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LE FRANÇAIS AVEC NOUS.doc
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Etes-vous aimé(e)?

Il y a des gens que tout le monde aime: en classe, dans leur famille, dans les magasins, en voyage, partout où ils vont ils se font des amis. Pourquoi? A quoi cela tient-il? Et vous, faites-vous partie de ces gens-là? Pour le savoir, répondez par «oui» par «non» à ces questions, puis lisez notre avis.

1. Quand vous êtes triste, pour une raison ou pour une autre, vous forcez-vous à

sourire quand même?

2. Pensez-vous à dire un mot gentil ou à faire un petit cadeau à vos amis le jour

de leur fête?

  1. Aimez-vous rendre service?

  2. Quand on vous prête une chose, la rendez-vous toujours le plus vite possible

et en remerciant?

  1. Etes-vous toujours à l'heure?

  2. Dans l'autobus, vous levez-vous pour laisser votre place aux vieilles dames?

  3. Si votre voisin n'a rien pour écrire, lui prêtez-vous votre stylo?

  4. Si votre petit frère (ou votre petite soeur) a un devoir difficile, l'aidez-vous à

le faire?

9. Allez-vous voir vos amis quand ils sont malades?

  1. Dans les magasins, dites-vous toujours «s'il vous plaît» et «merci» aux commerçants?

  2. Le téléphone sonne: c'est quelqu'un qui s'est trompé de numéro. Lui répondez-vous de façon gentille?

  3. Quand il vous arrive quelque chose d'agréable, aimez-vous le faire partager aux autres?

  4. Une de vos amies a une robe neuve: pensez-vous à lui dire qu'elle est jolie?

  5. Aimez-vous Noël parce que c'est une fête où tout le monde se fait des cadeaux?

  6. Etes-vous gai(e)?

  7. Vos camarades viennent-ils souvent vous demander conseil pour une chose ou pour une autre?

  8. Savez-vous vous excuser quand vous avez tort?

  9. Ecrivez-vous à vos amis quand vous êtes en vacances?

  10. Si vous allez au cinéma avec un ami, le laissez-vous choisir le film qu'il préfère?

  11. Dites-vous rarement du mal des autres?

CLES:

Comptez combien de fois vous avez répondu «oui».

De 14 à 20 «oui»: Vous êtes très aimé(e) par vos camarades; et même ceux qui ne vous connaissent pas vous trouvent sympathique parce que vous êtes toujours gentil (gentille) et souriant(e). Vous avez beaucoup de cœur, vous pensez toujours plus aux autres qu'à vous-même. Bravo!

De 7 à 14 «oui»: Vous êtes poli(e) et bien élevé(e), mais quelquefois un peu égoïste. Vous n'aimez pas tellement prêter vos affaires ou rendre service. Il est vrai que ce n'est pas toujours facile, mais si vous voulez vous faire des amis il faut apprendre.

Moins de 7 «oui»: Vous vivez comme si vous étiez seul(e) au monde. C'est votre droit, mais alors il ne faut pas vous étonner de ne pas avoir beaucoup d'amis ! On n'a rien sans rien.

Lettre de Napoléon Bonaparte à la citoyenne Bonaparte

Je n'ai pas passé un jour sans t'aimer. Je n'ai pas passé une nuit sans te serrer dans mes bras. Je n'ai pas pris une tasse de thé, sans maudire la gloire et l'ambition qui me tiennent éloigné de l'âme de ma vie.

Au milieu des affaires à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon coeur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée.

Si je m'éloigne de toi avec la vitesse du torrent du Rhône, c'est pour te revoir plus vite. Si, au milieu de la nuit, je me lève pour travailler, c'est que cela peut avancer de quelques jours l'arrivée de ma douce amie.

Et cependant dans ta lettre du 23, du 26 ventouse tu me traites de «vous»! «Vous» toi-même! Ah mauvaise, comment as-tu pu écrire cette lettre? Qu'elle est froide !

Ah! que sérance dans quinze jours! Joséphine, souviens-toi de ce que je t'ai dit quelquefois. La nature m'a fait l'âme forte et décidée. Elle t'a bâtie de dentelle et de gaze. As-tu cessé de m'aimer?

Bonaparte. Lettres.

  1. De quoi parle Napoléon?

  2. Sur quel ton est lue cette lettre?

  3. Comment commencent les trois premières phrases?

  4. Quelle est, dans ce texte, la préoccupation unique de Bonaparte?

  5. Que veulent dire ces trois phrases négatives?

  6. Quels sont les trois moments où Bonaparte pense à Joséphine?

  7. Notez les trois verbes qui affirment l'amour de Bonaparte.

  8. Pourquoi Bonaparte s'éloigne-t-il vite?

  9. Pourquoi se lève-t-il pour travailler la nuit?

10.Le verbe traiter quelqu'un de veut dire l'injurier; quelle est ici l'injure de Joséphine à Bonaparte?

  1. Comment était la lettre de Joséphine?

  2. Que signifie: «vous» toi-même?

  3. Donnez un synonyme de mauvaise.

14.Quel sens ajoute l'interrogation dans: Comment as-tu pu écrire cette lettre?

15.Que reproche Bonaparte au ton de la lettre de Joséphine?

16.Quel effet produit la répétition du nom Joséphine?

17.Comment cet effet est-il renforcé par la syntaxe du reste de la phrase?

18.Comment Bonaparte qualifie-t-il son âme?

19.Par opposition, quelle qualification Bonaparte donne-t-il à l'âme de Joséphine? 20.Dites pourquoi la forme négative est ici plus expressive que la forme affirmative?

Ave Maria païen

Ave Maria pardonne-moi Si devant toi Je me tiens debout Ave Maria

Moi qui ne sais pas me mettre à genoux

Ave Maria Protège-moi

De la misère, du mal et des fous Qui régnent sur la terre Ave Maria

Des étrangers il en vient de partout Ave Maria Ecoute-moi Fais tomber les barrières entre nous Qui sommes tous des frères Ave Maria

Veille sur mes jours et sur mes nuits

Ave Maria

Protège-moi

Veille sur mon amour et ma vie Ave Maria

Luc Plamondon

Frollo

Cringoire

Frollo

Gringoire Frollo

Gringoire

Frollo et

Gringoire

Gringoire

Frollo

Frollo et Gringoire

Florence

Parlez-moi de Florence Et de la Renaissance Parlez-moi de Bramante

Et de l'Enfer de Dante

A Florence on raconte

Que la terre serait ronde

Et qu'il y aurait un autre

Continent dans ce monde

Des bateaux sont partis déjà sur l'océan

Pour y chercher la porte de la route des Indes Luther va réécrire le Nouveau Testament Et nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde

Un dénommé Gutemberg

A changé la face du monde Sur les presses de Nuremberg

On imprime à chaque seconde Des poèmes sur du papier

Des discours et des pamphlets De nouvelles idées

Qui vont tout balayer

Les petites choses toujours viennent à bout des grandes

Et la littérature tuera l'architecture Les livres des écoles tueront les cathédrales La Bible tuera l'Eglise et l'homme tuera Dieu Ceci tuera cela

Des bateaux sont partis déjà sur l'océan

Pour y chercher la porte de la route des Indes

Luther va réécrire le Nouveau Testament

Et nous sommes à l'aube d'un monde qui se scinde

Ceci tuera cela

Ceci tuera cela

Luc Plamondon

Belle

Quasimodo Belle

C'est un mot qu'on dirait inventé pour elle Quand elle danse et qu'elle met son corps à jour, tel Un oiseau qui étend ses ailes pour s'envoler Alors je sens l'enfer s'ouvrir sous mes pieds J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane A quoi me sert encore de prier Notre-Dame Quel

Est celui qui lui jettera Ta première pierre Celui là ne mérite pas d'être sur terre

O Lucifer!

Frollo

Phoebus

Quasimodo,

Frollo,

Phoebus

Oh! Laisse-moi rien qu'une fois

Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda Est-ce le diable qui s'est incarné en elle pour détourner mes yeux du Dieu éternel Qui a mis dans mon être ce désir charnel Pour m'empêcher de regarder vers le Ciel

Elle porte en elle le péché originel La désirer fait-il de moi un criminel Celle

Qu'on prenait pour une fille de joie une fille de rien Semble soudain porter la croix du genre humain

O Notre-Dame!

Oh! laisse-moi rien qu'une fois Pousser la porte du jardin d'Esmeralda

Belle

Malgré ses grands yeux noirs qui vous ensorcellent La demoiselle serait-elle encore pucelle? Quand ses mouvements me font voir monts et merveilles Sous son jupon aux couleurs de l'arc-en-ciel

Ma dulcinée laissez-moi vous être infidèle Avant de vous avoir menée jusqu'à l'autel Quel est l'homme qui détournerait son regard d'elle Sous peine d'être changé en statue de sel

Oh! Fleur-de-Lys,

Je ne suis pas homme de foi

J'irai cueillir la fleur d'amour d'Esmeralda

J'ai posé mes yeux sous sa robe de gitane A quoi me sert encore de prier Notre-Dame Quel

Est celui qui lui jettera la première pierre Celui-là ne mérite pas d'être sur terre

O Lucifer!

Oh! laisse moi rien qu'une fois

Glisser mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda

Esmeralda

Luc Plamondon

Tu

Frollo

Cet océan de passion

Qui déferle dans mes veines

Qui cause ma déraison va me detruire

Ma déroute, ma déveine Doucement j'y plongerai Sans qu'une main me retienne Lentement je m'y noierai

Sans qu'un remords ne me vienne

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Et je vais te maudire

Jusqu'à la fin de ma vie

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

J'aurais pu le prédire

Dès le premier jour

Dès la première nuit

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Mon péché, mon obsession

Désir fou qui me tourmente

Qui me tourne en dérision

Qui me déchire et me hante

Petite marchande d'illusion

Je ne vis que dans l'attente

De voir voler ton jupon

Et que tu danses et tu chantes

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Et je vais te maudire

Jusqu'à la fin de ma vie

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

J'aurais pu le prédire

Dès le premier jour

Dès la première nuit

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Moi qui me croyais l'hiver

Me voici un arbre vert

Moi qui me croyais de fer

Contre le feu de la chair

Je m'enflamme et me consume

Pour les yeux d'une étrangère

Qui ont bien plus de mystère

Que la lumière de la lune

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Et je vais te maudire

Jusqu'à la fin de ma vie Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

J 'aurais pu le prédire

Dès le premier jour

Dès la première nuit

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Tu vas me détruire

Luc Plamondon

Ainsi va la vie

Ainsi va la vie Ainsi va l'amour Ainsi vont les jours Ainsi vont les nuits Apportant des joies Apportant des pleurs Je n'aime que toi

On est ému, on aime, on rit, on chante

Ainsi va l'amour Ainsi va la vie.

La vie est comme une chansonnette Bonheur et chagrin y sont mêlés Aujourd'hui le ciel donne une fête Mais demain, le temps sera voilé Ainsi va la vie.

M. Emer

Déjeuner du matin

II a mis le café Dans la tasse Il a mis le lait Dans la tasse de café II a mis le sucre Dans le café au lait Avec la petite cuiller II a tourné

II a bu le café au lait Et il a reposé la tasse Sans me parler II a allumé Une cigarette II a fait des ronds Avec la fumée II a mis les cendres Dans le cendrier Sans me parler Sans me regarder II s'est levé. Il a mis

Son chapeau sur sa tête

II a mis son manteau de pluie

Parce qu'il pleuvait

Et il est parti

Sous la pluie

Sans une parole

Sans me regarder

Et moi j'ai pris_

Ma tête dans ma main

Et j'ai pleuré.

Prévert, Paroles

Paroles. Pour toi mon amour.

Je suis allé au marché aux oiseaux Et j'ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour

Je suis allé au marché aux fleurs Et j'ai acheté des fleurs Pour toi mon amour

Je suis allé au marché à la ferraille Et j'ai acheté des chaînes De lourdes chaînes

Pour toi mon amour

Et puis je suis allé au marché aux esclaves

Et je t'ai cherchée

Mais je ne t'ai pas trouvée

mon amour.

Prévert, Paroles

Cet amour

Cet amour

Si violent

Si fragile

Si tendre

Si désespéré

Cet amour

Beau comme le jour

Et mauvais comme le temps

Quand le temps est mauvais

Cet amour si vrai

Cet amour si beau

Si heureux

Si joyeux

Et si dérisoire

Tremblant de peur comme un enfant dans le noir Et si sûr de lui ... Je lui crie

Pour toi pour moi et pour tous les autres

Que je ne connais pas

Reste là

Ne bouge pas

Ne t'en va pas ...

Tends-nous la main

Et sauve-nous.

J.Prévert

Le coq et le renard

Sur la branche d'un arbre était en sentinelle Un vieux coq adroit et matois*. «Frère, dit un renard adoucissant, sa voix, Nous ne sommes plus en querelle:

Paix générale cette fois. Je viens te l'annoncer; descends que je t'embrasse. Ne me retarde point, de grâce: Je dois faire aujourd'hui vingt postes* sans manquer.

Les tiens et toi pouvez vaquer Sans nulle crainte à vos affaires;

Nous vous y servirons en frères.

Faites-en les feux dès ce soir;

Et cependant viens recevoir

Le baiser d'amour fraternelle.

Ami, reprit le coq, je ne pouvais jamais

Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle,

Que celle

De cette paix;

Et ce m'est une double joie

De la tenir de toi. Je vois deux lévriers

Qui, je m'assure, sont courriers

Que pour ce sujet on envoie.

Ils vont vite, et seront dans un moment à nous

Je descends, nous pourrons nous entre-baiser tous.

Adieu, dit le renard, ma traite est longue à faire;

Nous nous réjouirons du succès de l'affaire

Une autre fois. Le galant aussitôt

Tire* ses grègues, gagne au haut,

Mal content de son stratagème;

Et notre vieux coq en soi-même

Se mit à rire de sa peur:

Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.

Notes :

  • matois: rusé, difficile à être trompé, adroit à tromper les autres

  • poste: chaque poste est d'une lieue et demie ou de deux lieues

  • feux de joie qui fêtaient la conclusion des traités de paix

  • tiré ses grègues: s'enfuit le plus vite, gagne au haut: s'enfuit

J. de La Fontaine

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