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24.Système temporelle du français

La stucture temporelle implique un ensemble de composants qui ont pour base la meme cathégorie matérielle –le temps. Le temps reparti entre les unités hiérarchiques de la chaine parlée est identifié à leur durée (quantité). La durée est l’élément le plus important du système temporel du langage liée intiment aux autres caracthéristiques temporelles telles que le débit et les pauses. Il faut distinguer entre la durée de son et la durée des plus complexes formées par la combinaison de sons (syllabes, unités accentueles, phrases.)

La durée d’un son concret peut etre mesurée sur un tracé phonétique et calculé en centimètres ou en millièmes de seconde. Il s’agit de la durée objective, elle subit des variations plus ou moins importantes conditionnées par divers facteurs linguistiques. La durée objective d’un son a surtout de l’intéret lorsqu’on la compare avec celle des sons voisins. Il est aussi important d’analyser la durée d’un meme son dans divers contextes phoniques.La durée relative des sons associés à des variations microprosodiques de la chaine parlée peut etre de deux types : durée combinatoire, et durée positionnelle

La durée combinatoire se manifeste par l’influence allongeante de sons voisins, l’allongement se fait sentir dans le cas des voyelles accentuées, bien qu’il affecte aussi, mais dans une mesure, les voyelles inaccentuées.

En ce qui concerne le débit on distingue généralement trois gradations du débit :lent,modéré et rapide. Il varie selon l’individu.Le débit se présente comme un phénomène prosodique complexe décomposable en éléments plus simples ; parmis des constituants du débit on dégage trois fonctions : la vitesse d’articulation, le nombre des pauses, la longuer des pauses.

Les pauses different selon leur fonction dans la parole, il y a les pauses démarcatives, expressives et les pauses d’hésitation. P.démarcatives ont pour role de segmenter la chaine parlée en unités qui correspondent aux groupes de sens.P.expressives marquent la mise en relief d’un mot plus complexe ; on les utilise dans le besoin d’expression. P.d’hésitations sont representées par une rupture de la chaine parlée ou pauses non-sonores.

25. Orthoépie. Traits essentiels de la norme phonétique actuelle du français.

L'ensemble de règles de la prononciation standardisée, dite littéraire, à une époque donnée est

étudié par une des branches de la phonétique nommée orthoépie (du grec: correct+discours). On

emploie le terme de l’orthoépie pour désigner l'ensemble des règles de la prononciation régulière, unifiée d'une langue. L’orthoépie a pour objet d’étude les normes phonétiques d’une langue.

Le rôle de l'orthoépie peut être comparé à celui de l'orthographe, l'une ayant trait à la langue parlée, l'autre - à la langue écrite. Il est nécessaire de respecter l'une et l'autre pour assurer la compréhension mutuelle. Ainsi, la voyelle non accentuée du mot donner prononcée avec un certain relâchement qui est propre à l'articulation russe donnerait damner ce qui amènerait une équivoque ; cf. aussi : complément — compliment, déférent — différent, il portait — il partait, etc. La norme orthoépique du français moderne a pour base la prononciation standardisée du nord de la France dont le centre est Paris. Cela s'explique par le rôle que le dialecte de l'Ile-de-Françe, le francien, a joué dans la formation du français, langue nationale. La prononciation des autres régions de la France est considérée comme dialectale, non orthoépique.

Les tendances évolutives de la prononciation française ont un caractère neutre, non marqué de traits syllabiques. Les traits phonostylistiques du français moderne présentant diverses variations dans tous les syllabes du langage oral font l’objet de l’étude phonostylistique. Les lois orthoépiques tiennent compte des facteurs suivants : celui de l’influence de la graphie et celui de l’étymologie.

Dans le français moderne les tendences évolutives des voyelles peuvent étre classées en deux catégaries : c’est l’intonation de la distinction entre les timbres vocaliques et de nombreux flottements dans la réalisation des voyelles. Ces particularités de distribution concernent surtout l’opposition vocalique fermée – overte, aussi bien que l’opposition [a] – [ɑ].

On observe certains flottements dans la réalisation des monosyllabes gammaticaux des, les , mes, tes, ses, ces ainsi que des mots (je) sais, (je) vais, gai se prononcent plus fréquement avec la voyelle ouverte [ԑ] , malgré la préscription orthoépique de les prononcer avec [e]. On constate une nette tendence à confondre les formes prononcées du futur simple et du conditionnel présent, les deux formes se réalisent fréquement avec la voyelle ouverte [ԑ] : j’irai, j’irais – [ᴣi’rԑ]. A.Sauvageot prétend que la prononciation standartisée répugne à prononcer fermée une voyelle qui se trouve en syllabe ouverte à l’inérieur du mot.

La distinction entre les voyelles [a] et [ɑ] ne se fait presque pas dans la prononciation actuelle , la voyelle postérieure [ɑ] disparait au profit de la voyelle antérieure [a]. Ce sont le contexte, le style et le débit qui déterminent la réalisation d’une de ces variantes.

Selon M.Grammont le [ә] instable se maintient régulièrement dans le groupe de trois consonnes, lorsque deux consonnes le précèdent : appartement, une autre fois, quelque chose, avec le crayon, sur le divan. Cependant la réalisation du [ә] dans un groupe de trois consonnes dépend de l’entourage consonantique et du rythme de l’énoncé.

On peut costater que par rapport au système vocalique, le système consonantique n’a pas trop changé depuis l’époque de la formation du français. Le trait distinctif du français de quelques autres langues (par exemple, du russe de l’ukrainian), est le maintien des oppositions consonantique dans diferentes positions, meme à la fin absolue du mot : plage [plaᴣ] et пляж [плаш], Bagdad [bagdad] et Багдад [багдат].

26. Le terme "phonostylistique", inventé par Troubetzkoy, englobe les éléments phoniques d'un énoncé oral ayant une fonction expressive ou appellative. Pour Troubetzkoy, la phonostylistique se divise en stylistique phonologique, qui s'intéresse aux procédés phonologiques d'une langue donnée, et en stylistique phonétique, qui s'intéresse à tous les aspects caractérisant le locuteur (son origine sociale, son âge, son sexe, sa culture, sa provenance géographique, etc.). Troubetzkoy distingue également la stylistique expressive et la stylistique appellative. La première s'intéresse aux procédés phoniques qui caractérisent le locuteur alors que la seconde s'intéresse aux procédés d'appel qui servent à provoquer certains sentiments chez l'auditeur.

La notion de phonostyle représente l’idée d’un choix entre les moyens phonétiques d’une langue et reflète l,une des variantes de la norme orthoépique. P. Léon dégage trois niveaux : niveau recherché, niveau moyen, niveau familier. Les caractéristiques de ces styles de prononciation impliquent les modifications des sons (réduction, ellipses, assimilation, etc), aussi bien que les éléments prosodiques constituent les traits pertinents des styles phonétiques. Un texte écouté peut etre rapporté : au style de prononciation (plein ou parlé) ; au niveau de la langue orale (recherché/moyen/familier) ; à la variation phonostylistique (diction des vers, prononciation théâtrale, prononciation solennelle(discours, conférence), prononciation didactique, conversation didactique, conversation soignée/courante/familière/populaire, prononciation argotique).

Style moyen caractérise une prononciation «sans recherche et sans familiarité excessive» qui reflète dans son ensemble la norme orthoépique. Les réalisations de ce style sont différentes, elles englobent divers types et genres de discours oral. Il s’agit notamment de la prononciation employée dans une conversation soignée dont les partenaires se trouvent en relations pfficielles ou du langage employé à l’école et à l’université. Le style moyen est représenté également dans la prononciation des speakers da la radio et de la télévision, c’est, selon P.Léon, « le modèle proposé à longueur de journée à des millons de Français ». C’est encore la prononciation de la lecture normale, non théâtrale.

27. Style recherché caractérise toute sorte de discours (celui de meeting, de cérémonie, d’anniversaire, un appel ou une adresse), prononcés devant un auditoire qu’on « essaie de convaincre, d’impressionner ou de toucher ». C’est à ce niveau que la fonction appellative (selon N. Troubetzkoy) ou impressive (selon P.Léon) trouve sa réalisation la plus parfaite. Les traits de ce style sont également présentés dans la récitation des extraits de prose littéraire. Caractéristiques segmentales : la prononciation distincte des voyelles et des consonnes, même dans des syllabes inaccentuées; les oppositions phonématiques dans toutes les positions ; le maintien d’un grand nombre de [ә] instables; le nombre de liaisons augmente considérablement, toutes les liaisons obligatoires sont respectées, les liaisons facultatives sont un des indices phonostylistiques importants; renforcement consonantique; allongement consonantique; coups de glotte. Caractéristiques prosodiques : les variations du débit à l’intérieur d’un meme discours avec prédominence du débit ralenti; le rythme est marqué par l’emploi d’un grand nombre de groupes accentuels ternaires (à trois syllabes); la structure rythmique des textes se trouve fortement influencée par un grand nombre d’accents d’insistance dont les moyennes s’élèvent à 32% par rapport au nombre total d’accents; la prononciation syllabique des mots et des unités accentuelles dont chaque syllabe est accentuée; la structure mélodique des énoncés peut assumer une fonction expressive; fréquence d’emploi des pauses inattendues; utilisation inverse des intonèmes.

Style familier caractérise une prononciation employée dans un entretien en famille, entre amis intimes ou camarades de travail. C’est la langue qui reflète un état spontané et détendu, un degré d’expressivité assez élevé. C’est là que la loi du moindre effort de A.martinet trouve sa plus parfaite réalisation. Les caractéristiques phonétiques : articulation plus ou moins relâchée; chute extrêmement fréquente du instable ; suppression d’un très grand nombre de liaisons facultatives; ellipse des voyelles et des consonnes; formation des groupements consonantiques inhabituels; assimilation fréquente des sons; débit rapide; utilisation fréquente des pauses et des phénomènes d’hésitation; distribution irrégulière des accents; diversité de la structure syllabique des unités accentuelles; compression quantitative des syllabes et des unités accentuelles; fréquence élevée de variations mélodiques.

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