Билет №4

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EN CHERCHANT LE VIN PARFAIT

Dès lors que l'oénologie a fait de tels progrès, des lors qu'on a etudie si fortement les conditions d'élaboration des vins, comment se fait-il qu'ils ne soient pas tous parfaits ? Sans doute, les consommateurs ne sont-ils pas tous d'accord sur la notion de perféction, sans doute 1 'usage du vin conditionne-t-il 1'opinion qu'on se fera de lui, sans doute les habitudes alimentaires ont-elles 1'influence sur le choix du vin idéal.

On sait, par exemple, que les peuples du nord absorbent une nourriture plus grasse et préfèrent des vins à bons degrés alcooliques (et même contenant en plus des sucres). On sait également que les peuples du sud goutent la cuisine épicée, boivent et produisent des vins dont les caractēres épices (parfaitement rmturels!) sont indéniables. On sait que le Champagne « goût russe » était très sucré (celui que la Russie achetait en grande quantité jusqu'en 1917), alors que le « Dry » était également connu sous la désignation «goût americain». Remarquons que les goûts ne sont pas immuables, puisqu'il y a 50 ans le Champagne « goût français » était demi-sec, alors qu'aujourd'hui seul le sec satisfait le consommateur français...

D'autres constatations rendent difficile la création d'un vin universel, d'un archetype de vin : d'une facon générale, les peuples nordiques supportent mal les tannins et exigent un bon soutien acide, alors qu'en direction du sud le panorama est inversé: il faut des tannins, mais pas d'acidité. Dans de telles conditions, comment identifier le vin parfait ? II ne sera pas le même pour tous, mais sera defini suivant un principe commun : l'équilibre ou l`harmonie.

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Gustave Flaubert au travail

Gustave Flaubert (1821-1880) peut etre considéfe comme le maître du réalisme auquel nous devons deux chefs-d'oeuvre comme «Salammô» et «Madame Bovary».

Il vivait seul toute l`année , travaillant sans intterruption. Ses repos étaient des lectures, et il posséclait une bibliothèque entière des notes prises dans tous les volumes qu'il avait lus. Sa mémoire etait merveilleuse et il savait un grand nombre de faits.

Il passa la plus grande partie de son existence dans sa proprieté près de Rouen. C'était une jolie maison blanche, plantée tout au bord de la Seine, au milieu d'un jardin magnifique.

Des fenêtres de son vaste cabinet de travail on voyait passer tout pres les grands navires qui montaient vers Rouen, ou descendaient vers la mer.

Il aimait ce superbe et tranquille paysage que ses yeux avaient vu depuis son enfance. Il se mettait au travail des neuf ou dix heures du matin. II veillait parfois toute la nuit.

Il s'était fait dans le pays une sorte de légende autour de lui. On le regardait comme un brave homme, dont les costumes singuliers paraissaient très bizarres.

Il était toujours vêtu, pour travailler, d'un large pantalon, noué par une cordelière de soie et d'une immense robe de chambre tombant jusqu'à terre. Les bourgeois de Rouen rentraient, le dimanche, déçus dans leur éspoir quand ils n'avaient pu voir cet original de M.Flaubert, debout devant sa haute fenêtre.