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1936

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durant la guerre. Un accord est conclu avec la direction le 23 mars 1946 et, 16 jours plus tard, Chevrolet est la première division de la G.M. à reprendre une production normale. Encore une fois, esthétiquement, les lignes des modèles 1946 sont une fidèle copie de celles définies en faveur du millésime 1942. Cette identité plastique est également maintenue concernant le catalogue des véhicules industriels. En effet l'esthétisme de ces derniers, défini pour le millésime 1941, reste inchangé jusqu'en 1946. La plupart des observateurs de l'époque s'accordent à penser que la plastique des Chevrolet de cette période est bien supérieure à celle de ses principaux concurrents comme Ford ou la gamme T de Dodge. Seules les propositions des séries M de Studebaker ou la K-Line de International atteignent une prestance similaire. Contrairement à la division automobile, c'est au cours de l'été 1947 que les pick-up et camions Chevrolet acquièrent une toute nouvelle silhouette, il sont alors considérés comme des modèles 1948.

Le dessin des véhicules industriels Chevrolet de la classe « 1/2 Ton », malgré sa longue période de commercialisation de quatre années, demeure encore très digne et dynamique en 1946. Le dessin de la proue avant demeure bien sûr le point identitaire fort de la machine et il se décompose en deux étages. Le capot en pointe arrondie s'orne de trois barrettes chromées horizontales suivant fidèlement la forme de la pièce. Sur les flancs de ce même capot, on découvre les fentes d'aération du compartiment moteur comprenant elles aussi des baguettes décoratives horizontales. Au-dessous, au contraire, la calandre est faite de barrettes verticales : celle du milieu, plus épaisse, accueille un motif décoratif ou figure le fameux « nœud papillon », emblème de la maison depuis 1913. Ce logo est bien présent sur la grille des millésimes 1941, 1942 et 1946, mais pas sur les très rares modèles finalisés en 1943 et 1945. C'est sur les ailes bien marquées, selon la mode du moment, que repose les optiques intégrés dans une forme profilée, au-dessus de laquelle se fixe les feux clignotants.

FICHE TECHNIQUE:

Marque: Chevrolet.

Type: CK/ Serie3100. Moteur: six cylindres en ligne. Cyjindrée: 3551 cm3.

Alésagex course: 78,7 x 83,8 mm. PUissance: 90 ch à 3 300 tr/mu.

Alimentation: 1 carburateur Carter Model Wl-574 S. Distribution: soupapes en tête.

Allumage: batterie 6 volts et bobine.

Transmission: boîte de vîtesses manuelle à 3 rapports, levier au plancher. Empattement: 292 cm.

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Voie: 148 cm.

Pneumatiques: 6,00 x16.

Poids: 1303 kg.

Vitesse maximale: 140 km/h.

3.Posez des questions d’après le texte .

4.Faites les phrases avec les mots suivants :

une offre d'intérim, satisfaire l'immense appétit, la reprise d'une offre civile, la reconduction, concernerl'approvisionnement, une grève.

5. Finissez les phrases suivantes :

1.Il en va de même considérant les véhicules industriels … .

2.Comme la plupart de ses confrères, le nouveau président de Chevrolet, Nicholas Dreystadt, anciennement à la tête de la précieuse division Cadillac, ordonne … .

3.La demande dépassant très largement l'offre, la première mission des responsables de la division reste de fournir à chaque concessionnaire … .

4.La reconversion est d'une … .

5.Mais ce redémarrage … .

6.Par ailleurs, les usines de la marque sont paralysées dès le 21 novembre

par … .

7.Cette identité plastique est également maintenue concernant … .

8.Le dessin de la proue avant demeure bien sûr le point identitaire … .

6. Groupez les mots dans les propositions:

1.La, est, rapidité, de, reconvertion, incroyable, une.

2.Reste, ce, timide, mais, redémarrage, bien.

3.Cette identité, également, concernant, véhicules, plastique, est, des, le, également, industriels, maintenue, catalogue.

Texte 11

1. Lisez les mots suivants et apprenez-les par coeur :

sévir – бороться, свирепствовать volantm – руль

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palmarèsm – список удостоенных награды

à la disposition – в распоряжении

2. Observez le texte. Que saviez-vous et qu’avez-vous découvert à la lecture de ce texte?

1950–1960

1952 COURSE FORMULE 1

COOPER-BRISTOL 1–20

LE TIGRE DE BRISTOL

En 1952 apparaît la première Cooper de Formule 2, la T-20. Elle est dotée d'un 6 cylindres Bristol avec lequel, sous différantes évolutions, elle fera une carrière, sinon brillante, du moins honnête.

Pour passer à la F2, John Cooper, qui sévissait jusque-là en Racer 500 cm3 avec des moteurs Jap, choisit le seul 2 litres de la production anglaise qui soit assez puissant, le 6 cylindres en ligne Bristol qui équipe déja les Frazer-Nash et ERA. Il présente plusieurs inconvénients, notamment son poids et sa hauteur, qui exclut une ligne basse et aérodynamique. Le châssis est constitué de deux longerons longitudinaux ajourés, avec une superstructure tubulaire. John Cooper réussit à maintenir le poids de sa Formle 2 au-dessous des 500 kg.

Le 6 cylindres Bristol développe 127 ch à 5 800 tr/mn sur la Cooper. C'est très insuffisant face aux 150 ch de la plupart des F2 de l'époque, Alta, Era ou Aston-Butterworth, et encore plus face aux 170 ch d'une Ferrari 500 F2. Trois voitures sont construites. La première est confiée à Michael Hawthorn – alors complètement inconnu – et les deux autres aux pilotes de l'écurie Richmond, Éric Brandon et Alan Brown, qui ont déjà couru sur les Cooper 500. Contre toute attente, ces deux derniers terminent 2e et 3e à leur première sortie, l'Easter Goodwood meeting de 1952. Lorsque le Grand Prix de Grande-Bretagne arrive, la production a déjà commencé et pas moins de cinq Cooper-Bristol prennent le départ. Hawthorn termine à une très honorable troisième place et, la semaine suivante, gagne la course de Formule 2 de l'August Bank Holiday Monday, à Boreham. On y compte sept Cooper Bristol. Il réussit une excellente quatrième place au Grand Prix de Hollande à Zanvoort, ce qui lui fait un total de 10 points au Championnat du Monde. Celui qui deviendra le premier Britannique Champion du Monde de Formule 1 n'est plus tout à fait un inconnu et se voit offrir le volant d'une Ferrari au Grand Prix de Monza.

En 1953, la Cooper Mkll est toujours équipée du 6 cylindres Bristol, mais cette fois, il développe 150 ch grâce à un taux de compression de 10 à 1 au lieu

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de 8,5 à 1. De plus, son châssis est désormais du type tubulaire. Invitées en Argentine, les Cooper n’y brillent pas et finisent en queue du Grand Prix.

La quinzaine suivante, elles se retrouvent à Buenos Aires, où l'une d'elle casse et la seconde finit 12e. La chance leur sourit en revanche au Grand Prix de Syracuse, où toutes les Ferrari se retirent, laissant le champ libre à la concurrence. Les Cooper de Nuckey, Brandon et Whitehead termine nt 3e, 4e et 5e, mais néanmoins à six tours de la Maserati victorieuse. Le seul classement dans une course du championnat sera une septième place au Grand Prix de Suisse. D'autres Cooper sont alignées au cours de la saison, la T-24 et la Cooper Special, qui utilisent un 4 cylindres Alta double arbre de 186 ch pour la T-24 et 160 ch pour la Special, plus compétitif. Whitehead et Crook pilotent alors la T- 24 et Stirling Moss pilote la Special. Mais le palmarès des Cooper reste maigre.

La T-23 continue courageusement pour la saison 1954, avec un moteur d'une cylindrée portée à 2 246 cm3 développant alors 186 ch. Exploitée par les pilotes Bob Gerard et Peter Whitehead, elle ne connaît guère plus de succès. C'est en 1955 qu'a lieu la révolution, au Grand Prix de Grande-Bretagne, à Aintree, avec la Cooper T-40. Une monoplace basée sur une Bristol-Cooper de sport est engagée. Elle conserve sa carros-serie enveloppante qui la fait ressembler à une Sport, mais le plus important tient à la disposition de sa mécanique: le bon vieux 6 cylindres Bristol est désormais en position centrale arrière. La voiture a été inspirée par Jack Brabham à John Cooper. Brabham la mènera à la victoire au Grand Prix d'Australie cette même année.

3.Posez des questions d’après le texte.

4.Faites les phrases avec les mots suivants :

palmarèsm, volantm, à la disposition, sévir, carrièref brillante, productionf, réussir, terminer, concurrencef, ressembler, victoiref.

5. Groupez les mots selon les parties du discours:

sévir, évolution, carrière, brillante, passer, choisit, production, anglaise, hauteur, réussit, maintenir, est, complètement, termine, deviendra, semaine, se retrouvent, concurrence, championnat, sera, courageusement, ressembler, victoire, mènera.

6. Complétez les phrases avec les mots du texte :

1.En 1952 … la première Cooper de Formule 2, la T-20.

2.Elle est dotée d'un 6 cylindres Bristol avec lequel, sous … évolutions, elle fera une carrière, sinon …, du moins honnête.

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3.Le châssis est constitué de deux … longitudinaux ajourés, avec une … tubulaire.

4.Contre toute …, ces deux derniers … 2e et 3e à leur première sortie, l'Easter Goodwood meeting de 1952.

5.Hawthorn termine à une très honorable troisième place et, la semaine suivante, … la … de Formule 2 de l'August Bank Holiday Monday, à Boreham.

6.Celui qui deviendra le … Britannique Champion du Monde de Formule 1 n'est plus tout à fait un … et se voit offrir … d'une Ferrari au Grand Prix de Monza.

7.La quinzaine suivante, elles … à Buenos Aires, où l'une d'elle casse et la seconde finit 12e.

8.Le seul classement dans … sera une septième place au Grand Prix de

Suisse

7.Composez le plan du texte.

8.Rendez le contenu du texte.

Texte 12

1. Lisez les mots suivants et apprenez-les par coeur :

à l’instar de – по примеру, наподобие consommateurm – потребитель

urgent – спешный, срочный, настоятельный dégager – выявлять, выделять, подчеркивать s’adonner – отдаваться чему-либо, передаваться tôlef – листовое железо; черная жесть

2. Dans le texte qui suit trouvez les quatres moments importants et écrivez les dans vos cahiers.

1954 HUDSON ITALIA

THE ITALIEN CONNECTION

D’ordinaire peu habituée à se distinguer par des véhicules hors normes, la firme Hudson Motor Car Company s’associe au monde du sur mesure italien anfin de réaliser l’Italia, un coupé doté d’une forte personnalité, qui semble effrayer la clientèle.

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En 1953, alors que Dwight D. Einsenhower, fraîchment élu président des États-Unis d’Amérique, signe l’armistice avec la Corée, certains constructeurs de Detroit s’activent sur des projets de machines sportives. Paradoxalement, ce courant touche des marques de conduites intérieures bourgeoises, telles que Cadillac ou Oldsmobie, donnant respectivement naissance aux show-cars Le Mans ou Starfire.

Malgré des moyens finaciers autrement limités, les firmes dites indépendantes ne sont pas sans projets dans ce domaine, à l’instar de la Hudson Motor Car Company. Abraham Edward Barit, qui preside cette dernière depuis 1936, estime comme ses confrères qu’une automobile aux lignes futuristes, destinée à une clientèle d’élite, attirerait l’attention des consommateurs et de la presse spécialisée sur la vénérable marque d’East Jefferson avenue. Les Hudson de production courante sont assemblées sur une carrosserie désormais datée, car pensée il y a déjà six années et, pour nombre de cadres de l’entreprise, il devient urgent de produire une machine dégageant une image de progrès. Un crédit de développement de 28000 $ est débloqué en 1952. Stuart G. Baits, responsable des programmes de fabrication, et le styliste maison Frank S. Sping sont placés à la tête du projet. Afin de rationaliser la construction de la future Italia, Stuart Baits conseille l’utilisation de la plate-forme de la Hudson Jet, une compacte lancée en 1952, qui n’a pas séduit cosommateurs américains. Le groupe mécanique est malheureusement issu du même modèle, à savoir un modest 6 cylindres en ligne aux soupapes latérales qui ne développe que 114 ch.

Frank Spring s’adonne avec délice au dessin de l’Italia. Il est conscient qu’il peut s’abandonner à ses fantasmes de tôle, d’autant que la voiture n’est pas destinée à une production de masse, souvent synonyme de frilosité stylistique. De ce point de vue, Spring réparfaitement son pari : l’engin ne passe pas inaperçu dans le paysage automobile de l’époque. Il se présente sous la forme d’un coupé à deux places et deux portières. Ces dernières mordrent sur le pavillon afin de faciliter la pénétration dans l’habitacle. Le pare-brise est enveloppant, à l’instar des produits de la General Motors. Des bouches d’aération se placent au bas de ce dernier, renouvelant l’air ambiant toutes les 10 mn. Les ailes avant accueillent, dans la ligne des optiques, de curieuse prises d’air dont la mission principale est de canaliser un flux d’air rafraîchissant sue les tambours de freins. La calandre apparaît comme une grande bouche sertie d’un épais jonc chromé. Un triangle inculant l’emblème de la marque et faisant corps avec le pare-chocs surgit au milieu de la grille.

Afin d’abaisser les coûtes de fabrication bien moins élévés en Italie et de profiter de l’extraordinaire habileté des ouvriers de ce pays dans ce domaine, Hudson commande à la Carrozzeria Touring de Milan 25 Italia tarifées 2300 $ pièce, une véritable affaire pour une automobile aussi singulière, dont la caisse est entièrement constituée d’aluminium. Les 25 Hudson Italia (26 avec le prototype) passent le contrôle qualité des ateliers milanais, laquées « Italian

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Cream ». Les sièges enveloppant à trois coussins sont tendus de cuir crème et rouge. L’auto repose sur des roues fils à serrage central fournies par la maison Bourrani. Annoncée dès le mois d’août 1953, la nouvelle venu, vendue au prix é 4800 $, reçoit un accueil mitigé. Certains lui reprochent son style trop baroque et beaucoup sa motorisation famélique, à l’heure où la presque totalité des constructeurs américains s’équipent de fougueux V8 aux soupapes en tête. Précisions que le taux de survie rend un hommage posthume à la voiture : sur les 26 Italia construites, 21 sont de nos jours choyées au sein de collections privées.

3.Posez des questions d’après le texte .

4.Faites les phrases avec les mots suivants :

se distinguer, effrayer, l’attention des consommateurs, urgent, responsable, rationaliser, s’abandonner.

5. Complétez les phrases avec les mots du texte :

1.Malgré des moyens finaciers autrement limités, les firmes dites indépendantes ne sont pas sans ... dans ce domaine, à ... la Hudson Motor Car Company.

2.Les Hudson de production courante sont ... sur une carrosserie désormais datée, car pensée il y a déjà six années et, pour nombre de cadres de l’entreprise, il devient ... de produire une machine ... une image de progrès.

3.Afin de .... la construction de la future Italia, Stuart Baits conseille l’utilisation de la plate-forme de la Hudson Jet, une compacte lancée en 1952, qui n’a pas séduit ... américains.

4.Frank Spring ... avec délice au dessin de l’Italia.

5.Ces dernières mordrent sur le pavillon afin de faciliter la pénétration dans l’habitacle.

6.Des bouches d’aération ... au bas de ce dernier, renouvelant l’.. ambiant toutes les 10 mn.

7.Un triangle inculant l’... de la marque et faisant corps avec le pare-chocs surgit au ... de la grille.

8.Les sièges ... à trois coussins sont ... de cuir crème et rouge.

9.Il est ...qu’il peut s’abandonner à ses fantasmes de ..., d’autant que la voiture n’est pas destinée à une ..., souvent synonyme de ...stylistique.

6. Groupez les mots selon les parties du discours:

se distinguer, urgent, rationaliser, responsable, s’abandonner, effrayer, monde, président, consommateurs, malheureusement, modèle, développe, cylindres, se placent.

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7.Composez le plan du texte.

8.Rendez le contenu du texte.

Texte 13

1. Lisez les mots suivants et apprenez-les par coeur :

disparaître – исчезать

acquism sociaux – общественные достижения un avenir plus serein – более спокойное будущее exonérées – освобожденные

humble – скромный

2. Dans le texte qui suis soulignez tous les verbes-prédicats.

1955

GLAS GOGGOMOBIL DU DEUX TEMPS AU V8

Avant de produire d'ambitieuses voitures à moteur VS, puis d'être rachetée par BMW en 1966 et de disparaître, la firme fondée par Hans Glas à Dingolfing, en Bavière, débuta par des scooters, les Goggo, et des voiturettes à moteur deux temps, les Goggomobil.

Dans l'Europe de l'après-guerre comme en Asie, la reconstruction et le redémarrage industriel apportent une activité et une croissance qui permettent d'envisager, avec les acquis sociaux, un avenir plus serein et des loisirs plus nombreux. La liberté de mouvement acquise avec la motocyclette ne suffit plus: il faut un peu plus de confort. De nombreuses familles ne peuvent pas encore prétendre à l'automobile. Des industriels souvent spécialisés dans la motocyclette proposent donc des voiturettes sommaires équipées de moteurs à deux temps issus de la production moto.

Moins chères à l'achat, plus économiques à l'entretien, souvent exonérées des lourdes taxes inhérentes à l'automobile, ces voiturettes permettent aux plus humbles de sortir en famille le week-end dans un confort tout relatif. L'Italie connaît l'Isetta et la Vespa 400, la France la Reyonnah et la De Rovin, l'Allemagne la Messerschmitt et la Goggomobil, pour ne citer que les plus célèbres. Dévoilée à l'automne 1954, la Goggomobil est commercialisée à partir de mars 1955. Elle se présente sous la forme d'une minuscule berline tricorps à carrosserie semi-porteuse, avec moteur à l'arrière et transmission aux roues arrière. Le moteur est emprunté aux scooters – les Goggo – et motocyclettes de la marque. La gamme se compose de trois modèles : T 250 (247 cm3jl3,6 ch),

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T 300 (295 cm3/ 15 ch) et, à partir de 1957, T 400 (395 cm3/20 ch). Malgré ses dimensions réduites (290 cm de long), quatre personnes sont censées pouvoir y prendre place.

Au début de l'année 1957, un joli coupé est dévoilé et commence sa carrière commerciale parallèlement à la berline (le cabriolet dévoilé en même temps ne sera pas produit en série). Ses lignes plus tendues, sa petite calandre en forme de cœur rappelant les Alfa Romeo, sa lunette arrière panoramique et sa livrée deux tons le rendent élégant, sinon sympathique, Il est équipé du 247 cm3 CTS 250), du 295 CTS 300) ou du 395 CTS 400), Simultanément, Glas a dévoilé une variante à moteur avant de 584 cm3 ou 688 cm3 plus ambitieuse, l'Isar 600/700. Les Goggomobil se vendent bien, puisque environ 20 000 exemplaires sortent chaque année des usines de Dingolfing. Mais Glas cherche à sortir de son ghetto et propose en 1962 sa première 4 cylindres, la 1004, un coupé à la ligne moderne et à la mécanique sophistiquée, à arbre à cames en tête. Elle est rejointe par la 1204, plus étoffée, l'année suivante. Les Isar 600 et 700 s'essoufflent. Leurs ventes passent de Il 900 unités en 1962 à 5 800 en 1963, mais les Goggomobil T et TS, dans leurs trois cylindrées, résistent bien et trouvent encore de nombreux acheteurs, leurs chiffres de production annuels restant relativement stables, aux environs de 20 000 unités.

Alors que la marque dévoile sa berline 1500 et ses coupé et cabriolet 1300 GT, en septembre 1963, les minuscules Goggomobil continuent leur petit bonhomme de chemin et reçoivent, en mars 1964, des portes s'ouvrant dans le bon sens. Au cours de l'été 1965, les T 300 et TS 300 sont pourtant supprimées du catalogue et les Isar 600 et 700 vivent leur dernier millésime, Mais les Glas 1500 et 1300 n'arrivent pas à s'imposer. L'ambitieux coupé à moteur V8 dévoilé en 1966 sera la dernière création de Glas. Hans Glas est contraint de céder son affaire à BMW. Dans un premier temps, la gamme est conservée. Mais, à partir de juillet 1967, elle est d'abord expurgée de ses modèles les moins vendus, les 1004/1304 limousine et CL, et du cabriolet 1300/1700 GT. Puis, en décembre, c'est au tour des berlines 1700 et des coupés 1300/1700 GT, remplacés par le coupé BMW 1600 GT. Seules les Goggomobil T 250 et TS 250 survivent encore aux côtés du gros coupé V8. Pas pour longtemps. La production du coupé V8 s'arrête en mai 1968 et la dernière Goggomobil sort de chaîne le 30 juin 1969. Signalons que, de 1962 à 1966, des berlines et fourgonnettes Goggomobil sont construites à Bilbao, en Espagne, par Munguia Industrial SA.

FFICHE TECHNIQUE:

Marque: Glas.

Type: Goggomobil T 250.

Moteur: 2 cylindres en ligne, deux temps, à l'arrière.

Cylindrée: 247 cm3.

Alésage x course: 53 x 56 mm.

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Puissance: 13,6 ch à 5 400 tr/mn.

Alimentation: carburateur horizoiltal Bing.

Allumage: dynamo 130 W.

Distribution: moteur deux temps.

Transmission: aux roues arrière, boîte manuelle à 4 rapports.

Pneumatiques: 4.40–10.

Empattement: 180 cm.

Voie avant: 102 cm.

Voie arrière: 101 cm.

Longueur: 290 cm.

Largeur: 128 cm.

Hauteur: 131 cm.

Poids: 415 kg.

Vitesse maximale: 80 kg/h.

3.Posez des questions d’après le texte .

4.Faites les phrases avec les mots suivants :

disparaître, la reconstruction, envisager, un avenir, la gamme, la mécanique sophistiquée, la ligne moderne, résister.

5. Finissez les phrases suivantes :

1.Dans l'Europe de l'après-guerre comme en Asie, la reconstruction et le redémarrage industriel apportent une activité et une croissance qui permettent d'envisager, avec les acquis sociaux, un avenir ... .

2.Des industriels souvent spécialisés dans la motocyclette proposent donc des voiturettes sommaires équipées de ... .

3.Elle se présente sous la forme d'une minuscule berline tricorps à carrosserie semi-porteuse, avec ... .

4.Au début de l'année 1957, un joli coupé est dévoilé et commence sa carrière commerciale parallèlement à ... .

5.Les Goggomobil se vendent bien, puisque environ 20 000 exemplaires sortent chaque année ... .

6.Alors que la marque dévoile sa berline 1500 et ses coupé et cabriolet 1300 GT, en septembre 1963, les minuscules Goggomobil continuent leur petit bonhomme de chemin et reçoivent, en mars 1964, des portes ... .

7.La liberté de mouvement acquise avec la motocyclette ne suffit plus: il

faut ... .

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