Добавил:
Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:

1169

.pdf
Скачиваний:
7
Добавлен:
07.01.2021
Размер:
931.01 Кб
Скачать

Quelques aspects de l’économie de la Suisse

Texte 19

1. Dans ce texte consacré à l’économie de la Suisse, relevez tous les indicateurs temporels.

2. Composez le plan du texte.

Croissance et récession

Après la deuxième Guerre mondiale, la Suisse a connu une longue phase de croissance économique. Ce boom culmina une première fois au cours de la première moitié des années 70. Entre 1960 et 1973, l’économie suisse a enregistré une croissance moyenne de plus de 4% par an. De nombreuses grandes entreprises industrielle – et davantage encore de petites – parvinrent à conquérir des positions de pointe sur les marchés mondiaux. Simultanément se développait un scteur tertiaire axé sur la concurrence. Les banques et assurances, avant tout, réussirent à atteindre une position prédominante sur les marché mondiaux. La croissance fut entretenue par une activité intense d’investessements, une plus forte participation de la population indigène au marché du travail et un important afflux de main- d’œuvre étrangère. Le niveau et le standard de vie de la population augmentèrent alors fortement. Les pouvoirs publics pouvaient généreusement développer leur infrastructure. En même temps, la croissance écomonique permit la mise en place d’un reseau de sécurité sociale sans avoir recoirs à l’apparents sacrifices. Le chômage était pratiquement inexisnant. La première crise sérieuse depuis la Deuxième Guerre mondiale, en 1975, fit pour la première fois prendre conscience des limites de cette forte croissance. Cette crise, baptisée crise du pétrole, démonstra avant tout que cette forte croisance était surtout bassée sur une utilisation inconsidérée de l’énergie et sur le gaspillage des réserves naturelles. Parallèlement se développa une résistance envers l’immigration. Une fois cette crise maîtrisée, des corrections fondamentales s’imposèrent : l’entrée de la main- d’œuvre étrangère fut limitée et la protection de l’environnement devint une priorité. Entre 1974 et 1990, la croissance moyenne ne s’éleva plus qu’à environ 2%. Durant ces années, la Suisse put cependant coserver sont haut niveau de vie et même en partie l’améliorer. A la fin des années 80, le marché du travail était à nouveau pratiquement asséché, l’afflux de travailleurs étrangers et les prix dans l’immobilier ont atteint des sommets insoupçonnés. A partir des 1990, le moteur économique se mit à voir des ratés. En termes de croissance réelle, la Suisse se retrouvait en queue du peloton des pays industrialisés. Le chômage s’envola et dépassa le seuil des 5% fin 1996. Le net recul des prix de l’immobilier a entraîné de nombreuses banques dans un marasme financier. Les budgets publics enregistyraient des abysses de chiffres rouges. En conséquence, il a fallu faire des économies. Ces mesures accentuèrent encore la stagnation et l’embellie amorcée en 1994 fit long feu. Le franc suisse s’apprécia très nettement et bien que cela fasse l’affaire des vacanciers helvétiques, la puissance concurentielle de l’économie suisse en a pâti. Puis une correction parteille de la surévalution du franc accompagnée d’une reprise conjoncturelle globale permirent une relance en Suisse.

71

Le taux de chômage redescnedit en dessous de la barre des 2%. L’euphorie suscitée par la technique de l’information et de la télécommunication a éperonné les investisseurs. Dans le même temps, les cours des actions des entreprises concernées ont grimpé à des hauteurs vertigineuses. Mais ces deux bulles ont éclatés en 2001. Malgré la retenue dans l’activité des investissements et les cours des actions, qui ont avalé une partie des gains sur les cours, il semble que la conjoncture se maintienne parce que les dépenses de consommation redtent relativement stables à l’échelle mondiale. Il reste à voir comment aborder l’orientation plus écologique de l’économie. Avec de grandes déclarations, mais aussi de petits succès opiniâtrement remportés, les conférences sur le changement climatique qui se sont tenues à Rio de Janeiro (Brésil), Kyoto (Japon) et fin août 2002 à Johannesbourg (Afrique du Sud) montrent la direction à suivre. Il est de plus en plus urgent de changer la manière d’agir à grande comme à petite échelle afin d’accroître la prospérité et de reduire les dommages causés à l’environnement. Mais le nombre de personnes qui doivent subsister avec un ou deux dollars par jour ne cesse d’augmenter. De même, les informations sur les crues, des typhons et des inindations et leur cortège de conséquences catastrophiques nous arrivent sans discontinuer.

Texte 20

1. Lisez et traduisez le texte par écrit Etat et économie : des partenaires

L’économie suisse repose sur le principe de la libre entreprise. Les libertés de commerce et de l’industrie sont garanties par la Constitution fédérale depuis 1874. depuis lors, des articles « économiques » datant de 1947 et, plus tard, des articles « conjoncturels » sont venus tempérer quelque peu ce libéralisme : l’Etat peut intevenir si l’intérêt général le justifie. Et le Conseil fédéral a dû, à plusieurs reprises, prendre des mesures dirigistes en vertu du « droit d’urgence » (surveillance des prix et des salaires ou limitation de la construction publique, par exemple). L’influence des assossations et des organisations de la branche a augmenté de ce fait. L’économie est associée pour une grande part à l’adoption des lois et des décisions politiques qui la concernent, de même qu’à leur application pratique. Ses experts et xperts travaillent au sein de nombreuses commisions sans le système de milice politique de la Suisse. C’est là un complément efficace au moyen connu que représentent les activités des lobbystes. Vers l’extérieur, la Confédération défend le principe de la liberté de commerce. Toutefois, le refus de prendre des mesures protectionnistes n’est pas catégoriqu et il y a des exceptions radicales, ainsi pour l’agriculture ou, par exemple, la liberté d’importation d’articles de marque ou de médicaments. Le commerce extérieur est pratiqué pour les deux tiers environ avec les pays européens. La part des pays voisins membres de l’Union européenne (UE) est particilièrement élevée. Depuis le 1er janvier 2002, l’euro est la monnaie unique et le seul moyen de paiement dans 12 pays de l’UE. Il est également possible de payer en euros dans divers endroits en Suisse. En 1992, la majorité des votats a refusé l’adhésion de la Suisse à l’Espace économiqie européen (EEE). Cependant, des conventions bilatérales ont été négociées pour un

72

rapprochement avec cet espace qui regroupe environ 300 millions de personnes. De nombreuses normes suisses ont déjà été adaptées. Des mesures d’accompagnement sont destinées à amortrir les effets néfastes pour certains groupes, du moins pendant la période de transition. La Suisse et l’UE ont entamé de nouvelles négociations, les Bilatéreles II, en vue de réglement l’imposition des intérêts, les prestations de services, les questions agraires et d’autres points en suspens. En revanche, depuis de verdict net de la votation popilaire du 4 mars 2001 contre l’initiative pour « des négociations d’adhésion rapides » l’appartenance à l’UE ne fait actuellement plus partie des objectifs de l’agenda politique.

Texte 21

1. Observez le document et trouvez les expressions qui caracterisent le domaine chimique et pharmaceutique

L’industrie chimique et pharmaceutique

L’industrie chimique et pharmaceutique suisse trouve également ses racines dans les besoins de l’industrie indigène de la soie et du textile. Tout a commencé par la production de colorants et, aujourd’hui, notre industrie chimique se range parmie les premières du monde, en particulier pour les produits pharmaceutiques. Ce secteur est implanté principalement dans la région de Bâle. Comme toutes les branches, l’industrie chimique doit importer les matières premières et les produits intermédiaires. La chimie est aussi lapremière industrie à avoir créé des filiales à l’étranger et àavoir « internationalisé » sa production. Ceci d’abord pour échapper aux mesures protectionnistes de certains Etats. D’autres raisons se sont bientôt ajoutées à celle-là, comme le manque de main-d’œuvre en Suisse et le renchéririssement du franc qui pénalisait les exportations. De nombreux pays ont exigé que non seulement la production mais aussi la recherche et le développement soient établis sur leur territoire, au profit de leurs autres branches économiques. Parallèlement à cette rendance à la décentralisation et à l’internalisation, on a assisté à une vagues de fusions à l’échelle mondiale. En 1996 a lieu un véritable coup de tonnerre lorsque Ciba-Geidy – issue elle-même du mariage de deux entreprises bâloises – et Sandoz fusionnent en une nouvelle entité, Novartis. Derrière le succès de l ;industrie chimique et pharmaceutique suisse, qui réalise prsque la totalité de ses chiffres d’affaires à l’étranger, se cachent les moyens considérables investis constamment, d’une part, dans la recherche de nouvelles substances actives et, d’autres part, dans le développement de nouveaux produits. Près de 60 000 personnes travaillent dans la recherche et le développement, auxquels sont consacrés jusqu’à 50% des chiffres d’affaires. L’industrie suisse des colorants occupe également les premiers rangs mondiaux et fournit des produits de haute qualité pour la teinture et l’impression des textiles. Les industries du cuir, du papier, des laques et des vernis, des arts graphiques et du bâtment. Genève est un centre de production de parfums et de substances aromatiques alimentaires. En 2000,le groupe pharmaceutique Roche a rendu son indépendance à sa succursale

73

Givaudan, active dans ce secteur. L’agrochimie suisse a conquis une position importante avant tout par la fabrication de produits phytosanitaires.

2. Faites le résumé du texte.

Texte 22

Lisez le texte et partagez-le en 3 parties. Proposez le titre à chaque partie.

L’industrie horlogère

Conquête de l’espace ou grandes compétitions sportivs – là où le temps se mesure en millièmes de seconde – c’est aux montres et chronomètres suisses qu’on fait confiance ! Et cette réputation n’est pas née du hasard, mais de la rencontre de l’esprit d’invention des horlogers suisses et de leur sens du travail bien fait depuis des siècles. Ce sont les réfugiés huguenots qui, à la fin de XVIe siècle, ont amené les connaissances techniques décisives piur le développement de l’horlogerie. Genève abrita la première corporation d’horlogers de l’histoire, au début du XVIIe siècle, puis cette branche se développa sutout le long de la chaîne de Jura, de Genève à Schaffhouse. En 1845, on réalise les premières machines capables de produire des pièces en tous points pareilles : d’un seul coup d’artisanat devenait industrie. Grâce à la mécanisation, les Suisses ont distancé leurs concurrents et dominé le marché mondial pendant plus d’un siècle. En 2001, les 40 000 travailleurs de la branche ont fabriqué 27,8 millions de montres. Les montres mécaniques représentent la moitié de la valeur des exportations, soit plus de 10,6 milliards de francs. Les montres à quartz dominent cependant par le nombre, avec plus de 90%. Dans les deux cas, le label « Swiss made » atteste la qualité élevée ds produits, le perfectionnement continuel de leurs composants et le service aprèsvente. Les grandes « premières », dans le domaine horloger, sont presque toutes venues de ce petit pays, devenu le symbole de « garde-temps ». En 1921 déjà était créé le Laboratoire suisse de recherches horlogères, suivi en 1962 par le Centre électronique horloger. Leur fusion avec un 3e laboratoire donnera naissance en 1984 au CSEM, Centre suisse d’électronique et de mocrotechnique SA, à Neuchâtel. Celui-ci s’est voué notamment aux possibilités de miniaturisation (micro-électronique). Le Centre électronique horloger a nottament développé la première montre à quartz du monde, en 1967. Il convient de noter la présence de l’unique organisme du monde pour la certification des chronomètres, ces instruments de haute précision utilisés en particulier dans le sport. L’horlogerie helvétique a été le moteur du développement de la montre à quartz : affichages numériques par cristaux liquides ou par électrochimie, quartz à haute fréquence, double affichage analogique-numérique. Il faut aussi faire état de la montre la plus mince du monde (épaisseur 0,98 mm). En dépit de son travail de pionnier, l’horlogerie a été largement dépassée par les fabricants asiatiques et notamment japonais dans le domaine de la monte à quartz bon marché. La récession du milieu des années 70 et l’avènement de la montre à quartz ont imposé d’importantes restructurations, entraînat une forte réduction de personnel. La montre à quartz

74

nécessite en effet un nombre de pièces détachées (composants) nettement inférieur à celles utiliséesdans la montre mécanique, et l’assemblage est souvent automatisé. Le tournant a été pris en 1983 avec la fusion des deux plus importants groupes d’horlogerie qui, entraînés dans une mauvaise situation financière, ont formé l’actuel Swatch Group. La montre en plastique Swatch, devenue accessoire de mode et objet de culte grâce au déploiment d’une publicité ingénieuse, a fait augmenter la production de la branche. Depuis quelques années, on assiste au retour des montres mécaniques qui ne nécessitent pas de pile. Les montres haut de gamme et particulier sont souvent dotées d’un mouvement mécaniques et leur vente n’est pratiquement pas touchée par les fluctuations conjoncturelles. Dans ce domaine et, de manière encore plus marquée avce les montres prestigieuses dotées d’une multitude de fonctions et richement ornées, qui valent jusqu’à plusieurs millions de frans, les fabricants suisses courvent la quasi-totalité du marché mondial.

Texte 23

Faites le plan du texte en indiquant les indices que vous avez utilisés.

Banques de la Suisse

Les Suisses somt réputés économes par tradition. Les banques gèrent 14,5 millions de comptes et livrest d’épargne, soit environ deux par habitante et habitant. Cet esprit d’épargne, avec le confort matériel largement répandu, les fortes imbrications avec l’étranger, une stabilité politique et monétaire étonnante et une longue expérience des opérations financières a fini par tisser en Suisse un réseau de banques d’une exceptionnelle densité. 2771 sites employant 120 000 personnes ont été recensés en Suisse à la fin de 2001 ; ils sont beaucoup plus nombreux qu’ailleurs par tête d’habitant. La somme totale de bilan a atteint plus de 2,2 billions de francs. Les fonds de placement et d’épargne, dont bien 40% proviennent de l’étranger, ont présenté près de 940 milliards dans ce total. Les opérations bancaires sont largement dépassées par les 3,4 billions de francs placés dans des dépôts de titres. Des hypothèques ont été accordées à hauteur de 522 milliards. A l’instar de l’industrie suisse d’exportation, les banques sont actives dans le monde entier, comme l’assestent les 106 filiales établies à l’étranger. L’interpénétration se reflète dans le bilan car une large moitié des avoirs provient de l’étranger et les obligations envers la clientèle étrangère sont plus élevées qu’envers la clientèle suisse. De plus, les activités fiduciaires ont atteintun volume frisant les 700 milliards de francs. Il faut relever à cet égard que les avoirs sont placés avant tout dans les pays industrialisés occidentaux alors que les engagements, c’est-à-dire les fonds confiés aux banques, proviennent en grande partie des pays en voie de développement et de centres financiers dits off-shore. « Evasion de capitaux » est une expression clé dans ce contexte. Pour se défendre contre ces « importations » indésirables, la Suisse renforce ses dispositions contre le blanchiment d’argent. L’identification de la provenance des fonds et des personnes qui se cachent derrière sont deux aspects majeurs des mesures de défense prises pour empêcher le blanchiment d’argent et le financement du

75

terrorisme. Des règles de diligence dans le maniement des valeurs appartenant à des personnes politiquement exposées ont pour but d’éviter que des potentats transfèrent de l’argent de leur pays en Suisse. La collaboration internationale a également été renforcée. Mais il ne peut être question de toucher au secret bancaire suisse, qui est destiné à protéger la clientèle des etablissements. Le secret bancaire suisse n’est toutefois pas absolu. Il peut être levé dans le cas d’une procédure pénale mais pas pour des délits tels que la fraude fiscale. Cette distinction n’est pas incontestée, comme le montrent les différends entre la Suisse et l’Union européenne.

Le secteur bancaire a connu pendant des années une croissance extrêmenet rapide et des bénéfices élevés. Le boom de la bourse et la tendance à placer des économies dans des actions ont enrichi de nombreux actionnaires, employés et dirigenats. La chute vertigineuse des cours de la bourse à partir de 2001 a assez prouvé que s’ils poussent à l’unique profit des actionnaires, les arbres de la maximisation à court terme, appelée shareholder-value ou plus-value, ne poussent pas jusqu’au ciel. Elle a anéanti les fortunes constituées auparavent sur des actions. Le banquier Martin Ebner, précurseur de cette évolution en Suisse, a lui aussi été frappé par la baisse boursière. Il a été obligé de vendre en catastrophe ses véhicules de placement « Visions » qui avaient connu un assez vif succès pendant un certain temps et rapporté des milliards à sa banque. Le banquier, qui a toujours aimé s’opposer aux interventions et régularisations étatiques, a trouvé comme acheteur précisément la Banque cantonale zurichoise. Celle-ci dispose, comme la plupart des banques cantonales, d’une garantie de l’Etat en fait de sûreté pour les fonds versés par ses clients. Réalisme obligenat, plus personne ne parle aujourd’hui des 15% et plus de rapport annuel sur le capital propre que prônait Ebner. Comment les bénéfices d’une économie pourraient-ils – sans renchérissement – doubler tous les 5 ans ou décupler en 16 ans ? La Banque nationale suisse (BNS) tient le rôle de Banque Centrale. Sa tàche est définie par l’article 99 de la Constitution fédérale ; « En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays ; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération ».

Tourisme

Texte 1 Touristes: bienvenue à Paris!

1. Lisez le texte et répondez aux questions qui suivent. Faites l’annotation.

On dit souvent que les Parisiens sont désagréables, arrogants et qu’ils accueillent mal les touristes. Vrai ou faux?

Vraie ou fausse, cette mauvaise réputation existe et la Mairie de Paris veut réagir. Comme chaque été depuis 2000, avec l’Office de tourisme, elle organise l’opération “Votre été à Paris”. Pendant tout l’été, 200 jeunes, les “ambassadeurs de l’accueil” sont là 10 h à 19 h pour accueillir les touristes, les renseigner et les aider en 14 langues étrangères.

On les reconnaît comment?

76

Facile! Ils sont jeunes et souriants. Ils portent un tee-shirt couleur prune, une veste et une casquette orange.

Ils sont où?

Partout, à l’aéroport, dans les gares, dans les métros, dans les endroits touristiques.

Leur travail:

Ils répondent à toutes vos questions, ils vous donnent des informations, ils vous distribuent des plans, des guides, des brochures, ils vous donnent des idées de promenade…

2. Répondez aux questions:

1.Quelle est l’image des Français dans votre pays? Est-ce que l’image des Parisiens est partuculière?

2.Pensez-vous que cette initiative de la Mairie de Paris est utile? Justifiez votre réponse.

3.Imaginez trois questions à poser à un “ambassadeur de l’accueil”. Jouez la scène à deux.

Texte 2

Le potentiel touristique

1. Lisez le texte et répondez aux questions qui suivent. Annotez le texte :

bénéficier – извлекать выгоду

le villégiature – курорт

un atout – козырь

itinérant – передвижной

la proximité – близость

parsemer – усеивать

doter – снабжать, оснащать

densément – густо

le revenu – доход

le couvent – монастырь

Du point de vue des touristes la France reste très attirante. L’année passée elle a reçu près de 77 millions de touristes.

La France a un potentiel touristique très varié et très riche. La côte méditerranienne et l’île de Corse attirent les gens par leur climat, leurs plages, leur douceur de vivre. La Côte d’Azur avec ses stations mondialement connues (Nice, Cannes, St – Tropez, etc…) est fréquentée depuis plus d’un siècle.

La côte de l’Atlantique et de la Manche ne bénéficie pas de l’ensoleillement méditerranéen, mais a d’autres atouts, comme la proximité parisienne. Chaque station (Biarritz, Arcachon, Royan, les Sables – d’Olonne, la Baule, Deauville, etc…) a sa spécialité et sa clientèle.

Les Alpes sont par excellence le domaine de sport d’hiver dotées d’une multitude de stations de toute époque et de toute nature s’adressant autant à une clientèle mondaine et internationale qu’à des classes de la société à revenu plus modeste.

Les montagnes moyennes (Massif central, Vosges, Jura) sont à côté des Alpes et des Pyrénées, des zones de tourisme d’été où existent d’autres formes sociales de vacances (gîtes ruraux, colonies de vacances, ”village – vacances – famille”, etc…), et de nombreux centres de thermalisme (Vichy, La Bourboule, le Mont - Dore, Vittel, etc…) et de villégiature dont la renommée dépasse les frontières.

77

Le tourisme culturel et itinérant a de plus en plus d’amateurs. Bien que Paris reste le premier centre touristique de la France, on peut adrmirer des sites qui parsèment densément le pays: grottes préhistoriques de Dordogne, monuments romains du Midi (Nîmes, Arles, Orange), églises et couvents romans (Caen, Périgueux, Toulouse), cathédrales gothiques (Reims, Rouen, Strasbourg, Chartres …), châteaux médiévaux (Carcassonne, Avignon), Renaissance (châteaux de la Loire) ou de style classique (Versailles, Nancy) pour ne citer que quelques exemples.

J.Schulz, Regards sur la civilisation française

1.Qu’en pensez-vous : pour connaître la France suffit-il de voir Paris?

2.Quelles régions de la France sont les plus attirantes pour les touristes étrangers?

Texte 3 Vacances en tout genre

1. Lisez le texte et faites les exercices qui suivent. Résumez le texte.

répartition f распределение

bronzage m загорание

 

éparpillement m разброс

 

insouciante f беззаботный

être prise – отдавать предпочтение

adulte – взрослый

 

surpeuplé - переполненный

partisan, e – сторонник

 

congé m отпуск

 

 

se recruter – набираться

 

entraîner – повлечь

 

 

reculer devant qch отступать перед

minoritaire – предназначенный для

чем-то

 

меньшинства

 

 

apprentissage m обучение

sélectif, ve – предназначенный для

s’estomper – затушевываться

избранных

 

 

 

vocation f призвание

 

contrainte f

затруднение

 

morcellement – дробление, деление

voire – даже

 

 

à titre personnel

лично,

frustration

f

комплекс

персонально

 

неполноценности

 

 

mettre à jour – обновлять

 

farniente m безделье (итал.)

bronzer idiot – глупо загорать

Quand on a demandé à Gilbert Trigano, ce qu’il pensait des vacances, il a répondu: “Dans le domaine des loisirs, le modèle est anglo-saxon. En ce qui concerne les vacances, il est français.” La diminution du temps de travail et la cinquième semaine de congés payés ont entraîné en France le morcellement des vacances en vacances d’hiver et vacances d’été.La majorité de Français se prononce maintenant pour les vacances réparties sur plusieurs séjours de courtes durée. Cet ”éparpillement” peut aller jusqu’aux brèves vacances (quelques jours), même aux ”week – end”. On peut signaler qu’ils avaient la possibilité de passer trois jours (hors travail) dans une ville européenne, les Français choisiraient d’abord le tiercé Florence, Venise, Vienne (24 %), puis Athènes (22 %), Rome et Moscou (21 %), enfin Istambul (17 %), Londres (16 %), Amsterdam (14 %), Madrid (12 %), Berlin (10 %) et … Paris (8 %). Les vacances d’hiver restent quand même un phénomène minoritaire et sélectif. Les séjours aux sports d’hiver tendent à être moins nombreux et plus courts. Près des trois quarts des Français restent chez eux. Pour beaucoup de Français, les “vraies” vacances retent celles

78

d’été. Le soleil de la mer ou de la campagne vient récompenser onze mois d’efforts, de contraintes, voire de frustrations. Pour être réussies, les vacances doivent donc marquer une rupture avec la vie quotidienne: farniente, bronsage, gastronomie, fête et insouciance … 56 % des Français partent en vacances d’été. Bien sûr, que les vacances restent un temps priviligié pour se reposer, “se changer les idées”, “recharger les batteries” avant une nouvelle année de travail. Ce sont surtout des adultes d’âge mûr (30 à 50 ans). Les partisans des vacances actives se recrutent plutôt chez les jeunes. Mais le mouvement gagne peu à peu d’autres catégories. La formule des “3 S” (soleil, sable, sexe) semble donc reculer devant celle des “3 A”: activité, apprentissage, aventure. Une preuve supplémentaire que la frontière qui sépare la vie quotidienne de la vie de loisirs s’estompe. Un nombre croissant de Français souhaitent profiter des vacances pour enrichir leurs connaissances et découvrir des activités auxquelles ils n’avaient jamais eu l’occasion de s’intéresser. Les possibilités qui leur sont offertes sont aussi de plus en plus nombreuses, que ce soit pour s’initier à l’informatique, à la pratique d’un instrument de musique ou à la dégustation des vins. Les organisations de vacances multiplient les formules culturelles: artistiques, traditionnelles ou récentes, qui permettent à chacun de faire apparaître ou de réveiller une vocation enfouie. Les motivations qui poussent les Français à ne pas “bronzer idiot” en vacances sont de deux ordres. Il y a la volonté, d’abord, de progresser à titre personnel, en profitant d’une période privilégiée. Il est ainsi possible de mettre à jour ses connaissances et de s’adapter à l’évolution de plus en plus rapide des techniques, des métiers et des modes de vie. Beaucoup de vacanciers éprouvent également le désir de s’épanouir en découvrant de nouveaux domaines, pour enrichir leurs connaissances ou leur expérience et, qui sait, faire un jour d’hobby découvert en vacances un véritable métier dans lequel ils pourront s’épanouir.

Gilbert Trigano – президент знаменитой туристической фирмы “Club Méditerranée”(Средиземноморский клуб), основанной в 1950 году.

1. Terminez les phrases en vous inspirant du texte:

1.La diminution du temps de travail et la cinquième semaine de congés payés ont entraîné….

2.Les Français choisiraient d’abord….

3.Les vacances d’hiver restent quand même…

4.Pour beaucoup de Français, les “vraies “ vacances …

5.Les vacances doivent marquer une rupture avec la vie quotidienne…

6.Les vacances restent un temps privilégié pour se reposer…

7.La formule des “3 S” semble donc reculer…

8.Un nombre croissant de Français souhaitent profiter des vacances pour enrichir leurs connaissances…

9.Les organisations de vacances multiplient les formules culturelles: artistiques…

10.Beaucoup de vacanciers éprouvent également le désir de s’épanouir en découvrant de nouveaux domains, pour enrichir leurs connassances ou leur expérience et ….

79

le milieu aisé – la classe aisée la piste – лыжня
le remontée – подъемник engouement m – пристрастие

2. Dites si les phrases ci-dessous correspondent aux idées du texte:

1.Les vacances font partie du mode de vie (часть образа жизни) des Français.

2.Les vacances ont une acquisition récente (недавнее приобретение).

3.Il y a un équilibre entre les vacances d’hiver et les vacances d’été.

4.Les vacances peuvent être réussies ou non.

5.Les vacances ne doivent pas être liées à l’activité.

6.Les vacances peuvent être liées à l’activité.

7.Il s’est produit un certain changement de la vision des vacances.

8.Ce changement est dû à l’évolution du mode de vie.

9.Grâce aux vacances on peut développer de nouvelles capacités.

3.Répondez aux questions:

1.Qui est Gilbert Trigano?

2.Quelle est son opinion vis-à-vis les vacances des Français?

3.A quoi le morcellement des vacances a-t-il dû?

4.Pourquoi les Français se prononcent-ils pour les vacances du nouveau type réparties sur plusieurs séjours de courte durée?

5.Les vacances d’hiver, ont-elles le même rôle que les vacances d’été?

6.Comment l’expliquez-vous?

7.Les vacances , que recompensent-elles?

8.A quoi les associe-t-on?

9.Comment sont-ellles vues par les adultes?

10.Comment sont-elles vues par les jeunes?

11.Sont-elles liées à la découverte d’autres activités?

12.Sont-elles liées au progrès personnel? Comment le comprenez-vous?

13.Sont-elles liées à l’épanouissement personnel? Est-ce la même chose, que le progrès personnel?

Texte 4 Vacances d’été et d’hiver

1. Lisez le texte et répondez aux questions qui suivent. Faites le résumé du texte.

le camping-caravaning –

автомобильный туризм

la bougeotte – непоседливость le circuit – туристический поход l’hébergement – размещение

La plupart des Français passent leurs vacances … en France (81%). Ce qu’ils préfèrent, c’est le soleil, la baignade, le repos. Près de la moitié se retrouve à la mer (46 %), 22 % à la campagne, 13 % seulement à la montagne. Les autres font des circuits touristiques.

Près de la moitié des séjours se déroulent chez des parents ou des amis ou dans des résidences secondaires.

Près de 20 % des Français pratiquent le camping-caravaning, en particulier les ouvriers, car c’est une formule d’hébergement économique. Les locations et les hôtels sont chers, ils sont jugés peu adaptés aux besoins des familles avec enfants

80

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]