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44. Syn stylistiques

Les synonymes stylistiques expriment d'une facon ge¬nerale la meme idee, le meme objet, mais ils s'opposent par des aires d'emplois differentes (langage commun neutre, langage soutenu, familier, vulgaire, poetique etc), par certains effets d'evocation, par des nuances pejoratives ou amelioratives, par l'attitude du sujet parlant. Le centre d'une serie de synonymes stylistiques est constitue par un moi neutre ("terme d'identifi¬cation", d'apres Charles Bally) qui appartient a.la langue com¬mune. Les autres mots de la serie expriment la meme idee en

45. Source de l'homonimie

L'apparition des homonymes dans une langue est avant tout le résultat de différents phénomènes linguistiques qui s'opèrent dans la langue au cours de son développement. On pourrait indiquer quatre sources principales des homonymes en français.

1. L'homonymie peut être une conséquence du développement pho¬nétique des mots qui primitivement avaient une forme différente (pain (m)< lat. panis —pin (m)< lat. pinus —peint< lat. pi(n)ctum).

2. L'emprunt occupe aussi un certaine place dans la formation des homonymes.

3. La dérivation est une autre source bien féconde de l'homonymie en français. Un grand nombre d'homonymes est le résultat de la dérivation impropre, ainsi, le mot coupe (f) (du verbe couper) devient un homonyme du subs¬tantif coupe (f) «чаша». Ajoutons encore les cas tels que lever (v) et le lever {du soleil) qui sont nombreux.

4. Il existe une source importante d'homonymie qui est due unique¬ment à un écart sémantique qui se produit dans un mot polysémique à l'origine. On assiste alors à l'apparition de mots différents à la suite de la rupture des liens sémantiques qui unissaient les sens du mot polysé¬mique. Un exemple devenu classique est offert par l'histoire des homonymes : grève (f) — 1. « plage de sable » et grève (f) — 2 « cessation du travail ». De même, le mot balle («мяч») s'est dédoublé au cours de son évo¬lution sémantique en donnant des homonymes : 1. «мяч» et 2. «пуля». L'homonymie sémantique peut être accompagnée de divergences d'ordre grammatical. II y a des homonymes dans lesquels la différence de genre a surgi comme moyen de distinguer deux homonymes sémantiques ; Dans le français d'aujourd'hui il y a deux mots-homonymes : mémoire (f) («память») et mémoire (m) («докладная записка ; диплом») mais encore au XIVe siècle c'étaient deux acceptions d'un seul mot du genre féminin ; la différence de genre s'est introduite assez tôt, au XVe siècle, pour distinguer ces deux acceptions, et de ce fait a apparu mémoire (m), l'homonyme de mémoire (f).

46. Classification des homonymes

L'homonymie est absolue quand aucun indice de nature orthographique ou grammaticale ne spécifie les homonymes qui se distinguent uniquement par leur sens. Les mots goutte — «капля» et goutte — «подагра» sont des homony¬mes absolus, car ils se prononcent et s'écrivent pareillement et possèdent des catégories grammaticales identiques. L'homonymie est partielle lorsqu'il y a quelques indices particuliers qui distinguent les homonymes, outre leur signification. Cela peut être le genre grammatical du mot : mousse (f) — «мох», mousse (m) — «юнга» ; les homonymes peuvent s'écrire d'une manière différente : mètre (ni) — «метр», maître (m) — «хозяин», mettre (vt) — «класть».

Les homonymes qui s'écrivent identiquement sont des homo¬graphes. Le caractère des relations existant entre les homonymes permet de les classer en quelques groupes :

1. Les homonymes lexicaux. On fait entrer dans ce groupe les homonymes qui coïncident quant à leur forme phonique et grammaticale. Cela signifie que : 1) ces mots comportent les mêmes phonèmes et 2) que ces mots appartiennent à la même partie du discours et possèdent les mêmes catégories grammaticales. Par exemple, les mots chair (f) et chaire (f) sont des homonymes lexicaux, étant donné que ce sont deux substantifs féminins. Autrement dit, le groupe des homonymes lexicaux embrasse les

homonymes absolus et ceux des homonymes partiels qui ne se distinguent que par leur orthographe. a) Homonymes lexicaux absolus : balle (f) — мяч , balle (f) — пуля, avocat (m, f) — авокадо , avocat (m) — адвокат , cousin (m) — кузен, cousin (m) — комар, b) Homonymes lexicaux partiels : faim (f) — голод ,fin (f) — конец , pore (m) — пора, porc (m) — свинья

2. Les homonymes grammaticaux. Ce groupe embrasse les homonymes partiels qui se distinguent grammaticalement, autrement dit ceux qui appartiennent à des catégories grammaticales différentes. Une subdivision peut être faite dans ce groupe d'homonymes :

a) les homonymes grammaticaux appartenant à la même partie du discours. Tels sont les mots bal (m) et balle (f), bout (m) et boue (f), dont la forme phonique coïncide, mais qui se distinguent par le genre.

b) les homonymes grammaticaux appartenant aux différentes parties du discours ; Par exemple, envisagés dans leur forme principale,) le substantif bond (m) et l'adjectif bon sont des homonymes ; mais si l'adjectif est pris au féminin (bonne) l'homonymie disparaît.

En français ce sont surtout les verbes qui fournissent un grand nombre d'homonymes grammaticaux, grâce à leur système développé de conjugai¬son, ainsi les homonymes lexicaux cou (m), coup (m) et coût (m) ont pour homonymes grammaticaux : coud et couds — formes du verbe coudre ; les homonymes lexicaux pain (m) et pin (m) ont pour homonymes gram¬maticaux peint et peins — formes du verbe peindre, et ainsi de suite.

Classific. :

absolus (=complets) et partiels (homophones) d'après leur fonct. gram.: lexicaux et gram.

Lexicaux (d'après leur origine): et. (=véritables) et sém. (apparents)

Gram. : appartenant à la meme partie du discours et à la dif.

47. Homonymes étymologiques

On appelle homonymes les mots qui, ayant une même forme phonique, se distinguent par leur sens. L'homonymie est un phénomène très répandu en français. Elle peui même embrasser tout un groupe de mots, ce qui constitue une des gran¬des difficultés qu'éprouvent les étrangers en entendant parler français (deux — d'eux — d'œufs ; camp — quand — qu 'en ; nom — non — n 'ont quel — qu 'elle, etc.).

Classific. :

absolus (=complets) et partiels (homophones) d'après leur fonct. gram.: lexicaux et gram.

Lexicaux (d'après leur origine): et. (=véritables) et sém. (apparents)

Gram. : appartenant à la meme partie du discours et à la dif.

L'hom. ét. se forment par l'évolution phonique et convergeante: vert - viridus

ver - vermi

verre - vitrus

vers - versus