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Учебное пособие 800556.pdf
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3.Relisez le troisieme paragraphe du texte et formulez la définition de la notion de «biodiversité».

4.Répondez aux questions:

a.Quand le concept de biodiversité est-il apparu pour la première fois?

b.Quand la première convention sur la diversité biologique a été ratifiée?

c.Quels niveaux la notion de biodiversité comprend-elle?

d.Est-ce que l’espèce humaine fait partie de la diversité biologique

planétaire?

e.Quels prossessus biologiques étudie-t-on en parlant de la diversité des

espèces?

5.Faites la traduction du texte en russe

TEXTE 5

LES OGM C’EST QUOI?

Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant créé artificiellement par manipulation génétique. Les techniques récentes permettent de prélever un ou plusieurs gènes sur un organisme (virus, bactérie, animal, plante,…) et de les insérer dans le patrimoine génétique d’un autre organisme.

Faute d’information suffisante, il nous est aujourd’hui difficile de savoir où se trouvent les OGM.

Cultiver des plantes génétiquement modifiées comporte des risques de différentes natures: des risques environnementaux et agricoles; des risques pour la santé; des problèmes éthiques et sociaux; sans compter les dangers déjà connus des pesticides sur la santé.

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Risques environnementaux et agricoles.

Contamination environnementale.

Le degré de dissémination des OGM dans l’environnement (contamination) varie en fonction des gènes introduits, de l’espèce cultivée et de la présence autour d’elle de plantes susceptibles de se croiser avec la culture GM. Malheureusement, une fois la pollution génétique enclenchée, elle est irréversible et incontrôlable, menaçant non seulement la pérennité de l’agriculture biologique, mais aussi celle de l’agriculture conventionnelle. Elle met également en péril l’ensemble de la biodiversité planétaire en supplantant les espèces sauvages, souvent mieux adaptées aux conditions locales (climat, type de sol, etc.).

Au-delà de la pollution génétique, les dangers écologiques liés aux OGM sont nombreux et ce sont aussi les agriculteurs qui en paient un lourd tribut. De nombreuses études démontrent d’une part la création de mauvaises herbes invasives résistantes à des herbicides et d’autre part celle de «super insectes» insensibles aux insecticides secrétés par les plantes GM ou encore la disparition d’insectes «utiles» ayant des conséquences en cascade sur les écosystèmes.

À l’heure actuelle, il n’existe aucune étude à long terme sur les risques sanitaires liés à la consommation d’OGM. Mais si l’innocuité des OGM sur la santé n’a pas été démontrée à ce jour, des risques potentiels ont eux, bien été identifiés.

Les allergies alimentaires, par exemple, sont provoquées par des protéines avec lesquelles l’organisme réagit de manière exacerbée. Or ce sont les gènes qui sont responsables de la fabrication des protéines. L’introduction de nouveaux gènes dans les plantes cultivées à destination de la consommation humaine ou animale signifie donc la synthèse de nouvelles protéines. Il est impossible de déterminer, a priori, le potentiel allergène de ces nouvelles protéines.Ce sont les femmes et les enfants en bas âge qui sont les plus exposés aux risques liés à la consommation d’OGM.

L’agriculture basée sur les OGM utilise de nombreux pesticides qui sont des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire qu’à très faible dose ils peuvent perturber notre équilibre hormonal altérant des fonctions telles que la croissance, le

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comportement, la circulation sanguine, la fonction sexuelle et reproductrice. Or, les personnes les plus vulnérables sont les femmes enceintes et les enfants en bas âges. Une étude réalisée à l’université de Sherbrooke montre ainsi que l’exposition aux pesticides d’une femme enceinte va se transmettre jusque dans le sang de son bébé.

Par ailleurs, l’introduction «brutale» de nouveaux gènes dans les plantes peut également provoquer des effets indirects comme l’interruption d’une fonction métabolique ou la synthèse de nouveaux produits éventuellement toxiques, ce que l’on est aujourd’hui bien incapable de prévoir.

Problèmes éthiques et sociaux

Peut-on être en faveur de la privatisation du vivant? c’est-à-dire permettre à des compagnies, par l’intermédiaire de brevets, de se proclamer propriétaires d’organismes susceptibles de se disséminer dans l’environnement? Et bien, la réponse est oui!! Les instances internationales (dont l’OMC) et les gouvernements autorisent cette aberration, ce qui entraîne de nombreux conflits dans le monde.

Les sociétés de biotechnologie, comme Monsanto qui détient 90% des semences transgéniques dans le monde, n’hésitent pas à traîner en justice tous les agriculteurs soupçonnés de les utiliser «illégalement». En vérité, ces agriculteurs sont contaminés sur leur terre, rendant ces poursuites abusives inacceptables. En Inde, c’est plus de 125 000 agriculteurs, qui ont été poussés au suicide ces dernières années, persécutés par les compagnies de biotechnologie.

http://www.mon-genome.com/organisme_genetiquement_modifie.php

QUESTIONS ET DEVOIRS

1. Lisez le premier paragraphe du texte et répondez à la question posée dans le titre du texte.

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