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I.2. Les trois piliers d’une diplomatie mondialisée: légitimité, partage, justice

Pour répondre à ces défis de la mondialisation, trois principes s’imposent: légitimité, partage, justice. La légitimité de l’action repose sur les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit. La nouvelle communauté mondiale y aspire. Elle revendique une légitimité qui ne soit pas celle de la puissance mais celle de l’action collective, avec des règles claires, des processus de décision à la fois efficaces et respectables, ainsi que des instruments de justice adéquats. La Cour pénale internationale, dont le statut est entré en vigueur le 1er juillet 2002, constitue un acquis majeur que nous devons désormais défendre et consolider.

Deuxième principe, le partage. Il est plus que jamais essentiel que chaque nation, chaque peuple, chaque culture apporte une contribution unique et essentielle à l’édification du monde de demain. Le monde, riche de ses différences, multiplie les possibilités d’échange. Alors que l’homogénéité gagne, nous devons défendre la pluralité des cultures et veiller à ce que chacun puisse exprimer pleinement sa singularité.

C’est dans le respect de l’autre que nous pourrons retrouver, par-delà ce qui sépare les peuples et les cultures, le foisonnement des affinités et des échanges possibles. A rebours des préjugés et des logiques de fracture, ne jugeons aucune religion à l’aune de ses fanatiques ou de ses pourvoyeurs ; ouvrons la voie du dialogue des cultures. Il y va de notre avenir à tous. Car tous les hommes partagent le même besoin de sens, de dignité et de liberté.

Cette exigence de partage est au cœur de l’ambition de l’Europe et de la France. Depuis près de cinquante ans, sur notre continent autrefois percé d’antagonismes, nous inventons avec détermination une communauté unie et forte, respectueuse des différences, consciente que sa diversité constitue son bien le plus précieux. A nous de réussir l’élargissement historique de l’Union européenne et d’approfondir l’architecture européenne. Avec l’ensemble de nos partenaires européens et des futurs membres de l’Union, le couple franco-allemand doit assumer toutes ses responsabilités et faire preuve d’initiatives, pour porter au sein de la Convention sur l’avenir de l’Europe des propositions de réforme novatrices et audacieuses.

Dernier principe enfin: la solidarité et la justice. Qui ne voit aujourd’hui que tous nos efforts de sécurité seront vains si nous ne nous attaquons résolument aux fléaux de la pauvreté, de la maladie, des atteintes à l’environnement ou des crises régionales? Nous sommes comptables de ces drames qui font souffrir des populations entières et constituent autant de menaces pour la stabilité du monde. Fidèle à sa vocation qu’atteste l’engagement au service des plus démunis de tant de nos compatriotes, pionniers de l’humanitaire, la France va doubler en cinq ans son effort d’aide au développement et fixe un cap ambitieux pour l’avenir.

Pour faire reconnaître ces principes, notre action doit s’inscrire dans une volonté collective, efficace et persévérante. A nous d’inscrire nos engagements dans la durée. Le combat requiert détermination et ténacité, car les voies de l’ordre sont souvent longues et exigeantes. Aussi faut-il savoir tracer une perspective, envisager le long terme, creuser patiemment un sillon. Nous le voyons aujourd’hui en Afghanistan, où, après l’action nécessaire pour éliminer les bases terroristes, il faut maintenant reconstruire, soutenir l’effort du peuple afghan, l’accompagner vers la démocratie et l’Etat de droit. Nous le constatons encore dans les Balkans, où la lutte résolue et persévérante pour l’Etat de droit et contre les organisations mafieuses demeure l’un des objectifs prioritaires pour assurer la stabilité de la région. Nous le voyons enfin en Côte-d’Ivoire, où le retour à la paix reste à instaurer de façon durable.

Diplomatie globalisée. Plan

  1. Introduction

II. Développement

  1. Légitimité

  2. Partage

  3. Justice

III. Conclusion

Exposé

Le thème que j’ai à développer est «Diplomatie globalisée». Certes, nous vivons dans un monde multipolaire. C’est que tous les états dépendent l’un de l’aute. La décision prise dans un coin du mode influence l’autre coin du monde. Et lorsqu’un état prend une décision, il doit tenir compte des intérets des autres états. Cela mène à une diplomatie globalisée.

La diplomatie globalisée c’est l’établissement du dialogue non seulement entre un pays et l’autre, mais entre les groupements d’états et un ou plusieurs pays.

Pour établir un tel dialogue, il faut se baser sur quelques principes. Ici je veux citer Dominique de Villepin, ancien Ministre français des Affaires étrangères. Selon lui, la diplomatie mondialisée doit se baser sur les trois pilliers – légitimité, partage, justice.

Le premier pillier – légitimité – c’est la chose sur laquelle doit s’appyuer le dialogue dans la société démocratique. La légitimité c’est l’ensemble des règles proposées et suivies par les états pour prendre des décisions correctes à l’aide des instruments de justice adéquats. Ici, il ne s’agit pas de puissance, de la prédominance d’un état sur l’autre, mais plutôt d’une action collecitve. La légitimité de l’action repose sur les valeurs démoctatiques et l’état de droit.

Le deuxième principe de la diplomatie gobalisée – c’est le partage. Le partage c’est quand un pays apporte une contribution (expérience culturelle, politique etc). au développement mondial et en reçoit des autres pays à son tour. Le principe du partage est basé sur le respect. Cette exigeance est essentielle pour l’Europe aussi que pour la France.

Le troisième principe c’est la justice. La justice c’est la garantie des conditions d’une vie normale à tous les pays quel riche ou paure soit-il. Il s’agit du problème de la pauvreté, des maladies, de l’environnement, des crises régonales. A cet effet les pays qui en ont des moyens doivent aider ceux qu n’en ont pas.

Bref, les tâches sont nombreuses. Le principal est de ne pas céder. Comme le suggère Dominique de Villepin, les états doivent s’engager dans une dialogue d’une longue durée et combattre pour la paix avec ténacité et détermination. Les résultats ne se font pas attendre. Nous les voyons déjà en Afganistan, dans les Balcans etc.

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