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14. Ordre des mots

Un des aspects les plus importants de la structure de la proposition.

Fonctions: grammatico-structurale (la place determine la fonction, l’ordre des mots est fixe, la place de sujet et du COD par rapport au predicat est un des moyens de differenciation de ces deux termes (Pierre aime Marie, et Marie aime Pierre); l’ordre des mots est progressif: le C suit le terme qu'il complete (le determinant suit le determine), communicative (on distintue le theme (le donne) et le rheme (le nouveau), exprime la predicativite, le theme precede le rheme si l’ordre des mots est neutre)(si locuteur veut dire ce qui lui semble le plus important il se forme l'ordre des mots affectif/emphatique (pour le faire on a besoin des moyens lexicaux et syntaxiques) (par ex. c'est tard quand nous sommes revenus).

15. La phraséologie française

On peut dire que la combinaison des mots entre eux varie entre deux cas extrêmes: 1) l’association libre où les mots ont une entière liberté de se combiner autrement et 2) locution où les mots, à force d’être employés ensemble pour l’expression d’une même idée, perdant toute leur liberté, ne peuvent plus se séparer et n’ont de sens que par leur réunion.

Le premier type de groupement de mots (avoir une robe) s’appelle «groupes libres», le deuxième et le troisième («avoir lieu» et «avoir de la chance») – «groupes figés».

Les groupes consacrés par l’usage ou groupes figés s’appellent «locutions phraséologiques».

Les locutions phraséologiques françaises ont été étudiées et systématiquées par Ch. Bally, éminent linguiste suisse. La classification de Ch. Bally comprend deux groupes de locutions phraséologiques: unités ou associations «indissolubles» équivalente des mots telles que: avoir lieu, avoir tort, avoir raison, prendre part, etc. et séries, des associations qui n’ont pas perdu entièrement la liberté de s’unir autrement (avoir de la chance).

1) Les «séries» sont des locutions relativement libres. Par ex., les mots «gravement» et «malade» sont indépendants dans leur emploi. L’adverbe «gravement» a un doublet étymologique «grièvement» ayant la même signification. Mais l’adverbe «grièvement» ne s’emploie qu’avec l’adjectif «blessé», tandis que «gravement» s’emploie avec l’adjectif «malade».

2) Outre ces types de séries, Ch. Bally distingue les «séries verbales» qui, selon lui, sont des cas intermédiaires entre les séries et les unités.

remporter une victoirevaincre, prendre une décisiondécider, battre en retraitese retirer, etc.

Les locutions indissolubles s’appellent «unités». Dans les «unités» les éléments composants perdent complètement leur signification individuelle, il n’y a que l’ensembles qui en a une.

Par ex.: avoir lieu, faire peur, battre en retraite, tout à fait, tout de suite, à peu près, sans cesse, peut-être, comme il faut (un homme comme il faut), collet monté (une personne collet monté), pot-au-feu (une femme pot-au-feu), un pied à terre, la manière d’agir, une façon de parler, un train de vie, un savoir faire, un savoir vivre, etc.

1. L’indice principal des unités c’est la possibilité de remplacer (identifier) une locution par un mot simple. Par ex., «battre en retraite» - se retirer, «faire peur» - effrayer, «tout à fait» - complètement, «manière d’agir» - procéder, «pied-à-terre» - logement.

Les unités phraséologiques s’appellent aussi «locutions idiomatiques», c’est-à-dire des tours propres à telle ou telle autre langue et qui ne peuvent pas être traduits littéralement en une autre langue.

Ils peuvent correspondre à des locutions idiomatiques de cette autre langue. Par ex., à la locution idiomatique française «mettre la main au feu» correspond la locution idiomatique russe «дати голову на відсіч», «qui langue a, à Rome va» correspond à «язик до Києва доведе» Certains proverbes expriment la sagesse du peuple, son expérience, par ex.,: Le temps est un grand maître. Le temps perdu ne revient pas. Santé passe richesse.

D’après leur origine les dictons et les proverbes se rapportent aux formes de la vie révolue. Certains d’entre eux sont tirés des légendes bibliques, par exemple,: «à bon entendeur salut» (celui qui est apte d’entendre qu’il entende), «on voit une paille dans l’œil de son voisin, on ne sent pas une poutre dans le sien» (on voit de petits défauts de son voisin, on ne remarque pas de gros vices en soi-même).

D’autres remontent à la mythologie: «Le talon d’Achille» (le point faible de qn), «passer le Rubicon» (surmonter une grande difficulté), «les liens de Gymenée (le mariage), etc.

1.Généralisation. Le procédé qui consiste à remplacer le nom d’espèce par le nom générique (le concret le généralisé):

Il savait les heures de leur retour. – Він приблизно знав час, коли вони повернуться.

2. Concrétisation. Le procédé contraire à la généralisation qui consiste à remplacer le nom générique par le nom d’espèce:

C’était un soir. Le bruit sonnait le début du repas. – Настав вечір. Пролунав гонг до вечері.

3. Transfert sémantique. Le procédé qui consiste à remplacer un mot par une équivalence étrangère compte tenu du contexte sans prendre en considération la correspondance lexicographique:

Des vitres commencent à chanter. – Задзеленчали шибки.

4. Transfert autonymique. Le procédé consiste à remplacer l’énoncé négatif par celui affirmatif ou vice versa:

Il n’allait pas à Paris tous les jours. – Він не щодня бував у Парижі.

5. Adaptation. Le procédé sert à remplacer l’inconnu par le connu:

Les loups ne se mangent pas entre eux. – Собака собаці хвоста не відкусить.

6. Explication (explicitation). L’introduction de l’information supplémentaire pour expliquer au lecteur ce qui est clair dans l’original sans expliciter:

les journées de juinчервневе повстання 1848 року

7. Amplification. Le procédé est proche de l’explication: le nom abrégé d’un établissement, d’un lieu est explicité. Ce procédé exige de bonnes connaissances extralinguistiques:

au Point у редакції журналу «Пуен»

8. Compréhension. Le procédé consiste à expliquer le sens de l’unité linguistique originale, à la remplacer par un autre mot de la civilisation cible:

Tu vas venir, oui ou non? – Та чи підеш ти чи ні?