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15. Modifications positionnelles et combinatoires de consonnes

L`accomodation, l`assimilation et la dissimilation sont les modifications combinatoires de consonnes. L'accommodation s'effectue lorsqu'il y a contact des sons de nature différente, des consonnes et des voyelles : le caractère labialisé communiquée n'importe quelle consonne tu [ ty ], du [ dy ], cause [ko :z], fou [fu], le caractère palatalisé ou mouillé -du [d'y], site [s'it], le caractère avancé adjoint а une consonne postlinguale - gare, cure. En français, l'accommodation se fait généralement d'une voyelle а une consonne. L'accomodation en français est essentiellement régressive.

Chaque fois que l'influence s'effectue à distance, d'une syllabe а une autre, mкme par-dessus les sons intermédiaires, il y a assimilation à distance ou bien dilation (M.Grammont). Ce sont surtout les voyelles qui sont sujettes а cette espиce d'assimilation. Ainse, la dilation est vocalique en français. Soulignons que les voyelles assimilantes sont [i, e, y] :

j'aime [gem] - aimer [e'me]

aigre fei] -aigri [e'gri]

tкte ['tet] - tкtu [te-'ty]

On appelle ce phénomène harmonie ou harmonisation vocalique.

La dissimilation rend deux phonèmes identiques se trouvant à distance différents. La dissimilation est le plus souvent régressive, elle affecte généralement les sonantes[r,l]. Le français normative ne connait pas la dissmilation, Ce phénomène caractérise lépoque de la formation des langues romanes: cribrare-cribler, couroir – couloir.

Les combinaisons positionnelles. Déterminent le caractère de la syllabe –la voyelle ouverte est présentée dans la syllabe fermée, et au contraire.

16. Assimilation et accomodation des consonnes

Il y a lieu de distinguer en français différentes espèces de modifications des phonèmes l'assimilation, l'accommodation, la dilation vocaliue, la disimilation.

L'assimilation et l'accommodation sont appelées les modifications combinatoires.

On appelle accommodation le changement que subissent les consonnes se trouvant en contact immédiat avec les voyelles, et inversement. L'accommodation est toujours partielle vu le caractиre fort différent de ces classes de phonèmes.

L'assimilation se fait entre deux sons du mкme ordre, soit entre consonnesm soit entre voyelles.

La plupart des linguistes emploient cependant le seul terme l'«assimilation» pour désigner les deux espèces de modifications (M.Grammont, B. Malmberg, etc.).

D'autres linguistes attribuent un sens différent а ces deux termes. Chaque fois qu'un son devient absoloment indentique а un autre il y a assimilation. Quand un son se rapproche d'un autre en assimilant une de ses caractéristiques, il y a accommodation.

L'assimilation régressive ( ou anticipante ) se fait également quand deux consonnes appartiennent а différentes syllabes et si les deux consonnes appartiennent а différentes syllabes et si les deux consonnes entrent en contact par suite de la chute du langue instable - médecin [met-'sл], disgrâce [diz-'gra:s]. Ainsi, l'assimilation régressive se fait d'avant en arrière. Un son assimile un autre qui le précède. L'assimilation régressive est la plus fréquente parmi les modifications que subissent les phonèmes dans la lg française.

L'assimilation progressive se fait d'arrière en avant : le premier son est assimilant, le deuxième assimilé : subsister [sybzis'te]. Ou prétend que l'assourdissement des sonantes dans les groupes inséparables est du а l'assimitation progressive : quatre, peuple.

D'après le degré de l'assimilation ou distingue l'assimilation partielle et l'assimilation totale. C'est la première qui est familière а la langue français.

L'assimilation partielle, dans les consonnes, affecte une des caractéristiques du phonème : le plus souvent c'est modification consonantique en français : а l'intйrieur du mot (1) et а la limite des mots (2) dans la chaоne parlée.

1. A l'intérieur du mot, ce phénomène articulatoire se manifeste ordinairement а la frontière des anciens préfixes latins ob-, ab-, sub- ob[p]tempérer, ab[ap]soudre, ob[p]scur, ob[p]sйder, ab[p]solu.

La première consonne s'est assimilée la seconde au point de vue de la sonorité de la consonne sans modifier considérablement le degré de sa force articulatoire. Dans le mot disgrâ'ce, le [s] sourd et fort devient sonore par assimilation tout en gardant son caractère de consonne forte, ce qui l'oppose а la consonne douce [z] même après l'assimilation. Il s'agit donc d'une variante sonore de la consonne douce [s] : disjoindre, transborder.

L'assimilation totale modifie le point d'articulation de la première consonne, identifiant avec celle qui suit. Cette espèce de modification n'existe pas en français littéraire. Toutefois, elle a lieu en français populaire : Je sais pas [J:e'pa].

17. Liaison et hiatus La consonne de liaison n'est pas prononcée dans le mot à l'état isolé même si elle correspond généralement à une consonne écrite.

Les lettres finales qui ne se prononcent pas s, x en liaison donnent la consonne [z], d - [t], g - soit [g], soit [k]. Les voyelles nasales se trouvant à la finale des mots se dénasalisent et c’est la consonne [n] ,qui se prononce: bon appétit [bo- na-pe-'ti]. La consonne finale r - [r], p - [p], f, qui se prononce à la finale, dans deux groupes de mots donne [v] en liaison: neuf heures [nœ'vœr].

La liaison peut jouer le rôle phonologique distinctif dans quelques paires minimales du lexique: les / hauteurs - les auteurs, les /Huns - les_ uns. Il existe également un certain nombre d’oppositions du type morphologique où la liaison est la seule marque du pluriel dans le code oral: il arrive - ils arrivent, elle aime — elles aiment. Le plus souvent la liaison marque le pluriel d’une manière redondante, lorsqu’il est déjà indiqué par un déterminant: l'enfant - les enfants.

En règle générale, les liaisons sont obligatoires d’un mot inaccentué à un mot accentué. La liaison est obligatoire dans les cas suivants: - entre un déterminant et le substantif suivant: les enfants; - entre un déterminant et l'adjectif suivant: les anciens élèves; - entre un adjectif et le substantif suivant: petit ami, petits amis; - entre un pronom personnel et la forme verbale suivante: Ils arrivent., - dans les formes verbales avec inversion du verbe et du pronom personnel: Vient-il? - après les prépositions monosyllabiques: dans un an; - après les adverbes monosyllabiques: très intéressant.

La liaison est également obligatoire dans certais groupes figés tels que: Comment allez-vous? Pot au feu, avant-hier, Quand est-ce que?, etc.

La liaison est donc interdite dans les cas suivants: - après un mot accentué (entre deux groupes de sens): Ils viennent / et / ils repartent; -on ne fait jamais de liaison après le mot qui marque une séparation entre deux groupes de sens: Ils vont/et ils viennent. - après un substantif singulier, par exemple: un chant /osé, un soldat/ anglais; - devant les chiffres: un, huit, onze, par exemple: cent / un, quatre- vingt / huit, cent ! onze. (Exceptions: dix-huit, vingt-huit); - devant le h aspiré, par exemple: les / homards, les / haies, les / harems, - après les noms propres, par exemple: Jean / attend; après l’adverbe interrogatif quand: Quand / arrive-t-il? - dans certains groupes figés, par exemple: chiens / et chats.

La liaison est facultative dans les contextes suivants: - après toutes les formes verbales: j’y suis allé; - après les substantifs au pluriel, suivis d’un adjecrif: des amis intimes; - après les adverbes de manière: c’est extrêmement utile.

La rencontre de deux voyelles est nommé le (1’) hiatus. Dans les mots du type dehors, aérien on a une succession de deux voyelles. La plupart des hiatus, en français, ne sont pas à l’intérieur des mots, mais dans des rencontres de mots, surtout dans les formes verbales: il a été, elle a eu où avez-vous voyagé? Certains hiatus ont été éliminés dans la langue: si il est devenu s’il. De même, le phénomène de simplification, qui s’appelle l’élision, concerne les articles, certaines formes atones des pronoms personnels, comme: il me a dit devenant il m 'a dit.

18. Niveau prosodique de l’analyse phonétique et ses unités. La prosodie (ou l'intonation dans quelques théories) représente la somme de faits phoniques qui accompagnent ou caractérisent le discours et qui ne coïncident pas avec les phonèmes. Les rapports étroits entre le timbre et d'autres moyens prosodiques (mélodie, durée, intensité) prouvent qu'il peut être envisagé comme un des composants de la prosodie.

Comme tout fait phonique de la parole, la prosodie peut être soumise à l'examen sous quatre aspects: physiologique, acoustique, perceptif et fonctionnel.

Dans l'aspect physiologique les faits prosodiques sont analysés du point de vue de l'activité des cordes vocales et des organes phonatoires qui est à la base de la formation des variations prosodiques.

Dans l'aspect acoustique on mesure des paramètres physiques de l'onde sonore: fréquence du ton fondamental, intensité et durée. Dès que la voix se fait entendre, il faut bien que les vibrations de la glotte aient une fréquence, ce qui donne a chaque instant une hauteur mélodique déterminée. La durée est un aspect physique inéluctable de l’a parole puisque des énoncés se développent dans le temps. Le degré de l'intensité de l'articulation et la hauteur mélodique se modifient d'une syllabe à l'autre, ils sont considérés comme des modifications qualitatives de prosodie. Alors que les variations de durée peuvent être envisagées en tant que modifications quantitatives.

Dans l'aspect perceptif de l’étude prosodique on établit les rapports des paramètres acoustiques et des éléments perceptibles de la prosodie.

L’aspect phonologique (linguistique) se base sur l'idée que la prosodie représente un système aussi limité et économique que le système de phonèmes. Cela veut dire que dans chaque langue il existe un système prosodématique comprenant un nombre limité d'unités discrètes, nommées les prosodèmes. L'aspect phonologique de la prosodie vise à définir et étudier ses fonctions.

La notion d’unité accentuelle n’est pas séparée de celle d’accent. Cette notion est nommée différemment selon les critères utilisés pour sa délimitation. Par exemple, M.Grammont qui se sert du critère sémantique propose le terme de groupes rythmiques, le groupe rythmique est «toute suite de mots qui exprime une idée simple et unique et qui n'a d'accent que sur la dernière syllabe».

L.SCerba accepte le terme de M.Grammont «groupe rythmique» pour les unités élémentaires de segmentation sémantique. En même temps, pour nommer les unités complexes, il introduit en phonétique le terme de syntagme pour désigner l'unité phonétique qui exprime un tout sémantique se formant au cours même de la parole et pouvant comprendre soit un seul, soit plusieurs groupes rythmiques.

P.Passy se basant sur les critères phisiologiques propose le terme de groupes de force (unités élémentaires) et de groupes de souffle (unités complexes).

D'après K.Barychnikova il existe des unités accentuelles de types différents:

  1. unités accentuelles indivisibles qui se composent d'une suite de syllabes inaccentuées et ont à la fin une syllabe affectée d'un accent relativement faible.

  2. unités accentuelles divisibles qui incluent deux ou plusieurs unités indivisibles dont la dernière est marquée d'un accent final relativement fort.

  3. unités accentuelles indivisibles autonomes qui sont marquées d'un accent fort et ne font pas partie de l'unité accentuelle divisible.

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