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TEXTE 5

1.Lisez le texte suivant et tâchez de le comprendre.

2.Faites l’exposé bref du texte lu.

A L'ONU, UN PAS IMPORTANT POUR LA PROTECTION

DE LA HAUTE MER

Elle reste peu connue, mais représente pourtant la moitié de la planète. La haute mer désigne cet immense espace qui s'étend au-delà des zones maritimes régies par des juridictions nationales, soit près des deux tiers des océans. Pour l'heure, elle constitue surtout une sorte de Far West sans règles, mais susceptible d'aiguiser beaucoup de convoitises. Lors de la conférence qui lui était consacrée par les Nations-unies et qui s'est achevée vendredi 23 janvier à New York, après quatre jours de délibérations, une large majorité d'États a décidé qu'il était temps d'entamer des négociations diplomatiques afin de parvenir-un jour –, à définir par quel moyen protéger la biodiversité marine.

Boom des exploitations minières en eau profonde, surpêche, sans compter l'essentiel du trafic de marchandises mondiales: face aux multiples menaces,

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l'avancée peut sembler modeste ou du moins tardive. Elle a pourtant déjà fait l'objet de plusieurs années de débat. Le groupe de travail qui s'était fixé comme date butoir la prochaine assemblée générale de l'ONU en septembre, s'est réuni trois fois pour parvenir à ce simple point de départ. Il a fallu tenir compte de l'opposition des ÉtatsUnis et de la Russie, qui restent hostiles à la démarche et ont voté contre. A l'inverse, l'Union européenne, plusieurs pays africains, sud-américains et de la région caraïbe se sont montrés moteurs pour obtenir ce feu vert. Mais il reste beaucoup à faire avant d'aboutir à un accord – on parle plutôt d'un «instrument international» – en vue d'établir des règles communes pour ma protection de la haute mer.

La question de la bonne santé des océans devrait légitimement occuper une large place sur la scène internationale en prélude à la 21e conférence sur les changements climatiques qui se tient en fin d'année à Paris. Le monde marin est un poumon pour la planète, il produit la moitié de notre oxygène, mais ses écosystèmes sont perturbés par le réchauffement et l'acidification de l'eau. La pression s'accroît donc sur les gouvernants pour qu'ils parviennent au minimum à s'accorder sur une gestion durable des ressources marines.

L'Appel de Paris d'avril 2013 en faveur de la haute mer avait déjà un certain retentissement. Depuis, plus de 270 000 personnes ont signé ces derniers mois une apostrophe similaire à l'adresse du secrétaire général des Nations Unies. Cette pétition-là a été lancér par la Commission océan mondial, une sorte de club de responsables politiques, coprésidé par l'ex-président du Costa Rica José Maria Figueres et soutenu par la fondation Pew Charitable Trust.

Les ONG sont très présentes sur ce terrain. L'Alliance de la haute mer qui en regroupe 27 plus l'Union internationale pour la conservation de la nature s'est félicitée de l'important pas franchi lors de la conférence de New York. Greenpeace en fait partie et multiplie ses efforts pour mobiliser la société civile, notamment sur Twitter. Sa direction a pris John Kerry en ligne de mire. Elle reproche au secrétaire d'Etat américain ses positions ambiguës. En 2014, il avait organisé une rendez-vous politique international, intitulé Notre Océan. Entre deux vibrants discours, sous le

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