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21. Phraséologismes

Les phraséologismes sont placés, dans la majorité des dictionnaires monolingues ou bilingues, à la fin du bloc sémantique. Et ce n'est pas un hasard. Même l'utilisateur natif a parfois besoin d'une interprétation sémantique plus détaillée, en cas de difficulté. L'utilisateur non francophone se trompe souvent, si - faute de locution figée mentionnée dans la structure de l'article - il prend automatiquement l'un des sens indiqué dans l'entrée et traduit ainsi la structure en utilisant le sens concret, ou le sens premier du terme, négligeant le sens figuré. Le décodage sera, par conséquent, erroné et son travail incorrect.

Comme les phraséologismes sont nombreux dans la langue française et de différentes catégories, l'utilisateur en a besoin, surtout dans les dictionnaires d'apprentissage.

La phraséologie est un terme qu'on emploie au sens très large, qui a un aspect pragmatique et qui exige un examen plus détaillé, sur le plan phonologique, syntaxique, lexical et aussi culturel.

L'intérêt des phraséologismes réside non seulement dans la possibilité de reconstituer un discours spécialisé, mais dans la possibilité d'éclairer certaines fonctions ou usages des concepts, ou de faciliter la formation de désignations pour des concepts dérivés ou associés.

-construire un carreau de surface par interpolation,

-construire un carreau de surface par lissage

-construire un carreau de surface par raccordement

22. Les types sémantique des phraseologismes

Selon la clasification sémantique des phraseologismes on peut distinguer 3 types essentiels :

1. les groupements synthétiques (idiomes)

2. les groupements intermédiaires

3. les groupements analytiques

1. Les idiomes sont des locutions dont le sens global ne coïncide pas avec le sens des mots-composants. Les idiomes présentent un tout indivisible dont les éléments ont perdu leur autonomie sémantique. D'après leur fonctionnement syntaxique ils sont tantôt des équivalents de mots et jouent, le rôle d'un terme de la proposition (enveloppe mortelle — «corps humain considéré comme l'enveloppe de l'âme) tantôt des équivalents d'une propositon dont les éléments conservent une certaine autonomie syntaxique (il n 'y a plus que le nid, l'oiseau s'est envolé, il n 'y a pas de roses sans épines).

D'après le degré de leur motivation on distingue deux types d'idio¬mes : les locutions soudées et les ensembles phraséologiques.

Les locutions soudées, sont les plus stables. Leur sens ne découle pas de leur structure lexicale. (avoir maille à partir avec qn, marquer un jour d'une pierre blanche, ne pas être dans son assiette.) Les locutions soudées comportent souvent des mots tombés en désué¬tude. Tels sont assiette —manière d'être assis », dans l'expression n 'être pas dans son assiette;

Certaines locutions soudées contiennent des archaïsmes grammati¬caux. Signalons l'absence de l'article devant le substantif dans avoir maille à partir, l'absence de la préposition dans à la queue leu leu.

Par leur structure lexicale certaines locutions soudées correspondent à des agencements libres; (cf. : il a del 'étoffe, ce jeune homme et j 'ai une belle étoffe pour me faire une robe).

La plupart des soudures ont dans la langue une valeur expressive, émotionnelle. Elles sont largement utilisées comme moyen stylistique dans les œuvres littéraires.

À rencontre des soudures le sens général et réel des ensembles phraséologiques se laisse plus ou moins révéler à travers le sens de leurs mots-composants. Telles sont les expressions : passer l'éponge qui signifie «oublier, pardonner», rire du bout des lèvres ou «sans en avoir envie».

Le sens global des ensembles phraséologiques découle plus ou moins nettement du sens des mots-composants sans y correspondre exactement.

Parmi les ensembles phraséologiques vient se classer un grand nombre de comparaisons imagées qui sont bien typiques de la langue française. Ce sont des expressions très usitées telles que : manger comme quatre, dormir comme une marmotte, pleurer comme une fontaine, être comme un poisson dans l'eau, être bon comme le pain. Ces expressions sont généralement très concrètes et leur sens se laisse facilement comprendre.

Les dictons et les proverbes se laissent aussi ranger parmi les ensem¬bles phraséologiques : il n'y a point de sots métiers ; à quelque chose malheur est bon ; la nuit porte conseil.

2. les groupements intermediaries

On trouve en français encore un type de groupements stables synthétiquaux-analytiques moins soudés que le premier type. Ces groupements de mots ne sont pas indécomposables mais ils ne sont pas conformes à la norme grammaticale du fr. Moderne ce qui permet de les envisager comme un type de locutions intermédiaires entre les unités synthétiques completement indécomposables et les unités lexicaux purement analytiques. Ce sont les périphrases verbales, adverbales, prépositives et conjonctives qui contiennent des archaïsmes grammaticaux ( rendre compte, avoir faim, faire peur).

3. les groupements analytiques

Le fr. De nos jours qui a des tendences analytiques tres prononcées abonde en périphrase de toute sorte : verbale, nominale, adverbale, prépositive, conjontive. La major partie de ces périphrases est conforme à la syntaxe de fr. Moderne ce qui pérmer de les raporter aux locutions analytiques. Ce sont des loc. à signification fraséologiquement liés (subire en combinéson avec un grand nombre de substantif donne des locutions conformes à la syntaxe contamporain – subire un examen))