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4. Publicité : tf1 démarre mal l'année 2011

Son concurrent m6 tire son épingle du jeu, mais ses diversifications sont en baisse.

Le moral est en berne chez TF1, qui a tenu jeudi son assemblée générale. Les mauvais résultats d'audience du premier trimestre auront, selon les analystes financiers, des conséquences sur les recettes publicitaires. Selon le consensus des analystes, elles seraient en retrait de 2 % par rapport au premier trimestre 2010, qui avait affiché 355 millions d'euros. Il faut dire que la première chaîne privée a joué de malchance sur ces premiers mois de l'année avec des JT atones et des divertissements en chute libre.

«En 2010, les chaînes gratuites ont tiré leur croissance d'une politique de volume volontariste. Les écrans étant bien remplis en 2011, c'est l'effet prix qui est structurant. Or ce dernier est lié aux audiences. Et, en l'occurrence, elles n'ont pas toujours été au rendez-vous pour TF1 », souligne Jean-Baptiste Sergeant, de la société de Bourse Gilbert Dupont. Cela a notamment été le cas sur la tranche d'access prime time qui a sombré avec l'accident «Carré VIIIP». La baisse de tarifs aurait été comprise pour les annonceurs entre 14 et 24 % et il faudra attendre la mise en place du jeu «Money Drop», d'Endemol, dans quelques semaines pour les voir remonter.

La situation est bien différente en ce qui concerne M6 dont les recettes de publicité seraient en hausse de 7 %, à 162 millions d'euros, sur le trimestre. Les bonnes audiences de la chaîne de Nicolas de Tavernost notamment sur le JT et «Scènes de ménage» soutiennent les prix de la pub. «TF1 a connu quelques accidents d'audience tandis que M6 surfe sur ses succès», souligne Julien Roch, analyste financier chez Barclays. Cette croissance vertueuse est désormais liée à l'augmentation du coût de grille annoncée en septembre dernier et qui devrait se situer, sur l'année, entre 5 et 10 %. Un coup d'accélérateur qui séduit d'autant plus les annonceurs que les audiences sont au rendez-vous.

Déception sur les marchés

En revanche, du côté des diversifications, le groupe connaît une chute impressionnante comprise selon les estimations des analystes entre 16 et 20 % du fait de l'écroulement du chiffre d'affaires des Girondins de Bordeaux et d'une moindre performance sur le marché des droits audiovisuels faute d'un Twilight en salle ou en vidéo.

Jeudi, le cours de TF1 a chuté de 4,19 %, à 12,35 euros, tandis que celui de M6 perdait 2,22 %, à 17,85 euros. Toutefois, les analystes restent sereins. Au niveau européen, la chute des valorisations des groupes médias est autour de 20 %.

5. De nouvelles pistes pour stimuler le pouvoir d'achat

Le ministre du Travail Xavier Bertrand propose notamment d'accorder une participation minimale aux salariés lorsque les actionnaires percevront des dividendes.

Le gouvernement entend montrer qu'il ne reste pas inactif face à la frustration que ressentent nombre de salariés. Dans un double contexte de disette salariale et d'inflation grandissante, le ministre du Travail Xavier Bertrand a lancé mardi de nouvelles pistes pour accroître la participation des salariés aux résultats de l'entreprise.

Il s'agit de resserrer l'écart grandissant entre l'évolution des salaires et celle des dividendes versés aux actionnaires. Un écart jugé «insupportable» par le chef de l'Etat au début du mois. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy avait demandé à la ministre de l'Economie Christine Lagarde et à Xavier Bertrand de réfléchir à des solutions.

Afin que «chacun puisse bénéficier de la sortie de crise», le ministre du Travail a mardi soir évoqué deux mesures possibles. D'une part la mise en place d'une participation minimale, qui serait versée aux salariés quand les actionnaires reçoivent des dividendes. D'autre part un système qui garantirait une progression de la participation calquée sur celle des dividendes.

En 2011, les actionnaires des entreprises du CAC 40 se partageront en effet 40 milliards d'euros de dividendes - soit 13% de plus qu'en 2010 - quand les salaires ne progresseront de leur côté que de 2,5 à 2,7%, prévoit le cabinet spécialisé Hewitt. 2011 s'annonce donc comme une troisième année de diète salariale, après des efforts déjà consentis au plus fort de la crise.

L'idée d'un plafonnement des sommes reversées aux actionnaires, un temps défendue par le chef de l'Etat, est cependant aujourd'hui écartée. Idem pour la règle des trois tiers (un tiers de la valeur ajoutée produite par l'entreprise redistribuée aux salariés, un autre tiers pour l'actionnaire et un dernier tiers réinvesti), avancée par Nicolas Sarkozy en 2009, et mise à mal par l'hostilité du patronat ainsi que ses difficultés de mise en œuvre.

Lancé dès 2009 par Nicolas Sarkozy, le débat sur le partage des profits peine en effet à aboutir. Appelés à négocier sur ce thème, les partenaires sociaux n'ont guère avancé depuis lors, patronat comme syndicats campant sur leur position. Mais soucieux d'avancer des mesures concrètes en vue de l'échéance électorale de 2012, le gouvernement devrait intégrer de nouvelles mesures au projet de loi de finances rectificative voté en juin prochain.

Selon les derniers chiffres disponibles à ce sujet, seuls 46% des salariés bénéficiaient en 2008 d'un dispositif de participation. Obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés, il reste très rare dans les PME : seuls 3,7% des salariés en bénéficient. Quant aux sommes versées, elles demeurent très variables selon les secteurs, relève la Dares. Si le secteur de la banque est très généreux, celui de la restauration s'avère par exemple nettement moins prodigue.