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38. Types de polisémie

- métonimie

- métaphore

Métonimie. La métonymie (substantif féminin) est une figure de style de la classe des tropes qui consiste à remplacer, dans le cours d’une phrase, un substantif par un autre, ou par un élément substantivé, qui peut lui être équivalent sur l’axe syntagmatique du discours. Ainsi la métonymie est une figure opérant un changement de désignation.

Souvent cette relation de substitution est motivée par le fait que les deux mots entretiennent une relation qui peut être : la cause pour l’effet, le contenant pour le contenu, l’artiste pour l’œuvre, la nourriture typique pour le peuple qui la mange, la localisation pour l’institution qui y est installée…

Par exemple, dans cette phrase : « on ne recrute pas des cheveux longs dans notre entreprise », le groupe nominal "cheveux longs" est une partie qui réfère au tout : un homme de manière générique. L'objectif principal de la métonymie est, ainsi, d’améliorer la compréhension d’un énoncé ; ici en effet la partie utilisée (les cheveux longs) se réfère à l'importance dans le monde de l'entreprise de bien présenter.

Métaphore. La métaphore est la dénomination d'un objet par un autre lié au premier par une association de similitude. Par métaphore on désigne un nouvel objet ou phénomène qui, con¬trairement à la métonymie, suppose quelque propriété ou trait commun avec l'objet ou le phénomène antérieurement désigné par le mot. La métaphore est un procédé sémantique extrêmement fécond. Tout comme la métonymie elle crée de nouveaux sens et emplois sémanti¬ques.

Les métaphores concrètes sont bien fréquentes. Ce sont souvent les noms d'objets qui servent à désigner d'autres objets de la réalité : le nez d'un navire ; le bec d'une bouilloire, d'une théière ; les dents d'un peigne. Parmi ce genre de métaphores on peut nommer, en particulier, les substantifs désignant des instruments de travail :

bras — «кронштейн».

Certaines métaphores désignent l'homme par le nom d'un objet concret : С 'est une scie, cette femme! (une personne ennuyeuse); un drôle de zèbre — (un individu bizarre).

Souvent les métaphores désignent l'homme par le nom d'un animal quelconque: un animal, un cochon, un âne, une oie, une pie, une vache,.

À l'origine la métaphore comporte toujours une image. Tout comme les métonymies les métaphores de la langue sont des dénominations directes d'objets ou de phénomènes ou bien des acceptions figurées et émotives (bouton-d'or, bras d'un fauteuil, un petit monstre).

Quelles sont les sources des métaphores? Les métaphores ont à leur base des comparaisons puisées dans tous les domaines de l'activité de l'homme. Chaque profession, chaque métier, chaque occupation est une source intarissable de comparaisons, donc de métaphores. Ainsi le sport a donné naissance à se cabrer, aller à toute bride, tenir le dé (de la conversation), la manquer belle (« la balle » dans le jeu de paume), la chasse a donné: être à l'affût de, ameuter, faire une battue; la vie militaire a engendré: battre en retraite, de politesse.

Les métaphores sont surtout nombreuses dans l'argot. Pour tête on dit boule, cafetière, citron, œuf, pomme, cerise ; pour visage on a hure, façade, bobine ; Cette abondance s'explique par le renouvelle¬ment constant de l'argot.