Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:

Posobie_po_referirovaniyu_na_fr_yaz

.pdf
Скачиваний:
613
Добавлен:
28.03.2016
Размер:
9.18 Mб
Скачать

§1. T I T R E S

clair, ne contient aucune allusion aux spectacles. Puis le mot Printemps qui com­ mence par une majuscule constitue encore un signe qui nous fait deviner qu’il s’agit probablement d’un palimpseste. (D’apres Pusage, en fran^ais si le titre d’un livre, d’un ouvrage, etc. comporte plus d’un mot, seul le premier mot prend la majuscule au debut.) C’est le chapeau qui apporte les precisions sur le contenu de Particle qui va parler de Pelargissement du celebre grand magasin parisien Printemps inaugurant un nouveau batiment entierement consacre aux hommes. Le magasin se trouve bou­ levard Haussmann, d’ou Padjectifbaussmarm/en.

E X E R C I C E 1. Observez la structure des titres suivants. Dites a quoi sert chacune des composantes. Relevez lesjeux de mots s’il у en a. Dites de quoi il est question dans les articles ainsi intitules.

1.

ARTS ET SPECTACLES

C'esl le bouquet!

Evenement de la rentree: a 82 ans, le grand comedien Michel Bouquet reprend « Le Malade imaginaire », qu’il avaitdejajoue en 1987. Plus enforme quejamais.

2.

MEDIAS

« Plein les yeux », la tete vide

TF1, 20H55. « Plein lesyeux », un betisier maquille en magazine d’information

3-

'

LIVRES

Le grand Charles au galop

Le deuxieme tome de la biographie de De Gaulle signee Max Gallo.

Puisee aux meilleurs sources. Vite bouclee, pas baclee...

4. Avant Selection du directeur general

L’Unesco doit §tre upe boussole

L’Organisation a pour vocation d’accueillir les grands dibats culturels, scientifiques etphilosophiques qui structurent Vavenir de Vhumanite.

5-

FESTIVAL DE VIAREGGIO

Vers un carrefour du сшёта europeen

Liv Ullmann, Monica Bellucci et Ettore Scola ont ete recompenses.

9

C H A P I T R E I. P R E M I E R E A P P R O C H E D U N T E X T E

6. Seillidre et c’est demain

II paraTt que le chef du patronat frangais Ernest-Antoine Seilliere est un partisan de I’entreprise moderne.

7. Fric du sud

L’Afrique du Sud elargit le commerce des armes.

E X E R C I C E

5. Reliez chaque titre de la

colonne 1 a 1’explication correspondante

(colonne 2).

 

1.

My fer Lady

A. A propos de la biographie du boxeur

2.

Les Verts voient rouge

Mike Tyson

3.

Grosses tetes, mode d’emploi

B. Sondage sur les SDF1

4.

Poing a la ligne

C. A propos de la biographie de Mme

5.

Sonde de cloche

Thatcher

6.

Une question de video ou de mort

D. La colere des ecologistes

 

 

 

E. Les difficultes du marche des films

 

 

 

video

 

 

 

F. Comment former les surdoues

E X E R C I C E

6. Trouvez un titre de rubrique, un titre et un sous-titre pour Particle

qui suit.

 

 

Pour la premiere fois, un ouvrage du celebre dissident russe Alexandre Soljenitsyne devient un opera : apres avoir ete porte a la scene, au theatre de la Taganka, a Moscou, des 1998, Le Premier Cercle a ete mis en musique par le compositeur frangais Gilbert Amy, quia ecrit lui-meme le livret. Lever de rideau mercredi soir, a I’Opera national de Lyon. Deteste par les uns, revere par les autres, Alexandre Soljenitsyne, est de nouveau ecoute partous, devenu au fil du temps une sorte de conscience pour la Russie.

E X E R C I C E 7 . M e m e d e v o ir

Rosetta etait un phenomene de cinema ; c’est devenu un fait politique. Au fur et a mesure du succes public de cette palme d’or, dont I’ampleur s'annonce etonnante pour un film sans musique, sans star et sans effets speciaux, racontant camera a I’epaule la lutte mortelle d’une jeune fille pour trouver un emploi, un mythe prend corps. En Belgique, les lois contre I’exclusion recemment proposees par le gouvernement ont ete nommees les « lois Rosetta ». Bientot on verra les comites de chomeurs, les corteges syndicaux, les piquets de greve agir sous I’embleme inattendu — bouille ronde et regard bute — de la jeune chomeuse beige. Au coeur de cette Europe qui pense sortir de la crise, les freres Dardenne ont cree un personnage de legende, a michemin de Cosette et de Gavroche, le lyrisme en moins, le desespoir en plus. Du

1 SDF (Sans dom icile fixe) — лицо без определенного места жительства.

12

§ 2 . C A R A C T E R E S

coup, I’effet Rosetta va se deployer sur la scene democratique comme un requisitoire. Quoi! Alors que le siecle s’acheve, que la modernite sert d’horizon au continent, que la bourse monte au paradis, c’est une heroine ramenee aux humiliations du siecle dernier, le personnage d’un Zola cineaste, une adolescente contrainte a I’inhumanite, une combattante rendue implacable par I’elementaire necessite sociale qui envahit I’imaginaire europeen. Alors que, depuis un siecle, le niveau de vie a centuple, I’Etatprovidence s’est installe, la technique a tout transforme et la production a tout trans­ figure. Terrible echec de la civilisation de I’abondance, qui sacrifie encore une fois ses soutiers a la marche radieuse vers la « nouvelle economie ».

§2 . CARAOtRES

Les majuscules sont souvent utilisees pour donner plus d’importance aux titres et aux sous-titres, pour attirer I’attention du lecteur sur un evenement ou une rubrique particuliere.

Les caracteres gras sont utilises pour mettre en relief un mot important, pour atti­ rer I’attention du lecteur sur ce mot ou cette expression.

Le premier ministre a dit, dans son intervention recente, que l’Etat ne peut plus gerer l’economie. Serait-ce le debut de la sagesse et un grand pas vers l’evidence que l’Etat ne peut pas gerer l’economie ?

Les caracteres italiques sont utilises pour citer des titres des ouvrages, des periodiques ou des articles ; ainsi que des phrases produites par d’autres personnes et citees par I’auteur. Or lorsqu’une citation fait partie d’un titre mis en gras et en majus­ cules, elle est prise entre guillemets (« »).

Le premier ministre a eu cette reponse sibylline: « On va trouver une solu­ tion. »

Faut-il bruler l’ONU ? Dans son livre-temoignage Mes armies dans la maison de verre, l’ancien secretaire general de l’Organisation decrit les dechirements qui ont ete souvent a l’origine de l’impuissance des Nations unies.

Les caracteres a utiliser sont plus ou moins librement choisis par la redaction du journal. Par exemple, Le Monde met en gras et en majuscules le premier mot de chaque article. Le Figaro emploie les caracteres italiques pour les chapeaux des articles. Le Nouvel Observateur met les titres des ouvrages et des journaux entre guillemets sans avoir recours aux italiques, etc.

Le changement de caracteres facilite la lecture rapide. Quand on parcourt un ar-, tide a la recherche de son idee principale et de son contenu global, on fixe son at­ tention avant tout sur les mots et les passages mis en gras car ils contiennent ce que I’auteur considere comme essentiel dans son article. La decouverte des mots et des

13

C H A P I T R E I. P R E M I E R E A P P R O C H E D U N T E X T E

passages en italique dans ie corps de [’article permet d’identifier les sources d’apres lesquelles le sujet est traite.

Ainsi pouvons-nous formuter quelques conseils pratiques pour la lecture rapide d’un article:

• renseignez-vous pour apprendre le titre du journal ou I’article a paru, le nom de son auteur et la date de parution ;

•lisez attentivement les titres et le chapeau, ce qui doit vous permettre de vous faire une idee sur le sujet de I’article et la these defendue par I’auteur;

•observez les intertitres qui constituent quelques points de repere et facilitent la

lecture rapide;

• parcourez I’article en faisant particulierement attention aux caracteres gras et italiques.

E X E R C I C E 1. Observez Pemploi des caracteres dans le fragment d’article suivant.

« La Guerre des dtoiles » est <1ёс1агёе

A minuit et une minute, a Paris et en province, les spectateurs ont afflue dans plus de deux cents salles qui projetaient La Menace fantdme, premier des trois nouveaux episodes de La Guerre des etoiles realisee par George Lucas.

Film phenomene a I’echelle planetaire, il a beneficie de la premiere campagne publicitaire orchestree sur Internet avec pres de 300000 adresses.

E X E R C I C E 2. a) Meme devoir.

Rio un peu

Un boulanger sans instruction de 27 ans a reussi les examens d’entree de deux universites privees, de Rio de Janeiro en cochant au hasard des reponses dans un ques­ tionnaire a choix multiples. « L’idee d’envoyerun analphabete passer des examens est venue d’un etudianten journalisme qui voulaitdemontrerle mercantilisme a tous crins de I’enseignementprive bresilien », lit-on dans Liberation du 19 decembre 2001.

Au risque de faire prosperer la race des analphabetes a concours ?

b) Relevez le jeu de mots dans le titre et dans le texte de Pentrefilet.

§■—r

E X E R C I C E 3. a) Observez attentivement les titres et l’image qui precedent Particle sui­

vant. Repondez aux questions.

>

Qui est un licencid ?

 

Qu’est-ce que c’est qu’ un coup de tete ?

 

b) Que veut dire le verbe rebondir dans ce contexte ? Choisissez parmi les variantes proposees:

A.faire un bond (un saut);

B.se renouveler;

C.revenir a la vie normale ;

D.se retrouver au chomage de nouveau.

14

§2 . C A R A C T E R E S

c)Pouvez-vous formuler vos hypotheses sur le sujet de Particle ? Laquelle des formules proposees resume le mieux le sujet ?

A.Le chomage des jeunes en France ;

B.La crise economique aggrave la situation des chomeurs ;

C. Les conseils aux personnes licenciees et a la recherche d’un em ploi;

D. La mise en garde contre les licencies qui constituent une menace pour I’ordre public.

d)Observez la presentation du texte. De quelle faqon le texte est-il structure ? Quels sont les types de caracteres employes dans le texte ?

e)Parcourez chacun des paragraphes de Particle et essayez de dire en gros de quoi il s’agit.

Emploi-Management

LICE N C IE ? LES D IX BETISES A NE PAS FAIRE

Attention aux coups de tete du licencie ! Rebondir implique d’abord de prendre son temps pourfaire son deuil et se preparer.

PAR VALERIE PEIFFER

«• С’est invraisemblable! Apres I’annonce de leur licenciement, la majorite des ca­ dres commettent invariablement les memes erreurs. » Guillaume Astier, coach inde­ pendant, sait de quoi il park. Longtemps consultant benevole pour le compte de son ancienne ecole, l’Essec1, il a vu defiler de nombreux cadres qui, recemment licencies, s elangaient sans filet sur le marche du tra­ vail. Or chercher un nouvel emploi est un metier qu’il faut apprendre. Et si, dans le domaine du recrutement, il n’y a que des cas particuliers, ce sont neanmoins souvent les

memes conseils qui reviennent dans la bouche des recruteurs de tout poil. Des preceptes qui devraient figurer dans les « Tables de la loi » de tout chercheur d’emploi.

PREMIERCOMMANDEMENT :tuferas ton deuil. Ainsi, sauf dans le cas d’une atteinte grave a ses droits, il est souvent vain de vouloir se venger de son ancien employeur. «J ’ai vu des cadres s’ereinter dans des proces sansfin pour rien », explique Guillau­ me Astier. Mieux vaut negocier son depart avec clairvoyance pour obtenir des com­ pensations utiles comme les services d’un cabinet d’outplacement.

DEQXIEME COMMANDEMENT: tu ne cqnfondras pas vitesse et precipita­ tion. Mieux vaut eviter ce que font trop de cadres tout juste licencies: se lancer dans un activisme forcene pour se donner bonne conscience et ne pas sombrer dans le « blues de l’inactivite » .« Ilfaut resistera la tentation de decrocher son telephone et d’annoncer

1 Essec — Lcole Superieure des Sciences Lconom iques et Com m erciales.

1 5

C H A P I T R E I. P R E M I E R E A P P R O C H E D U N T E X T E

E X E R C I C E 5 . Observez la presentation typographique de l'article « Face aux risques majeurs ». Essayez de definir le sujet en vous basant sur les titres. Dressez le plan de l'article en supposant que la partie qui precede le premier intertitre est une introduc­ tion et que les deux intertitres marquent deux grandes unites de sens. Parcourez la derniere partie du texte pour retrouver la reponse a la question « Quels moyens ?».

FACE AUX R IS Q U E S M AJEURS

La sodet6 du XXI siecle doit pouvoir identifier ces risques

Cela ne pourra sefaire que dans le cadre d’une cooperation intemationale

PAR PIERRE VELLAS

es dramatiques tremblements de ter- L re qui viennent de faire des centaines de victimes en Turquie, en Grece, a Taiwan, attirent l’attention sur la neces-

site de proteger notre societe des risques majeurs qui la menacent et qu’il serait re­ grettable de sous-estimer.

Des mesures s’imposent, d’identification, devaluation, de prevention, de protec­ tion, par consequent de gestion des risques majeurs, qu’ils soient consecutifs aux comportements de l’homme ou qu’ils resultent de phenqmenes naturels.

Un long catalogue

• Risques geologiques, qui menacent l’existence d’une partie importante de la po­

pulation mondiale situee sur les« grandes lignes de discontinuite et de fracture de l’ecorce terrestre », notamment San Francisco, Los Angeles, Mexico, Teheran, Le Caire, Tokyo, Taiwan.

Risques nucleaires, presents aux differents maillons de la chaine nucleaire, de la recherche a l’exploitation civile ou militaire et au stockage des dechets.

Risques dimatiques, consecutifs no­

tamment a 1’effet de serre et au rechauffement de la planete, dont les effets sont ineluctables, selon les experts de l’Organisation meteorologique mondiale, qui prevoient une augmentation de 1 a 3,5 centigrades au cours du siecle prochain, avec des conse­ quences catastrophiques telles que la fonte

des glaciers arctiques et antarctiques, la montee du niveau des eaux, les terres inondees, le de­ placement des courants marins notamment le Golf Stream, des modifications dans la sante humaine, la faune, la flore, la de­ sertification, une degradation des conditions de vie, de la croissance economique. C’est-a-dire un risque qui concerne plusieurs centaines de millions d’hommes et dont les consequences politiques sont considerables.

• Risques dus a la prolife­ ration d’armes de destruction

§ 2 . C A R A C T E R E S

massive : virus, bombe H, gaz toxiques. Faciles a produire pour la plupart, elles permettent a des pays depasses dans la course aux armements de combler leur retard!..

• Risques resultant de pillages informatiques ou de virus, pouvant paralyser le fonctionnement des entreprises, des services essentiels, des forces armees...

• Risques cosmiques, que Ton ne peut pas negliger malgre leur faible probabilite, provoques par l’impact d’un asteroide ou d’une comete de grande di­ mension, comme ceux auxquels

sont imputes des bouleversements de grande ampleur subis par la Terre il у a 4,4 milliards d’annees et qui ont provoque, par morcellement, la constitution de la Lune. Ou les astёroides, plus modestes, qui ont marque de leurs impacts de nombreuses regions de notre planete, notamment la meteorite geante qui, le 30 juin 1908, a ravage 2 000 km2 en Siberie. Sans parler de celui, plus hypothetique, qui aurait transforme le climat sur terre, la flore et la faune, mettant fin a l’ere des dinosaures. *

C’est pourquoi un programme de re­ cherche americain a pour but l’utilisation dans l’espace d’armes nucleaires ou neutroniques, destinees a detruire tout corps celes­ te menagant la Terre : « L’humanite restera ainsi aux aguets, nomade menace scrutant les espaces infinis afin de reconnaitre a temps la mort sous les traits d’un hasard de trajectoire.» (Jacques Attali)

• Risque provoque par des maladies transmissibles, emergentes ou reemergentes, qui constituent une preoccupation particuliere, notamment pour l’OMS1.

La societe des annees 2000 doit pouvoir identifier, evaluer ces risques majeurs en

fonction de leur nature, de leur importance, de leur probabilite.

Quels moyens ?

Cela ne pourra se faire efficacement que dans le cadre d’une cooperation internationale entre services charges de mieux connaitre chaque risque, disposant pour cela des moyens financiers, scientifiques et techni­ ques necessaires.

A cette action, qu’il convient de soutenir, de nombreuses institutions contribuent en fonction de la nature des risques consi­ ders, notamment en France la cellule de CNRS chargee des risques collectifs, l’lnstitut europeen de cyndinique, aux Etats-Unis, la Risk and Insurance Management Society, qui compte plus de 8 000 membres et, dans le cadre des Nations unies, la mission chargee de la Decennie de la prevention des catastro­ phes naturelles.

Saifs meconnaitre que les risques les plus importants sont la consequence des comportements de 1’homme, malgre toutes les in­ formations qui lui sont foumies: usages des drogues et stupefiants de toutes sortes, du tabac, de l’alcool, etc.

1 OMS (Organisation m ondiale de la sante) — Всемирная организация здравоохранения (ВОЗ)

1 9

C H A P I T R E I. P R E M I E R E A P P R O C H E D U N T E X T E

E X E R C I C E 6 . Lisez Particle « La disparition du thermometre a mercure ». Vous avez 30 secondes pour chacun des devoirs suivants:

• apres avoir observe les titres formulez l'idee maitresse de Particle ;

• dites quelles sont les origines du thermometre a m ercure;

• dites quels sont selon le pharmacien Pierre-Yves Chambrin les desavantages du ther­ mometre a mercure.

Its menacent I’environnement

LA D I S P A R I T I O N D U T H E R M O M E T R E A M E R C U R E

Lesfabricants rivalisent d’imagination pour s’emparer du marche. Tetines, sondes buccales, auriculaires, bandelettesfrontales, appareils electroniques, les moyens de mesurer

lafievre sont de plus en plus varies.

es bons vieux thermometres a mer­ L cure ont ete interdits, en application d’une directive europeenne. Mo­ tif : ils peuvent etre dangereux lorsqu’ils se

brisent et repandent sur le sol leurs jolies petites billes de vif-argent. Adorees des enfants, celles-ci polluent l’environnement car la filiere de retraitement de ce metal blanc argente laisse a desirer. Rejete dans l’evier, le mercure risque de contaminer les eaux superficielles Via les egouts. Et s’il est mis a la poubelle puis incinere, des vapeurs toxiques vont se repandre dans l’atmosphere.

Chaque annee en France, cinq millions de thermometres se brisent sur le sol ou ils repandent leur contenu toxique. Bien que chacun d’eux ne contienne que deux gram­ mes de vif-argent, on arrive, a Tissue d’un rapide calcul, a dix tonnes de metal lourd disperse dans la nature. Et c’est a Thopital que le risque est le plus grand.

« Mais en dehors des risques de pollution, il existe deux autres types de probleme en mi­ lieu hospitalier, celui de Vhygiene avec un ins­ trument qui sert a des dizaines de malades et celui de la casse d’un objet en verre susceptible deprovoquer des ulcerationsgenantes » explique Pierre-Yves Chambrin, pharmacien a la Pharmacie centrale des Hopitaux de Paris.

U N S E C R E T B IE N G A R D E

Ne en Thuringe, province orientale de I’Allemagne au XVIIIе siecle, sa fabrication est entouree d’un soin jaloux. Au cours de la Premiere Guerre mondiale des soldats allemands faits prisonniers en France nous revelent ses secrets de fabrication et se mettent a Pouvrage au fort de Vanves. Apres la victoire, la France fait venir de Thuringe de la main-d’oeuvre tres qualifiee, souffleurs et graveurs sur verre qui contribueront a creer le premier atelier de la firme Maas a Ingwiller pres de Strasbourg.

Imagination et astuces

Les alternatives au mercure existent, il en existe meme beaucoup, adaptees a toutes les situations et toutes les bourses. Les moins chdrs, copie parfaite des precedents, sont a base d’un melange d’etain, d’indium et de gallium. Les caracteristiques physiques de ce dernier, un corps simple metallique sont proches du mercure, у compris sa toxicite...

Mais c’est plutot la generation des ap­ pareils electroniques qui envahit le mar­ che aujourd’hui, les fabricants rivalisant d’imagination et d’astuce pour seduire les

§3. P ON CTUATIО N

consommateurs bien que leur cout soit superieur a celui des appareils traditionnels. De 10 environ pour ceux a affichage digital avec un petit bip, a 15 pour ceux avec tetines, voire beaucoup plus pour les plus sophistiques avec embout auriculaire permettant de prendre la temperature dans le creux de l’oreille.

La tetine semble pratique pour les petits enfants. « Mais c’est un gadgetpas tres serieux, estime ce pharmacien des Hopitaux car ilfaut bien mettre la tetine profondement sous la langue, au contact de Vartere linguale ce que Ven­ fant nefaitpas. »

Autre possibilite les bandelettes frontales a cristaux liquides, sorte de sparadrap qu’on s’applique sur le front. Ils servent de debrouillage mais ne sont guere precis.

Des resultats fiables

D’autres plus elabores avec un boitier muni d’une sonde en plastique recouverte d’une protection a usage unique que Ton place sous la langue, donnent des resultats tres fiables en une minute environ. Ils sont tres utiles pour les medecins qui veulent avoir une idee tres precise de la temperature de leurs patients, en ville ou a l’hopital.

Enfin dernier en date, les appareils a in­ frarouge qui analysent le rayonnement infra­ rouge emis au niveau du tympan, tres proche du centre de regulation thermique situe dans 1’hypothalamus. Ils donnent des resultats tres fiables et tres rapides a condition de placer l’embout comme il faut en tirant legerement l’oreille vers le haut. Inconvenient leur prix, de 50 a 80 pour le modele familial, sans compter le cout de l’embout a usage unique. Tres apprecies des enfants qui adorent leur cote « pis- tolet-guerre des etoiles », ils le sont moins des personnes agees. Ils ont aussi leurs limites: ils perdent de leur fiabilite en cas d’otite, de pleurs qui augmentent la temperature intra auriculaire, de bouchon de cerumen et ne sont pas adaptes aux tout-petits.

Jusqu’a present, il existait deux camps irreconciliables : d’un cote 1’Angleterre et les pays latins qui avaient opte pour la prise buccale, de 1’autre la France, l’Allemagne et les pays colonises par ces deux grandes puissances qui etaient resolument pour la prise rectale.

En multipliant les sites, les nouveaux ther­ mometres vont effacer ces frontieres « culturelles ».

Dr Catherine PETITNICOLAS

§ 3 . PONCTUATION

Pour bien comprendre I’enchaTnement des mots, des groupes de mots, des pro­ positions et des phrases d’un texte, il est indispensable de bien connaTtre la valeur des signes de ponctuation dont I’usage en frangais est parfois different de la langue russe. En general, les signes de ponctuation ont une valeur rythmique et syntaxique. Ils servent a organiser la phrase et le texte en soulignant les rapports logiques entre les composants. La maTtrise de la ponctuation est done necessaire pour comprendre le texte de depart aussi bien que pour rediger un bon resume.

l. Point И

I. Le point marque la fin d’une phrase en tragant les limites d’une idee achevee. II signifie I’arret du discours, meme si cet arret est de courte duree. Le point est obligatoirement suivi d’une majuscule. Par exemple,

La France est une vieille nation. Elle ne disparaitra pas. Elle a au contraire la force de se projeter dans l’avenir.

C h a p i t r e I. P r e m i e r e a p p r o c h e d ’u n t e x t e

Attention!

On ne met pas de point apres le nom de I’auteur a la fin d’un texte, apres un titre (de livre, de journal, d’article, etc.). Mais le chapeau d’un article de journal se termine par un point lorsqu’il constitue une phrase achevee.

II. On emploie parfois le point pour detacher d’une proposition principale une pro­ position subordonnee ou une partie de la phrase que I’on veut mettre en relief. Cet emploi est surtout frequent dans le langage de presse. Par exemple,

Ce qui fait le succes de l’equipe actuelle, c’est son allant. Et son verbe. II у a longtemps qu’un gouvernement ne compte autant d’hommes sachant aussi bien parler.

Le ministre de l’education nationale a compris qu’il у avait urgence a renouer les liens avec les enseignants. D’autant que ses amis socialistes ne lui epargnent pas leurs critiques.

III. Les regies classiques de la grammaire frangaise veulent que les points soient mis dans les abreviations contenant les premieres lettres des mots qui forment un titre (une expression). Par exemple,

L’O.N.U. — Organisation des Nations Unies

Le F.M.I. —Fond Monetaire International

Cependant dans le langage de presse cette regie estde plusen plus souventviolee. II arrive meme qu’une abreviation (surtout lorsqu’elle contient des voyelles) s’ecrive en un seul mot avec la seule majuscule au debut. Par exemple, L’Unesco.

On met obligatoirement le point quand on reduit un mot a ses quelques premie­ res lettres. Les abreviations de ce genre se terminent toujours par une consonne. Par exemple, L’art. 15 (article).

Mais on ne met pas de point abreviatif:

1.lorsque I’abreviation s’acheve avec la derniere lettre du mot:

Dupont et Cie (Compagnie), bd Sebastopol (boulevard);

2.quand il s’agit d’une unite de mesure ou d’un symbole scientifique :

un ha, 580 m, 1001, Fe (fer)

3. apres N ( numero).

Voici quelques abreviations utiles a retenir:

M. (Monsieur), MM. (Messieurs), Mme (Madame), Mile (Mademoiselle), Dr (Docteur), Me (MaTtre : pour un avocat), etc. (et caetera)

2 2

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]