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III.4. Lutte contre la pauvreté en France

Pour le texte de base, voir Ponyatine. La France au rendez-vous des millénéires, p. 125 – 127.

Pauvreté. Plan

I. Introduction

II. Développement

1. Allocation adulte handicapé et Minimum invalidité

2. Minimum vieillesse

3. Allocaton de parent isolé

III. Conclusion

Exposé

Le problème de la pauvreté est un problème humanitaire au même titre que santé, famine, environnement. Bien que la France est considérée comme un des pays les plus aisés du monde, le problème de pauvreté demeure actuel. Les chiffres parlent d’eux-mêmes – il y a plus de 400 mille personnes sans domicile fixe qui sont des marginaux. Or, cette cituation est inadmissible pour la France parce qu’elle se prétend un pays démocratique. Et dans dans une société démocratique la marginalisation est inacceptable. C’est pourquoi le Gouvernement français prend des mesures pour combattre la pauvreté.

Je vais citer quelques programmes visés à aider les pauvres. Ce sont les le Minimum vieillesse, le Minimum invalidité, l’Allocation de parent isolé.

D’abord, je voudrais parler des programmes pour les invalides. Ce sont l’Allocation adulte handicapé et le Minimum invalidité. Ce programme a été créé en 1956. Il garantie un niveau minimum de ressources aux catégories précises. Pour aboutir au Minimum invalidité, une personne doit être âgée de moins de 60 ans et se reconnaître comme invalide. Le gouvernament lui donne de l’argent pourvu qu’elle ne se sente pas marginalisée.

Ensuite, je voudrais décrire le programme le Minimum vieillesse. Il garantie une somme aux personnes âgées de plus de 65 ans (60 ans en cas d’invalidité) dont la pension retraite est faible ou nulle. De cette façon, les vieux gens se sentent respectés en France car le Gouvernement prend des mesures pour les sotenir.

Puis, je voudrais passer à la description du programme l’Allocaton de parent isolé qui a été créé en 1979. Ce programme vise à aider toute personne isolée, enceinte ou qui a à sa charge un ou plusieurs enfants.

Je n’ai décrit que quatre programmes, mais ils sont plus nombreux en réalité – l’Allocation d’assurance veuvage, l’Allocation de solidarité soécifique, l’Allocation d’insertion, le Revenu minimum d’insertion. Ces programmes ont pour but d’aider les personnes proches à la marginalisation – veufs et veuves, chômeurs, anciens drogués et d’autres.

Bref, l’Etat fançais fait des efforts considérables pour lutter contre la pauvreté. Et les efforts de la socété française pour aider ceux qui sont en marge et les reintégrer dans la société sont plus efficaces d’année en année.

III.5. Nepad, un espoir pour l’Afrique, un engagement pour la France

Depuis deux ans, l’Afrique figure à une place de choix sur l’agenda des grandes puissances. Les sommets du G8 de Gênes, en 2001, et de Kananaskis, en 2002, et bientôt celui d’Evian, en juin, marquent concrètement ce retour au premier rang d’un continent quelque peu délaissé depuis la fin de la guerre froide.

Il y a d’abord la prise de conscience de la marginalisation croissante de l’Afrique dans les échanges mondiaux, et d’une véritable régression économique, sociale, politique même depuis une vingtaine d’années.

Il y a, ensuite, une prise de conscience par les Africains du fait que, si l’on peut reprocher beaucoup de choses aux pays industrialisés, en particulier une dramatique diminution relative de l’aide au développement, la solution du problème dépend d’abord des Africains eux-mêmes.

Il y a, enfin, chez certains pays industrialisés - notamment le Royaume-Uni, le Canada, la France - un renforcement très net du sentiment de l’urgence de l’action ; ces pays ont indéniablement contribué à mobiliser leurs partenaires. S’agissant de la France, le président de la République a fait de la question africaine une de ses premières priorités et entend faire partager ce sentiment à ses collègues.

Une double prise de conscience, par les Africains et par les pays industrialisés, se fait donc jour. Chez les Africains, elle a pris la forme de la démarche présentée à Gênes, dénommée, après approbation des grands pays industrialisés, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, Nepad. Les membres du G8 ont donc décidé de s’associer à ce projet et ont désigné des «représentants personnels» de haut niveau. Ils feront, à Evian, un bilan des premiers développements du Nepad.

Le Nepad: de l’assistance au partenariat. Succédant à de nombreux «plans» et initiatives en faveur de l’Afrique, aux résultats décevants, le Nepad présente un caractère novateur à plusieurs égards.

Première innovation, la reconnaissance, par les pays africains, que la clé de leur développement, et, en particulier, un engagement massif du secteur privé en termes d’investissements, dépend très largement des progrès qui seront faits dans des domaines aussi cruciaux que la sécurité, la prévention des conflits, la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et un environnement juridique sûr.

Pour concrétiser cette approche, ils s’engagent à mettre en œuvre une démarche particulièrement audacieuse de «surveillance par les pairs» destinée à examiner les pays qui auront effectué des avancées significatives dans la résolution des problèmes évoqués. Démarche courageuse car les Etats européens ont mis de nombreuses années avant de parvenir à se conformer pleinement à ce type d’exercice.

Deuxième innovation, l’association des grands pays industrialisés à cette démarche. C’est une rupture avec la vision précédente car elle met en place un véritable partenariat sous forme d’un plan d’action qui devrait bénéficier en premier lieu aux pays distingués par les exercices de surveillance par les pairs. Les grands pays acceptent, pour leur part, de voir leur politique d’aide au développement évaluée en termes d’engagement et d’efficacité au travers d’exercices parallèles de surveillance par les pairs, organisés dans le cadre de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et auxquels les pays africains assisteront. La notion de responsabilité mutuelle dans la résolution d’un problème commun est ainsi mise en avant.

Voilà pour la méthode, qui constitue sans doute l’aspect le plus original de la démarche. S’agissant du contenu, deux documents ont été élaborés entre le sommet de Gênes et celui de Kananaskis, l’un par les Africains, l’autre par les pays du G8. Les partenaires africains se sont attachés à recenser de manière exhaustive les problèmes et besoins du continent et à tracer des perspectives normatives ambitieuses. On parle ainsi d’un taux de croissance de 7 % par an durant une période prolongée, censé contribuer aux objectifs du millénaire: citons notamment la division par deux, d’ici à 2015, des populations très défavorisées en matière de revenu, d’accès à l’eau potable et à la nourriture ; l’accès de tous les garçons et filles à l’instruction primaire, la réduction sensible de la mortalité infantile, un début de recul significatif du sida, etc.

Le Plan d’action pour l’Afrique du G8 est axé sur le ciblage d’actions pour lesquelles les pays industrialisés peuvent, collectivement ou individuellement, apporter une valeur ajoutée: une aide financière directe et bien gérée, une assistance technique renforcée, une action d’incitation du secteur privé, une démarche, voire une pression, au niveau international.

Huit grands domaines d’action ont ainsi été identifiés: la promotion de la paix et de la sécurité ; le renforcement des institutions et de la gouvernance ; la croissance, le commerce et les investissements privés ; l’amélioration du processus de remise de dette des Etats ; l’amélioration des systèmes éducatifs, le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ; les progrès en matière de santé et de lutte contre les maladies infectieuses ; le renforcement de la productivité de l’agriculture ; enfin, l’amélioration de l’approvisionnement et de la gestion de l’eau.

Où en est-on aujourd’hui? L’entreprise est évidemment de longue haleine. Des avancées significatives sont toutefois déjà observées.

La volonté de respecter l’esprit du Nepad s’est déjà traduite par l’élaboration, par des experts de l’Union africaine, d’un projet de mise en œuvre crédible et structurée d’exercices de surveillance par les pairs au niveau régional.

Les pays industrialisés, pour leur part, ont décidé de prolonger d’un an, jusqu’au sommet d’Evian, le mandat des représentants personnels, qui devront faire rapport aux chefs d’Etat et de gouvernement sur l’avancement du processus. Cette reconduction traduit la force et la durée de l’engagement des membres du G8 dans le dossier.

Par ailleurs, les pays industrialisés non membres du G8 ont souhaité s’associer à la démarche. C’est à la fois logique, car la plupart sont, en proportion de leur produit intérieur brut, les principaux donateurs d’aide publique au développement, et encourageant: que le partenariat dépasse le cercle des très grandes puissances est en effet une bonne chose, car ces dernières sont souvent tentées de raisonner en termes d’intérêt stratégique.

Au plan des actions concrètes, les pays du G8 ont fait porter leurs efforts dans plusieurs domaines d’intérêt général. Sur la question de la promotion de la paix et de la sécurité, des groupes de travail élaborent des plans d’action précis pour la mise en œuvre de forces d’intervention interafricaines et pour le renforcement des capacités en matière de prévention des conflits. Signalons également la recherche d’une meilleure information sur les activités des négociateurs internationaux d’armement et de plus de transparence et d’obligations éthiques des sociétés impliquées dans l’exploitation des ressources naturelles, exploitation souvent à l’origine de bien des conflits.

Dans le domaine économique, les pays du G8 se sont fixé comme objectif d’ouvrir totalement leurs marchés aux produits des pays les moins avancés. Citons encore un engagement pour conforter de 1 milliard de dollars les ressources du fonds pour la réduction de la dette (fonds PPTE) ; la concertation avec les industries pharmaceutiques pour un abaissement significatif du coût d’accès aux produits vitaux et pour améliorer l’accessibilité et la distribution de ces produits ; enfin, des travaux approfondis qui feront l’objet d’un suivi spécifique lors du sommet d’Evian, sur l’amélioration de la disponibilité des ressources en eau et la mise en place de structures de distribution efficaces.

Les pays africains, de leur côté, ont élaboré un plan d’action destiné à la promotion des infrastructures jugées essentielles dans les domaines des transports, de l’eau, de l’énergie et des technologies nouvelles de l’information et de la communication.

Encore plusieurs interrogations. Enfin, les prochaines années devraient être caractérisées par un accroissement substantiel de l’aide publique au développement dispensée par les pays riches ; l’Afrique devrait être un important bénéficiaire puisque la moitié de l’augmentation de 12 milliards de dollars par an de cette aide, décidée lors du sommet de Monterrey (Mexique), en 2002, pourrait lui revenir.

Si l’on considère le travail accompli depuis le sommet de Gênes, il est clair que le projet est sur les rails. Il faut cependant être conscient des risques sinon d’échec patent, du moins d’enlisement.

Il est essentiel que les pays industrialisés «tiennent la distance» en matière de respect de leurs engagements d’accroissement d’aide publique. Certes, le Nepad n’est pas exclusivement une question d’argent, mais il est des domaines (santé, éducation pour tous notamment) où un apport substantiel d’argent public est incontournable.

La France a, par ailleurs, choisi de s’attaquer de front à une question qui perturbe depuis longtemps les relations entre les pays riches et l’Afrique: celle des soutiens aux exportations sous toutes leurs formes qui, trop souvent, déstabilisent les productions vivrières locales. Elle vient de prendre une initiative forte en ce domaine, en proposant un moratoire, pour la durée de la négociation du cycle de Doha, portant à la fois sur les restitutions aux exportations, l’aide alimentaire à visée commerciale et les crédits export. Surtout, elle a choisi d’inscrire cette proposition dans une approche plus large du développement agricole et de la lutte contre la pauvreté, notamment rurale.

Elle propose, en parallèle au moratoire, de défendre, pour l’Afrique subsaharienne, un traitement commercial privilégié sur une base durable (la durée étant une condition indispensable à l’enracinement de l’investissement privé) et de rechercher, avec l’ensemble des parties intéressées, les voies permettant de limiter la fragilité des producteurs les plus pauvres aux variations des cours des matières premières. C’est une démarche difficile mais ambitieuse.

Du côté des Africains, un déroulement satisfaisant du Nepad dépend de plusieurs paramètres. L’exercice de surveillance par les pairs est une pierre angulaire de la démarche ; il doit donc être mis en œuvre avec détermination et sérieux, même s’il est clair que les pays qui n’auront pas passé l’exercice avec succès ne se verront pas pour autant écartés de toute aide (mais ils ne bénéficieront pas du partenariat renforcé). Pierre angulaire d’autant plus cruciale que les réalités de l’histoire et de la géopolitique ne manqueront pas, en certaines occasions, d’être à l’origine de cas difficiles. Ni laxisme ni angélisme, tels doivent être les deux écueils à éviter si l’on veut que l’exercice vive.

L’accroissement de l’engagement des pouvoirs publics et surtout une plus grande efficacité de cet engagement sont indispensables. C’est le problème du «capacity building», c’est-à-dire de l’aptitude à lancer des projets, à prévoir leur processus de mise en œuvre et à s’assurer de cette mise en œuvre effective. Cette capacité fait actuellement défaut. Le plan d’action du G8 prévoit d’ailleurs des programmes d’assistance renforcée dans ce domaine.

Par ailleurs, mais les pays africains en paraissent désormais convaincus, seul le cadre régional sera propice à une mise en œuvre efficace du Nepad. Enfin, il est clair que l’exercice ne peut être un succès que si les populations africaines y sont pleinement associées. Force est de constater que le Nepad reste plus connu dans les pays du G8 qu’en Afrique !

La France est fortement engagée dans le Nepad ; elle soutient vigoureusement ce concept de partenariat et de responsabilité mutuels qui marque un véritable changement d’état d’esprit, condition qui n’est sans doute pas suffisante mais nécessaire du succès. Pleinement consciente des difficultés de l’exercice, des écueils et obstacles que les réalités africaines peuvent susciter (cf. les désolants exemples de la Côte d’Ivoire et du Zaïre), elle sait que son engagement dans le Nepad s’inscrit dans la durée.

Michel Camdessus. Label France

Nepad. Plan

I. Introduction

II. Développement

III. Conclusion

Exposé

Le thème que j’ai à développer est le programme Nepad. Depuis la fin de la guerre froide l’Afrique ne présentait pas d’intéret pour la plupart du monde. C’était un continent délaissé. Mais la situation a radicalement changé en XXI siècle. On peut observer un grand intérêt que montrent les grandes puissances pour ce continent. Et il y en a des raisons.

La première c’est que le monde a compris qu’on ne peut pas igonerer le délaissement et la marginalisation de l’Afrique par rapport aux autres pays. La deuxième c’est que les Africains eux-mêmes ont compris qu’il faut se développer. Et la troisième c’est que certains pays industrialisés: Royaume-Uni, Canada et surtout la France veulent en faire leur partenaire. A cet effet le nouveau programme est né – Nepad. Ce programme a été adopté lors du sommet de G8 de Gênes en 2001 et de Kananaskis en 2002.

Je voudrais commencer par la méthode. Il s’agit de deux documents élaborés par les Africains et les pays de G8 entre le sommet de Gênes et le sommet de Kananaskis. Selon ces documents, l’Afrique se pose quelques objectifs dites objectifs du millénaire qui doivent être atteints vers 2015 – la division des populations très défavorisées en matière de revenu, l’accès des enfants à l’nstruction primaire, l’accès de l’eau potable et de nourriture à la population, la réduction de mortalité, le début du récul du SIDA.

Le G8 à son tour promet l’aide fnancière directe, l’assistance technique, l’incitation du secteur privé.

Permettez-moi de passer au plan d’acions concrètes dans le domaine de la paix, de la sécurité et de l’économie. Pour la sécurité, ce sont des actions préventives contre l’intervention interafricaines aussi que la prévention des conflicts ; information sur les activités des négociateurs d’armement ; le règlement de l’exploitation des ressources naturelles.

Pour l’économie – l’ouvrage des marchés aux pays moins avancés ; la réduction de la dette qui constitue un milliard de dollards pour l’Afrique ; la possibilité d’accéder aux produits pharmaceutiques et la disponibilité des ressources en eau – Sommet d’Evian.

Les pays africains de leur côté, ont élaboré un plan d’action destiné à la promotion des infrastructures jugées dans les domaines de transport, de l’eau, de l’énergie etc.

Quant à la France, elle s’est aussi fortement engagée dans le Nepad.

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