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8. Format morphologique

1. à élément fonct différencié (suffixe, préfixe)

a) form synt

- suffixation

- préfixation

- form parasynt

b) form analytique (salle à manger, arc-en-ciel)

- form des N

- des adj

- des V

- des adv

- des préposit

- des conjonct

2. à élément fonct non-différencié

a) composition

- populaire (radical-nom)

- savante (élément grecque/latin)

b) avréviation

- ciglaison (forme des mots BD, SF). On adrège: sympatique - sympa, prof.

- troncation

c) dérivation regressive

Préfixe d'intensité: hyper, super, extra.

Les mots français peuvent se répartir en mots simples et mots construits.[2] Les mots simples sont des mots qui ne sont pas décomposables ; les mots construits, par contre, peuvent être décomposés en éléments significatifs plus petits (mots ou morphèmes).

Exemple :

boisson, buvable, buvard, buvette, buveur, imbu, imbuvable, pourboire

Tous ces mots sont construits à partir du mot simple boire[3], ou bien par adjonction d’un autre mot – c.-à.-d.

• par composition :

pourboire < pour (préposition) + boire

– ou bien par adjonction d’un suffixe ou d’un préfixe à l’un des radicaux de ce verbe[4], c.-à-d. par dérivation.

• Sont construits par dérivation suffixale :

boisson < (je) bois + -son « (ce) qui subit l’action (exprimé par la base) ».

« Liquide qui se boit. » Cf. cuisson, nourrisson.

buvable < (nous) buv-(ons) + -able « possibilité ». « Qui peut se boire. » Cf. abordable, faisable.

buvard < buv- + -ard « appartenance, propriété ». « Papier qui boit l’encre. » Cf. campagnard, vieillard, braillard.

buvette < buv- + -ette « qui a un rapport caractéristique à ce qu’exprime la base ». « Petit local ou comptoir où l’on sert à boire. » Cf. allumette, sucette.

buveur <buv- + -eur « qui fait l’action (exprimé par la base) ». « Personne qui boit. » Cf. chanteur, vainqueur.

• Sont construits par dérivation préfixale :

imbu < im- (in2-) « dans l’état (exprimé par la base) » + bu. « Imprégné, pénétré (de sentiments, d’idées, de préjugés…). » Cf. inflammable.

imbuvable < im- (in1-) « élément négatif » + buvable. « Qui n’est pas buvable. » Cf. imbattable, inabordable.

9. Suffixation

La dérivation suffixale crée des mots nouveaux en ajoutant aux radicaux de mots déjà existants des morphèmes spéciaux dits suffixes.

La dérivation suffixale est un procédé de formation bien vivant et productif dans le français contemporain.

Pourtant les suffixes moins productifs ne sont pas sans importance, eux non plus, dans le français d'aujourd'hui. C'est que ces suffixes, qui étaient jadis bien productifs, ont enrichi le vocabulaire d'un grand nombre de mots qui ont reçu un large emploi ; certains de ces mots font partie du fonds usuel du vocabulaire. Entre autres, on peut signaler les dérivés avec les suffixes peu productifs aujourd'hui, néanmoins fort répandus. Parmi ces suffixes nommons -eur (grandeur), -esse (tendresse), -ise (franchise), etc. Les parties du discours sont à un point différent sujettes à la suffixa¬tion. Ce sont surtout les nominaux (substantifs, adjectifs, adverbes). Les verbes formés à l'aide de suffixes sont moins nombreux.

La suffixation des adverbes.

La dérivation des adverbes s'effectue à l'aide de l'unique suffixe -ment. Dans le français moderne les adverbes avec ce suffixe sont en cor¬rélation avec des adjectifs dont ils sont formés : heureusement < «— heureuse. Les formations avec ce suffixe peuvent exprimer : la manière; le degré d'intensité de la manifestation d'un phénomène; un rapport de temps

La suffixation des verbes. La suffixation est moins typique des verbes que des substantifs et des adjectifs. Le suffixe -is-, qui est parmi les plus productifs: légaliser < <— légal, «rendre légal». Les formations avec ce suffixe sont en corrélation avec des substantifs ou des adjectifs. Les suffixes -ass-, -aill-, -ot-, s'ajoutant à des verbes, communiquent à leurs dérivés une nuance défavorable : rêvasser ; écrivailler, rimailler, politicailler. Les suffixes -ot-, -ill-, -onn-, s'appliquant aussi aux verbes, leur communiquent un sens diminutif : toussoter, buvoter, trembloter, siffloter.

Les suffixes servant à former des substantifs abstraits.

Les suffixes des substantifs sont fort nombreux. D'après leur fonction sémantique ils se laissent répartir en plusieurs groupes plus ou moins considérables. Nombreux sont surtout les suffixes formant des substantifs à sens abstrait, tels que l'action, la qualité, etc.

Parmi les suffixes formant des substantifs désignant l'action les plus productifs sont -ation, -(e)ment, -age. Une des premières places revient au suffixe -ation avec ses variantes -ition, -tion, -ion. Ce suffixe, et surtout ses variantes -ation, et -isation, est très répandu et productif dans le français contem¬porain. Étymologiquement les substantifs avec ce suffixe sont des emprunts au latin ou des dérivés de verbes. Outre l'action les dérivés avec ce suffixe peuvent exprimer l'instru¬ment de l'action : procuration; l'objet ou le résultat de l'action '.fondation; le lieu où l'action s'effectue : habitation.

Les dérivés avec ce suffixe peuvent exprimer un processus : evaporation, cicatrisation, habituation. Il peuvent rendre aussi un état : hésitation, humiliation, humanisation.

Le suffixe -(e)ment. Les substantifs avec ce suffixe sont presque exclusivement des dérivés de verbes, avec lesquels ils se trouvent en corrélation : applaudissement <— applaudir.

Les dérivés avec le suffixe -(e)ment peuvent exprimer un processus: bourgeonnement,; un état : découragement.

Le suffixe –age. La majorité des substantifs avec -age sont dérivés de verbes avec lesquels ils sont en corrélaton : labourage < — labourer.

Parmi les dérivés avec le suffixe -age qui expriment l'action on peut isoler un groupe désignant « la manière de parler »: bavardage,chuchotage.

Les dérivés avec le suffixe -age ont tendance à exprimer des actions plus particulières, que les verbes correspondants.

Outre ces suffixes qui sont parmi les plus productifs il y en a d'autres. Tels sont les suffixes :

-erie (formé par la contraction de -ier et -ie),: agacerie, criaillerie;

-erie: chaudronnerie, chapellerie, ganterie, boulangerie, crémerie;

-ance (-ence): surveillance, obéissance, délivrance, vengeance;

-ée: tombée, montée, traversée, rentrée, arrivée, tournée ;

-ade: débandade, reculade, promenade, ruade.

Un autre groupe de dérivés avec ce suffixe exprime des actions repré¬sentant « une façon de tirer, de faire feu » ; mousquetade, canonnade, fusillade, arquebusade et dont un troisième groupe de dérivés exprime des actions avec une nuance de sens péjorative : turlupinade, fanfaronnade, bravade, bourrade.

Les suffixes servant à former des substantifs concrets.

Les suffixes des substantifs à sens concret constituent un autre groupe con¬sidérable.

Un de ces suffixes les plus productifs de notre époque est -iste la productivité des suffixes -eur (-euse) et -ateur, -teur (-atrice, -trice) n'a pas été altérée au cours des siècles ; parmi les suffixes bien productifs sont lessuffixe -ier, -tier (-ière, -tière) : conférencier, vacancier, grutier,; -logue: radiologue, cosmétologue, océanologue. Parmi les suffixes particulièrement productifs de ce groupe nommons -ateur (-teur, -eur) et -euse qui forment des substantifs désignant des machines, des appareils de toute sorte : excavateur, épurateur, aspirateur, interrupteur, répondeur (téléphonique), baladeuse. Signalons encore les suffixes de création récente -on et -tron formant des substantifs désignant, le premier, des particu¬les élémentaires : neutron, positon, le second, des appareils : betatron, magnetron, cyclotron. Ajoutons encore –thèque :discothèque, ludothèque, médiathèque, vidéothèque.

. Origine des suffixes fr

- origine latine (la majeur partie)

- suff de formation fr ont des formes composée ( elet, illon, eron, iller, ocher)

- origine étrangère: grecque (iste, isme, iser), germanique (ard, aud), italiens (ade, esque)