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общественных явлений, у демографии – методы и данные, относящиеся к изучению населения.  7. Математическое моделирование и статистические расчеты помогают экономистам не только оценивать современное состояние и тенденции развития экономики, но и делать прогнозы на будущее.  8. При изучении внешних условий деятельности предприятия обязателен учет правовых аспектов (национальное законодательство, трудовое и корпоративное право).  9. На экономические процессы, определенное влияние оказывают также географическая среда, уровень технического прогресса и политические факторы.  10. Представляя собой теорию познания, эпистемология тесно связана с философией.

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ESPACE INTERNAUTES

Pour approfondir vos connaissances sur ce thème.

En vous servant du moteur de recherche www.google.fr , expliquez pourquoi parle-t-on de sciences économiques au pluriel et quels liens existent entre les sciences économiques et les sciences sociales ?

Consultez le site de l’INSEE1 www.educnet.education.fr/insee/ . En analysant les sujets économiques qui y sont proposés, dites si l’on peut séparer les thèmes économiques des thèmes sociaux. Justifiez votre réponse.

Consultez le site suivant http://cournot2.u-strasbg.fr/users/beta/index.php et faites un bref exposé sur les objectifs recherchés par cette équipe.

1 L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est une Direction générale du

Ministère de l‟économie, des finances et de l‟industrie (MINEFI).

Texte 1

2.Consignes pour l’étude du texte:

a)Pour vous faire une idée sur le contenu général du texte, lisez le titre, les sous-titres et les attaques des paragraphes (les premières lignes des alinéas).

b)Dans chaque alinéa du texte, relevez les mots de liaison (connecteurs logiques) qui marquent la suite chronologique des faits ou les rapports de cause, conséquence, concession ou opposition.

c)Lisez tout le texte en vue de faire son plan d’ensemble (mots clés pour chaque alinéa reliés par des connecteurs logiques).

MARCHÉ

Dans un premier sens courant, un marché est donc un endroit où se rencontrent des acheteurs et des vendeurs, les produits s‟échangeant contre de l‟argent.

Cependant, sur certains marchés, les offreurs ne rencontrent pas physiquement les demandeurs. Par exemple, les marchés des changes, où se rencontrent l‟offre et la demande de monnaie nationale et de monnaie d‟autres pays, met en relation des banques qui communiquent les offres et les demandes à l‟aide d‟un réseau moderne de télécommunication.

Enfin, un marché peut caractériser la situation de l‟offre et de la demande pour un produit particulier sur une zone géographique bien déterminée ;

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on parlera ainsi du marché français de l‟automobile ou du marché mondial des télécommunications. Il s‟agit alors d‟une conception très large du marché, entendu comme un état des lieux, une photographie reflétant la demande des consommateurs et l‟offre des entreprises d‟un secteur particulier.

La demande représente la quantité de produits que les acheteurs sont prêts à acquérir pour un certain prix. On dit aussi qu‟il s‟agit d‟une demande solvable, puisque les agents disposent des ressources financières suffisantes pour acheter ces produits.

L‟offre, de son côté, représente la quantité de produits que les vendeurs souhaitent vendre à un prix donné.

La demande, l‟offre et le prix d‟un bien sont en effet liés. Lorsque le prix d‟un produit baisse, les consommateurs ont tendance à en acheter davantage.

La diminution du prix peut aussi rendre ce produit plus abordable, compte tenu de leurs ressources. Ainsi, une baisse de prix correspond à un accroissement de la demande. C‟est généralement vrai, mais dans certains cas, ce mécanisme n‟est pas vérifié. Par exemple, certains produits ne sont pas achetés en plus grande quantité lorsque leur prix baisse (le pain, le beurre, le sucre). Comme la demande de ces produits est peu sensible au prix, on dit que l‟élasticité de la demande de ces produits par rapport à leur prix est faible ou nulle.

Du côté de l‟offre, la baisse du prix d‟un bien conduit généralement les entreprises productrices à réduire les quantités fabriquées. Les prix baissant, les rémunérations des producteurs diminuent, ce qui n‟incite pas ces derniers à poursuivre la fabrication du produit dans les mêmes quantités. Une baisse de prix correspond à une diminution de l‟offre.

Sur un marché, l‟offre et la demande évoluent de façon contraire par rapport aux variations de prix. Il existe pourtant un prix pour lequel les quantités offertes seront égales aux quantités demandées : le prix d‟équilibre. En effet, si lorsque le prix d‟un bien s‟accroît la demande diminue, et l‟offre augmente, alors

– pour un certain niveau de prix – offre et demande coïncident.

Les structures du marché

Il existe un certain nombre de configurations de marchés dont les caractéristiques diffèrent. Ainsi on distingue traditionnellement les marchés en situation de concurrence pure et parfaite, et les marchés de concurrence imparfaite.

La notion de concurrence possède un sens courant et une signification économique. Au sens courant, la concurrence correspond à une compétition, une

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confrontation entre plusieurs vendeurs (ou acheteurs) d‟un même produit. Par extension, la concurrence désigne aussi les autres entreprises qui sont sur le même marché que soi-même.

Dans le sens économique, la concurrence désigne une structure de marché où les vendeurs et les acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu‟aucun ne puisse exercer une influence sur le prix; seuls les mécanismes du marché déterminent le prix d‟équilibre qui s‟impose donc à tous.

Il existe toutefois des degrés différents de concurrence.

La théorie néo-classique définit ainsi une concurrence pure et parfaite. La concurrence est qualifiée de « pure » si elle répond aux trois hypothèses suivantes :

atomicité : acheteurs et vendeurs sont nombreux au point que nul ne peut lui seul influencer les prix ;

homogénéité : les produits échangés sont identiques et substituables les uns aux autres ;

libre entrée sur le marché : il n‟existe aucune entrave, aucune barrière à l‟entrée de nouvelles entreprises.

La concurrence est « parfaite » si deux hypothèses sont réunies :

transparence : l‟information des agents économiques (en particulier sur la qualité des produits) est totale ;

mobilité des facteurs de production : le travail et le capital doivent pouvoir s‟orienter vers les emplois les plus rémunérateurs.

Il s‟agit donc d‟un « modèle », d‟une « représentation » de la réalité puisque ces cinq hypothèses se trouvent très rarement vérifiées simultanément.

Lorsque l‟une d‟entre elles ne se vérifie pas, la concurrence est qualifiée d‟imparfaite. La concurrence imparfaite traduit plusieurs configurations de marché très différentes, qui vont du monopole à la concurrence monopolistique, et dans lesquelles les firmes peuvent agir sur le prix.

En situation de monopole, une firme unique offre ses biens ou services sur le marché à une multitude d‟acheteurs. Seule sur le marché, l‟entreprise peut jouer sur le prix : elle connaît l‟état de la demande (notamment face à la variation du prix), et peut donc choisir le prix et le volume de production qui lui permettra de maximiser son profit. L‟entreprise peut même aller jusqu‟à pratiquer des prix différents suivant les catégories d‟acheteurs, ou suivant la quantité achetée (on parle alors de monopole « discriminant »).

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Souvent, le monopole a une origine légale (EDF et la distribution de l‟électricité, par exemple) ou historique (la SEITA et la distribution de cigarettes).

Parfois, cependant, le monopole paraît inévitable : lorsqu‟une seule entreprise est capable de produire un bien de façon rentable. Ainsi, certains marchés – comme les transports ferroviaires ou la production électrique – nécessitent des investissements préalables si importants (construction de rails, de centrales électriques) que seul une firme peut produire une quantité suffisante de biens ou de services pour les rentabiliser. La présence de deux producteurs ne permettrait à aucun des deux d‟amortir les coûts fixes de production.

Dans certains cas, il arrive aussi que de nombreux producteurs concurrents acquièrent, sur un marché, un pouvoir de monopole, en proposant chacun, des produits différenciés (par leurs aspects, leur image de marque, leur localisation géographique…) aux acheteurs : la concurrence passe alors, non par les prix, mais par la différenciation : elle est alors qualifiée de monopolistique.

Le marché oligopolistique met – quant à lui – en relation de nombreux demandeurs et quelques producteurs ou vendeurs : le nombre d‟entreprises « offreuses » est alors si réduit que chacun peut agir sur le prix, mais doit prendre en compte les comportements de ses concurrents (le profit de chacun en dépend).

Les firmes se partageant le marché se trouvent donc devant l‟alternative de s‟entendre les uns avec les autres (cartel, entente) ou de se livrer une concurrence acharnée.

Enfin, un marché peut être qualifié de « contestable » lorsque tout entreprise est libre d‟y offrir ses services ou ses biens (absence de barrière à l‟entrée) et de le quitter, sans que cela engendre des coûts irrécupérables : sur un marché contestable, toute perspective de profit amènera les entreprises extérieures au marché à y proposer leurs biens et services. Dans cette hypothèse, la présence de concurrents potentiels et la menace de leur entrée sur le marché incitent la ou les firmes (du marché) à ne pas pratiquer de prix trop élevés, mais des prix proches de ceux pratiqués en situation de concurrence pure et parfaite.

Ainsi, un marché peut être concurrentiel, soit parce que l‟offre et la demande y sont importantes, soit parce que la position des quelques firmes présentes sur le marché y est « contestable ».

S‟il reste fortement marqué - dans sa forme la plus « parfaite » - par la liberté des agents économiques, le marché n‟en a pas moins besoin d‟organisation : il n‟apparaît et ne subsiste pas par lui-même ; une liberté absolue des échanges risque à terme de s‟auto-détruire. C‟est pour cette raison que les

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Etats - en Europe notamment – fixent des règles destinées à « protéger » les mécanismes de marché.

(Cahiers Français N°279 ; J.-Y. Capul et O. Garnier,

Dictionnaire d’économie et de sciences sociales)

3.En vous servant du plan d’ensemble, rédigez le résumé du texte en 130 mots.

Etude lexicale du texte

4.Remplissez le tableau ci-dessous en consultant le dictionnaire, si nécessaire:

5.Examinez les substantifs de la troisième colonne du tableau ci-dessus pour relever le suffixe désignant l’acteur. Donnez les équivalents russes de tous les termes du tableau.