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Читаем по-французски - Фролкина О.С., Истомин В.С

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Marelle. Ce dernier voisinage le gênait un peu, bien qu’elle eût l’air fort à l’aise et causât avec son esprit ordinaire. Il se troubla d’abord, contraint, hésitant, comme un musicien qui a perdu le ton. Peu à peu, cependant, l’assurance lui revenait, et leurs yeux, se rencontrant sans cesse, s’interrogeaient, mêlaient leurs regards d’une façon intime, presque sensuelle, comme autrefois.

Tout à coup, il crut sentir, sous la table, quelque chose effleurer son pied. Il avança doucement la jambe et rencontra celle de sa voisine qui ne recula point à ce contact. Ils ne parlaient pas, en ce moment, tournés tous deux vers leurs autres voisins.

Duroy, cœur battant, poussa un peu plus son genou. Une pression légère lui répondit. Alors il comprit que leurs amours recommençaient.

Que dirent-ils ensuite? Pas grand’chose; mais leurs lèvres frémissaient chaque fois qu’ils se regardaient.

Le jeune homme, cependant, voulant être aimable pour la fille de son patron, lui adressait une phrase de temps en temps. Elle y répondait, comme l’aurait fait sa mère, n’hésitant jamais sur ce qu’elle devait dire.

A la droite de M. Walter, la vicomtesse de Percemur prenait des allures de princesse; et Duroy, s’égayant à la regarder, demanda tout bas à M de Marelle:

Est-ce que vous connaissez l’autre, celle qui signe: «Domino rose»?

Oui, parfaitement: la baronne de Livar?

Est-elle du même cru?

Non. Mais aussi drôle. Une grande sèche, soixante ans, frisons faux, dents à l’anglaise, esprit de la Restauration, toilettes même époque.

ont-ils déniché ces phénomènes de lettres?

Les épaves de la noblesse sont toujours recueillies par les bourgeois parvenus

Pas d’autre raison?

Aucune autre.

Puis une discussion politique commença entre le patron, les deux députés, Norbert de Varenne et Jacques Rival; et elle dura jusqu’au dessert.

Quand on fut retourné dans le salon, Duroy s’approcha de nouveau de M de Marelle, et, la regardant au fond des yeux: — Voulez-vous que je vous reconduise, ce soir?

— Non.

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Pourquoi?

Parce que M. Laroche-Mathieu, qui est mon voisin, me laisse à ma porte chaque fois que je dîne ici.

Quand vous verrai-je?

Venez déjeuner avec moi, demain.

Et ils se séparèrent sans rien dire de plus.

Duroy ne resta pas tard, trouvant monotone la soirée. Comme il descendait l’escalier, il rattrapa Norbert de Varenne qui venait aussi de partir. Le vieux poète lui prit le bras. N’ayant plus de rivalité à redouter dans le journal, leur collaboration étant essentiellement différente, il témoignait maintenant au jeune homme une bienveillance d’aïeul.

— Eh bien, vous allez me reconduire un bout de chemin? — dit-il. Duroy répondit: — Avec joie, cher maître.

Et ils se mirent en route, en descendant le boulevard Ma-lesherbes, à petits pas.

Paris était presque désert cette nuit-là, une nuit froide, une de ces nuits qu’on dirait plus vastes que les autres, où les étoiles sont plus hautes, où l’air semble apporter dans ses souffles glacés quelque chose venu de plus loin que les astres.

Les deux hommes ne parlèrent point dans les premiers moments. Puis Duroy, pour dire quelque chose, prononça:

Ce M. Laroche-Mathieu a l’air fort intelligent et fort instruit. Le vieux poète murmura: — Vous trouvez? Le jeune homme, surpris, hésitait:

Mais oui; il passe d’ailleurs pour un des hommes les plus capables de la Chambre.

C’est possible. Dans le royaume des aveugles les borgnes sont rois. Tous ces gens-la, voyez-vous, sont des médiocres, parce qu’ils ont l’esprit entre deux murs, — l’argent et la politique.— Ce sont des cuistres, mon cher, avec qui il est impossible de parler de rien, de rien de ce que nous aimons. Leur intelligence est à fond de vase, ou plutôt à fond de dépotoir, comme la Seine à Asnières.

Ah! c’est qu’il est difficile de trouver un homme qui ait de l’espace dans la pensée, qui vous donne la sensation de ces grandes haleines du large qu’on respire sur les côtes de la mer J’en ai connu quelques-uns, ils sont morts.

Norbert de Varenne parlait d’une voix claire, mais retenue, qui aurait sonné dans le silence de la nuit s’il l’avait laissée s’échapper. Il semblait

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surexcité et triste, d’une de ces tristesses qui tombent parfois sur les âmes et les rendent vibrantes comme la terre sous la gelée.

Il reprit: — Qu’importe, d’ailleurs, un peu plus ou un peu moins de génie, puisque tout doit finir!

Et il se tut. Duroy, qui se sentait le cœur gai, ce soir-là. dit, en souriant:

— Vous avez du noir, aujourd’hui, cher maître. Le poète répondit: — J’en ai toujours, mon enfant, et vous en aurez autant que moi dans quelques années. La vie est une côte. Tant qu’on monte, on regarde le sommet, et on se sent heureux; mais, lorsqu’on arrive en haut, on aperçoit tout d’un coup la descente, et la fin qui est la mort. Ça va lentement quand on monte, mais ça va vite quand on descend. A votre âge, on est joyeux. On espère tant de choses, qui n’arrivent jamais d’ailleurs. Au mien, on n’attend plus rien... que la mort.

CHAPITRE VII.

Most et expressions à retenir:

1.perspicace — проницательный

2.un journal frondeur — фрондерская газета

3.tolérer qqch — терпеть

4.interait — озадаченный, сбитый с толку

5.être révolté par l’accusation de vénalité — быть возмущенным обвинением в продажничестве

6.être fort sur l’ail — не спускать глаз, следить

7.ne pas avoir de fondement — не иметь ни каких оснований

8.fripon (m) — плут, мошенник

9.rat (m) — зд. скряга

10.de fil en aiguille — мало-помалу

11.se chamailler — ссориться, браниться, грызться

12.esclandre (m) — скандал

13.écrivaillon (m) — писака

14.chercher noise à qqn — искать ссоры с êåì-ëèáî

15.reconter par le menu — рассказать в деталях

16.atténuer qqch — смягчать что-либо

17.fiévreux — лихорадочно возбужденный

18.s’engourdir — неметь, цепенеть, коченеть

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19.donner un démenti — давать опровержение

20.se charger de qqch — брать на себя

21.témoin (m) — зд. секундант

22.être fort aux armes — хорошо владеть шпагой

23.s’exercer — упражняться, тренироваться

24.une cave convertie entir — подвал переоборудованный в тир

25.boucher — затыкать, заделывать

26.un pistolet se chargeant par la culasse — пистолет, заряженный в казенной части

27.anéanti — подавленный, убитый (морально)

28.viser — целиться

29.tirer sur qqn — стрелять в кого-либо

30.un pistolet d’arçon — седельный пистолет

31.filou (m) — жулик, плут, мошенник

32.risquer sa vie aontre qqn — рисковать жизнью из-за кого-то

33.niaiserie (f) — глупость, нелепость

34.être carré — быть прямым (бесхитростным человеком)

35.être convenu — быть условленным, решенным

36.inopinément — неожиданно, внезапно

37.poignarder qqn — закалывать, наносить удар

38.épée (f) — шпала

39.en être quitte pour — отделаться тем, что...

40.oppressé — задыхающийся

41.raisonner en rhilosophe — рассуждать

42.perdre connaissance — потерять сознание

43.balle (f) — ïóëÿ

44.attiser le feu — развести огонь

45.le point du jour — рассвет, раннее утро

46.se battre en duel — драться на дуэли

47.s’entre-choquerударяться друг о друга

48.un tireur au pistolet — стрелок из пистолета

49.canon (m) — ствол (оружия)

50.tuer le ver — заморить червячка, перекусит

51.boireà même le goulot — пить из горлышка, прямо из бутылки

52.s’attendrir sur qqn, qqch — растрогаться, расчувствоваться

53.défaillance (f) — обморок, упадок сил

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54.commotion (f) — потрясение, волнение

55.tirer au sort — вытащить наугад

56.le jen de pile ou de face — èãðà «орлянка» (орел/решка)

57.ventru — пузатый

58.appuyer sur la gâchette — нажать на курок

59.la rédaction du procès — verbal — составление протокола

60.entendre siffler la balle — услышать как просвистела пуля

61.grendin (m) — негодяй, мерзавец, прохвост

62.effleurer la tempe — слегка задеть висок

63.se passer de qqn, de qqch — обойтись бес кого-либо, что либо

64.jurer qqch — поклясться в чем-либо

65.la parde d’honneur — слово чести

Activités orales

1.Comment la vie de Duroy changea-t-elle avec le dépar de Forestier?

2.Qu’est-ce qui lui empoisonnait son existence?

3.De quoi le rédacteur anonyme de la Plume accusait-il Duroy hans son article «Duroy s’amuse?»

4.Comment celui-ci réagit-il à cette accusation de vénalité?

5.Qu’est-ce que le patron lui dit à ce propos?

6.Que Mme Aubert raconta-t-elle à Duroy?

7.Duroy rédigea-t-il tout de suite la réponse aux attaques du journaliste de la Plume?

8.Cette note était-elle agressive?

9.Comment finit cette guerre journalistique?

10.Qui étaient les témoins de Duroy?

11.Duroy était-il fort aux armes?

12.Quel arme choisit-on pour le duel?

13.Où Duroy s’entraînait -il?

14.Etait-il un bon tireur?

15.Pourquoi les idées de Norbert de Varenne lui vinrentelles dans la tête?

16.Quelles nouvelles lui apporta Jacques Rival?

17.Comment Duroy passa-t-il le reste de journée?

18.Où et à quelle devait avoir lieu la rencontre?

19.Duroy dormit-il bien la nuit?

20.Qui passa prendre Duroy le matin?

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21.Comment était ce matin d’hiver?

22.Comment les participants de cet événement se comportait-il en route?

23.Qui trouva-t-on sur place?

24.Duroy, quelles sensations éprouvait-il?

25.Est-ce que quelqu’un était tué lors de ce duel?

26.Comment le patron accueuillit-il son rédacteur?

27.Que les duellistes racontait ils après s’être battus?

28.Mme de Marelle commença-t-elle à admirer son amant plus que jamais?

29.Pourquoi Duroy décida-t-il de s’installer définitivement dans l’appartement loié par Mme de Marelle?

30.Trouvez les mots à valeur affective qui révèle l’état d’âme du héros principal à la veille du duel. Dégagez tous les épithètes et les comparaisons qui servent à ce but.

31.Donnez les mots et les expressions qui sont nécessaires pour parler des préparatifs de Duroy au duel et du duel-même.

32.Commentez les phrases suivantes:

––«Pas plus que la femme de César, un journaliste ne doit être soupçonné».

––«Que gagnait un honnête homme insulté à risquer sa vie contre une crapule?»

––«Il avait été soldat, il avait tiré sur des Arabes, sans qrand danger pour lui, d’ailleurs, un peu comme on tire sur un sanglier, à la chasse».

33.Développez le sujet des attaques journalistiques sur Duroy. Expliquez quel rôle l’éthique professionnelle a-t-elle joué dans l’évolution de cette querelle.

34.Décrivez la journée et le comportement de Duroy à la vielle du duel.

35.Décrivez la nuit et les tourments du protagoniste à la veille du duel.

36.Parlez du duel en mettant en relief les sentiments du héros principal.

37.Parler des événements qui ont lu lieu après le duel. Croyez-vous que G. Duroy soit un homme courageux?

38.Dites comment vous auriez agi à la place de Duroy dans une situation pareille. Auriez-vous pu garder votre sang-froid, si vous aviez dû vous battre en duel?

39.Faites le résumé du chapitre en mettant en relief l’idée maîtresse.

40.Demandez à votre camarade:

–– ce qu-il faut faire si quelqu’un a perdu connaissance;

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––s’il est un bon tireur au pistolet;

––de qui il ne peut pas se passer;

––ce qu’il faut faire pour éviter un esclandre;

––s’il se sent souvent anéanti;

––ce qui le met en état fiévreux;

––s’il confie souvent son sort au jeu de pile ou de face;

––s’il est une personne carrée;

––pourquoi il est mauvais tolérer les grédins;

––de raconter par le menu quelque histoire.

Etude du vocabulaire et commentaires

I. Observez les defférendes du sens du mot arme:

1.Instrument ou dispositif servant à tuer, blesser ou à mettre l’ennemi dans l’impossibilité de se défendre

armes blanches (couteaux, épées...) armes à feu (pistolets, fusils...)

2.Dispositif ou ensemble de moyens offensifs pour faire la guerre. les armes atomiques ou nucléaires

3.Au plur. Loc. Prendre les arms: s’ apprêter au combat

Déposer, rendre les armes: se rendre.

4.Les armes: l’épée, le fleuret ou le sabre Salle d’armes. Maître d’armes: d’escrime.

5.Un des corps de l’armée

L’arme de l’artillerie.

6.Littér. Armes: le métier militaire ex. La carrière des armes. Copagnons d’armes.

7.Une, des armes: ce qui peut agir contre un adversaire syn. argument, moyen d’action.

ex. Donner des armes contre soi-même.

II. Ne confondez pas les homonyles suivants:

·un livre = volume imrimé d’un nombre assez grand de pages, à l’exclusion des périodiques (opposé à revue).

·une livre = un demi-kilogramme ou cing cents grammes.

·une livre = ancienne monnaie française.

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Exercices d’application

I. Recherchez dans un dictionnaire l’explication des termes suivants; l’arçon, un landau, la culasse, un journal frondeur, un témoin.

II. Remplacez les mots soulignés par leur synonyme: 1. Peu à peu la vie reprit son train habituel.

2.Je ne veux plus te voir avec ce filou!

3.Racontez-moi en détails teut ce qui s’est passé.

4.J’ai été temoin de ce scandale.

5.Il est en bonne forme parce qu’il s’entraîne tous les jours.

6.Quelle bêtise!

7. A l’aube le maire quitta la ville.

8.Il sentait une inquiétude l’envahir.

9.Je ne veux pas supportez les contrecoups de votre mauvaise humeur.

10.Est-ce vrai qu’ils se querellent tous les jours?

III.Remplacez les pointillés par l’adjectif qui convient: anéanti, interdit, oppressé, ventru, perspicace.

1.Prenez garde! C’est un homme...

2.La lettre annonçait la mort tragique de son ami. Elle était... par cette nouvelle.

3...., Il a ouvert largement la fenêtre pour respirer l’air frais du printemps.

4.Le maître d’hôtel était petit, ... et rond comme une boule de neige.

5.Après ce coup de étrange. Laurent demeura... toute la journée.

IV. Transmettez le discours en discours indirect:

1.Le directeur reprit: «Allez tout de suite trouver Rival qui se chargera de vos affaires».

2.Jacques Rival s’intéressa: «Etes-vous fort aux armes».

3.Le choniqueur dit: «Ce Langremont est très carré, il a accepté toutes nos conditions».

4.Il demanda: «Avez-vous bu et mangé quelque chose?»

5.Rival disait à duroy: «J’ai pris les pistolets chez Gastine-renette. Il les a chargés lui-même. La boîte est cachétée. On les tirera aux sort...»

6.Jaques Rival annonça avec satisfaction: «Tout est prêt. La chance nous a favorisés pour les pistolets».

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7.Le médecin le touchaient en demandant avec anxiété: «Vous n’êtes blessé?»

8.Il demanda: «Combien payes-tu ici?»

9.Mme de Marelle proposa: «Parles-lui du jardinage et de récoltes, il aime beaucoup ça».

10.Elle continua: «Et puis écoute, tu m’as dit que tu avais été élevé dans un chateau à la campagne, n’est-ce pas?»

V. Expliquez la formation des mots suivants: un caveau, un écrivaillon, fièvreux, inopinément, ventru, la niaiserie, un tireur, s’attendrir, s’entrechoquer, la défaillance.

VI. Choisissez la préposition juste et accordez les parties de la phrase:

1.Il n’etait pas habitué à tirer de qui que ce soit

2.Rival se chargea à les gens

3.Il ne voulait pas checher noise sur aller chez Langremont

4.Je suis révolté en votre attitude envers votremère

5.Désormais elle ne pauvait plus se passer contre son appui

6.Il ne voulait pas risquait son bonheur futur par une histoire d’un seul jour

7.Michel était étonné de trouver a chambre convertie pour tou les bébés qu’elle voit

8.Ma soeur s’attendrit fourre-tout

9.Duroy avoua qu’il n’était pas fort une amende

10.Ils en furent quitte

VII. Formez des substantifs à partir des verbes ci-dessous: interdire, tolérer, s’engourdir, charger, s’exercer, boucher, tirer, raisonner, tuer, effleurer.

VIII. Consultez un dictionnaire pour relevee les sens différents du mot rat. Trouvez la traduction des expressions suivantes:

un rat des champs un rat de blé

un rat d’église

un rat de bibliothèque avoir des rats (dans la tête)

être là comme un rat en paille

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gueux (ou pouvre) comme un rat d’église avaler un rat

être fait comme un rat face de rat

s’embêtre comme un rat mort (derrière une malle) mon (petit) rat

un rat d’hôtel

Dites dans quel sens est employé le mot arme dans les phrases ci-dessous:

1.Il exerce le métier des armes.

2.La patience est une arme.

3.L’arme du crime est un couteau.

4.Les Allemands ont rendu les armes.

5.Dans quelle arme sert-il?

6.Pendant la guerre plusieurs industriels se sont enrichis en vendant des armes.

7.Il est le meilleur maître d’armes que je connais.

8.Le peuple prit les armes pour combattre contre l’ennemi.

X. Traduisez:

1.Он прицелился и выстрелил в своего противника.

2.Ее упадок сил вызван сильным потрясением.

3.Она обозвала его жуликом, а он ее старой скрягой.

4.Я уже развел огонь в камине.

5.Орел или решка? — Орел.

6.Дюруа поклялся словом чести, что отомстит.

7.Он открыл бутылку и начал пить прямо из горлышка.

8.Составление протокола заняло полчаса.

9.Было условлено, что дуэль состоится на рассвете.

10.Дайте опровержение в завтрашнем номере.

11.Он постарался смягчить некоторые факты.

12.Дюруа был возмущен обвинениями в продажничестве.

13.Он утверждал, что почувствовал, как пуля задела висок.

14.Его ноги оцепенели и он не мог сделать ни шагу.

15.Они так поругались! Это был настоящий скандал.

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