou! C’est bien lui! s’écria la vieille dame. Elle parlait de leur chat qui s’était égaré quelques semaines auparavant. On l’avait cherché dans tout le quartier, mais sans résultat.

  • Où as-tu trouvé ça? questionna-t-elle en désignant les photos.

  • Dans la poche de mon veston neuf, celui que je viens d’acheter au magasin de «Prisunic».

  • Mais tu ne l’as jamais porté depuis! Qui donc a pu placer ces deux photos dans ta poche?

  • Je me le demande.

  • Qui est-ce? interrogea-t-elle encore en montrant la jolie brune.

  • Je ne l’ai jamais rencontrée.

  • C’est extraordinaire!

Au-dessus de la photo, il y avait quelques mots écrits au stylo. La vieille dame mit ses lunettes et lut: «Charlotte avec son chat , dans son logement, rue de Pont.»

  • Tiens, si nous essayions de retrouver cette jeune personne?… Qu’en penses-tu?

  • La retrouver?… Mais pourquoi?

  • Pour avoir des nouvelles de notre Minou, voyons! Cette jeune fille pourra, peut-être nous donner un renseignement utile.

  • Mais nous ne savons même pas son nom! Charlotte n’est qu’un prénom très répandu. Quant à l’adresse, elle n’est pas précise.

  • La rue du Pont est une toute petite rue où il n’y a pas beaucoup de maisons, je crois. C’est tout près de chez nous. En faisant mon marché, je peux très bien questionner les marchands de notre quartier. Ils ont peut-être parmi leurs clientes une jeune fille qui s’appelle Charlotte.

  • Essaye, si tu veux. Moi, je n’ai pas beaucoup d’espoir. Madame Dujardin prit son panier et sortit. Elle passa chez l’épicier, chez le boucher, et chez le boulanger. Partout elle montrait la photo et personne ne put la renseigner. Se sentant fatiguée, elle s’apprêtait à rentrer chez elle, lorsqu’elle entendit quelqu’un l’appeler. C’était la crémière qui demandait des nouvelles de Minou.

  • Je n’en ai pas, répondit madame Dujardin. Mais vous pourriez peut-être m’aider. Avez-vous parmi vos clientes une jolie brune qui s’appelle Charlotte et habite rue du Pont. Voilà sa photo.

La crémière la regarda atentivement, puis s’adressa au garçon de courses occupé à charger sa voiture des bouteilles de lait qu’il livrait tous les matins aux clients du quartier.

  • Dis donc, Pierrot, connais-tu cette personne?

  • Bien sûr, Madame. C’est mademoiselle Charlotte Dufour. Je lui livre son lait chaque matin. Elle habite 7, rue du Pont Neuf et fait du cinéma, je crois.

Madame Dujardin remercia chaleureusement la crémière, donna un bon pourboire au garçon et se rendit à l’adresse indiquée.

La concièrge, assise devant sa porte, passait son temps à observer les gens qui circulaient dans la rue.

  • Est-ce que mademoiselle Dufour est chez elle? demanda la vieille dame.

  • Je ne l’ai pas vue descendre ce matin. Elle doit y être. Il vous faut monter au quatrième.

Il n’y avait pas d’ascenseur. La vieille dame dut monter l’escalier à pied. Au quatrième étage une jolie brune lui ouvrit la porte. C’était Charlotte Dufour.

- En effet, je me rappelle ce chat, dit-elle quand madame Dujardin lui eut expliqué la raison de sa visite, mais il n’est plus ici. Moi, voyez-vous, je fais un peu de cinéma et alors, quand les photographes me demandent de poser pour eux, je ne dis pas non. Ca me fait de la réclame, vous comprenez, n’est-pas? A mon avis vous feriez bien de demander des renseignements à celui qui m’a photographié.

  • Qui est-ce?

  • Le plus élégant des photographes de Paris, un jeune homme toujours habillé à la mode. Il doit avoir une grosse clientèle, car il faut gagner beaucoup d’argent pour être toujours si bien vêtu.

  • C’est donc lui qui a pris mon Minou! s’écria madame Dujardin surprise. L’a-t-il encore?

  • Je ne sais pas. Venez demain au café où nous avons rendez-vous. Ainsi vous pourrez faire la connaissance de mon photographe. Il voulait envoyer ma photo à un concours organisé par un jounal. La meilleure devait être placée en première page. Nous espérions gagner le premier prix. Le photographe tenait à me photographier avec un chat tout blanc, peut-être parce que je suis brune et que le blanc va très bien avec la couleur de mes cheveux. Il m’a apporté un chat identique à celui que vous cherchez, mais il ne l’a pas laissé chez moi. Cependant je suis sûre que si votre Minou est chez lui, il vous le rendra. Rappelez-vous: demain à 6 heures, au café de Flore, Boulevard Raspail.

Madame Dujardin rentra chez elle, joyeuse. En servant le déjeuner à son mari, elle lui raconta tout. Mais celui-ci restait pensif.

  • Qu’est-ce que tu as? N’es-tu pas content? Le photographe nous rendra certainement notre Minou. S’il demande de l’argent, je suis prête à payer.

  • Je voudrais savoir qui a eu l’idée de placer les photos dans ma poche.

  • Ce n’est pas important.

  • Plus important que tu ne penses. D’ailleurs je vais t’accompagner à ton rendez-vous, où j’espère obtenir des renseignements plus précis.

Les deux vieux allèrent ensemble au café de Flore. Charlotte les y attendait avec un jeune homme qui était en effet très bien habillé.

  • Charlotte m’a tout raconté, leur dit-il. Pouvez-vous me rendre mes photos? Je voulais les envoyer à un concours, mais je les ai perdues. Voilà déjà plusieurs jours que je les cherche partout sans résultat.

  • Rendez-nous d’abord notre chat! Puis nous parlerons de vos photos.

  • Je vous le rendrais avec plaisir, mais je ne l’ai plus.

  • Comment? Que dites-vous? Vous ne l’avez pas? Alors où est-il?

  • Je ne sais pas, Madame. J’ai trouvé votre chat dans un escalier où il s’était égaré. Je l’ai gardé chez moi pendant une semaine. Puis un beau jour, il s’est sauvé et je ne l’ai plus revu.

  • Vous êtes photographe, n’est-ce pas, Monsieur? demanda monsieur Dujardin.

  • Ce n’est pas mon métier. Je prends des photos quand j’ai du temps libre. Cela m’amuse. Je suis photographe-amateur.

  • Vous pourriez peut-être m’aider à trouver la clé du mystère. Je ne m’explique pas comment ces photos se sont trouvées dans la poche de mon veston.

Le jeune homme eut un sourire.

  • Vous l’avez acheté à «Prisunic», n’est-ce pas? répondit-il en montrant le veston neuf que monsieur Dujardin portait ce jour-là.

  • Comment le savez-vous?

  • Je suis vendeur à «Prisunic», c’est pourquoi j’ai reconnu votre veston tout de suite.

  • Je ne comprends toujours pas.

  • C’est pourtant simple. Au moment de la nouvelle livraison, je me choisis un beau vêtement, le plus élégant, le plus à la mode. Je le porte un jour, deux, puis je le remets à sa place pour le vendre ensuite à un client. Ainsi j’ai le plaisir de mettre chaque jour un costume neuf et je suis toujours à la mode. Vous comprenez, n’est-ce pas?

Il n’obtint pas de réponse. Personne ne disait rien. On se taisait.

Alors le vendeur, inquiété par ce grand silence qui se faisait autour de lui, s’exclama.

  • Ne croyez pas que je sois un voleur!

  • Vous n’avez pas répondu à ma question, dit alors M.Dujardin. J’attends toujours vos explications au sujet de ces photos.

  • Probablement je les ai oubliées dans la poche de votre veston que j’ai porté plusieurs jours. Je n’ai pas pensé à regarder à l’intérieur en le remettant à sa place. Lorsque vous êtes venu au magasin, j’étais justement en vacances et c’est un autre vendeur qui vous a vendu ce veston.

C’était vraiment trop fort! Monsieur Dujardin n’en croyait pas ses oreilles. Il n’avait aucune envie, maintenant, de porter ce veston qui avait déjà servi à quelqu’un.

Il s’adressa à la direction du magasin pour demander que l’on punisse le vendeur. Celui-ci perdit sa place immédiatement et quitta «Prisunic», vêtu d’un costume misérable qui cette fois-ci était le sien. Il en était tout honteux et vous pouvez être sûrs que, depuis, il n’a jamais eu l’idée de recommencer.

Mots et expressions à retenir:

monnaie (f) – мелочь,мелкиеденьги

de gros billets – крупныекупюры

s’égarer – потеряться

auparavant – раньше

désigner qch – указывать на что-л.

prénom (m) répandu – распространенное имя

précis – точный

épicier (m) – бакалейщик

boucher (m) – мясник

renseigner qn – давать справки, информировать кого-л.

s’apprêter à f. qch – готовиться к чему-л., собираться

crémière (f) – продавщица молочной лавки

garçon (m) de courses – рассыльный, мальчик на побегушках

livrer – доставлять

pourboire (m) – чаевые

cependant – однако

livraison (f) – поставка(товара)

se taire – молчать

misérable –жалкий,убогий

honteux – пристыженный

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