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III.3. Lutter contre le sida, une nécessité absolue

Conscients des dangers de déstabilisation que font peser sur le monde les grandes pandémies comme le sida, le paludisme et la tuberculose, les chefs d’Etat du G8 mobilisent leurs efforts et leurs moyens pour lutter contre ces fléaux.

Entretien avec Richard Feachem, directeur du Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, créé lors du sommet du G8 à Gênes (Italie), en juillet 2001.

Pour le Fonds global, 2003 est l’année qui passe ou qui casse”

Label France: Pouvez-vous dresser un premier bilan du Fonds global?

Richard Feachem: Le Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme n’a qu’un an. Mais nous avons déjà mis sur pied 160 programmes dans 85 pays, ce qui représente des engagements à hauteur de 1,5 milliard de dollars pour les deux prochaines années. Nous avons commencé à mettre en place, en décembre 2002, des financements destinés à aider certains pays en développement dans leur lutte contre ces trois maladies. Au terme des deux premiers rounds de financement, ce sont, par exemple, 500 000 personnes qui auront pu accéder à des trithérapies.

LF: Comment voyez-vous l’année qui vient alors que le Fonds est déjà confronté à une crise de croissance en termes de financement?

RF: 2003 est l’année qui passe ou qui casse. Nous devons prouver que le Fonds global fait réellement la différence, que l’argent va où il est nécessaire et qu’il est dépensé de façon adéquate, tant pour la prévention que pour le traitement des trois maladies, et qu’au final des vies humaines sont sauvées. La route menant au sommet d’Evian est un moment crucial dans la vie du Fonds, qui est un bébé du G8 et dont les principaux donateurs sont les sept pays les plus industrialisés. A Evian, il nous appartient de démontrer nos succès, et il revient au Groupe des Huit de se prononcer et de s’engager, notamment sur l’ampleur des ressources additionnelles qui seront mises à notre disposition pour les années à venir. Dans ce contexte, nous devrions recueillir quelque 8 milliards de dollars par an. Les efforts déployés par la France, qui accueille ce sommet, seront décisifs, de même que la tenue, à Paris, d’une conférence des donateurs, six semaines après Evian. Avec le sida, le monde doit faire face à la crise la plus grave qu’il ait jamais connue, bien pire que le terrorisme. Si le Fonds global échoue, la bataille contre le sida sera perdue. Le monde devra affronter une déstabilisation majeure en Afrique et en Asie. Mais je suis confiant, car les progrès sont très encourageants.

Entretien avec Michel Kazatchkine, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), créée en France en novembre 1992.

«La recherche dans les pays en développement est une priorité»

Label France: Quel rôle joue l’ANRS dans les pays en développement?

Michel Kazatchkine: L’ANRS est dotée d’un budget d’environ 50 millions d’euros, dont 98 % sont consacrés au financement de personnes et de structures, comme l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), les hôpitaux, les universités, impliquées dans les travaux sur le sida, qu’il s’agisse de la recherche fondamentale, clinique ou en sciences sociales et humaines. Les travaux dans les pays en développement sont une priorité. Nos investissements, dans ce domaine, ont fortement augmenté, pour atteindre 10 millions d’euros en 2003. Ces crédits passent par les six «sites ANRS», qui se situent en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Viêtnam, au Cambodge et au Brésil. Parallèlement, nous avons deux grands programmes qui ont fait l’objet d’une convention avec les autorités camerounaises et sud-africaines.

LF: Pouvez-vous détailler les axes de recherche dans les sites ANRS à l’étranger?

MK: Ce sont des recherches multidisciplinaires, avec un mode de fonctionnement qui repose sur une cocoordination. Tous nos projets sont menés en partenariat avec les pays du Sud et sont articulés avec les programmes de santé publique des pays hôtes. Il existe cinq grands axes de recherche sur ces sites. Il y a d’abord l’épidémiologie moléculaire. Cela nous a conduits à mettre en place un observatoire interafricain qui a permis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de cartographier les virus du sida. Il y a également des études sur la transmission du virus de la mère à l’enfant, qui ont abouti à la mise au point de traitements adéquats. Les sites travaillent ensuite sur les essais d’antirétroviraux chez les adultes infectés. L’ANRS a, de ce point de vue, une spécificité internationale, et pratique des tests sur la tolérance et l’adaptation des stratégies thérapeutiques selon les populations à soigner. A Dakar, des essais sur la prise d’antirétroviraux une fois par jour ont démontré l’utilité de l’introduction de ces médicaments. D’autre part, nous menons des recherches en sciences humaines et sociales, axées sur la prévention, comme des études sur les comportements sexuels et des travaux anthropologiques en Afrique. Elles sont transmises aux autorités des pays dans lesquels nous intervenons, qui en tiennent compte dans la mise en place de politiques de prévention. Enfin, nous travaillons sur l’économie de la santé: avec l’Onusida, un observatoire des prix des médicaments a été créé, très utile dans les discussions avec les laboratoires. Au Brésil, nous étudions le rapport coût/efficacité des antirétroviraux.

LF: Quel rôle devrait jouer la communauté internationale dans le combat contre le sida?

MK: La santé est une composante essentielle du développement et l’équilibre de pays entiers est aujourd’hui fragilisé par cette pandémie. Si la communauté internationale ne se résout pas à des actions de grande envergure, nous allons vers une catastrophe démographique et humaine. Cela passe évidemment par des financements conséquents et une plus grande coopération entre pays riches.

Entretiens réalisés par Muriel Denis, journaliste. Label France

Santé comme un problème humanitaire. Plan

I. Introduction

II. Développement

1. Fonds global de lutte contre le sida

2. Agence nationale de recherche sur le sida

III. Conclusion

Exposé

Le thème que j’ai à développer est «Santé comme un problème humanitaire».

Le problème de la santé esr un problème humanitaire au même titre que famine, pauvreté et environnement. Et de nos jours ce problème est très actuel parce que l’humanité-même est concernée. En effet, la santé de la population est une composante essentielle du développement et de l’équilibre du pays. C’est pourquoi la communauté internationale et chaque gouvernement doivent prendre des mesures, y compris la lutte contre les maladies. Aujourd’hui les maladies les plus sérieuses sont le sida, le paludisme et la tuberculose. Dans ce contexte, on peut mentionner les deux organisations principales qui luttent contre ces maladies. Ce sont – le Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Agence nationale de recherche sur le sida.

Permettez-moi de commencer par le Fonds global qui a été créé lors du sommet du G8 à Gênes en 2001. Ce fonds se développe avec succès. En première année, par exemple, il a déjà réalisé les 16O programmes dans les 25 pays ce qui a coûté 1,5 millards de dollards. Grace à ces programmes, les 500 000 personnes ont accédé à des tritérapies.

Les financements du Fonds global sont destinés à aider certains pays en développement dans leur lutte contre les maladies. Mais là, le Fonds se heurte à quelques poblèmes tels que la crise de financement. C’est que l’argent doit être dépensé de façon adéquate pour prévenir les maladies effectivement et sauver les vies. Si le Fonds global échoue, la bataille contre le sida sera perdue.

La deuxième organisation est l’Agence nationale de recherche sur le sida. Elle a été créée en France en 1992. Cette organisation mène des recherches concernant le sida et en développe le traitement. On peut dégager les cinq axes de recherche de l’ANRS en étranger. Tous ces projets sont menés en partenariat avec les pays du Sud. Ces cinq axes sont – le programme de l’épidémologie moléculaire, des études sur la transmission du virus de la mère à l’enfant, les essais d’antirétroviraux chez les adultes infectés, des recherches en sciences humaines et sociales et le travail sur l’économie de la santé. 

Bref, le problème des maladies surtout le sida reste un problème aiguё. Si la communauté internationale ne prend pas de mesure efficaces, le monde ira vers une catastrophe.

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