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Caserne (où est prévu le futur parking, à 2 km du pied du Mont), sans s’être donné les moyens de maîtriser la circulation automobiles dans celui-ci serait prendreun risque grave d’échec économique du projet... »

D’autres incertitudes doivent être maîtrisées, en particulier le devenir de sédiments doit être précisé avant l’engagement des travaux de dragage et de curage. Au final, « une nouvelle validation doit intevenir en ce qui concerne son programme, son coût et les modalités d’intervention de l’Etat. »

Heureusement que quatorze enquêtes publiques ont été réalisées et validées en 2002 !

Jean-Jacques Lerosier

Texte 12

Lisez et traduisez le texte.

Le tourisme en Suisse

De par sa situation géographique, la Suisse a toujours accueilli les voyageurs, qu’ils soient marchands ou pèlerins gagnant Rome ou encore, depuis le XIXe siècle, touristes amoureux de la nature. Les voyageurs étaient réconfortés et guidés sur les chemis montagnards. Cette tradition d’hospitalité est à la base d’un secteur économique à part entière, en particulier dans les régions de mantagne. Depuis le XVIIIe siècle, la littérature et la peinture ont suscité un véritable engouement pour le monde alpin et largement contribué à animer le tourisme en Suisse. Il s’agit aujourd’hui de veiller sur ce « capital naturel » constitué d’air sain, de paysages très divers et de calme. Avec quelque 250 000 salariés le tourisme est un des secteurs majeurs de la Suisse. Les hôtes étrangers ont dépensé 12,7 milliards de francs en 2001. le tourisme réalise donc environ 5,5% de la performance économique suisse (produit intérieur brut) et vient au troisième rang des branches exportatrices, derrière le secteur de la métallurgie et des constructions mécaniques et celui de la chimie et de la pharmacie. La statistique fait en pus état de 9,7 milliards de francs de dépenses par les hôtes d’un jour et les vacanciers suisses. L’hôtellerie et la para-hôtellerie ne sont pas les seules à profiter des hôtes ; de nombreuses autres branches sont indirectement associées au tourisme. Inversement, les Suisses ont dépensé 10,7 milliards de francs à l’étranger. Bien que l’envie de voyager augmente, le résulat reste positif.

L’essor de la para-hôtellerie

L’infrastructure touristique de la Suisse comprend des lieux dédiés en particulier au tourisme d’été, des lieux « toute saison », des stations thermales et des lieux de congrès. Durant l’après-guerre, c’est surtout l’augmentation du niveau de vie, de la motorisation et de l’urbanisation qui a entraîné l’essor du tourisme, une bonne part de cette croissance profitant aux sports d’hiver. Il s’en est suivi la création d’un réseau de capacité touristique avec une augmentation du nombre de

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lits dans des chalets et maisons de villégiature. En 1990 on a enregistré un record de 37,55 millions de nuitées dans les hôtels et les établissements de cures. Bien que la récession ait pesé sur les chiffres, les nuitées sont remontées à 34,7 millions en 2001.

Pour optimiser le profil de la Suisse comme pays de voyage, les organisations de Tourisme Suisse (TS) de même que nombre d’organisations régionales et locales déploient de gros efforts dans la publicité. Toutefois économiquement, seuls quelques changements hésitants ont été enterpris, par exemple des coopérations et des fusions.

Tourisme et protection de l’environnement

Le tourisme peut contribuer à combler le fossé entre les régions les plus avantagées et les plus défavorisées au point de vue économique. Ainsi a-t-il partiellement contribué à ralentir le dépeuplement des montagnes. Mais il transforme aussi l’environnement. Les modifications du paysage, son capital de base, sont particulièrement épineuses. Inversement, le rechauffement du climat affecte souvent des régions de villégiature dans les montagnes précisément : des pergélisols dégèlent et la neige manque. A cause du premier facteur, des versants menacent de glisser et représentent un danger pour des agglomérations entières. Le second facteur nécessite des installations d’enneigement qui coûtent des millions et diminuent encore la rentabilité des remonte-pentes et des télésièges, surtout à basse altitude. En particulier la haute montagne et ses multiples lacs sont menacés au point de vue écologique. L’industrie du tourisme et le secteur de la construction réclament sans cesse la création de nouvelles infrastructures (chemins de fer, rémontées mécaniques, parkings etc.) et d’appartements de vacances. Ils se heurtent à une opposition qui entend conserver les paysages encore intacts et empêcher les interventions dans les cours d’eau. Les dommages de ce genre sont quasiment irréparables. Dans de nombreux endroits, les projets souvent orientés à très court terme – et doublés d’études insuffisamment mûries – restreignent aussi l’agriculture de montagne.

Texte 13

Le tourisme: pour ou contre?

Faut-il condamner les touristes? Quel est l’impact de leur venue massive dans les pays et les cultures qui les accueillent? C’est un vieux débat qui continue de diviser l’opinion publique et qui suscute un malaise chez beaucoup de touristes eux-mêmes. Pourtant tous les touristes ne sont pas des Attilas: c’est leur présence qui a incité les pays du tiers monde à restaurer et à préserver leurs milieux naturels qui constituent désormais un capital riche en devises. Leur présence aussi a revalorisé l’identité d’ethnies jusque-là en voie d’acculturation. Mais, à l’inverse, les voyageurs occidentaux peuvent influencer négativement le destin de certains ethnies: ainsi, ces femmes girafes, les Padongs, déformées par des anneaux dès l’enfance, victimes d’un gouvernement thaïlandais soucieux de les présenter, comme un zoo, aux visiteurs en mal d’exotisme.

Ça m’intéresse, no 222, août 1999

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1.

Cochez la bonne réponse :

 

1.Selon le texte, les touristes peuvent avoir un impact sur :

 

a. la culture qui les accueille

c. la disparition des ethnies

b. le cours des devises

 

 

2.

Selon l’auteur de ce texte, les touristes sont :

 

a. à bannir

b. à encourager

c. ni l’un ni l’autre

3.

Les Padongs sont originaires :

 

a. d’Ethiopie

b. de Somalie

c. de Thaïlande

4.

Selon le gouvernement du pays d’où sont originaires les Padongs, les touristes

aiment ces derniers car ils les trouvent :

 

a. extraordinaires

b. exotiques

c. exceptionnels

2.

Répondez aux questions suivantes :

 

1.Pourquoi se demande-t-on s’il faut ou non condamner les touristes ?

2.Pourquoi beaucoup de touristes ressentent-ils un malaise ?

3.Quel impact la présence des touristes a-t-elle eu dans les pays du Tiers Monde ?

4.Expliquez l’expression « un capital riche en devises » ?

5.Quels bienfaits les ethnies ont-elles de la venue des touristes ?

6.Quels méfaits les touristes peuvent malheureusement avoir sur certaines ethnies ?

7.Qui sont les Padongs ?

3. Remplacez les mots en italique par des synonymes pour retrouver les phrases du texte :

1.Faut-il blâmer les touristes ?

2.Les voyageurs occidentaux peuvent influencer négativement le sort de certaines ethnies.

3.Les Padongs, déformées par des cercles dès l’enfance.

4.Complétez les phrases après avoir écouté le texte :

1.Quel est l’impact de leur ... massive ?

2.C’est un vieux ... qui continue de diviser l’opinion publique.

3.C’est leur présence qui a ... les pays du tiers monde à restaurer et à ... leurs milieux naturels.

5.Vrai ou faux :

1.Selon l’auteur, c’est la venue massive des touristes qui est néfaste.

2.Grâce aux touristes, certains milieux naturels ont pu être préservés.

3.Les touristes aiment particulièrement les girafes, mais leur venue effraie ces dernières.

5.Au-delà du texte :

Pensez-vous que le monde a besoin de touristes ? Pourquoi ?

Texte 14

Paris veut sauver son climat tout en conservant ses touristes

1. Lisez l’article sur les efforts écologistes de la ville de Paris. Résumez le texte de l’article :

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La France s’est fixé pour objectif en 2005 de diviser par quatre d’ici 2050 ses émissions de gaz par rapport à 1990. Mais « il faudra un effort gigantesque de la part de Paris pour atteindre cet objectif », prévoit Yves Contassot, adjoint (Verts) chargé de l’environnement à la mairie. Paris contribue pour 7% à la production de gaz à effet de serre de toute la France.

En 2005, 11 millions de tonnes de carbone – sur un total national de 151 millions (3% des émissions mondiales) – ont été émises par les habitants, les usagers et les visiteurs de Paris. Sur ce total, 6,5 millions de tonnes de carbone sont le fait des activités propres de la cité, la circulation des personnes et le transport des marchandises en représentant environ 53%. Le chauffage, l’éclairage et les activités sanitaires des bâtiments, poste énergétivore du fait du caractère ancien du bâti parisien, contribuent pour 26 %. Le solde, 4,4 millions de tonnes de carbone, est dû aux activités touristiques dans la capitale, le transport aérien en produisant l’essentiel, soit 91%.

Les chiffres de ce bilan, rassemblés par les services de la Ville, devaient être présentés, jeudi 25 janvier, en même temps qu’un Livre blanc rassemblant les suggestions de 1 500 Parisiens. Ces derniers ont, depuis septembre 2005, participé à des ateliers municipaux en vue de l’élaboration d’un plan de lutte contre le réchauffement climatique qui devrait être adopté par la ville en juillet 2007.

Le Livre blanc des Parisiens réclame la mise en place d’un « plan Marshall » pour l’isolation thermique. Selon la mairie, il faudrait diviser par sept la facture d’énérgie pour le chauffage dans les immeubles pour arriver à 50 kW/h par m2, un niveau souhaitable selon le label suisse Minergie. Aussi est-il suggéré de mettre en place des prêts bancaires à taux zéro ou de proposer des aides financières de la Ville aux particuliers.

Les activités touristiques font débat au sein de l’exécutif parisien. « Le secteur des visiteurs est le plus émetteur de gaz à effet de serre », souligne la Ville. « On ne peut pas continuer comme ça », s’insurge M/Contassot. Alors que les élus Verts tirent la sonnette d’alarme sur les méfaits du trafic croissant d’Orly et de Roissy, Jean-Bertrand Bros, adjoint (PRG) chargé du tourisme, rappelle que Paris étant la première destination mondiale, le tourisme est la première activité génératrice de recettes de la Ville. Plus de 11% des emplois parisiens sont liés à cette activité. La mairie oerçoit chaque année plus de 27 millions d’euros de taxes de séjour.

Pour réduire le tourisme d’affaires, qui représentent la moitié des 26 millions de visiteurs de la capitale, les Verts suggèrent que la Ville développe les systèmes de vidéoconférence. « La vidéoconférence ne doit pas se substituer aux séjours des hommes d’affaires dans la Ville », rétorque Anne Hidalgo, première adjointe (PS) du maire. Sauver le climat n’implique pas « qu’on diminue le nombre de touristes, estime-t-elle. Il faut que la Ville invente des solutions pour un tourisme durable ».

Béatrice Jérôme

Le Monde / 25.01.07

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Commentaires

Le plan Marshall – est un des plans élaborés par les Etats-Unis pour aider la reconstruction de l’Europe après la seconde guerre mondiale.

Minergie – est un label de performance énergétique et aussi l’association qui gère et contrôle la délivrance de ce label en Suisse.

Faites les exercices :

1.Faites la liste des mesures évoquées dans l’article de Béatrice Jérôme.

2.Allez sur le site de la ville de Paris et évaluez les démarches faites par la ville sur le plan écologique. Discutez en groupe et proposez un « livre blanc » des Moscovites.

Texte 15 Châteaux de la Loire

Lisez les textes suivants et dites ce que vous connaissez maintenant sur les châteaux de la Loire? Pourquoi sont-ils si attirants pour les touristes du monde entier?

Château de Chambord

clos - обнесенный оградой,

héberger – приютить у себя, дать

огороженный

приют, кров

hérisser – торчать,

une enceinte –ограда, вал,

ощетиниваться

укрепление

un clocheton – колоколенка,

un donjon – донжон, главная башня

пирамидка

феодального замка

une hélice – винтовая лестница

ouvrager – украшать

s’entrecroiser – перекрещиваться

abriter – укрывать, защищать

une vénerie – псовая охота

une tapisserie – гобелен, шпалера

 

(стенной ковер)

Edifié de 1518 à 1543 pour François Ier

Propriété de l’Etat, gérée par la Caisse nationale des monuments historiques et des sites.

Entouré d’un parc clos de 5 500 hectares, Chambord est, avec ses 440 pièces, le plus vaste des châteaux de la Loire. Il est hérissé de cheminées et de clochetons, avec un grand escalier intérieur fait de deux hélices qui s’entrecroisent sans jamais se rencontrer. Léonard de Vinci avait, à la demande de François Ier, mis son génie à la disposition de Chambord, en participant à sa conception. Grand amateur de vénerie, François Ier a décidé la construction de ce grandiose rendez – vous de chasse. La visite de Charles Quint, durant l’hiver 1539, a été le prétexte de fêtes somptueuses. Les travaux ont été poursuivis par Henri II et achevés par Louis XIV. Molière y a créé Monsieur de Pourceaugnac et Le Bourgeois Gentilhomme.

Louis XV y a hébergé son beau – père, Stanislas Leszczynski, roi de Pologne en exil. Le plan du bâtiment rappelle celui d’un château médiéval, avec son enceinte, ses tours d’angle et son donjon. Mais son architecture, le fameux escalier à double

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révolution et les terasses aux 365 cheminées finement ouvragées sont caractéristiques du style de la première Renaissance française. Le château abrite la chambre de parade de Louis XIV ainsi que la magnifique série de tapisseries représentant les chasses du roi François Ier.

 

Château de Chenonceau

pile f – опора

s’approprier – присваивать

tourelle f – башенка

mettre à profit - воспользоваться

voûtes f d’ogives –

стрельчатые

своды

 

Construit de 1513 à 1560. Propriété privé.

Chenonceau constitue le plus singulier des châteaux de la Loire. Construit à partir de 1513 sur les piles d’un moulin situé sur le Cher par Thomas Bohier, receveur des finances sous Charles VII, Louis XII et François Ier, et surtout par sa femme, Catherine Briçonnet, le château ne comprenait à l’origine que le petit édifice carré cantonné de quatre tourelles. Entièrement bâti sur l’eau, il n’y avait besoin d’un aucun système de défense. En son centre, un couloir aux exceptionnelles voûtes d’ogives séparait les chambres et menait à un balcon sur le fleuve: cette conception rare n’a pu être rapprochée que de celle d’un palais vénitien. En 1547, Henri II a offert le domaine à Diane de Poitiers. Du balcon, elle a fait lancer un pont enjambant le Cher. Après la mort du roi, Catherine de Médicis s’est appropriée Chenonceau et a fait édifier sur le pont, par Jacques Androuet Du Cerceau, deux étages de galeries, longues de soixante mètres.

Louise de Savoie, veuve inconsolable d’Henri III et Madame Dupin, qui y a reçu Montesquieu, Condillac, Jean – Jacques Rousseau, Voltaire et Buffon, ont contribué à faire de Chenonceau ”le château des Dames”.

Pendant la Première Guerre Mondiale, Monsieur Gaston Menier, propriétaire du château, a fait aménager à ses frais un hôpital temporaire dont les différents services occupaient toutes les salles.

Au cours de l’occupation allemande, de 1940 à 1942, de nombreuses personnes ont mis à profit la situation privilégiée de la galerie dont la porte sud donnait accès à la zone libre alors que l’entrée du château se trouvait en zone occupée…

 

 

Château de Blois

attester – свидетельствовать

rempart m – крепостная стена

subsister

существовать,

aile f – крыло

сохраняться

 

 

turbulent – неугомонный

tour f d’angle – угловая башня

planer – парить, витать

 

 

Construit du XVIIe siècle. Propriété de la ville de Blois.

Son existence est attestée dès la fin du IXe siècle. Monument majeur du patrimoinie français, Blois réunit, autour d’une même cour, quatre moments importants de l’architecture française. De la forteresse des comtes de Blois, bâtie au XIIIe siècle, subsistent une tour d’angle, des fragments de remparts et la grande salle seigneuriale dite salle d’Etats. Blois est devenu résidence royale avec Louis XII. Il a mis trois ans pour élever un gracieux manoir de brique et de pierre, dans le

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style gothique ouvert et novateur. Il n’en reste qu’une aile. Son gendre François Ier a réalisé, de 1515 à 1524, le premier chef – d’oeuvre de la Renaissance française. Gaston d’Orléans, frère turbulent de Louis XIII, a confié à Mansart la construction d’un palais grandiose dont seule une aile a été réalisée. Le souvenir du passage de Jeanne d’Arc, des poèmes de Charles d’Orléans, de l’execution de duc de Guise, de l’évasion de Marie de Médicis, de la rencontre de Ronsard et de Cassandre Salviati, planent encore sur ces murs chargés d’histoire.

Texte 16

1. Lisez le texte suivant et retrouvez les expressions qui caractérisent les jardins de la Riviera.

Les jardins de la Riviera

Le route des jardins de la Riviera, qui s’étend sur une centaine de kilomètres entre la Napoule et Menton, dans les Alpes-Maritimes, recèle d’innombrables petits coins de paradis. Plus d’un tiers d’entre eux ont été créés par des étrangers durant la Belle Epoque, au tournant du XXe siècle. Botanistes, artistes, hommes d’affaires ou encore architectes, toutes et tous ont été charmés par les beautés et le climat de la Côte d’Azur, où ils ont fait sortir de terre de véritables bijoux. Parcours choisi.

Jardin Châtelain à Mandelieu-la-Napoule

Dans ce site romantique de la Napoule, Marie Clews – architecte-paysagiste et femme du richissme sculpteur américain Henry Clews (1876-1937) – a recomposé un magnifique jardin à l’intérieur de l’enceinte du château. Conçu à l’orogine comme un vaste tableau vert et blanc, il se divise en plusieurs parties de forme géométrique – jardins mauresque, romain et vénitien, esplanade aux étonnants sarcophages, cour d’honneur ornée e statues – qui font de ce lieu d’échanges culturels internationaux une véritable invitation au voyage.

Jardin Gourmand aux Gorges-du-Loup

Au pied du viaduc des chemins de fer de Provence s’étend un site aménagé sur des terrasses escarpées, les « restanques », aux murs de pierres sèches : il est la propriété de la confiserie Florian, qui transforme fleurs et fruits en confitures, bonbons acidulés, confits, glaces et sorbets. Des bigaradiers, cédraties, mandariniers ou kumquats, sans oublier un clémentinier à feuilles de myrthe offert par le roi du Maroc à la ville de Menton dans les années 70, mais aussi des violettes, des roses, du jasmin ou encore de la verveine en font un lieu de délices à consommer sans modération.

Jardin d’artiste à Cagnes-sur-Mer

Le maître de l’impressionnisme Pierre-Auguste Renoir (1841-1919) a eu le coup de foudre pour l ;ancienne oliveraie des Collettes qu’il a achetée en 1907. il y vécut ses dernières années dans une petite ferme rustique offrant une vue magnifique sur le bourg de Cagnes-sur-Mer et le littoral. Le peintre s’y était fait construire un atelier, qui lui permettait de capturer cette lumière qu’il aimait tant. Les arbres centenaires au tronc noueux et aux formes tarabiscotées ont été les compagnons de ses vieux jours, cohabitant pacifiquement avec les orangers et les

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rosiers des collines environnantes, et abritant une grande Vénus en bronze façonnée par le sculpteur Richard Guino, clin d’œil à l’Antiquité classique.

Jardin scientifique à Nice

L’observatoire de la Côte d’Azur, réalisé par l’architecte de l’Opéra de Paris Charles Garnier alors que Gustave Eiffel a élaboré la stricture métallique de la coupole (24 mètres de diamètre), se situe au sommet du mont-Gros (372 mètres). Cette colline à la crête allongée présente deux versants principaux, l’un orienté à l’Est et l’autre à l’Ouest. D’où une végétation très contrastés. Pinède e pins d’Alep, garrigue d’arbustes et de buissons, forêt de charmes et de houblons ou encore oliveraie font de ce site de 35 hectares, sur lequel poussent également des orchidées, un véritable refuge pour la faune et la florede la région.

Jardin botanique à Menton

Une grande allée de palmiers majestueux marque l’entrée du jardin botanique exotique du Val Rahmeh, ainsi appelé en souvenir de l’épouse de Lord Radcliff, propriétaire des lieux jusqu’en 1934. Ce site priviligié, ouvert au public depuis 1967, est particulièrement favorable à l’acclimatation de plantes vanant d’Afrique, d’Asie, d’Amérique ou d’Océanie, souvent très rares – comme ces quelques spécimens de « Sophora toromiro », petit arbre désormais disparu de l’îlede Pâques. Plus de 700 espèces de végétaux sont cultivés en terrasses dans ce site, qui a integré en 2001 le département des jardins botaniques et zoologiques du Muséum national d’histoire naturelle.

Jardin romantique à Menton

Au début du XXe siècle, Lawrence Jonhston, riche excentrique américain né à Paris, passionné de botanique et créateur des jardins de Hidcote Manor près de Londres, a trouvé sur les hauteurs de Menton un écrin idéal pour créer un jardin luxuriant : la Serre de la Madone est née. Tout en hauteur, ce jardin au charme désuet qui prospère grâce à un climat particulièrement clément fait la part belle aux végétaux méditerranéens mais aussi aux essences rares rapportées du monde entier. Agrémenté de bassins, fontaines, statues et escaliers, cet immense parc, dont six hectares sont désormais ouverts au public, a connu de longues années d’abandon avant d’être classé monument historique en 1990.

Comité régional du tourisme Riviera Côte d’Azur au 33 4 93 37 78 78 www. guideriviera.fr

Texte 17

Faites le résumé du texte.

La France, service et sourire compris !

Souhaitée par le secrétariat d’etat au Tourisme et orchestrée par Maison de la France, la campagne « Bienvenue en France » a pour vocation d’améliorer l’image de notre pays en matière d’accueil des touristes étrangers. Avec elle, les professionnels s’engagent. Et le font savoir.

Des côtes enchanteresses, des paysages de montagne à couper le souffle, des prairies bucoliques, un riche patrimoine culturel, une gastronomie hors pair, des loisirs diversifiés... Bref, la France a tout pour plaire aux touristes étrangers. Tout

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sauf, c’est le hic, l’accueil de ses habitants, qui ne serait pas aussi chaleureux qu’il se dervait.

Que nous reproche-t-on ? En vrac, un zeste d’arrogance, voire d’agressivité, une faible propension à parler des langues étrangères ou à créer de la convivialité, un tempérament un tartinet râleur... En fait, précise Armelle Tardy-Joubert, la directrice de la communication et des partenariats de Maison de la France, « c’est une perception globale, que parage surtout le grand public. Elle est bien moins répandue chez les professionnels et les relais d’opinion ». C’est du moins ce qui ressort d’une enquête IPSOS réalisée pour l’organisme dans 12 pays. Ainsi, si trois voyageurs sur quatre ont une image globale favorable de la France, seuls 58% s’accordent à dire que l’accueil y est de bonne qualité. Toutefois, tempère la responsabilité, « c’est avant tout une question de réputation, car, lorsque les gens ont séjourné en France, ils repartent avec autre image. Pour preuve : ils sont alors 81% à être susceptibles de recommander cette destination à leurs proches ! »

Mais il n’y a pas de fumée sans feu. La France, première destitation touristique mondiale – plus de 75 millions d’arrivées de visiteurs étrangers en 2003

– a pris le taureau par les cornes. Avec la campagne « Bienvenue en France », notre pays a choisi de faire de l’accueil de ces voyageurs une priorité. Une opération qui prend le relais de la campagne « Bonjour ! », lancée en 1994 par le secrétariat d’Etat au Tourisme. En 2004, Maison de la France entend agir selon deux ressorts. « Tout d’abord, il faut responsabiliser les acteurs en leur faisant comprendre qu’ils sont les dépositaires de l’image de la France et qu’ils ont tout à y gagner : ensuite, il faut sensibiliser le grand public, sur le plan international, en lui démontrant que la profession s’organise et s’engage à mieux l’accueillir », observe Armelle Tardy-Joubert.

Pour solliciter l’implication des professionnels, un « contrat accueil » leur est proposé. Ainsi, en 2003, 70 000 hôteliers, restaurateurs, loueurs de véhicules...

se sont engagés à respecter les règles de la Charte officielle de l’accueil : personnalisation, courtoisie, adaptation aux différentes cultures... Cette année, tout signataire bénéfivie d’un « pack accueil » qui comprend divers outils susceptibles de valoriser son engagement auprès de sa clientèle (autocollants, bonbonnière...), ainsi qu’un livret présentant les habitudes des voyageurs en provenance de 32 pays et leurs attentes spécifiques. Plusieurs opérations ont, par ailleurs, été prévues.

Une charte du bon accueil

Les « Etoiles de l’accueil » visent ainsi à recompenser l’innovation et la créativité de structures dans chaque région ; un jeu-concours, les « Acteurs gagnants », cherche à mobiliser les professionnels de terrain (serveurs, chauffeurs de taxi...) en leur décernant des prix à titre individuel. Maints partenaires prestigieux du secteur se sont engagés aux côtés de Maison de la France et soutiennent la campagne. Air France, Hertz, Accor ou, encore, le comité régional du tourisme d’Ile-de-France ont mis enplace des formations internes pur optimiser leur accueil, contribuant ainsi à rendre cette initiative visible via leur réseau.

Mais si l’accueil s’améliore, encore faut-il le faire savoir auprès des touristes étrangers. « Nous avons beaucoup travaillé avec les professionnels à l’intenational

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et c’est sans doute pourquoi leur opinion est meilleure que celle du grand public. Nous nous devions donc de nous adresser à ce dernier pour modifier sa perception », explique Armelle Tardy-Joubert. Outre la France, l’opération a donc été déclinée, tout l’été, en Allemagne, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse et aux Etats-Unis, sous la forme d’un affichage dans les aéroports internationaux. Une campagne sur internet a aussi été conçue. « Cette extension à l’international a été permise grâce à un budget exceptionel octroyé par le comité interministériel du Tourisme à Maison de la France », souligne la directrice de la communication.

Par ailleurs, « Bienvenue en France » est désormais inscrite dans le plan qualité France, initiative gouvernementale qui devrait prendre forme d’ici à la fin de 2004. il s’agit de regrouper sous un référentiel national les divers labels existants pour accroître la visibilité et la qualité de l’offre touristique de la France, et mieux vendre cette destination face aux concurrents. En attendant, espérons que « Bien venue en France » saura dérider les quelques Français encore grognons !

Favoriser le tourisme en France

Promouvoir la France à l’étranger en tant que destination touristique, telle est la vocation de Maison de la France. Crée en 1987 et placé sous l’autorité du ministre en charge du Tourisme, ce groupement d’intérêt économique, sis à Paris, réunit en son sein l’Etat, les collectivités territoiriales, et les professionnels du tourisme et des grands secteurs de l’économie. Il compte 1 250 adhérents et rayonne dans 28 pays grâce à ses 33 bureaux. Chaque année, quelque 2 000 actions sont menées en France et dans le monde (information du public, relations avec la presse, promotion commerciale, analyse des marchés étrangers...)

www.franceguide.com

Repères chiffrés

Part de la France dans le marché touristique mondial : 11% (2003). Montant des recettes touristiques : 32,3 milliards d’euros (2003). Part du tourisme dans le PIB : 6,7%. Nombre d’entreprises de tourisme : près de 200 000. Nombre d’emplois : 772 000 salariés, 188 000 indépendants et 1,5 million d’emplois indirects. Chaque année, le secteur crée 30 000 emplois directs.

Florence Raynal

Texte 18

1. Observez le texte et traduisez le. Le développement du tourisme en France

Le Tourisme en France emploie 2 millions de personnes. Les assembleurs, les voyagistes, les TO et les agences représentent 4500 points de vente soit près de 24000 emplois.

L’industrie touristique crée en moyenne plus de 30000 entrprises par an. Le Tourisme s’appuie sur plus de 180000 entreprises, essentiellement des PME.

Les Francais etaient 5 millions à partir en vacances en 1935, ils sont plus de 35 millions aujourd’hui. Le taux de départ des Francais fait les 60 % pour les

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