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Билеты по лексикологии.doc
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3. L'analyse contrastive lexicologique de l'extrait d'un texte français original et de sa traduction.

1. Le sens étymologique du mot. Les mots motivés et immotivés.

Le mot "l'étymologie" comprend deux racines grecques: «étymon» – «la vérité, la signification principale du mot» et «lógos» – «la notion, la doctrine». Ce terme appelle d'habitude 1) le paragraphe de la linguistique étudiant l'origine et l'histoire des mots séparés et les morphèmes; 2) l'origine et l'histoire des mots et les morphèmes.

L'étymologie comme le paragraphe de la linguistique moderne met devant elle-même les buts suivants:

- Définir, dans quelle langue et à quelle étape historique de son développement est apparu le mot analysé;

- Établir la motivation primaire du mot, pour quoi trouver le mot produisant, le modèle de formation des mots et le sens initial du mot;

- Éclaircir les voies et les raisons du changement de la sémantique primaire et la composition historique du mot des morphèmes.

Depuis longtemps les linguistes ont l’opi­nion selon la­quelle le mot, le « nom » appartient à l'objet qu'il désigne. Il est évident qu'il n'y a pas de lien organique entre le mot, son enveloppe sonore, sa structure phonique et l'objet qu'il désigne. Pourtant le-mot, son envelop­pe sonore, est historiquement déterminé dans chaque cas concret. Au moment de son apparition le mot ou son équivalent tend à être une carac­téristique de la chose qu'il désigne. On a appelé vinaigre l'acide fait avec du vin. tire-bouchon - une espèce de vis pour tirer le bouchon d'une bouteille. Un sous-marin est une sorte de navire qui navigue sous l'eau et un serre-tête - une coiffe ou un ruban qui retient les cheveux. Il en est de même pour les vocables existant déjà dans la langue, mais servant à de nouvelles dénominations.

La dénomination d'un objet est basée sur la mise en évidence d'une particularité quelconque d'un signe distinctif de cet objet.

Le sens premier, ou originaire, du mot est appelé sens étymologique. Ainsi, le sens étymologique du mot table est « planche » ; du mot linge < lat. lineus, adj. « de lin » ; du mot candeur < lat. condor - « blancheur éclatante ». Le sens primitif de travail < lat. pop. tripalium est « instrument de torture » ; dépenser < \at.pensare « peser ».

Il est aisé de s'apercevoir d'après ces exemples que le sens étymologi­que des mots peut ne plus être senti à l'époque actuelle.

En liaison avec le sens étymologique des mots se trouve la question des mots motivés et immotivés sans qu'il y ait de parallélisme absolu entre ces deux phénomènes.

Nous assistons souvent à la confusion du sens étymologique d'un mot et de sa motivation. Toutefois le sens étymologique appartient à l'his­toire du mot, alors que la motivation en reflète l'aspect à une époque donnée.

Tous les mots d'une langue ont forcément un sens étymologique, explicite ou implicite, alors que beaucoup d'entre eux ne sont point mo­tivés. Tels sont chaise, table, sieste, fortune, manger, etc. Par contre, nous aurons des mots motivés dansjournaliste, couturière, alunir, por­te-clé, laisser-passer dont le sens réel émane du sens des éléments com­posants combinés d'après un modèle déterminé. La motivation de ces mots découle de leur structure formelle et elle est conforme à leur sens étymologique. Pour les mots à structure morphologique (formative) complexe on distin­gue la motivation directe et indirecte. On assiste à la motivation directe lorsque l'élément de base du mot motivé possède une existence indépendante. Dans le cas contraire il y aura motivation indirecte. Ainsi journaliste formé à partir de journal ou lèche-vitrine tiré de lécher et vitrine seront motivés directement. Par contre, oculiste et aqua­tique le seront indirectement du fait que ocul- et aqua- n'existent pas sous forme de mots indépendants.

Une grande partie des locutions toute faites sont le plus souvent moti­vées. La motivation phraséologique repose sur le rapport lexico-sémantique qui s'établit entre la locution et le groupement de mots libres correspondant. Citons en guise d'exemple la locution avoir la main ouver­te - « être généreux ».

Donc, la motivation est un phénomène intralinguistique qui repose sur .les associations formelles et sémantiques que le mot évoque. Toutefois la motivation phonétique ou naturelle est extralinguistique.

Il est à remarquer que la motivation d'un mot n'est pas absolue. Il est difficile de dire pourquoi coupe-gorge sert à nommer un lieu, un passage dangereux, fréquenté par des malfaiteurs et non point, par exemple, un instrument de supplice (cf. : coupe-légumes, coupe-papier, coupe-raci­nes). Il serait plus juste de dire que les mots sont relativement motivés. La relativité de la motivation peut indui­re en erreur au cas où la signification du mot n'est pas présente à l'esprit de l'usager.

En principe tout mot est motivé à l'origine. Avec le temps la forme interne des mots peut ne plus se faire sentir, ce qui conduite leur démo­tivation. Cet effacement du sens étymologique s'effectue lentement, au cours de longs siècles.

Le processus de démotivation peut aller plus loin et aboutir à la perte totale par un mot de son caractère motivé. Ce phénomène se produit lorsqu'un mot ou bien son sens se trouve isolé, séparé des unités ou des sens auxquels l'un ou l'autre était autrefois associé. Une personne friande est tout simplement gourmande ; ce n'est plus une personne qui brûle d'envie de faire quelque chose, comme il en était autrefois, d'autant plus que le verbe frier - « brûler d'envie » a disparu de l'usage. Tous ces mots ne sont point motivés à l'heure actuel­le. Il en est de même de la locution avoir maille à partir avec qn - « avoir un différend avec qn ».

Dans chaque langue on trouve des mots motivés et immotivés.

Des cas assez nombreux se présentent lorsque les mots expri­mant la même notion, mais appartenant à des langues différentes, ont la même forme interne. On dit en français le nez d'un navire, une chaîne de montagnes, la chenille d'un char de même qu'en russe нос корабля, цепь гор, гусеница танка. En français et en russe on dit pareillement roitelet et королек. Les mots perce-neige et подснежник ont une forme interne proche. Cette similitude de la forme interne de certains mots dans les langues différentes tient à des associations constantes qui apparais­sent également chez des peuples différents.

2. La formations des mots et son rôle dams l'enrichissement du vocabulaire: la suffixation.

La formation des mots est une source féconde de l'enrichissement du vocabulaire français. Tout comme l'évolution sémantique la formation des mots nouveaux sert à la communication de nos idées et de nos sentiments. Elle est aussi largement utilisée dans des buts expressifs, comme moyen stylistique.

Les procédés de formation des mots pourraient être répartis en quelques types: procédés morphologiques, phonético-morphologiques et phonétiques. Les premiers sont les suffixation et préfixation, la composition ; les seconds — les télescopages, l'abréviation ; le dernier — l'onomatopée; encore le redoublement et la déformation des mots.

La dérivation suffixale est un procédé de formation bien vivant et productif dans le français contemporain.

C'est que ces suffixes, qui étaient jadis bien productifs, ont enrichi le vocabulaire d'un grand nombre de mots qui ont reçu un large emploi ; certains de ces mots font partie du fonds usuel du vocabulaire. Entre autres, on peut signaler les dérivés avec les suffixes peu productifs aujourd'hui, néanmoins fort répandus. Parmi ces suffixes nommons -eur (grandeur), -esse (tendresse), -ise (franchise), etc. Les parties du discours sont à un point différent sujettes à la suffixa¬tion. Ce sont surtout les nominaux (substantifs, adjectifs, adverbes). Les verbes formés à l'aide de suffixes sont moins nombreux.

Les suffixes servant à former des substantifs abstraits.

Parmi les suffixes formant des substantifs désignant l'action les plus productifs sont -ation, -(e)ment, -age. -ation avec ses variantes -ition, -tion, -ion – culturalisation, périodisation, structuration. -ation, et -isation,

-(e)ment- : applaudissement <applaudir.

Le suffixe –age - labourage < labourer. bavardage,chuchotage, chômage, esclavage ;

-erie (formé par la contraction de -ier et -ie),: agacerie, criaillerie;

-erie: chaudronnerie, chapellerie, ganterie, boulangerie, crémerie;

-ance (-ence): surveillance, obéissance, délivrance, vengeance;

-ée: tombée, montée, traversée, rentrée, arrivée, tournée ;

-ade: débandade, reculade, promenade, ruade.

Les suffixes servant à former des substantifs concrets.

Les suffixes des substantifs à sens concret constituent un autre groupe con­sidérable. Un de ces suffixes les plus productifs de notre époque est –iste humaniste, écologiste. -eur (-euse) et -ateur, -teur (-atrice, -trice) – travailleur, lutteur. -ier, -tier (-ière, -tière) : conférencier, vacancier, grutier,; -logue: radiologue, cosmétologue, océanologue. -ateur (-teur, -eur) et –euse : excavateur, épurateur, aspirateur, interrupteur, répondeur (téléphonique), baladeuse. -on et -tron : neutron, positon, le second, des appareils, cyclotron.–thèque :discothèque, ludothèque, médiathèque, vidéothèque.

La suffixation des adverbes.

La dérivation des adverbes s'effectue à l'aide de l'unique suffixe -ment.: - heureusement, prudemment, probablement.

La suffixation des verbes. La suffixation est moins typique des verbes que des substantifs et des adjectifs. Le suffixe -is- légaliser < <— légal, «rendre légal».

-ass-, -aill-, -ot-,: rêvasser ; écrivailler, rimailler, politicailler.

-ot-, -ill-, -onn-,: toussoter, buvoter, trembloter, siffloter.

Экзаменационный билет №8

Section française, III-ème année (pour les traducteurs)

Examen de lexicologie

1. La caractéristique grammaticale du mot en français moderne.

2. Les emprunts et les doublets.

3. L'analyse comtrastive lexicologique de l’extrait d'un texte français original et de sa traduction