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  1. Objet de l’étude phonétique. Aspects et branches de la phonétique. Niveaux et méthodes d’analyse phonétique.

Phonétique est un terme du grec qui signifie la science des sons est un branche de la l’inguistique qui étudie les sons de la langue parlée, c-a-d ceux qui sont utilisés dans la communication verbale. Elle exclut les autres sons produit par les êtres humains, même s’ils servent parfois à communiquer (les toux, les râclements de gorge). Elle exclut aussi les sons non-humains.

Pour déterminer le lieu de la phonétique parmi les autres sciences phonétique il faut distinguer le plan de contenu et celui depxression. P . ex. Jai mal aux épaules. Dans cet exemple, on peut décomposer l’idée/ la pensée en unités de sens plus simples (mal, épaule) qui sont des unités de contenu. Et les unités indivisibles – voyelles et consonnes – sont ceux du plan de lexpression.

L’a phonétique a 4 aspects:

Aspect articulatoire – c-a-d la production des unités phoniques qui étudie le fonctionnement des organes phonateurs et articulatoires du locuteur, le côté physiologique de la parole.

Aspect acoustique – celui de transmission des ondes sonores étudie les structures acoustiques des unités phonétiques. P. Ex. Sou - chou

Aspect auditif s’occupe de la perception par l’auditeur des ondes sonores produites au cours du message.

Aspect l’inguistique / fonctionnel a pour le but la définition du nombre des unités phoniques et l’étude de leurs relations mutuelles, leurs fonctions dans le language. Ces unités sappèllent « phonème » et  « prosodème ».

Les trois premiers aspects sont liés et ils constituent l’objet de la substance de l’expression sonore, et l’aspect acoustique prévoit l’étude de la forme de l’expression.

La phonétique possède plusieurs branches :

Ph. Historique – étudie l’evolution du système phonique à travers lhistoire.

Générale – étudie les conditions générales de la formation et du fonctionnement des éléments phoniques des langues conrètes.

Comparative – étuide les conditions générales de la formation et du fonctionnement des pour détérminer les traits pertinents et communs.

Descriptive – étudie les particularités phonétique dune langue donnée.

Orthoépie – étudie les normes de la pronociation correcte d’une communauté linguistique à une époque donnée.

Phonostyl’istique – étudie le fonctionnement des moyens phonétiques dans différents styles et genres du discours soutenu, moyen, familier.

On distingue deux niveaux d’analyse phonétique – phonématique segmental, présenté par les phones dans leurs différentes combinaisons et modifications, et le niveau prosodique – présenté par les éléments phoniques accents, la mélodie, le rhytme, le débit etc.

Il y a quelques méthodes pour examiner des sons et leurs combinaisons, les phénomènes phoniques.

La méthode auditive/subjective de Malmberg – qui dit que les apareils ne servent que pour vérifier et compléter le témoignage de l’oreille. La méthode objective analyse l’expression sonore à l’aide de recherche éléctroacoustique et insiste sur le caractère objectif des phénomènes. La méthode d’analyse intonographique permet d’étudier des composants acoustiques de l’onde sonore tels que la fréquence du ton, l’intensité sonore et sa durée. La méthode spectographique permet d’étudier l’influence mutuelle des consonnes et des voyelles en contact. La méthode de segmentation permet de délimiter des segments nécessaires de la chaîne palée et même du son.

  1. Phonétique comme science linguistique. Phonétique et autres science.

D’une part la phonétique est considérée comme une science assez récente. La phonétique en tant que science naît environ à la moitié du XIX siècle ce qui est déterminé par deux facteurs: le développement d’une liguistique scientifique, historique et comparative et le progrès d’une technique spéciale qui a rendu possible l’étude scientifique des sons de la parole. Pierre-Jean Rousselot est considéré comme le fondateur de la phonétique expérimentale tant en recherche fondamentale qu’en recherche appliquée.

D’autre part, la phonétique est aussi jeune et aussi vieille que la linguistique : tous les grammairiens anciens étudiaient l’aspect phonétique de la langue.

  1. Aspect articulatoire. Classification articulatoire des voyelles et des consonnes.

L’appareil humain de production sonore peut se diviser en 2 grands sous-systèmes

Le système phonatoire permet de vocaliser et ainsi de produire un son de base quon appèlle la voix

Le système articulatiore permet de modifier le son de base et de produire ainsi une gamme de sons différents.

Le système phonatoire comprend

Les poumons aui fournissnet le flot dair nécessaire à la production des sons de la parole.

Le larynx – une structure en os et en cartilage – maintiens les deux bandes de tissus élastiques que l’on appèlle les cordes vocales l’espace entre lesquelles est la glotte.

Le système articulatoire comprend

La mâchoire inférieure qui peut prendre différents degrés d’ouverture

Les lèvres prennent aussi des configurаtions diverses

La langue est aussi mobile et se divise en l’apex – la pointe et le dorsum – le dos de langue.

Les dents fournissent des lieux de contact pour la langue et pour les lèvres.

Les alvéoles fournissent un lieu de contact pour la langue et pour les lèvres

Le palais dur – lieu de contact pour la langue

Le palais mou / la voile du palais, vélum/ est un lieu de contact et un organe mobile qui est soit relevé, soit abaissé

Luvule /la luette/ fait de la partie élastique du voile du palais.

  1. Aspect articulatoire. Habitudes articulatoire du français.

L’appareil humain de production sonore peut se diviser en 2 grands sous-systèmes

Le système phonatoire permet de vocaliser et ainsi de produire un son de base quon appèlle la voix

Le système articulatiore permet de modifier le son de base et de produire ainsi une gamme de sons différents.

Le système phonatoire comprend

Les poumons aui fournissnet le flot dair nécessaire à la production des sons de la parole.

Le larynx – une structure en os et en cartilage – maintiens les deux bandes de tissus élastiques que l’on appèlle les cordes vocales l’espace entre lesquelles est la glotte.

Le système articulatoire comprend

La mâchoire inférieure qui peut prendre différents degrés d’ouverture

Les lèvres prennent aussi des configurаtions diverses

La langue est aussi mobile et se divise en l’apex – la pointe et le dorsum – le dos de langue.

Les dents fournissent des lieux de contact pour la langue et pour les lèvres.

Les alvéoles fournissent un lieu de contact pour la langue et pour les lèvres

Le palais dur – lieu de contact pour la langue

Le palais mou / la voile du palais, vélum/ est un lieu de contact et un organe mobile qui est soit relevé, soit abaissé

Luvule /la luette/ fait de la partie élastique du voile du palais.

D’après Pierre Delattre les caractéristiques du français se résument à «tendances»

  1. Le mode tendue. La prononciation des voyalles et consonnes françaises se caractérise par une forte tension articulatoire. Cette tension articulatoire résulte de l’effort déployé par les muscles pendant la production d’un son. Le mode tendu se manifeste dans les systèmes vocalique et consonantique du français absence de diphtongue, car le timbre ne change pas, l’absence de consonnes affriquées, le rythme de la chaîne parlée française est produit par l’égalité des syllabes qui se succèdent.

  2. Le mode antérieur. L’articulation française a un caractère antéreiur clair. La plupart des voyelles et des consonnes françaises sont articulées dans la partie antérieure de la bouche.Le mode antérieur peut s’observer dans les mouvements de la langue, dans ceux des lèvres ou dans les deux à la fois.

  3. Le mode croissant. Les sons, les syllabes et les unités accentuelles se réalisent généralement avec une énergie physiologique qui commence doucement et s’accroît progressivement – l’attaque douce qui cause l’absence d’assourdissement des sonores finales, la détente des consonnes finales, l’ouverture des syllabes en franais, la domination de l’articulation labiale, l’opposition des voyelles nasales aux voyelles orales, l’accent est faible, la palatalisation des consonnes dans un entourage palatal.

5. Aspect acoustique.

Le son est une sensation perçue par l'oreille. Du point de vue physiologique le son représente une sensation perçue par l'oreille. L'onde sonore est produite à son tour par un mouvement répété qu'on appelle la vibration. Lorsqu'on évalue un son, ou le fait selon quatre critères: sa durée, son intensité, sa hauteur, son timbre.

N’emporte quelle acte du parole représente une processuse complèxe, constituée du plusieurs étapes linguistiques:

1. le locuteur choisit des unités linguistiques et des moyens phoniques.

2. l’étape de l’articulation: drâce au mouvement des organs vocaux il se produit des unités linquistiques.

3. l’étape de la transmission de l’ondre sonore – transmission acoustique, qui a pour source l’activité des organs phonateurs.

4. l’étape de la percetion, qui se deroule chez l’auditeur grâce à l’activité des méchanismes de perception.

5. l’étape, qui conclut le circuit, qui se manifèste chez l’auditeurpar la distinction des untés linguistiques.

Voyelles. Selon que les deux formants se trouvent au milieu du spectre pour deux extrémités du spectre nettement séparées, il est possible de classer acoustiquement les voyelles en compactes et diffuses. La distinction entre compactes et diffuses (en termes articulatoires, ouverte et fermées) est une opposition de base du langage humain. Si on prononce successivement les voyelles [i, e, £, a] le formant haut descend et le formant bas monte. Donc les voyelles [i], [e] sont diffuses, [e], [a] sont compactes. On peut observer le caractère différent des voyelles dans la représentation schématique de oeurs formants.

En prononçant les voyelles [i, u] on ne modifie pas le formant bas mais le formant haut baisse. On dira que la voyelle [i] a un timbre aigu ou clair, tandis que la voyelle [u] a un timbre grave ou sombre. La distinction entre aiguës et graves (en tarmes articulatoires, antérieures et postérieures) est aussi une opposition de base du langage bumain. Le compact [a] occupe à ce point de vue une place intermédiaire (neutre).

Consonnes. Les bruits consonantiques sont différenciés par la concentration plus ou moins grande de l'énergie sonore à différentes zones sur l'échelle des fréquences. Parmi les constrictives c'est le bruit propre à la consonne [s] qui contient les fréquences les plus hautes : jusqu'à 8000-9000 Hz. Les fréquences du [J] sont un peu plus basses: 6000-7000 Hz.

On est encore mal renseigné sur la structure acoustique de certaines consonnes, mais ce qu'on sait déjà permet néanmoins de grouper les consonnes en types acoustuques, comparables à ceux distingués parmi les voyelles. Un bruit avec prédominance des fréquences hautes a un caractère aigu, tandis que la prédominance des fréquences basses lui donne un caractère grave. Ainsi, par exemple, le bruit de l'explosion du [p] est plus bas que celui du [t] et par là plus grave. Le [p] est une consonne grave, le [t] est une consonne aiguë, tandis que le [k], sur ce plan, est intermédiaire. Le [s] est plus aigu que le [J] et ainsi de suite. Les consonnes [tj et [p] sont opposées à [k] come diffuses à la compacte. On peut symboliser ces faits par le triangle.

6. La phonétique a quatre aspects, dont les premiers trois (ceux articulatoire, acoustique, perceptif) sont étroitement liés entre eux, tandis que le quatrième, fonctionnel, est considéré comme l'aspect linguistique et appelé la phonologie.

La phonologie est une discipline linguistique qui a pour but de déterminer les distinctions phonétiques qui, dans une langue donnée, ont une valeur différentielle (distinctive) et d'établir le système de phonèmes et de prosodèmes.

Dans les années vingt du XXe siècle les fondateurs de l'école de Prague (N.Troubetskoy, R.Jakobson et autres) [52] proposent le terme de phonologie et défininissent son objet de l'étude pour le distinguer de celui de la phonétique. Par exemple, MGrammont [23] comprend sous la phonologie les phonétiques acoustique et physiologique générales; d'autres l'identifient avec la phonétique; certains préfèrent le terme phonématique (angl. phonemics) ou phonétique fonctionnelle.

À cette époque-là il y a deux points de vue qui reposent sur les divergence de conception concernant la théorie phonologique : celle qui considère la phonologie comme une science à part et celle qui la considère comme une branche de la phonétique.

II est nécessaire de mentionner le fondateur de la théorie du phonème B. de Courtenay qui est le premier à proposer le terme de phonème et à formuler l'idée de la séparation nette de la phonétique de la phonologie ce qui est emprunté ensuite par les fondateurs de l'école de Prague.

B.Malmberg prétendait «que ce fut une grave erreur de l'école de Prague que de vouloir établir une séparation stricte entre la phonétique - science naturelle qui se sert de moyens instrumentaux - et la phonologie - science linguistique»

La théorie d'André Martinet selon laquelle le langage humain est caractérisé par une double ariculation qui se manifeste sur deux plans différents. Selon la prèmiere articulation la chaîne parlée est analysée en unitées successives douées d'un sens et d'une forme phonique. Ainsi la phrase «Il a les cheveux blancs» comporte cinq unités de prèmiere articulation ou monèmes qui coïncident avec les mots dans le langage courant.

Les unités de première articulation ne peuvent pas être analysées en unités sémantiques plus petites. C'est la forme sonore de ces unités phoniques qui contribue à distinguer p. ex. cheveux des autres unités comme chevaux, etc. 11 s'agit de la deuxième articulation du langage dont les éléments forment dans chaque langue un système d'unités en nombre fini, connues sous le mon de phonèmes. Le mot pente, par exemple, comporte trois unités successives de seconde articulation, dont trois phonèmes: /p/, là/, /t/. C'est grâce à la deuxième articulation que la langue, utilisant un nombre restreint d'unités discrètes, sert de moyen d'expression et et de communication sans limite.

La phonétique et la phonologie ne sont pas deux sciences autonomes et indépendantes. L'étude des faits acoustiques et physiologiques de la parole humaine doit être poursuivie parallèment à l'étude de la fonction des différentes unités et de la structure du système dont on se sert en parlant.

7. Pnonèmes et ses variantes. Identification des phonèmes. Rapports des phonèmes.

L'étude des traits non pertinentes permet de déterminer parmi la multitude des réalisations phoniques différentes celles qu'on doit considérer en tant que variantes d'un seul et même phonème, car dans les unités dont il fait partie le phonème apparaît sous forme de variantes. Les variantes peuvent être alors définies comme réalasations différentes d'un même phonème.

Les facteurs qui déterminent les variantes du phonème sont assez divers.

Le plus souvent c'est le contexte phonique qui en est responsable

1. Les variantes conditionnées par l'entourage phonique ont reçu le nom de variantes combinatoires (contextuelles ou allophones).

2. Les variantes conditionnées par l'accentuation sont appelées positionnelles: les voyelles françaises s'allongent sous l'accent surtout devant les consonnes dites allongeantes /r/, /v/, /3/, /z/, /vr/.

À part les variantes combinatoires et positionnelles, inconscientes pour le sujet parlant et inaperçues pour l'auditeur, il existe des variantes phonématiques possédant, selon A.Martinet, une valeur d'indication.

On y trouve aussi les variantes individuelles ou libres déterminées par les habitudes individuelles ou régionales; elles peuvent donner des indications sur la personne qui parle, son âge, son origine ou son milieu social.

Principes d'identification des phonèmes

Le critère de substitution ou de commutation semble capital pour dégager les phonèmes d'une langue. Ainsi, en comparant les mots banc, pan, dent, temps, faon, etc. on arrive à isoler les unités différenciatrices b, p, d, etc.; la substitution de ces unités à l'initiale des mots a pour conséquence la modification de leur forme phonique et de leur valeur lexicale.

Toutefois, il n'est pas toujours évident de trouver les quasi- homophones dans la langue pour définir les phonèmes. On se sert alors d'un autre critère, celui du rapprochement des mots où les sons en question, placés dans un contexte identique, se distinguent nettement: animal - bémol, ameuter - permuter.

Il existe encore un critère important pour établir la valeur phonologique d'un son, c'est son adjonction au mot ou son retrachement du mot ayant pour résultat la modification du sens de celui-là: border-aborder, tiers-hier, face-efface.

Rapports des phonèmes.

Les traits pertinents d'un phonème ne se dégagent que pa,. l'opposition de celui-ci aux autres phonèmes. Ainsi, en opossant le /p/ ' au /b/, on voit que le rapport entre eux est caractérisé par la présence de la sonorité dans le premier et son abscence dans le second (blanc-gaon). Les deux phonèmes s'opposent donc par le trait de sonorité. D'autre part, les phonèmes /p/, Pol, sont opposés au Iml (tous les trois ayant quelques traits communs, notamment le caractère occlusif et bilabial) s'opposent par l'absence de nasalité.

Lorsqu'une opposition perd son pouvoir distinctif dans certains contextes, il s'agit de la neutralisation de celle-là. La position où une telle opposition est neutralisée s'appelle position de neutralisation. P.ex. l'opposition /e/ - /e/ est neutralisée en syllabe fermée du mot (père , sec, clair), car on n'y trouve qu'un seul phonème /e/.

L'archiphonème peut être alors défini comme l'ensemble de traits pertinents communs à deux phonèmes opposés. Ainsi, dans le cas de la neutralisation d l'opposition /e/ - /e/ en français dans la syllabe inaccentuée, on serait en présence de l'archiphonème (E) caractérisé par les traits communs suivants: antériorité et non-arrondissement.

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